Après plus d’un mois de rupture de stock, le ministère des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo reprend, vendredi 11 mars, la délivrance des passeports aux requérants. Le secrétaire général de ce ministère, Joska Kabongo Ngoy, a livré cette information dans une interview exclusive accordée à Radio Okapi.

Selon lui, le ministère des Affaires étrangères venait de recevoir la veille un premier lot de six rouleaux de laminant provenant des Etats-Unis et les autres vont suivre dans moins d’une semaine.

« Nous avons connu une carence de laminant, par le fait que le fabricant américain, à cause de la COVID-19 avait réduit la production. Ce n’est pas par le fait du gouvernement congolais ou du ministère des Affaires étrangères. Aujourd’hui, la solution est déjà trouvée. Nous pouvons désormais produire 9 000 passeports », a déclaré l’ambassadeur Joska Kabongo Ngoy.

A en croire le directeur chef de service de la chancellerie, l’ambassadeur Kalanda Romain, le lot de six rouleaux reçus jeudi 10 mars vont produire 9000 passeports, un autre lot de 64 rouleaux arrivent le 15 mars et un autre de 36 rouleaux arrivent le 23 mars prochain pour produire au total 100.000 passeport.

radiookapi.net/CC



L’ancien conseiller spécial du Président de la République en charge de la sécurité, devra être libéré ou transféré devant son juge, a plaidé vendredi 11 mars, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ). Dans une lettre adressée à l’administrateur général de l’Agence nationale de renseignements (ANR), le président de cette ONG, Georges Kapiamba, pense qu’après plus d’un mois de garde à vue, sa détention dans les geôles de l’ANR devient arbitraire. 

« L’ACAJ a adressé une lettre à l’administrateur général de l’ANR pour lui exprimer sa désapprobation totale au regard du caractère arbitraire de la garde à vue de M. François Beya depuis plus d’un mois. Elle a attiré l’attention de l’administrateur général de l’ANR sur le fait que cet état de chose contraste gravement avec le discours porté par le Président de la République en ce qui concerne la promotion et la protection des droits de l’homme, et surtout le principe de l’Etat de droit », a déclaré Georges Kapiamba. 

ACAJ recommande vivement à l’administrateur de l’ANR de prendre des dispositions pour le remettre en liberté ou le transférer devant le juge compétent « s’ils ont des raisons de croire que les faits pour lesquels il a été arrêté peuvent être des faits constitutifs d’atteinte à la sûreté de l’Etat. » 

C’est depuis le 8 février que le Conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité a été arrêté par l'ANR sur fond de rumeurs de tentative d'un coup d'État.  

Trois jours après son arrestation, le porte-parole du Président de la République avait fait part des accusations portées contre François Beya par l'ANR relatives à l'atteinte à la sûreté de l'État. 

radiookapi.net/CC



Situation sur le terrain, réactions internationales, sanctions: le point sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

- Les forces russes visent Dnipro -L'armée russe a étendu vendredi son offensive à la grande ville de Dnipro, une cité industrielle sur le Dniepr, fleuve qui marque la séparation entre l'Est en partie prorusse et le reste du pays.

"Il y a eu trois frappes aériennes sur la ville, sur un jardin d'enfants, un immeuble d'habitations et une usine de chaussures (...) où un incendie s'est ensuite déclaré", ont raconté les services d'urgence ukrainiens.

La capitale ukrainienne ainsi que Marioupol, sur la mer d'Azov, Kryvy Rig, Kremenchug, Nikopol et Zaporijie sont les principales zones où se concentrent toujours les efforts des Russes, selon l'armée ukrainienne. Moscou cherche selon elle à éliminer les défenses ukrainiennes dans plusieurs localités à l'ouest et au nord de la capitale, Kiev, pour "bloquer" la ville.

- Zelensky en appelle aux mères de soldats russes -Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi les mères de soldats russes à empêcher que leurs fils soient envoyés à la "guerre" en Ukraine.

"Je veux le dire encore une fois aux mères russes. Particulièrement, aux mères de conscrits. N'envoyez pas vos enfants à la guerre dans un pays étranger", a déclaré M. Zelensky, dans une nouvelle adresse vidéo diffusée sur Telegram.

"Vérifiez où est votre fils. Et si vous avez le moindre soupçon que votre fils pourrait être envoyé à la guerre contre l'Ukraine, agissez immédiatement" pour empêcher qu'il soit tué ou capturé, a-t-il lancé.

- Marioupol risque "une tragédie inimaginable" -Marioupol, un port stratégique du sud de l'Ukraine, encerclé et constamment bombardé par les Russes, est dans une situation "désespérée", selon un haut responsable de MSF, qui appelle à agir pour éviter "une tragédie inimaginable".

"Des centaines de milliers de personnes (...) sont littéralement assiégées", déclare Stephen Cornish, le patron de MSF Suisse et l'un des coordinateurs de l'action de l'ONG en Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

- Nouvelles sanctions -Joe Biden a annoncé que les Etats-Unis et leurs alliés avaient décidé d'exclure la Russie du régime normal de réciprocité régissant le commerce mondial, ce qui ouvre la voie à l'imposition de sévères tarifs douaniers.

Le président américain veut aussi interdire les importations de vodka, diamants et produits de la mer russe.

Emmanuel Macron a prévenu, à l'issue du sommet de l'UE à Versailles, que les Européens étaient prêts à prendre des "sanctions massives" contre la Russie si la guerre se poursuivait.

- Eviter une "confrontation directe" Otan-Russie -Le président des Etats-Unis Joe Biden s'est engagé vendredi à "éviter" une "confrontation directe entre l'Otan et la Russie", car elle provoquerait "la Troisième Guerre mondiale".

"Nous n'allons pas mener une guerre contre la Russie en Ukraine", a martelé le dirigeant américain depuis la Maison Blanche.

- Un maire du sud enlevé par des soldats russes -Le maire de Melitopol a été enlevé vendredi par des soldats russes qui occupent cette ville du sud de l'Ukraine, ont affirmé des responsables ukrainiens, une information confirmée par le président Volodymyr Zelensky.

"Un groupe de dix occupants a enlevé le maire de Melitopol Ivan Fedorov", a indiqué sur son compte Twitter la Rada, le Parlement ukrainien. "Il refusait de coopérer avec l'ennemi", a-t-elle ajouté.

"Il s'agit de toute évidence d'un signe de faiblesse des envahisseurs (...) Ils sont passés à un nouveau stade de terreur dans lequel ils essaient d'éliminer physiquement les représentants des autorités ukrainiennes locales légitimes", a souligné M. Zelensky.

- Des combattants syriens côté russe -Le Kremlin autorise des ressortissants syriens à se porter volontaires pour combattre en Ukraine. Les volontaires sont "avant tout des ressortissants du Proche-Orient, des Syriens", a précisé le Kremlin.

"Il faut aller à leur rencontre et les aider à rejoindre la zone de combat", a dit Vladimir Poutine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé l'utilisation à venir par la Russie "d'assassins syriens" pour "détruire" l'Ukraine.

- Zelensky remercie Varsovie pour son soutien -Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait vendredi l'éloge des Polonais dans un long message vidéo, saluant "l'union extrêmement forte" qui s'est forgée entre les deux pays suite à l'invasion russe de l'Ukraine. 

"Lorsque qu'on vous fait du mal, il est très important d'avoir quelqu'un sur qui s'appuyer. Et quand l'ennemi met le pied dans votre maison, quelqu'un qui vous tend la main. Le matin du 24 février, je n'avais aucun doute sur qui me dirait +Frère, tu ne te trouveras pas seul face à l'ennemi+", a déclaré le président ukrainien dans ce message adressé au président Andrzej Duda, au Parlement et au peuple polonais.

- Craintes sur l'alimentation -Les pays du G7 ont demandé à la communauté internationale d'éviter toute mesure limitant les exportations de denrées alimentaires pour ne pas aggraver l'actuelle hausse des prix sur ce marché déstabilisé par la guerre en Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron a averti que l'Europe et l’Afrique "seront très profondément déstabilisées sur le plan alimentaire" dans les 12 à 18 mois à venir en raison de la guerre.

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture a estimé que huit à 13 millions de personnes supplémentaires pourraient souffrir de sous-nutrition dans le monde si les exportations alimentaires de l'Ukraine et de la Russie étaient durablement empêchées.

- 2,5 millions de réfugiés -Plus de 2,5 millions de personnes ont fui l'Ukraine depuis le début de l'invasion, dont plus de la moitié ont été accueillies en Pologne, et environ deux millions ont été déplacées en Ukraine même, selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

AFP avec ACTUALITE.CD/CC



Le label, Sony Music a dévoilé le tracklist du prochain opus de l'artiste musicien, Ferré Gola intitulé "Dynastie" qui sera dans le bac, le vendredi 25 mars 2022.

L'album contient 17 titres et un bonus track, avec des tubes tels que "Ba yuma ba vida kala" en featuring avec Innoss'B, "Bendo" en collaboration avec l'artiste franco-congolais Chily, et Toc Toc chanté avec la chanteuse ivoirienne Josey.

Outre ces titres, l'on retrouve plusieurs chansons réalisées en solo, entre autres Marionnettes, Alita, Niveau, Marathon, Ifuniania, Okapi, Ça pique, Carte rose et Dose unique.

Dans le volume2 de Dynastie, Ferré Gola a réuni plusieurs de ses anciens collègues du Wenge Musica Maison Mère. Il s'agit de Céléo Scram, Bill Clinton, JDT Mulopwe, Aimelia Lias, Baby Ndombe, Serge Mabiala, Adjani, Papy Kakol, Michel Basse et Ali Mbonda.

Gratis Makabi



Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a remis officiellement, ce jeudi 10 mars 2022, à la ministre de la Culture et arts, Catherine Kathungu, le répertoire et la cassette des objets ethnographiques et organologiques détenus par la Belgique depuis l'époque coloniale. C'était au cours d'une cérémonie organisée au musée national de la RD Congo situé à Kinshasa.

Bien avant cela, le chef du gouvernement a, dans son discours, rendu hommage au président Félix Tshisekedi qui avait fait de la culture, le cheval de bataille de son mandat à la tête de l'Union africaine (UA).

"C'est ici, pour moi, l'occasion de saluer l'engagement de son excellence le président de la République, qui déjà, dans son rôle de président de l'Union africaine, avait mis le thème de la culture, arts et patrimoines au centre de son action et ainsi de poursuivre le combat que nos aïeux et pères de l'indépendance Patrice Émery Lumumba et Kasa-Vubu, qui étaient déjà dans cet engagement du retour du patrimoine culturel congolais sur la terre de nos ancêtres", a déclaré Sama Lukonde.

Et de renchérir : "J'avais apprécié, à juste titre, la portée historique de la position du gouvernement fédéral belge affirmant sa ferme volonté politique et juridique sur la question.  J'avais noté que des discussions allaient se poursuivre à divers niveaux tant politique, technique que scientifique. Ce processus nous place aussi dans la nécessité de poser les mécanismes législatifs idoines et de nous préparer sur divers plans à affronter cette perspective de grande portée historique, culturelle, et politique et ainsi répondre à votre demande, madame la ministre de la Culture, arts et patrimoines de doter la République d'instruments juridiques pour rencontrer ceux de la Belgique".

Pour sa part, la ministre de la Culture et arts a salué la volonté de la Belgique à faire de la question de la restitution de ces objets culturels un pont qui relie les cultures de la RD Congo et du Royaume de Belgique.

"Mon ministère se  réjouit de cet inventaire qui va s'ajouter à la collection gérée par l'Institut des musées nationaux. Les experts de mon ministère discutent de la question depuis plusieurs mois. Il sera créé une commission nationale sur la restitution", a dit Catherine Kathungu Furaha.

Au total, 84.000 objets culturels devront être restitués par la Belgique à la RDC. Le processus de restitution de ces objets a été déclenché, en février dernier, lors du passage du premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, au musée royal d'Afrique centrale à Tervuren. À cette occasion, le premier ministre Belge lui avait remis la liste de tous les objets ethnographiques et organologiques détenus par la Belgique depuis l'époque coloniale.

Prince Mayiro



Le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a rendu hommage à la première dame de la République, Denise Nyakeru Tshisekedi, pour sa lutte pour un monde égalitaire.

C'était le jeudi 10 mars dernier, à la Primature dans la ville de Kinshasa, en RD Congo, au cours d'une rencontre entre le chef du gouvernement et les femmes de son cabinet, à l'occasion de la célébration du 08 mars, journée internationale de la femme. 

"Je voudrais ici, vous rendre hommage, rendre hommage à toutes les femmes qui ont mené le combat de la femme et de la fille en commençant par la distinguée première dame, madame Denise Nyakeru Tshisekedi, qui lutte pour un monde égalitaire et pour rendre justice aux femmes congolaises", a déclaré Sama Lukonde.

Par ailleurs, le premier ministre a célébré les femmes de son gouvernement mais aussi celles qui ont marqué l'histoire de la RD Congo. 

"Je célèbre également les femmes membres de mon gouvernement qui travaillent sans relâche pour exécuter la vision du chef de l'Etat au travers du programme du gouvernement. Je vous célèbre vous particulièrement membres de mon cabinet, du secrétariat général ainsi que d'autres services rattachés à la Primature ici présentes, qui participent au-delà de leurs rôles de mère, d'épouse, à faire fonctionner les services de la Primature", a-t-il dit.

Et de renchérir : "Je rends également hommage aux femmes célèbres qui ont marqué l'histoire de notre pays à une époque où la femme subissait des préjugés, l'empêchant d'accéder à l'épanouissement professionnel. Je pense notamment, dans l'espace politique à madame Sophie Kanza, première femme ministre des Affaires sociales nommée le 31 octobre 1966, dans le monde culturel et intellectuel, je cite madame Clémentine Nzunji, grande professeur, écrivaine et poétesse congolaise née en 1944, ou encore la célèbre grande dame Abeti Masikini, auteure compositrice de renom, interprète et philanthrope, femme moderne et à tant d'autres personnalités féminines". 

À l'occasion, le chef du gouvernement a remercié le président de la République pour son implication dans ce combat qui est celui des droits des femmes et surtout pour avoir organisé, pour la toute première fois, le forum sur la masculinité positive.

Pour rappel, l'édition 2022 de la journée internationale des droits de la femme a été célébrée  au niveau international sous le thème : "L'égalité des sexes aujourd'hui pour un avenir durable". En RDC, le thème retenu est : "L'autonomisation des femmes et filles dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques de catastrophes".  

Prince Mayiro



Les femmes des différents médias de Kinshasa ont été sensibilisées ce jeudi 10 mars 2022 sur les textes légaux et réglementaires qui garantissent les droits des femmes et les instruments internationaux auxquels la RDC a adhéré en cette matière, la scolarisation des jeunes filles comme moyen de lutter contre la discrimination en milieu professionnel et les défis, obstacles et opportunités de l'égalité des sexes au travail.

C'était au cours de la deuxième journée de la 3è édition de la foire des femmes des médias organisée par l'Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM), l'Association Congolaise des Femmes de la Presse Écrite (ACOFEPE) et différents partenaires dont Internews sous le thème "promotion de l'autonomisation de la femme et du développement durable, un engagement pour la femme des médias".

"Nous continuons les travaux en panel avec les intervenantes. La thématique d'aujourd'hui était basée sur la scolarisation de la jeune fille un moyen de lutter contre la discrimination. Nous poursuivons les travaux, vous avez suivi les différentes interventions des dames. Elles ont parmi les recommandations demandé à ce que l'Etat congolais puisse mettre les moyens au niveau des organisations de la société civile pour pouvoir faire la vulgarisation des certains textes", a indiqué Grâce Ngikye coordonnatrice de l'ACOFEPE.

Brigitte Sharadi, secrétaire générale en charge du département national des femmes travailleuses à la confédération syndicale du Congo et l'une des panélistes à cette journée, a parlé des avancées dans la promotion des droits des femmes en RDC, insistant cependant sur la conscientisation de ces dernières sur leur rôle à jouer dans cette lutte.  

"(...) Vous devez savoir que nous, en tant que femme, avons des problèmes spécifiques qui ne seront mieux défendus que par nous. Mais fort malheureusement, nous les femmes nous sommes la plupart de temps dans la foule. Mais là où on a besoin de nous dans la prise de décisions, on n'est pas là, on est minoritaires. Et aujourd'hui comme les textes sont déjà là ce que nous sommes en train de faire aujourd'hui c'est conscientiser encore la femme. Nous savons que les pésanteurs socio-culturelles qui sont tellement ancrées en nous mais nous continuons à faire des sensibilisations pour que les femmes se lèvent de partout là où elles sont", a-t-elle affirmé.

Signalons aussi que les visiteurs et les participants à cette troisième édition ont visité les stands des médias où chaque journaliste a présenté les réalisations de sa maison de presse surtout en ce qui concerne la promotion du genre.

Cette édition lancée le mercredi 9 mars dernier va se clôturer ce vendredi.

Christel Insiwe



Des organisations non gouvernementales internationales et nationales de défense des droits de l'homme telles que SOS Information juridique et Multisectorielle (SOS IJM Asbl), Synergie Ukingo Wetu, REPRODEV, la Voix des Sans Voix (VSV), Avocats Sans Frontières, Cordaid, Protection International, Agir Ensemble pour les droits humains, Diakonia, Osisa et Defend Defenders pressent pour l'adoption de la loi portant protection des défenseurs des droits humains en RDC à la session ordinaire de mars qui s'ouvre dans quelques jours à l'Assemblée nationale et au Sénat.  

Cette action fait partie du plan de plaidoyer adopté par les représentants de ces structures lors d'un atelier tenu le jeudi 10 mars 2022 à Kinshasa. Le débat a tourné autour de la proposition de loi portant protection des défenseurs des droits humains qui se trouve dans les tiroirs de la chambre basse du Parlement.

Le but pour ces ONG est donc de sensibiliser les acteurs institutionnels surtout les parlementaires à appréhender la quintessence de ce texte en vue de créer une synergie pour que le Parlement dote le pays de la loi susmentionnée. 

Présent à cet atelier, le ministre des droits humains représenté par son directeur de cabinet, a affirmé sa volonté à prêter mains fortes à ce processus jusqu'à son aboutissement.

« Nous sommes attentifs à ce qui va se faire ce jour. Nous espérons qu'à l'issue de cet important atelier, toutes les dispositions seront prises et toutes les acceptions ainsi que les concepts importants de cette proposition de loi pourront être assimilés et que dans tout les prochains jours, nous puissions être parmi les pays qui seront dotés d'une loi portant protection des défenseurs des droits de l'homme », a déclaré Tony Ntambu, directeur de cabinet du ministre Fabrice Puela.

Face à la situation alarmante qui caractérise les activités des défenseurs des droits humains, souvent victimes de menaces et d’intimidations, d’arrestations, d’agressions physiques voire d’assassinats, de harcèlement judiciaire, d’enlèvements et de disparitions forcées, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l'Homme (BCNUDH) a  estimé qu'il est opportun que leurs droits et libertés fondamentaux soient garantis dans un cadre légal approprié. 

« Le travail de promotion des droits humains ne peut en aucun constituer une menace à la sécurité de l'État. Il vise au contraire à renforcer la cohésion sociale, la démocratie et l'État de droit. Dans cette perspective, la proposition de loi dont nous allons débattre aujourd'hui apparaît comme une opportunité pour assurer davantage la protection des défenseurs des droits humains, mais aussi comme une boussole d'orientation de leurs activités pour l'amélioration des droits humains en RDC. C'est pourquoi, il est du devoir du BCNUDH dans le cadre de son mandat de promotion et protection des droits humains et de coopération technique, d'accompagner tous les acteurs non seulement à appuyer le processus des options en cours, mais aussi développer des stratégies nécessaires pour sa mise en œuvre effective après sa promulgation », a souligné le représentant du directeur du BCNUDH. 

Membre de la commission permanente des droits de l'homme de l'Assemblée nationale, le député Jean-Pierre Kezamudru, a rassuré que leur commission va travailler « assidûment pour que cette proposition de loi soit adoptée et promulguée par le chef de l'État ». 

Pour obtenir gain de cause, le président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme, Mwamba Mushikonke Mwamus, a appelé tous les acteurs concernés par cette cause, à se mobiliser le jour où cette proposition de loi sera soumise au débat général à l'Assemblée nationale. 

Grâce à un intense plaidoyer de la société civile nationale avec l'appui d'ONG internationales, le député du Nord-Kivu, Jean Paul Segihobe, avait accepté d'endosser au mois de mars de l'année passée cette proposition de loi portant protection des défenseurs des droits de l'Homme en RDC. Il sied de noter que ce texte avait déjà reçu le quitus du bureau d’étude de la chambre basse du Parlement. 

Merveil Molo

A Propos

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Ali Kalonga

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