La Corporation des femmes autochtones en RDC a lancé, vendredi 24 mai à Kinshasa, un appel à la présidente de l'Instance permanente des Nations Unies et à la communauté internationale pour qu'elles s'impliquent activement afin de mettre fin aux violences perpétrées contre les populations vulnérables en RDC, en particulier les femmes et les enfants autochtones pygmées.

Ce plaidoyer fait suite aux récents bombardements des camps de déplacés à Mugunga, dans le Nord-Kivu, qui ont causé la mort d'au moins 38 personnes. Les femmes autochtones se disent profondément affectées par ces événements tragiques.

Lors de sa déclaration devant la presse, la corporation a souligné que ces massacres et autres violences mettent en péril la sécurité et la survie des populations vulnérables, notamment des femmes et des enfants pygmées. Ornireh Prescillia Kapupu, de la Fédération des filles et femmes autochtones en RDC, a lu cette déclaration au nom de la corporation, insistant sur l'urgence d'une mobilisation internationale pour protéger les droits et la dignité de ces populations.

Mme Kapupu a exprimé sa consternation face à la recrudescence des violences contre la communauté pygmée, déjà extrêmement vulnérable, en particulier dans la localité de Vonkutu Walessa en Ituri. Elle a rappelé plusieurs épisodes de violences graves :

« Hier, il y a eu  les massacres de Vonkutu Walessa dans le milieu autochtone dans la province de l’Ituri ,  les violences physiques en terme de tuerie à Beni, Butembo dans le Nord-Kivu, la chosification de la personne de la femme à Mambasa toujours dans la province de l’Ituri, les massacres de Tingitingi, de Makobola dans le Sud-Kivu, ou la femme autochtone a été enterrée vivante, aujourd’hui le bombardement au camp des réfugiés de Mugunga au Nord-Kivu dans la ville de Goma, c’en est trop » , a déploré Mme Kapupu.

Mme Kapupu a salué l'engagement de la communauté internationale en faveur des peuples autochtones et son dévouement aux droits humains, tout en appelant les autorités congolaises à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ces violences qu'elle qualifie d'inacceptables.

radiookapi.net/CC



Le rappeur d’origine congolaise Naza s’apprête à faire son grand retour sur le devant de la scène musicale. Après avoir enchaîné les singles à succès ces derniers mois, l’artiste s’est en effet concentré sur la préparation d’un nouvel album intitulé « Nazaland », qui sera disponible le 21 juin 2024.

Révélé au sein du label Bomaye Music, sous la direction du général Philo et Youssoupha, Naza s’est taillé une place de choix dans le paysage du rap français ces dernières années.

Ces différents titres ont permis au rappeur de tenir son public en haleine, le temps de peaufiner son nouvel opus « Nazaland » en studio. Un album très attendu par ses nombreux fans, qui pourront enfin découvrir ce nouveau projet le 21 juin 2024.
 
Naza semble en effet être au sommet de sa forme actuellement, et cela se ressent dans les performances de ses derniers singles. Le public ne demande qu’à découvrir la suite de son travail avec cet album « Nazaland ».

Après s’être fait une place de choix au sein du rap game français, le rappeur d’origine congolaise compte bien poursuivre sur sa lancée avec cette nouvelle offrande musicale. Les amateurs de musiques populaires de la capitale française ont donc désormais rendez-vous le 21 juin 2024 pour vibrer au son de « Nazaland ».

Nul doute que Naza saura une nouvelle fois séduire son auditoire avec ce projet très attendu. Les fans peuvent d’ores et déjà cocher la date dans leur agenda !
 
mbote/CC


Le rappeur Sins, le fils de Fally Ipupa, a livré un live avec une chanson inédite.

C’était sur les plateaux de l’émission J-1 de Canal +. Marcosins Ipupa s’est encore une fois illustré et a fait découvrir au public un morceau rap, chanté avec douceur.

Le fils de Fally Ipupa vient de se lancer dans la musique. Il avait dévoilé le mois dernier son tout premier clip intitulé « Célébrer », lequel cumule plus de 300 000 vues sur YouTube.
 
Reste à savoir si Marcosins va s’imposer dans la musique comme son père.
 
mbote/CC



Le gouverneur sortant de la province de l'Equateur, Dieudonné Bobo Boloko, a été réélu pour un troisième mandat. Les députés provinciaux ont également élu les quatre sénateurs de l'Equateur.

Au total, dix-huit candidats gouverneur étaient en lice. Mais, après le scrutin démocratique, Dieudonné Boloko Bolumbu, candidat à sa propre succession, a été proclamé vainqueur avec 14 voix sur 21 votants. 

Tandis que son challenger Mboyo Ingele a obtenu 7 voix. Le gouverneur Boloko reprend alors les rênes de l’Equateur. 

Et pour les cinq prochaines années, il promet de tout mettre en œuvre, afin de parachever ses projets de développement, selon la vision du chef de l’Etat.

Cependant, la population locale, qui a salué cette réélection, exige à l’autorité provinciale de bannir les antivaleurs passées, et de promouvoir l’unité des Equatoriens. 

Plusieurs Mbandakais lui recommandent la création de plus d’emplois pour les jeunes, la fin du banditisme urbain (Kuluna) et d’être rassembleur. 

Cette réélection met fin à une escalade de crises qui a sévi pendant plusieurs semaines au sein de la classe politique et des institutions provinciales.  

Les sénatoriales 

Par la même occasion, les députés provinciaux ont élu les quatre sénateurs de la province de l’Equateur. Il s’agit de:

  • Jonas Mukamba
  • Boketsu Bofili
  • Jean-Claude Baende 
  • Bolenge Bokofe

Les deux premiers sont élus avec quatre voix; tandis que les deux derniers ont obtenu voix chacun. 

Les activités électorales, supervisées par une délégation de la CENI/Kinshasa, se sont déroulées sans incident grâce au professionnalisme de la Police nationale congolaise (PNC).

radiookapi.net/CC



On croyait que jusque-là l’UDPS Pascal Kinduelo, âgé de 80 ans, actuel Président du bureau d’âge du Sénat était le plus vieux sans s’y attendre à une autre surprise électorale.

Les députés provinciaux de la province de l’Equateur ont élu ce 24 mai 2024 Jonas Mukamba sénateur.

A 93 ans , il a obtenu 4 voix et derrière lui le candidat malheureux lors des dernières Présidentielles Jean-Claude Baende qui est élu avec 3 voix ex aequo avec Gabriel Bolenge.

Le passé du nonagénaire avant le Sénat

Jonas Mukamba est né le 4 janvier à Tshikapa dans l’actuelle province du Kasaï et provient d’une famille de 18 enfants.

Il a été parmi les premiers universitaires congolais avant l’indépendance. Ses condisciples au centre universitaire de Kisantu en 1954 furent Marcel Lihau, Diomi, Maker Kahunda, Firmin Krubwa, etc.

Greffier au parquet général de Léopoldville en 1955, Jonas Mukamba était parmi les 28 étudiants qui sont allés approfondir les études universitaires à Bruxelles. Et à son retour, après avoir rencontré le futur Président Joseph Mobutu, il est nommé directeur de cabinet en 1960 d’Albert Kalonji, ministre provincial, membre du collège des commissaires généraux en 1960, et élu député en 1964. Il a assuré plusieurs fois la fonction de gouverneur, aussi ambassadeur en Ouganda, Suisse, Royaume et Italie. Près de dix ans, il a dirigé la minière de Bakwanga.

Jonas Mukamba est très admiré par les plus grandes personnalités du pays en commençant par le Président Félix Tshisekedi. Ce dernier avait assisté en 2020 à la messe d’action de grâce célébrant ses 90 ans à une paroisse de Kinshasa.

Et avec son élection au Sénat, il pourrait prendre place de l’UDPS Pascal Kinduelo déjà installé comme Président du bureau d’âge.

RTNC/CC




Coécrit par Patient Ligodi, Achille Bundjoko et Kash Thembo, l'ouvrage "Sociologie du journalisme des problèmes publics à la croisée des discours : Caricatures et élection présidentielle en RDC" se présente comme une pièce maîtresse dans la compréhension du paysage communicationnel en période électorale en République Démocratique du Congo.

Ce livre critique contextualise l'interaction entre les acteurs politiques, les médias, les problèmes publics et le processus électoral, offrant une meilleure compréhension des dynamiques en jeu.

Les auteurs de cet ouvrage sont des figures éminentes dans leurs domaines respectifs. Patient Ligodi, assistant d’enseignement à l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication, est un journaliste congolais de renom, fondateur et directeur de publication de ACTUALITE.CD, et correspondant de Radio France Internationale en RDC. Achille Bundjoko Iyolo, docteur en Sciences de l’Information et de la Communication et licencié en philosophie, est professeur des universités en RDC, animateur principal de l’UR 34 Sociologie des médias du CRIDUPN, et auteur de plusieurs ouvrages. Thembo Kash, le premier dessinateur de presse à avoir osé croquer le monde sociopolitique congolais dès 1990, est connu pour ses œuvres satiriques et son travail dans divers médias nationaux et internationaux.

La campagne électorale de décembre 2023 a offert un terrain fertile pour observer comment différentes structures se sont engagées dans de nouvelles tentatives de médiatisation, cherchant à apporter transparence et lumière sur la vie sociale et publique du pays. Le livre identifie cinq dimensions clés de cette couverture médiatique : l’approche du CSAC (Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication), les initiatives de Top Congo et Actualité.cd, l’innovation de l'Institut Congolais de Recherche sur la Politique, la Gouvernance et la Violence (Ebuteli), et les chroniques journalistiques ainsi que les caricatures.

Ce qui distingue particulièrement cet ouvrage est sa perspective critique. Il va au-delà de la simple documentation des événements, mettant en évidence les écarts et les dérapages qui favorisent l'irrationnel et l'émotionnel, souvent exploités comme leviers par la machinerie politique. En se focalisant sur ces aspects, l'ouvrage révèle un manque de "redevabilité" envers le public et les parties prenantes du processus électoral.

À travers trente caricatures, trente chroniques et quinze commentaires et analyses, les auteurs tracent les péripéties de la campagne présidentielle, soulevant des questions pertinentes sur le rôle des médias dans la formation de l'opinion publique et leur impact sur le débat politique. Le lien entre les problèmes publics, l'agenda politique et le journalisme est mis à l'épreuve, interrogeant la prépondérance de l'irrationnel sur les réels enjeux de société.

L'ouvrage se pose ainsi comme un rempart contre les dérives médiatiques et propose une réflexion profonde sur la manière dont les problèmes publics devraient influencer l'agenda politique, plutôt que de se voir éclipsés par des stratégies de communication émotionnelles et irrationnelles.

actualite.cd/CC



Le bureau d'âge, dirigé par Christophe Mboso, va procéder officiellement, ce vendredi 24 mai, à la remise et reprise avec le bureau définitif piloté par Vital Kamerhe. Aussitôt après son installation au perchoir, le leader de l'UNC -Union pour la nation congolaise- a promis de s'impliquer pour la résurrection du débat démocratique et l'amélioration de la gouvernance. La cérémonie est prévue à midi au siège du Parlement.

Le bureau d'âge a, entre autres, eu pour missions la validation des pouvoirs des élus, la rédaction et l'adoption du règlement intérieur ainsi que l'élection et l'installation du bureau définitif.

Élu mercredi 22 mai, le bureau définitif de l'Assemblée nationale que dirige Vital Kamerhe aura, notamment, pour rôle d'investir le prochain gouvernement. La nouvelle équipe gouvernementale tant attendue pourra être connue dans les prochaines heures.

Plusieurs questions cruciales attendent le nouveau bureau définitif de l'Assemblée nationale, pour cette quatrième législature, laquelle coïncide avec le deuxième et dernier mandat constitutionnel du chef de l'État, Félix Tshisekedi.

Peu avant l'élection et installation du bureau Kamerhe, le débat dans différents états généraux de partis politiques et émissions sociopolitiques ont tourné autour de l'éventuelle révision et/ou changement de la Constitution. Polémique née de l'échange entre le chef de l'État et la diaspora congolaise, en marge de sa première visite officielle à Paris, en France.

Le nouveau bureau devra aussi se prononcer sur les questions sécuritaires très préoccupantes dans l'est et ouest de la RD-Congo. Un autre sujet important attendu est celui relatif à la réduction du train de vie des institutions.

La tâche s'annonce dès lors très ardue pour le nouveau bureau définitif, marqué notamment par la présence de trois femmes et très équilibré du point de la géopolitique.

Grevisse Tekilazaya

 


Ce vendredi 24 mai, à 19h, le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa accueillera un événement particulier dénommé “Kassala pour Grand Maître”, un mélange de cinéma et de concert musical, un ciné-concert, qui rend hommage à Franco Luambo Makiadi, une icône musicale congolaise dont la vie et la carrière ont marqué des générations en RDC et ailleurs.

Kassala pour Grand Maître n’est pas seulement une célébration de la musique de Franco. C'est une exploration immersive de sa vie, entrelacée avec les grands événements historiques qui ont façonné le monde, mais qui n'ont pas forcément modifié la nature humaine. En associant des souvenirs personnels de l’artiste à des moments cruciaux de l'histoire, le ciné-concert place la mémoire au cœur de la narration - une mémoire individuelle et collective qui offre une perspective inédite sur le passé.

Photo La performance est proposée par David Shongo et se distingue par son approche innovante, plaçant ces événements dans un espace vide pour comprendre leur impact simultané en divers lieux. Ce choix scénique permet au public de saisir la profondeur de chaque moment historique et de ressentir l’universalité des expériences humaines.

La carrière de Franco, véritable fil conducteur de ce spectacle, est rythmée par des compositions musicales qui s’ancrent dans l'histoire mondiale tout en enrichissant le film projeté. La musique, en tant que langage universel, crée un lien intime entre l’artiste et le public, tout en soulignant l’importance de Franco non seulement comme musicien, mais aussi comme homme.

Inspiré du processus Kasala, qui met en lumière les différentes étapes de la création et de l’auto-construction généalogique, le ciné-concert intègre des photographies, des documents historiques, des extraits de livres, et bien entendu, la musique. Ce dernier élément central illustre le lien profond qui unit Franco à cette œuvre artistique.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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