Apoutchou National lance un défi à ses fans pour réhabiliter une école en Côte d’Ivoire

Quelques jours après avoir dévoilé sa collaboration avec l’artiste congolais Innoss’B, le rappeur et influenceur ivoirien Apoutchou National a fait une grande annonce sur sa page Facebook.

L’artiste a en effet lancé un défi à sa communauté de fans : si le clip de leur chanson commune « Apoutchou National » atteint 2 millions de vues sur YouTube avant vendredi prochain, il s’engage à réhabiliter une école primaire en Côte d’Ivoire.

« Si Mon clip Apoutchou National feat INNOSS’B atteint 2.000.000 de vues avant vendredi prochain. Je vais réhabiliter une école primaire qui a besoin d’aide en Côte d’Ivoire. Ceci, pour dire merci à toute la population ivoirienne et africaine. C’est un défi que je lance à toute ma communauté de fans », a-t-il indiqué.

Malheureusement, les vues peinent à grimper, en raison notamment du buzz autour du morceau « Djeneba Djaba » de Debordo Leekunfa. Face à cette situation, le rappeur camerounais Maahlox, auteur du buzz sur Debordo, a même adressé un message à Apoutchou National, lui demandant de le contacter pour qu’il puisse donner de la visibilité à son projet.

Cette collaboration entre Apoutchou National et Innoss’B avait pour objectif de permettre à l’artiste ivoirien de gagner en notoriété auprès du public congolais. Mais le défi lancé par Apoutchou témoigne aussi de sa volonté de s’impliquer dans des initiatives philanthropiques, en utilisant sa popularité pour venir en aide aux populations.

Reste à voir si les fans d’Apoutchou National relèveront le défi et permettront à l’artiste de réhabiliter cette école primaire en Côte d’Ivoire, un beau geste qui ne manquerait pas de renforcer son image auprès du public.
mbote/CC


Dans une démarche résolument tournée vers l’amélioration de la mobilité urbaine, le gouverneur de la ville, Daniel Bumba Lubaki, s’est immergé ce mardi 30 octobre dans le cœur battant de Kinshasa. Au volant de son véhicule, il a emprunté le boulevard du 30 juin, plus précisément le tronçon Kintambo-Magasin, afin d’évaluer en temps réel l’efficacité de la nouvelle mesure de circulation alternée.

Cette expérimentation audacieuse consiste à transformer une portion de cette artère en voie à sens unique pendant les heures de pointe, de 5h à 10h du matin, puis à inverser le sens de circulation de 15h à 21h. L’objectif ? Fluidifier le trafic et réduire les embouteillages qui paralysent la capitale congolaise.

En empruntant la quatrième bande de circulation nouvellement aménagée, le gouverneur Bumba a pu constater de visu les premiers effets de cette mesure. Les voitures avançaient à un rythme plus soutenu, les embouteillages semblaient atténués. Une lueur d’espoir pour les milliers de Kinois qui passent des heures dans les embouteillages chaque jour.

Cette initiative novatrice ne s’arrête pas là. L’hôtel de ville envisage d’étendre ce dispositif à d’autres axes routiers stratégiques, afin de créer un véritable réseau de circulation optimisée. Le but ? Offrir aux Kinois une mobilité plus fluide et plus agréable, et ainsi améliorer leur qualité de vie.

Le gouverneur Bumba, en prenant lui-même le volant, a marqué son engagement personnel dans cette lutte contre les embouteillages. Son action est un signal fort envoyé aux Kinois : la ville est en mouvement, et les solutions pour améliorer le quotidien de tous sont explorées avec détermination.

Kuzamba Mbuangu 



Un marché pirate érigé au rond-point Pompage, dans la commune de Ngaliema, (Ouest de Kinshasa), en République démocratique du Congo, a été évacué lundi, par la police de la ville lors du suivi de l’opération d’alternance de circulation à sens unique.

« Nous avons constaté un grand marché pirate ici au rond-point pompage. Nous venons de l’évacuer cette fois-ci pour de bon. Nous laissons des dispositions pour qu’il ne puisse plus exister. Cela va permettre aussi la fluidité de la circulation », a déclaré Blaise Kilimbalimba, commissaire divisionnaire adjoint de la police ville de Kinshasa.

« Nous voulons que les usagers puissent respecter le sens giratoire prévu par la Commission nationale de prévention routière. Nous allons laisser un dispositif ici pour que nos mamans qui vendaient ici ne vendent pas sur la voie publique ou sur les artères principales pour leur propre sécurité », a-t-il ajouté.

Selon lui, ce marché pirate a été évacué dans un cadre purement préventif.

« C’est pour l’intérêt de nos mamans vendeuses. Elles doivent comprendre que la voie publique est dangereuse. Elle ne peut pas servir de marché. Il suffit qu’un véhicule en mauvais état  puisse faire une fausse manœuvre qui peut faire en sorte que ces mamans ne puissent plus rentrer chez elles. Et là elles risquent de dire que la police ne les a pas sécurisées », a-t-il dit.

Interdiction de déchargement nocturne des marchandises

Sur le plan de la sécurité, le commandant de la police de la ville de Kinshasa a rappelé que les activités de déchargement des marchandises qui s’opèrent nuitamment aux alentours du rond-point pompage, sont interdites. 

« Mais compte tenu de la situation, nous venons de prendre des dispositions avec l’autorité communale pour le cas spécial des commerçants de pompage afin qu’ils puissent faire le déchargement de leurs marchandises la nuit mais sous surveillance de la police, cela dans le but de permettre une bonne circulation des personnes pendant la journée », a-t-il noté.

L’évacuation de ce marché pirate au rond-point pompage, précisément sur l’avenue du Tourisme, a coïncidé avec l’itinérance du commandant de la police ville de Kinshasa effectuée dans la partie Ouest de la capitale congolaise dans le but de se rendre compte de l’effectivité de la circulation à sens unique avec alternance décidée le week-end dernier par le ministère des Transports, voies de communication et désenclavement afin de réduire les embouteillages.

ACP/CC



Des véhicules provenant des avenues Nguma, des Ecuries, du Tourisme, de Kasa-Vubu et autres ont été bloqués, lundi 28 octobre dans la matinée, dans un gros bouchon au niveau de Kintambo-Magasin.

Un reporter de Radio Okapi l’a constaté lors de la première journée d’expérimentation du dispositif de circulation alternée mis en place depuis dimanche dans le cadre de nouvelles mesures contre les embouteillages à Kinshasa.

Des agents de la police nationale ont barricadé toutes les entrées secondaires sur l’avenue Mondjiba, obligeant ainsi les véhicules venant du centre-ville à arriver jusqu’à la place Kintambo magasin pour se rendre à Ozone ou Kintambo notamment. Ceux venant de l'Ozone aussi étaient obligés de passer par Kintambo magasin et interdits de prendre des avenues secondaires qui contournent cette place.

Même l’avenue Komoriko était fermée à la circulation comme le boulevard du 30 juin au niveau de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), où l’entrée allant vers l’avenue de la Justice a été barricadée.

Les véhicules étaient contraints de se rendre jusque vers le croisement Boulevard et Wangata pour revenir à l’entrée de l’avenue de la Justice.

Cette nouvelle expérience a cependant produit des résultats escomptés dans certains endroits, par exemple le sens unique imposé sur l’avenue du Tourisme où la circulation a été fluide en allant vers le centre-ville.

Contrairement aux embouteillages qui commençaient déjà vers 5h du matin, sur avenue Nguma qui était transformée aussi en sens unique à partir de la Méteo en montant vers Magasin Kintambo, la circulation avançait bien qu’à pas de tortue, comme le témoigne ce kinois trouvé à bord d’un véhicule sur place à Nguma.

« Nous avançons molo molo mais on prend quand même du temps car depuis qu’on a quitté Méteo nous avons fait plus de 45 minutes pour arriver à Magasin », a-t-il souligné.

Certains Kinois ont été surpris ce lundi par la présence accrue de policiers dans différentes intersections des routes à forte affluence et l’installation d’une circulation alternée dans d’autres.

Ces mesures de la Commission nationale de prévention routière (CNPR) et l'Office des voiries et drainage (OVD), sont prises sous l’autorité du ministère des Transports, du ministère des Infrastructures avec le concours du gouverneur de la ville de Kinshasa et de la police nationale.

radiookapi.net/CC



le clip de la chanson «  Bo supporter nga », réalisé par le groupe musical « MPR » (Musique populaire de la révolution) en featuring avec le rappeur Khonee, tous de la République démocratique du Congo (RDC), a été dévoilé lundi, a appris l’ACP, d’une source proche des artistes.  

« Le clip +Bo supporter nga+ (supportez moi), un featuring du groupe musical MPR avec Khonee, est déjà disponible sur toutes les plateformes de téléchargement légales », a déclaré Owandji Kabamba, conseiller en charge de la stratégie du groupe « MPR ».  « Tout comme +Bomengo +, +Kanda ya vie+, +Mosantu+, +Bilembo+,+Bo supporter nga+ fait aussi partie des chansons de la compilation musicale intitulée +Avant l’album+. Les talentueux artistes du groupe musical +MPR+ lancent un message à leurs détracteurs. Une manière de dire que c’est notre temps, on cartonne. Donc, continuer à nous supporter », a-t-il ajouté. 

D’après Owandji Kabamba, le clip de la chanson « Bo supporter nga » est une autre manière d’annoncer l’album en cours de réalisation, et de vanter la qualité du travail et l’aura que le groupe MPR représente dans le ciel musical congolais depuis quelques temps.  « Dans le clip, Zozo dit qu’il ne fait pas des feat avec les rappeurs congolais parce qu’il a l’impression qu’ils le copient. Mais, on le voit réaliser un feat avec Khonee, une manière de démontrer que ce dernier est le seul rappeur congolais qui fait de l’originalité et qui ne fait pas du Zozo », a-t-il expliqué. 

Initialement connu sous le nom de « Résistance Bantu » (RB) », cet orchestre a été débaptisé « MPR » en 2016 sous la direction de son manager, Mani Loko. Son premier single s’intitule « Na mesana » (Je suis habitué).  « Lobela ye français » (Parle lui français), son deuxième opus, est considéré comme le chef-d’œuvre qui a propulsé le groupe au-devant de la scène musicale congolaise.

ACP/CC



Le concert du rappeur de gospel El Georges de la République démocratique du Congo (RDC), est prévu dimanche 24 novembre, à Gombe, dans le nord de la ville de Kinshasa, a appris l’ACP lundi sur sa page Facebook.

« Chers frères et sœurs, ensemble marquons une histoire avec Jésus-Christ (…) je vous invite à assister à mon concert prévu le dimanche 24 novembre à l’Eglise Paroles du salut », a déclaré le rappeur El Georges.  « Ce n’est pas qu’un simple concert, mais une collaboration unique contre vous les affranchis et moi votre artiste, votre frère, chaque note, chaque parole que je partage est une offrande, une expression de ma foi en Jésus Christ», a-t-il précisé.   

Selon lui, l’engagement du public a toujours façonné sa carrière et va encore la hisser par cet événement.  « Ce concert marque le début d’une aventure inspirante avec à la clé une série de concerts inspirant, les espoirs à accomplir ensemble », a-t-il soutenu.  

Georges Lusambulu Samba, connu sous le nom de « El Georges » est un chanteur et rappeur de gospel évangélique, auteur-compositeur-interprète congolais de la République démocratique du Congo. Il a participé à la première édition du concours musical dénommée DNC (Découverte des nouveaux talents) à l’issue duquel, il a été vainqueur.

« El Georges » partage la scène avec plusieurs artistes du gospel congolais tels que Lord Lombo, Moise Mbiye et autres.  Au cours de l’année 2015, il se fait remarquer par le label « Happy People » et participe à quelques prestations à titre promotionnel, avant de signer un contrat. El Georges lance son premier EP composé de trois titres : « C’est jésus la star », « Boomerang » et « C’est jésus la star » (Remix) avec la collaboration de la chanteuse Dena Mwana.

Quelques mois après, il collabore à nouveau avec cette dernière dans le titre « Emmanuel », faisant partie de son album « Monene ». Il sort le premier single de son futur album « Crescendo » sur les plateformes de téléchargement et signe un deuxième album intitulé « Compté compté » contenant six titres disponibles seulement sur les plateformes de téléchargement.

ACP/CC



Une exposition pluridisciplinaire intitulée « L’art pour tous pour l’art »  est programmée, du 07 novembre au 12 décembre, en vue de rendre l’art plastique accessible à la population rurale, a annoncé le coordonnateur de l’espace culturel « Bakeli » lors d’un entretien lundi avec l’ACP.  

« Du 07 novembre au 12 décembre nous avons prévu une exposition sous le concept « l’art pour tous, tous pour l’art ». On se dit d’organiser cette activité où les artistes seront mis en lumière et l’art plus accessible à toute la population désirant collectionner des œuvres d’art », a déclaré l’artiste peintre Benoît Bafiba. Cette exposition, a-t-il expliqué, vient pour éliminer l’idée de considérer les beaux-arts comme réservés aux élites.

« Quand on parle de l’art plastique aujourd’hui, on se dit que cela n’est réservé qu’aux riches. Or c’est faux ! Il est une forme d’art ouvert à tout le monde. Le problème se situe peut-être au niveau du prix. Quand une personne se retrouve devant une œuvre qui coûte très cher et n’arrive pas à se la procurer »,  a-t-il soutenu. « C’est pourquoi au cours de cet événement, nous allons proposer des objets d’art à moindre coût. Ceci dans le but de permettre à ce public d’avoir ces œuvres sans difficulté », a renseigné Benoît Bafiba.  

Selon lui, il est programmé au cours de cette expo quelques activités, afin de faciliter l’accès aux œuvres d’art plastiques. L’équipe organisatrice prévoit également un moment de promotion, l’initiation à l’art et l’apprentissage des valeurs culturelles. Aussi, une mise en lumière des femmes artistes et des personnes à mobilité réduite ainsi que le développement de l’imagination créatrice chez les jeunes sont-ils annoncés.

Quatorze (14) artistes évoluant en peinture et en céramique vont exposer leurs réalisations au sein de cet espace culturel, situé dans la commune de Bandalungwa au centre de Kinshasa.  Selon la programmation de cet événement, il sera organisé une activité par semaine, toujours dans l’idée de rendre l’art accessible au public congolais.

ACP/CC



La 3ème édition du festival du rap et slam (Festiras), envisagée du 2 au 3 novembre à Bukavu au Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a prévu de transmettre des messages de paix et du vivre ensemble entre les communautés, a appris l’ACP lundi, de l’organisation. 

« Nous voulons consolider la paix en mettant un accent particulier sur le message d’unité dans le contexte actuel de l’est de la République démocratique du Congo », a déclaré Alidor Cibembe, initiateur du festival.

Il a précisé : « le festival se tiendra à l’Athénée d’Ibanda les deux jours à partir de 13 heures (11 heures GMT) ». Selon l’organisateur, il est prévu, au terme dudit festival, une action humanitaire en faveur des populations du Nord-Kivu, région du pays rongée par des massacres.  

Il sied de rappeler que le festival du rap et slam est un cadre d’expression qui offre des opportunités pour vulgariser des messages de paix et de l’unité. La première édition a été organisée en 2022 avec la participation du rappeur franco- congolais Youssoupha.

ACP/CC

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