Alors que la musique francophone continue de gagner en notoriété à l’international, un nouveau classement révèle le poids grandissant de ces artistes sur le marché américain.
Le top 10 des artistes francophones les plus streamés aux USA
Selon les données de Billboard France, voici le classement des 10 artistes francophones les plus écoutés en streaming aux États-Unis en 2025 :
- Céline Dion
- Stromae
- Pomme
- Indila
- Joé Dwèt Filé
- GIMS
- Yseult
- Videoclub
- L’Impératrice
- Tayc
La percée de GIMS outre-Atlantique
Ce top 10 témoigne de l’appétit grandissant des auditeurs américains pour la musique chantée en français. Des artistes comme Stromae, Pomme ou Indila confirment leur statut de valeurs montantes, aux côtés d’icônes comme Céline Dion.
Cette dynamique illustre le rayonnement croissant de la scène musicale francophone sur la scène internationale, y compris sur un marché aussi convoité que celui des États-Unis.
mbote/CC
La Première ministre de la RDC -République Démocratique du Congo-, Judith Suminwa Tuluka, a été reçue, ce mardi 1er juillet 2025, à Tokyo, par son homologue japonais, Shigeru Ishiba, dans le cadre d’une rencontre bilatérale marquée par un engagement renouvelé en faveur d’un partenariat stratégique gagnant-gagnant entre les deux pays.
Au cœur de ce tête-à-tête, les deux Chefs de Gouvernement ont souligné leur volonté commune de redynamiser la coopération RDC–Japon, en misant sur la complémentarité entre le potentiel naturel et géostratégique congolais, et l’expertise technologique du Japon. Judith Suminwa a présenté la RDC comme un "pays-solution" face aux défis mondiaux, notamment dans les domaines de l’environnement et des ressources naturelles. Le Japon, salué comme un "modèle de développement", s’est engagé à renforcer son appui à Kinshasa, dans les secteurs prioritaires.
Parmi les axes principaux évoqués : les infrastructures, l’écologie, l’énergie et la santé. Le Japon a réaffirmé son soutien technique et financier, pour accompagner la RDC dans ses projets de transformation structurelle et de modernisation des services publics. Cette collaboration s’inscrit dans une dynamique de long terme visant une croissance inclusive et durable.
Cet échange, empreint de confiance et d’ambitions partagées, témoigne d’une convergence croissante entre Tokyo et Kinshasa, désireux de bâtir ensemble une coopération pragmatique et mutuellement bénéfique.
Prehoub Urprus
Expo Osaka 2025 : la RDC clôture sa semaine par la célébration du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance
La semaine de la République démocratique du Congo à l’Exposition universelle Osaka 2025, au Japon, s’est achevée ce lundi 30 juin par une cérémonie marquant le 65ᵉ anniversaire de l’indépendance du pays.
Devant un parterre d’invités, dont des opérateurs économiques congolais et japonais, la Première ministre Judith Suminwa Tuluka a souligné que la participation de la RDC à cet événement mondial s’inscrit dans une dynamique de renforcement des échanges économiques, technologiques, culturels et commerciaux entre Kinshasa et Tokyo.
« La RDC est un pays-solution, riche d’opportunités. Notre présence ici vise à consolider notre soft power et à bâtir des partenariats durables », a-t-elle déclaré.
Coopération renforcée avec le Japon
Au nom du gouvernement japonais, Takashina Jun, commissaire général adjoint de l’Expo, a salué le renforcement des relations bilatérales et assuré que la RDC bénéficiera de l’expertise technologique du Japon pour soutenir son développement.
La journée nationale a été rythmée par des prestations artistiques mêlant tradition et modernité : le Ballet national de Kinshasa, l’orchestre Eagle Vision Tokyo (composé de musiciens congolais et japonais), ainsi que l’artiste Tabou Fataki Junior, venu de Belgique, ont animé la cérémonie.
radiookapi.net/CC
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a officiellement convoqué l’artiste musicien Héritier Watanabe, de son vrai nom Bondongo Kabeya Héritier, à se présenter le jeudi 3 juillet 2025 à 12 heures précises au siège du Conseil à Kinshasa.
Cette convocation fait suite à une production audiovisuelle récemment diffusée sur les réseaux sociaux, jugée contraire aux normes éthiques et légales en vigueur. En fait, c'était après une polémique survenue lors de l’un de ses concerts à Kinshasa. Une séquence filmée au terrain Vélodrome de Kitambo, devenue virale sur les réseaux sociaux, montre une danseuse de l’artiste en train d’exécuter un geste jugé obscène en pleine prestation publique.
Dans une lettre signée par le président du CSAC, Christian Bosembo, l’artiste est invité à présenter ses moyens de défense devant le Secrétariat d’Instruction du Conseil.
Il est reproché à la production en question plusieurs manquements, notamment l’atteinte aux bonnes mœurs et l’apologie de l’immoralité. Le contenu diffusé serait en violation de la Loi organique n°11/001 du 10 janvier 2011 ainsi que de l’Ordonnance-Loi n°023/009 du 13 mars 2023, qui encadrent la liberté de la presse et les communications en République démocratique du Congo.
Par ailleurs, le CSAC exige que l’artiste soit accompagné de la danseuse non identifiée mise en avant dans la séquence incriminée. Le Conseil insiste sur l’importance pour les mis en cause de comparaître, faute de quoi des sanctions plus lourdes pourraient être appliquées.
Cette affaire remet en lumière le rôle du CSAC dans la régulation des contenus audiovisuels, notamment dans un contexte où les réseaux sociaux amplifient considérablement la portée des productions artistiques.
reporter.cd/CC
«Avec le numérique République démocratique du Congo, l’Agence congolaise de presse (ACP) a connu son ascension», a indiqué le président du conseil d’administration de ce média public, dans un entretien samedi avec la presse, à l’occasion des festivités marquant les 65 ans d’indépendance de la République démocratique du Congo, le 30 juin prochain.
«Il est important de relever ici que nous avons déjà des bureaux à Rome et à Bruxelles. Nos informations surtout de proximité deviennent à la portée de tout le monde. C’est une ascension. On fait tout pour qu’on ne soit pas absent à cette période du numérique pour les informations en temps réel. On est dans tous les chefs-lieux de notre République. C’est un processus, mais nous évoluons», a dit Ali Kalonga, président du conseil d’administration.
Le président du conseil d’administration de l’ACP a fait savoir, en outre, qu’aujourd’huil’ACP remonte la pente avec les nouvelles autorités et reprend sa place de l’époque.
«Quand l’ACP publie quelque chose, il n’y a pas de démenti, c’est pour cela qu’on nous appelle une agence de presse. Dans tous les pays du monde, il y a une seule agence officielle, pas deux. Quand l’agence officielle dit quelque chose, il n’y a pas de démenti, car on vérifie avant de publier», a déclaré Ali Kalonga.
«C’est la différence entre l’ACP et les autres médias en ligne qui ne sont pas nos concurrents, car ils prennent les informations chez nous. Nous sommes un média officiel, on donne l’information de la source», a-t-il ajouté.
La presse en général a un bel avenir
«Quand j’ai commencé en 1986 comme reporter au desk sport, sans ordinateur, on devait tout faire à la main, mais actuellement avec l’évolution de la technologie, les choses évoluent mieux actuellement», a relevé Ali Kalonga, ancien reporter de l’ACP.
Il a rappelé que l‘agence congolaise de presse a été créée par Patrice Emery Lumumba, le tout premier, Premier ministre de la République démocratique du Congo par un décret, le 12 août 1960. «A l’époque de sa création, c’était une agence de presse du Gouvernement. C’est au fil du temps que l’ACP est devenue un établissement public, ouvert au service public à la suite d’une ordonnance du Président fondateur, Mobutu». Ali Kalonga a invité les jeunes journalistes d’être des agenciers rigoureux et spécialistes dans l’exercice de leur métier.
ACP/C.L./CC
La République démocratique du Congo (RDC) fête ce lundi 30 juin 2025 le 65eme anniversaire de son accession à l’indépendance. Cette célébration intervient au moment où une partie du territoire nationale est occupée par la rébellion de l’AFC-M23, avec le soutien du Rwanda.
Les combats violents se poursuivent dans certaines cités du Nord et Sud-Kivu ainsi que de l’Ituri, avec leur lot de déplacements massifs, d’exactions, de pillages… Pendant ce temps, des pourparlers se poursuivent sur trois fronts pour tenter de résoudre diplomatiquement la crise, sous l’église de Washington, Doha et de l’Union africaine. A quelques heures de la célébration de son indépendance, la RDC a signé un accord de paix jugé historique avec le Rwanda vendredi 27 juin à Washington aux Etats unis d'Amérique, sous l'égide de l'administration Trump.
Il y a 65 ans à la table ronde de Bruxelles
Le 30 juin 1960, quatre personnalités politiques, les deux Premiers ministres belge et congolais, Gaston Eyskens et Patrice Lumumba, et leurs ministres des Affaires étrangères respectifs, Pierre Wigny et Justin-Marie Bomboko, signent l’acte de l’indépendance du Congo. Il s’agit d’une déclaration conjointe entre les gouvernements congolais et belge entérinant l’accession de l’ex-colonie belge à la souveraineté internationale.
Une page d’histoire :
- Le vent de l’indépendance souffle sur l’Afrique
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, les mouvements indépendantistes commencent à se structurer en Afrique. Les protestations contre le système colonial vont croissant.
Dans la foulée, les anciennes métropoles accordent progressivement l’indépendance à leurs colonies : l’Italie à la Libye (en 1951), la Grande Bretagne à l’Egypte (en 1953), la France au Maroc et la Tunisie (en 1956).
Sentant venir ce vent, Joseph van Bilsen, commissaire du roi des Belges à la Coopération au développement publie en 1955 une étude intitulée « Plan de 30 ans pour l'émancipation politique de l'Afrique belge ». Il propose donc un plan de 30 ans pour l’émancipation du Congo Belge et du Rwanda-Burundi, les deux colonies belges d’Afrique centrale.
- Le manifeste de la Conscience africaine, première déclaration politique des Congolais
Ce plan fera réagir, d’abord l’administration coloniale belge qui accusera Van Bilsen de trahison ; ensuite deux organisations des autochtones : la Conscience africaine et l’Alliance des Bakongo (ABAKO).
La Conscience africaine est une association des jeunes évolués congolais créée par un prêtre diocésain, l’abbé Joseph Malula. Ce groupe composé notamment de Joseph Ileo, Albert Nkulu, Dominique Zangadie, Antoine Ngonza et Victor Djoli publiera en 1956 en réaction au plan de 30 ans de Van Bilsen un article intitulé : « Manifeste » dans le bimensuel « la Conscience africaine », qu’ils avaient créé.
Dans cet article, la Conscience africaine demande notamment à l’administration coloniale d’adhérer au plan de 30 ans de Van Bilsen pour une indépendance progressive et d’être associée à la rédaction de ce plan.
- Déclaration des évêques du Congo
Dans la foulée, les évêques catholiques, la plupart blancs, entrent dans la danse. Le 29 juin 1956, ils sortiront une déclaration dans laquelle ils soutiennent que « l’émancipation d’un peuple est un droit légitime » et affirment que « chaque peuple a le droit d’être émancipé ».
Ils condamnent également le racisme sous toutes ses formes. Pour lier la parole à l’acte, ils sacrent successivement Pierre Kimbondo, Kongolo et Joseph Malula, trois abbés d’origine congolaise, évêques.
- Déclaration de l’ABAKO
Les deux précédentes déclarations feront finalement réagir, l’Alliance des Ba Kongo, une association des évolués d’origine Kongo, qui revendiquaient le leadership dans Léopoldville (actuelle Kinshasa). Au terme d’une assemblée générale extraordinaire convoquée le 16 juillet 1956 pour la circonstance, le leader de l’ABAKO Joseph Kasa-Vubu, au nom de l’association, rejette totalement le plan de 30 ans de Van Bilsen et réclame l’émancipation immédiate.
- Le déclic du 4 janvier 1959
Le 4 janvier 1959, des émeutes éclatent à Léopoldville après que les autorités coloniales ont interdit aux membres du parti politique ABAKO de manifester. Cette révolte populaire va durer trois jours.
La répression est très violente. Le bilan officiel est de quarante-neuf morts. Mais d'autres sources, notamment celles de l'ABAKO parlent de centaines de morts.
- La date de l’indépendance à la Table Ronde
Ces mouvements de résistance aboutissent à l’organisation de la Table ronde de Bruxelles du 20 janvier au 21 février 1960. Ce forum regroupe dans la capitale belge l’élite congolaise, les chefs coutumiers de l’époque et le Gouvernement belge.
Au début des travaux, deux options contradictoires émergent. Le ministre belge des colonies tient à ce que la table ronde définisse les structures politiques, analyse les problèmes politiques qui se posent dans la colonie et mette sur pied un calendrier d’exécution. Our sa part, la majorité de l’élite congolaise estime qu’il faut d’abord fixer la date de l’indépendance.
Sur ce point, les Congolais avancent la date du 1er juin 1960. Les Belges proposent d’abord le 15 juillet 1960. Finalement, la poire est coupée en deux : la date du 30 juin est retenue par toutes les parties. Jean Bolikango, l’un des pères de l’indépendance, annonce le 27 janvier 1960 à Bruxelles que l’indépendance du Congo sera proclamée le 30 juin 1960.
Les premières élections législatives nationales ont lieu du 11 au 25 mai 1960. Elles mettent en compétition les candidats des 40 partis politiques, précise Pamphile Mabiala dans son livre « Les élections dans l’histoire politique de la RDC de 1957 à 2011 », publié à Kinshasa aux éditions MediasPaul.
Au terme de ces élections, le MNC de Patrice Emery Lumumba et ses alliés sortent vainqueur, et Lumumba est désigné Premier ministre.
De son côté, Joseph Kasa-Vubu est largement élu au suffrage indirect par le premier Parlement congolais comme le premier président de la jeune République du Congo, face à Bolikango.
- La Proclamation de l’indépendance du Congo à Léopoldville

Photo primature
Le 30 juin 1960, les cérémonies de la proclamation de l’indépendance débutent à 11h45. Arrivé la veille dans ce qui était encore la capitale du Congo-Belge pour l’occasion, le roi des Belges rend hommage à « l’œuvre conçue par le génie du roi Léopold II et continuée avec persévérance par la Belgique ».
L’allocution suivante, prononcée par Joseph Kasa-Vubu, le chef du nouvel État congolais, est ressentie comme une offense par les nationalistes congolais.
Au lieu de célébrer l’émancipation de son peuple, le tout nouveau président de la République rend un hommage appuyé à l’ancienne métropole.
Le chef du Gouvernement, Patrice Emery Lumumba, se sent alors dans l’obligation d’intervenir alors que le protocole ne l’avait pas prévu. Il prononce des paroles qui entreront dans l’histoire et qui indiquent que c’est plutôt par la lutte que les Congolais ont conquis leur indépendance :
« Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir parce que nous étions des nègres ».
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Selon les informations confirmées par un responsable des douanes de l’aéroport international de Beyrouth, les autorités ont récemment saisi 7 millions de dollars en espèces dans des valises acheminées vers le Liban à bord d’un vol en provenance du Congo.
Trois voyageurs impliqués
Les trois personnes transportant cet argent se trouvaient sur le même avion à destination de Beyrouth, l’une en provenance du Congo et les deux autres en transit depuis un autre pays africain. Ils ont été remis au bureau des crimes financiers après avoir fait de fausses déclarations sur les sommes transportées.
D’après les médias libanais, le montant total saisi serait en réalité de 6,8 millions de dollars, dissimulés dans trois valises. La découverte de cette importante somme en espèces a conduit le gouverneur de la Banque centrale libanaise à ordonner son dépôt dans ses coffres, afin d’en déterminer la provenance.
Cette saisie intervient dans un contexte de contrôle renforcé des frontières libanaises, notamment pour empêcher le Hezbollah d’importer de l’argent et des armes depuis l’Iran. En février dernier, 2,5 millions de dollars en espèces destinés au Hezbollah avaient déjà été interceptés à l’aéroport de Beyrouth.
La situation financière du Hezbollah s’est fortement dégradée ces dernières années, l’obligeant à trouver des voies alternatives pour s’approvisionner. Cette nouvelle saisie illustre les efforts des autorités libanaises pour lutter contre les trafics illégaux transitant par l’aéroport de Beyrouth.
mbote/CC
Le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa a accueilli, mercredi 25 juin, la présentation de l’ouvrage « Personal Branding : votre allié pour vous démarquer », écrit par Joyce Masiala, jeune auteur congolais de 21 ans. L’événement a réuni plusieurs professionnels du monde entrepreneurial, culturel et institutionnel, autour de la thématique de l’image de marque personnelle.
Le Personal Branding, ou l’art de se positionner comme une marque, consiste à mettre en valeur ses compétences, ses valeurs, son histoire et à gérer de manière stratégique son image dans un monde ultra-connecté.
« Nous sommes tous des marques personnelles, d’où l’importance de comprendre la perception que les autres ont de nous, à travers notre communication, notre personnalité et nos actions », a déclaré Joyce Masiala.
Il a insisté sur la nécessité de faire preuve de cohérence dans ses actes et ses prises de parole.
« Toute chose que l’on fait, même en silence, est un langage. Le Personal Branding consiste à mettre en avant ce qu’il y a de meilleur en nous, et il ne faut pas le confondre avec le phénomène Matalana », a-t-il clarifié.
L’auteur présente dans son ouvrage une méthode en trois étapes : se connaître, se faire connaître et se faire reconnaître.
« Pourquoi se connaître ? Parce qu’on ne peut pas vendre un produit qu’on ne connaît pas. Nous sommes souvent pressés de paraître avant d’être. Il faut d’abord comprendre qui nous sommes, puis y ajouter notre valeur ajoutée », a expliqué Joyce Masiala.
Intervenant lors de la présentation, Patience Issa, coordinatrice de K-FÉ Culture, a rappelé l’importance de la construction identitaire dans le secteur artistique.
« Le Personal Branding, c’est simplement la manière cohérente et authentique de se construire avant de se vendre. C’est un travail personnel qui demande du temps et qui suppose des objectifs clairs et une vision à long terme », a affirmé Patience Issa.
Dans le monde de l’entrepreneuriat, la dimension personnelle de l’image professionnelle a également été soulignée.
« En tant qu’entrepreneur, on ne vend pas seulement ses produits, on se vend aussi soi-même. Il faut construire une image forte, cohérente, qui reflète nos compétences, notre personnalité et nos valeurs », a déclaré Laeticia Mbayo, CEO de Kazi Space.
Quant à Malicka Mukubu, présidente du conseil d’administration de l’ONT et marraine de l’activité, elle a élargi le concept à la dimension patriotique du Personal Branding.
« Nous devons changer notre mentalité. Le Personal Branding, c’est aussi aimer son pays et en prendre soin », a-t-elle indiqué.
Elle a mis en garde contre les contenus négatifs diffusés en ligne qui nuisent à l’image du pays.
« Cela implique de construire une image cohérente et attractive, aussi bien pour soi que pour son pays. Un bon Personal Branding évite de publier des contenus qui détériorent l’image nationale. Chaque image publiée compte », a insisté Malicka Mukubu.
Publié en février 2025, « Personal Branding : votre allié pour vous démarquer » offre une vision pratique et accessible du développement personnel à travers la gestion de son image. Pour Joyce Masiala, il s’agit d’un outil stratégique pour influencer positivement son environnement professionnel, tout en inspirant les jeunes à laisser une empreinte durable.
Haradie Moza (Stagiaire)
Un accord de paix a été signé ce vendredi 27 juin à Washington entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Il prévoit notamment le retrait des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) du territoire congolais, dans le but de mettre un terme à un conflit qui dure depuis plusieurs décennies dans l’Est du pays.
À Kinshasa, les réactions sont partagées. Plusieurs citoyens interrogés expriment leur scepticisme, malgré l’espoir suscité par cette initiative.
« C’est une bonne chose, et c’est ce qu’on attendait tous. On espère que, cette fois-ci, ça va marcher, parce que ce n’est pas la première fois. Nous voulons une paix réelle et durable, pas seulement sur papier », a confié Survie Sakina à ACTUALITE.CD
Même sentiment de prudence du côté de Bienvenue Mufaume, jeune entrepreneur basé à Kinshasa.
« On est à la fois contents et inquiets. On se pose beaucoup de questions, surtout sur la situation des groupes armés comme l’AFC/M23, qui réclament un dialogue depuis un moment. Apparemment, ils ne sont pas concernés par l’accord de Washington. C’est ça notre inquiétude : les FDLR vont peut-être cesser le feu, mais pas les rebelles congolais », a-t-il expliqué.
Pour Patrick Makinga, l’accord signé reste incomplet.
« Il ne prend en compte que l’agression rwandaise, alors qu’il y a d’autres acteurs en conflit comme l’AFC/M23. Je pense qu’il sera difficile pour ces groupes de cesser le feu puisqu’ils n’ont pas été associés à cet accord », a-t-il estimé.
Il convient de rappeler que des pourparlers entre le gouvernement congolais et le M23 sont en cours à Doha, au Qatar, depuis le 9 avril dernier. Ces discussions, organisées sous médiation discrète des autorités qataries, visent à trouver une solution pacifique au conflit armé dans l’Est de la RDC, où les Forces armées de la RDC (FARDC), appuyées par les Wazalendo, affrontent régulièrement les rebelles de l’AFC/M23.
Haradie Moza (Stagiaire)
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, salue la signature le 27 juin à Washington, de l’accord de paix entre les gouvernements de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda, facilitée par les États-Unis.
« Cet accord constitue une étape importante vers la désescalade, la paix et la stabilité dans l’est de la République démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs. Je félicite les États-Unis pour leur rôle de chef de file dans la facilitation de ce processus, en coordination avec l’État du Qatar et le Médiateur de l’Union africaine, Faure Gnassingbé du Togo. Je salue les contributions des cinq co-facilitateurs désignés par la Communauté d’Afrique de l’Est et la Communauté de développement de l’Afrique australe », indique la déclaration.
Il exhorte les parties à respecter pleinement les engagements qu’elles ont pris dans le cadre de l’Accord de paix et conformément à la résolution 2773 du Conseil de sécurité, y compris le cessez-le-feu et l’ensemble des autres mesures convenues.
Les Nations Unies, y compris par l'intermédiaire de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), restent pleinement engagées à soutenir la mise en œuvre de l’accord, en étroite coordination avec l’Union africaine, les partenaires régionaux et internationaux.
Depuis le début de l’année, les régions de l’est de cette nation d'Afrique centrale connaissent une nouvelle escalade de violence. Le M23, groupe armé soutenu par le Rwanda, a lancé une offensive dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, où il a occupé eux principales métropoles, Goma et Bukavu.
Coïncidence du calendrier, le Conseil de sécurité de l'ONU s’est réuni, vendredi, pour faire le point sur la situation. À cette occasion, la Représentante spéciale de M. Guterres en RDC, Bintou Keïta, a elle aussi salué l'accord comme « une avancée significative vers la fin du conflit », tout en appelant à préserver la cohésion nationale par « un climat de tolérance » et un dialogue inclusif.
radiookapi.net/CC