Dès les premières minutes de l'annonce du décès inopiné du député UNC John Ntumba, ce mercredi 12 avril à Kinshasa, le Président national du parti, alors déjà à son cabinet de travail au ministère de l'économie, s'est rendu directement à HJ Hospital pour rendre les premiers hommages à la dépouille et consoler la famille. 

Fondu en larmes, Vital Kamerhe a donné les instructions pour que les premières dispositions soient arrêtées afin de ramener le corps à la morgue de l'hôpital du cinquantenaire, en attendant les programmes détaillés des obsèques.

Une perte énorme pour sa famille biologique dont il était le pilier et aussi une grande perte pour le parti. 

Le député John Ntumba était non seulement ami, mais aussi un collaborateur de premier rang du Président National Vital Kamerhe. Il a pris part à toutes les tractations politiques avant la création de la plateforme Cap pour le Changement (CACH) depuis Nairobi jusqu'à apposer sa signature, au nom du Président national, sur la charte créatrice de l'Union Sacrée il y a à peine quelques jours. 

Le Président de l'UNC invite ses cadres et militants, en ce moment de deuil, d'adopter une attitude de recueillement et manifester leur solidarité à la famille biologique éplorée.

opinion-info/CC

 


Les députés ont approuvé, ce mardi 11 avril, les conclusions du rapport de la commission Environnement, tourisme, ressources naturelles et développement durable relatif à l’examen approfondi de la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre national des géologues en RDC.

Après, le bureau a accordé 48 heures aux députés pour déposer leurs derniers amendements et 72 heures à la commission pour éventuellement les intégrer dans le texte final qui sera soumis au vote par appel nominal.

Cette proposition de loi est l’initiative du député Garry Sakata, élu de Bagata (Kwilu).

Berith Yakitenge



Vingt dollars (20$), c’est le nom de l’exposition que Mission impossible studio héberge depuis le 24 mars avec un vernissage sur les chapeaux de roue. Mais pas que. Toutes les œuvres qui sont exposées se vendent à ce prix (20$), écrasant la concurrence sur le marché de l’art congolais. Cela, pour un peu plus de 30 jours seulement. Céramique et peinture avec design particulier font les beaux jours de cet espace artistique qui donne aussi accès à ceux qui n’ont toujours pas la possibilité de côtoyer l’art.

Situé dans la commune de Bandalungwa, réputée pourtant pour être le lieu où la bière coule, Mission impossible studio a ramené depuis une année, une autre préoccupation aux habitants. Près du Parking Moulaert, avenue Bukaka 158, les œuvres se rapprochent d’autres potentiels consommateurs que d’habitude. Ce que les initiateurs qualifient de démocratisation de l’art afin qu’il ne soit pas l’apanage d’un groupe social possédant plus de moyens que d’autres.

« Nous faisons ces œuvres d’art pour ceux qui sont proches, les membres de nos familles, nos voisins et bien d’autres. C’est compliqué que nous soyons aussi proches des gens mais qu’ils ne connaissent pas ce que nous faisons », a fait savoir, à ACTUALITÉ.CD, Syntyche Mbembo, artiste céramiste et un des initiateurs du lieu.

L’art et le design se mélangent pour donner des objets utilisables au quotidien. Assiettes, gobelets, tasses, mini tableaux de peinture ou d’autres formes, à découvrir sur place, reflètent à la fois la beauté de les utiliser et de les exposer. Un travail de simplification a été fait dans ce concept, tel qu’a expliqué Stanis Mbwanga, céramiste, aussi initiateur de Mission impossible studio.

« Dans ce que nous faisons déjà, il y a une profondeur et des explications à donner sur le contenu de nos œuvres. Mais ici, nous ne sommes pas là, nous avons simplifié tout. Ce qui prime ici, c’est la beauté de la chose et le décor dont le public a besoin », a-t-il dit.

En plus de Syntyche Mbembo et Stanis Mawanga, Christian Kakese participe également à cette exposition vente avec sa peinture. Chaque artiste a apporté son style, sa touche et sa manière de faire en restant dans le concept de 20$ développé pour la première fois au studio et qui pourrait revenir annuellement. Le souhait est aussi qu’il soit adapté épisodiquement par d’autres artistes pour faire accéder l’art congolais aux les congolais.

Un peu plus de 100 objets ont été déjà vendus depuis le début. Certains ayant été désirés par plus d’une personne, des copies conformes sont reproduites par les auteurs.

« Quand vous regardez les points sous les œuvres, il y en a qui en ont trois ou quatre. Ça veut dire que l’objet était déjà acheté mais quelqu’un d’autre en veut également. Seulement, on se limite au 15 pour les reproductions. Sinon, même à la fin de l’exposition, on sera toujours dans la reproduction », a précisé Syntyche Mbembo.

Et à Stanis Mbwanga d’ajouter :

« Ce qui est sûr est que le modèle que nous utilisons est occidental. Même à l’académie des beaux-arts, ce que nous faisons est ce que nous avons appris des occidentaux. Mais nous devons adapter les choses à notre société avec nos réalités. De fois, nous faisons des œuvres et on attend que les étrangers viennent s’en procurer ».

Le risque, explique-t-il encore, est que si c’est les étrangers qui achètent le plus nos œuvres, au bout d’un moment, ils se retrouveront avec un grand nombre d’œuvres d’art congolais et on criera de nouveau à la restitution.

La salle d’exposition de Mission impossible studio est ouverte en permanence pendant la journée durant les jours ouvrables de la semaine et sur rendez-vous, le dimanche. L’exposition court jusqu’au 28 avril. Une autre exposition au même lieu est prévue en juin prochain concomitamment avec la galerie Malabo, un autre espace artistique en pleine cité.

Emmanuel Kuzamba



L’Assemblée nationale vient de mettre à son ordre du jour de la session de mars 2023, la proposition de loi modifiant et complétant la loi relative à la nationalité. Enfer et damnation ! C’est la fameuse loi Tshiani.

Elle ambitionne de réserver les postes de souveraineté et les hautes fonctions uniquement à ceux qui sont nés des pères et des mères congolais. Ainsi, les hautes fonctions de la République ne seront réservées qu’à ceux qui possèdent l’ADN congolais.

En langage plus facile, cela veut dire que celui qui ne remplit pas ces obligations, ne peut pas devenir Président de la Réplique, Premier ministre, Président du Sénat, Président de l’Assemblée nationale, Président de la Cour constitutionnelle, tutti quanti.

Toute action entraîne une réaction. C’est la troisième loi de Newton. Le candidat à la candidature à l’élection présidentielle, Moïse Katumbi se débat, tel un diable dans un bénitier, pour contrer la manœuvre. A huit mois des élections, n’est-ce pas là un moyen d’éliminer de la course ceux qui n’ont pas la couleur d’origine ?

Pour les curés de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo), qui ne mordent jamais la main de celui qui les nourrit, la loi Tshiani met à mal la cohésion nationale. C’est la pomme de la discorde ! C’est ouvrir la boîte de Pandore ! Enfer et damnation !

Cela fait penser au mancenillier. Ce nom savoureux cache en fait un arbre-poison qui pousse en Martinique. Tout est toxique dans cet arbre de l’apocalypse : ses feuilles, ses fruits, sa sève et même son bois. Les feuilles entraînent des brulures sérieuses lorsqu’elles vous touchent. Chaque goutte de pluie qui touche les feuilles se charge en éléments toxiques. Il ne faut donc jamais s’abriter sous cet arbre quand il pleut. Comme si cela ne suffisait pas, ses fruits sont empoisonnés, et même sa sève. Pour couronner le tout, brûler le bois du mancenillier est toxique. La fumée qui s’en dégage provoque l’inflammation des couches superficielles de la peau et des irritations des yeux. Enfer et damnation !

D’après mon ami qui est devenu fou,  les Congolais n’y sont pour rien dans cette loi Tshiani. C’est une histoire entre immigrés. Noël Tshani Mwadiamvita, l’auteur de la loi,  est américain, Cerveau Pitshou Nsingi Pululu, l’initiateur parlementaire,  est angolais et Moïse Katumbi Chapwe, le pourfendeur de la loi, déclare à qui veut l’entendre que son père est grec. Saperlipopette ! Bref, passons !

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, beaucoup de citoyens et des parlementaires sont en communion avec cette proposition de loi. Because ? Ils sont lassés des trahisons multiples et à répétition attribuées à des « étrangers ». Des généraux infiltrés ont appris à nos vaillants soldats la fameuse tactique de « repli stratégique » ou reculer pour mieux fuir au front. Stupeur et tremblements !

A l’en croire avec ou sans loi Tshiani, Fatshi va rempiler pour un second mandat. Le dernier  sondage de GEC (Groupe d’étude sur le Congo) le donne largement vainqueur. Aussi, les apparatchiks de l’ex Raïs Joseph Kabila qui savent mieux que quiconque dans quelle direction souffle le vent, franchissent le Rubicon avec armes, bagages et secrets. De vraies girouettes !  

Joseph qui est toujours à la recherche de 15 compagnons pour l’aider à transformer le Zaïrois en Congolais, n’en revient toujours pas. Sic transit gloria mundi !

Selon mon ami qui sait tout, la loi Tshiani énerve plusieurs dispositions de la Constitution de notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine. Il faut au préalable réviser la constitution. Ce serait l’occasion d’introduire la double nationalité, d’équilibrer les pouvoirs entre le Premier ministre et le Président de la République. Il faut aussi supprimer les provinces au profit des territoires. Il en est de même du Conseil économique et social et des organes d’appui à la démocratie qui ne servent à rien. Saperlipopette !

On dit chez nous que la parenté est comme un manteau d’épines.

GML



Yann Kwete, initiateur du festival international de graffiti de Kinshasa, est notre invité. Dans ce numéro du podcast de la culture, il parle de la cinquième édition de ce festival qu’il veut plus ambitieux et marquant, aussi bien en termes de couleurs sur les murs de la capitale que sur le message même que donnent ces murs.

« Au-delà de faire des murs, on veut mettre en place un festival qui doit être scientifique, dans la réflexion, dans le débat. C’est important de documenter, d’archiver », nous dit Yann Kwete dans ce podcast.

Le graffiti qui a pour essence la critique sociale ne dérogera pas à la règle pour cette édition. Sur les murs, il est prévu de placer des messages de sensibilisation au développement durable et à l’environnement. Des messages d’appropriation culturelle et des honneurs aux héros ou toutes ces personnes qui ont marqué la communauté congolaise.

Il est prévu des conférences et d’autres activités pendant ce festival qui a démarré le 5 avril et va jusqu’au 15. Éduquer la masse et vulgariser le travail des artistes qui sont des réels accélérateurs de nos sociétés en transition. Yann Kwete s’entretient avec Emmanuel Kuzamba.

actualite.cd/CC



La première dame, Denise Nyakeru Tshisekedi, a fait le déplacement, samedi dernier, du village de la femme installé au chapiteau de Pullman hôtel à Kinshasa, dans le cadre de la célébration du mois de la femme en RDC. 

L'épouse du chef de l'État qui fait de l'autonomisation de la femme l'un des axes d'intervention de sa fondation, s'y est rendue pour encourager les participantes au village de la femme qui se sont spécialisées dans la transformation des produits. Elle a salué l'entrepreneuriat féminin. 

Le village de la femme a mis en évidence le sens de l'entrepreneuriat de la femme congolaise dans différents domaines notamment les cosmétiques, le textile et l'alimentation. À l'occasion, 100 stands des femmes ont été érigés au chapiteau de Pullman hôtel de Kinshasa. 

D'après son initiatrice, Irma Kisombe Kukela, l'objectif est de faire connaître les différentes activités des femmes congolaises au grand public.

Prince Mayiro



Après s’être retiré de Bunagana, le M23 se retire aussi de ses positions de Rutshuru-centre et Kiwanja dans le territoire de Rutshuru.

Les terroristes se sont rassurés de l’arrivée de l’armée ougandaise ( UPDF) à qui ils ont cédé ses cités tout en interdisant aux Forces armées de la République démocratique du Congo d’y accéder.

Les sources locales confirment la présence de l’armée ougandaise (UPDF) dans ces cités afin de s’assurer de la zone tampon.

Selon une autre source, les terroristes et leurs alliés se préparent pour quitter leurs positions de Mabega sur l’axe Kiwanja-Kanyabayonga. Une zone qui sera aussi occupée par l’armée ougandaise après le retrait du M23.

Dans le territoire de Masisi, le M23 s’est aussi retiré de la cité de Kitchanga et de ses autres positions environnantes. Les hommes du M23 sont actuellement signalés à Bishusha.

Merveilles Kiro



Les pourparlers de Nairobi 4 auront lieu en RDC, a annoncé le Haut représentant du Président de la République, Serge Tshibangu, à Radio Okapi dimanche 9 avril.

Sans préciser la date, Serge Tshibangu affirme que les préparatifs du quatrième round de Nairobi se déroulent normalement. Ces rencontres vont se dérouler dans les villes de Goma, Beni, Uvira, Bukavu et Bunia a-t-il ajouté.

« Nous sommes en plein préparatif de Nairobi 4. Nous avion eu des sessions de travail au Kenya, du 17 au 20 mars passés, où toutes les parties étaient représentées. Nous avions la partie congolaise, la partie kenyane, le représentant de l’EAC, le représentant du président en exercice de l’EAC ainsi que la MONUSCO. Nous avons eu quatre jours de discussions pour préparer Nairobi 4 », a expliqué Serge Tshibangu.

Il était question, selon lui, «  de couvrir les points tels que le contenu même de Nairobi 4, la forme de travail, comment aborder les groupes armés sur base des engagements pris à Nairobi 3 par les groupes armés et les autres parties. Nous avions aussi discuté de la logistique et du financement, bref de tous les aspects. Aujourd’hui, nous sommes en pleine exécution des préparatifs. Dans les jours qui suivent, nous allons vous informer de la date exacte».

De l’intégration ou pas du M23

A propos de l’intégration par le M23 du processus de Nairobi, Serge Tshibangu apporte des précisions suivantes :

« J’aimerais apporter deux précisions : la première, nous ne sommes pas en train de négocier avec le M23. La deuxième précision, ce qu’il faudra se souvenir que tout a été bien défini par le communiqué de Luanda du 23 novembre 2022. Ce communiqué stipulait le cessez-le-feu immédiat et sans condition du M23, leur retrait des positions et localités occupées jusqu’au mont  Sabinyo pour leur cantonnement et leur désarmement pour entrer dans le processus qui s’en suivra ».

Il estime que le tout dépendra du constat fait sur terrain par le mécanisme Ad hoc et les FARDC.

« Nous attendons le mécanisme de vérification ad hoc qui va faire la restitution de ce qu’il aura vu sur terrain, vérifier que le M23 s’est réellement retiré vers le Mont Sabinyo. Là il y aura l’identification. Parce que ceux qui vont être cantonnés ne peuvent être que des Congolais. Les Rwandais qui font partie du M23 doivent retourner chez eux », précise Serge Tshibangu.

radiookapi.net/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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