Les autorités de Lumumbaville, une ville nouvellement créée dans la province du Sankuru, seront installées ce jeudi 6 janvier 2022 par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

L'annonce a été faite par le chef de l'État lors de son échange avec la population de Lodja à l'occasion de son arrivée dans cette partie de la République démocratique du Congo, mercredi dernier.

"Demain, j'irai installer les autorités de Lumumbaville. Vous avez entendu que nous avons créé Lumumbaville pour honorer le héros national de notre pays, Patrice Emery Lumumba. Demain, j'irai installer les responsables de cette ville et après on va rentrer à Kinshasa. Ensuite, nous allons commencer le travail qui nous poussera à descendre dans toutes les provinces jusqu'à ce nous verrons que ces travaux ont pris de l'ampleur", a déclaré Félix Tshisekedi. 

Pour rappel, l'ancien ministre d’État en charge de la Décentralisation et Réformes Institutionnelles, Azarias Ruberwa Manywa, avait présenté lors du conseil des ministres du 26 juin 2020, le dossier de l’opérationnalisation de la ville de « Lumumbaville » au Sankuru. 

Il avait, par la même occasion, rappelé que le Décret n°13/023 avait déjà conféré le statut de ville à l’agglomération de WEMBO-NYAMA sous la dénomination de Lumumbaville en juin 2013.

Cette nouvelle ville est composée de deux communes, à savoir celle de WEMBO-NYAMA, du nom de l’entité où le premier ministre Patrice Emery Lumumba a passé sa petite enfance, et celle de EWANGO dont fait partie ONAWA, le village natal de feu Lumumba.

Jephté Kitsita



Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) en RDC a documenté, en novembre 2021, 801 violations de droits de l’homme sur tout le territoire national, indiquent des statistiques de ce bureau de la MONUSCO.

Cette forte augmentation de 61% par rapport au mois d’octobre (498 violations) reflète une hausse du nombre d’atteintes attribuables à des groupes armés (75 pourcents) ainsi que des agents de l’Etat.

Il s’agit principalement du groupe armé Nyatura, des Forces démocratiques alliées (ADF), des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), dans la province du Nord-Kivu, ainsi que des assaillants armés de la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO), dans l’Ituri. Les agents de l’Etat sont responsables de 39 pourcents, dont des exécutions extrajudiciaires, précise la même source.

Environ 94 pourcents de violations documentées en novembre 2021 ont été commises dans les provinces affectées par le conflit, soit 752 violations qui ont entraîné la mort de 379 civils dont 276 hommes, 70 femmes et 33 enfants.

Quant aux violences sexuelles documentées liées au conflit, elles concernent 70 victimes adultes de sexe féminin, soit une augmentation significative par rapport au mois précédent (41 victimes).

Les groupes armés sont responsables dans la majorité de ces violences, renseigne-t-on.

Stéphie MUKINZI



La RDC peut-elle encore organiser les jeux de la Francophonie cette année? Pourquoi ce retard?  Isidore Kwandja Ngembo, directeur du comité national de ces 9e jeux de la Francophonie (CNJF) est invité de notre consoeur ACTUALITE.CD

Comment évolue la préparation? 

La préparation évolue normalement. Nous sommes arrivés aux affaires, c'était au mois d'octobre. Nous avons été nommés le 22 octobre. On a fait la remise-reprise le 8 novembre. Vous savez qu'on a trouvé une situation désastreuse, parce que les travaux étaient pratiquement à l'arrêt. Il a fallu relancer tous les travaux. Il s'est fait qu’il y a eu un certain nombre de contrats qui ont été signés, qui n'avaient pas respecté la procédure. Ainsi, le gouvernement avait décidé de mettre en place une commission pour enquêter sur tout cela. Et la Commission a fait son travail et a fait un certain nombre de propositions. Et sur base de ces propositions, il a été décidé de revoir tous les contrats qui ont été signés précédemment.

Et maintenant?

Ce travail a été fait, on a revu tous ces contrats. On a réglé certaines choses à l'amiable. On a refait des nouveaux contrats. Et au mois de janvier, les travaux vont reprendre. Ça, c'est ce qui concerne toutes les aires de jeux. C’est notamment au stade, stade des martyrs, etc.

Et précisément pour le village? 

Pour le village, comme vous le savez, il y a des travaux qui doivent être faits au niveau du stade Tata Raphaël et ces travaux doivent aussi commencer de façon intense en janvier.  

Le temps est serré. Serait-possible de rester dans le délai?

Nous sommes en train d'explorer d'autres possibilités comme plan B. Ces possibilités peuvent vraiment nous amener au jeu. Nous avons été voir l'Université de Kinshasa ou il y a des homes qui ont été réfectionnés suivant la volonté du chef de l'État qui a voulu moderniser, donc remettre à neuf les homes de l'Université de Kinshasa. Et ils sont dans un état impeccable. 

Cette option est-elle réaliste? 

C'est une option que nous pourrions éventuellement opté dans les cas où le plan A n'aboutissait pas dans les délais mais jusqu’aujourd'hui, pour les plan A, c’est-à-dire Tata Raphaël, l'entreprise qui a obtenu le marché nous a promis que d'ici le 15 juin le village sera prêt, mais comme j'ai dit, en tant que gestionnaire, même si je suis sûr du plan A, je suis en train de d'envisager un plan B parce que l'objectif c'est d'organiser les jeux en août 2022. 

Et vous êtes confiants? 

Et donc si par exemple, on opte pour le plan B nous avons suffisamment du temps pour nous concentrer dans l'organisation et être en mesure d'organiser le jeu en 2022.  Jusque maintenant moi je ne suis pas très très inquiet parce que j'ai plusieurs options sur la table et ses options, si on le retient, si l'autorité publique les retient, nous sommes en mesure de le faire dans les délais.



Didier Tshiyoyo a été demis de ses fonctions de Haut Représentant du Chef de l'État aux IXes Jeux de la Francophonie. Une structure plus classique a été mise en place: le comité national de 9e jeux de la Francophonie (CNJF) qui est dirigé Isidore Kwandja Ngembo. Il est question de sauver ces jeux dont l’organisation devient de plus en plus hypothétique, selon certains observateurs. Des cas de malversation ont été enregistrés dans la contractualisation avec certaines entreprises chargées de construire les sites.

« Il y a deux parties. On a le village et on a les aires de jeu. Il faut trouver des terrains. Des contrats avaient été signés avec des entreprises en RDC pour la construction. Ces contrats n’avaient pas respecté toutes les procédures. Certains montants étaient gonflés poussant le gouvernement à mettre en place une commission. Le travail est fait. Ces contrats sont en train d’être refaits. On revoit, on résilie et on renégocie pour que ces entreprises soient payés et que les travaux reprennent en janvier », a expliqué à ACTUALITE.CD Isidore Kwandja Ngembo.

De l’argent de l’Etat a tout de même était déboursé, combien ? Aucun détail n’a été donné. 

« Pour la plupart de contrats, une fois que ces entreprises avaient signé, elles avaient commencé sur fonds propres. Il y a eu ensuite des financements, mais pas très important parce qu’il y avait ce problèmes. Certains montants étaient exagérés. Il fallait tout revoir ». 

Aujourd’hui, tout ou presque est à refaire pour ce qui est des contrats.

« C’est le ministère des infrastructures qui s’occupe de la re-contractualisation. Une fois que ça sera fait, ils vont reprendre le travail. On résilie et on renégocie. C’est pratiquement avec les mêmes entreprises. On le fait avec des ingénieurs, des architectes qui connaissent les prix ». 

Aucune plainte, aucun dossier n’a été ouvert au niveau de la justice: « C’était des règlements à l’amiable. Ces entreprises ont compris qu’elles avaient intérêt à renégocier pour avoir le marché. Il n’y a pas un dossier au niveau de la justice ». 

actualite.cd/CC



La tension est perceptible dans le milieu académique à un jour de la rentrée universitaire. Les Présidents des Associations des Professeurs des Etablissements de l'ESU « constate avec amertume la mauvaise foi manifeste du Gouvernement de la République qui continue à maintenir les professeurs dans des conditions de vie et de travail d'une précarité sans pareil ». Ils ont fait leur déclaration à l’issue de la réunion tenue ce lundi 3 janvier 2022, pour, d'une part, évaluer l'état d'avancement des démarches entreprises auprès des instances de la République habilitées et d'autre part, pour examiner les récentes nominations effectuées dans certains établissements par son excellence monsieur le Ministre de l'ESU.

Le RAPUCO a décidé de lever les mesures de suspension des grèves dans tous les établissements de l'ESU. Il annonce, en conséquence, un mouvement de grève générale et sèche à partir de ce mercredi 5 janvier 2022 à pour une durée de 21 jours renouvelable après évaluation. 

S'agissant des récentes nominations, autant que des précédentes, le RAPUCO constate également que non seulement celles-ci ne respectent pas les principes de promotion établis par les textes légaux et règlementaires mais aussi qu'elles se caractérisent par des mouvements du personnel de nature à compromettre la paix sociale chèrement acquise au sein de certains établissements de l'ESU.

Le RAPUCO dit rester ouvert à tout échange de nature à apporter des réponses concrètes aux revendications légitimes des professeurs. 

Ce regroupement réunit notamment les présidents des associations suivantes: APUKIN, APUPN, APUKIS, APINBTP, APISP,API, APISTA; APISC-GOMBE, APABA.

actualite.cd/CC



Après les travaux de réhabilitation réalisés par le génie militaire des Forces armées Congolaises et Ougandaises, la route Mbau-Kamango dans le territoire de Beni en province du Nord-Kivu, est à nouveau opérationnelle depuis ce 3 janvier 2022.

D’après le vice-président de la société civile du territoire de Beni, Richard Kirimba, cité par Radio Okapi, c’est depuis deux ans que cette route n’était plus utilisée du fait de sa dégradation. Il souligne que, pour atteindre la chefferie de Watalinga qui se trouve en RDC, il fallait passer par l’Ouganda.

« De Beni jusqu’à arriver à Kamango, on est en train de passer bien. On félicite le gouvernement congolais. Nous traversions ce tronçon il y avait des trous, surtout l’insécurité. Vraiment la route est praticable. Avant on faisait meme 5 heures à cause de trous. Mais actuellement on est en train de passer 1 heure et demie sur cette route », s’est réjoui Richard Kirimba.

Pour le vice-président de la société civile de Beni, la reprise de trafic sur la route Mbau-Kamango, est bien accueillie par la population locale notamment les conducteurs de moto-taxi qui fréquentent ce tronçon. C’est ainsi qu’il a jeté des fleurs aux Presidents Félix Tshisekedi de la RDC et Yoweri Museveni de l’Ouganda, pour la réalisation de ces travaux.

En vue de permettre un bon déroulement des opérations conjointes FARDC-UPDF contre les rebelles des forces démocratiques alliées (ADF), la route Mbau-Kamango a été ciblée parmi celles devant être réhabilitées. Pour ce faire, depuis le 30 novembre 2021, les Armées Congolaises et Ougandaises, ont mutualisé leurs efforts dans la traque des rebelles actifs dans la partie Nord-Est.

Junior Ngandu



Le président de la République est arrivé ce lundi 3 janvier à Tshikapa dans la province du Kasaï en compagnie de la première dame. Félix-Antoine Tshisekedi s’est adressé à la population dans un meeting populaire, réaffirmant sa détermination à endiguer les violences sexuelles dont sont victimes les femmes et les jeunes filles.

« Il ne faut pas marier la jeune fille de manière précoce. Ça, je refuse à tout jamais ! (…) Il ne faut pas la marier de force », a martelé le président.    

La gratuité de l’enseignement de base, la fourniture en eau et électricité ont notamment fait partie des sujets abordés. Il a aussi accordé la parole à quelques habitants de la ville qui lui ont directement posé d’autres problèmes dont souffre la population de Tshikapa.

Selon Félix Tshisekedi, ces problèmes vont trouver solution dans le cadre de la mise en œuvre du programme de développement de 145 territoires de la RDC, qu’il a initié. Il prévoit notamment d’asseoir une administration efficace à la base, la couverture de santé universelle, la lutte contre la faim.

radiookapi.cd/CC



Le maire de Goma, le commissaire supérieur François Kabeya Makossa, rappelle qu’à partir du 4 ou 5 janvier l’opération d’enregistrement des motos va commencer dans ville du Nord-Kivu. Il invite également les responsables des taxis et taxis-bus à peindre leurs véhicules en jaune drapeau.

François Kabeya Makossa annonce que cette mesure est prise pour éviter la confusion et l’infiltration des suspects dans la ville.

« Ceci fait partie des mesures sécuritaires prises pour un bon contrôle et une bonne circulation dans la ville de Goma », a-t-il précisé, ajoutant qu’un délai a été accordé à tous les motards pour qu’ils soient identifiés « et ils seront là avec gilets. Et nous aurons un fichier quant à ce. »

radiookapi.cd/CC

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