Roberto Garreton, rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme au Zaïre/RDC 1994-2001, est décédé le 27 décembre à l’âge de 80 ans. Il était « très connu des congolais qui continuent à faire référence à ses rapports de situation qui ont contribué à l’ouverture du Bureau des droits de l’homme en RDC devenu depuis 2008 Bureau conjoint des nations unies aux droits de l'homme en RDC (BCNUDH) », témoigne Abdoul Aziz Thioye, Directeur du BCNUDH.
En 2009, il a été témoin dans le procès contre Thomas Lubanga, devant la Cour pénale internationale (CPI).
« Il ne peut y avoir de paix ni de développement sans droits de l'homme », disait-il au sujet de la situation en RDC.
Défenseur des droits de l’homme durant la dictature militaire du général Augusto Pinochet, il a remporté en 2020 le prix national des droits de l’homme au Chili.
Il a travaillé également sur plusieurs autres pays: Colombie, Pérou, Paraguay, Uruguay, Indonésie (y compris le Timor oriental, pendant l'occupation), Mexique, El Salvador, Honduras, Guatemala, Brésil, Argentine, Sénégal, Rwanda, Ouganda, Éthiopie, Philippines, Sierra Leone, Tchad, Togo, Malaisie, Thaïlande, Géorgie, Italie, Maroc, Tunisie, Libye.