*La RDC n’était plus un lieu de séjour, mais bien sa première patrie. Quittant ses terres natales en 1947 pour atterrir dans l’ancienne Léopoldville, Basile Seïtis, d’origine grecque, se démarqua en tant qu’opérateur économique influent. Manipulant avec finesse la langue Lingala, il fut un membre très actif de la Communauté Hellénique de Kinshasa.
Aujourd’hui dans l’au-delà, depuis ce mercredi 3 janvier 2024 à Athènes, Capitale de la Grèce, Basile Seïtis draine sur lui la légende d’un entrepreneur qui a su affronter toutes les vagues socioéconomiques et politiques en République Démocratique du Congo. Hommages à ce grand homme, ce vrai Kinois !
Né sur l’île de Symi en Grèce en 1938, il arrive avec ses parents à Léopoldville en 1947. Il a fréquenté le Collège Albert 1er (Boboto), en primaire chez les Frères Maristes et en secondaires chez les pères jésuites.
Par la suite, il a travaillé au sein de l’entreprise de son père, commerce général, pompes funèbres, transport pour matériaux de construction et transport en commun.
Il a ensuite ouvert des boulangeries et a pris part à la construction d’immeubles à Kinshasa.
Ses sociétés ont été pillées suite aux désordres de 1991 et 1993.
Infatigable, il a recommencé ses activités à nouveau. Il considérait le Congo comme sa première patrie et parlait le vrai Lingala des Kinois.
Au sein de la Communauté Hellénique de Kinshasa, Basile Seïtis était un membre très actif. Il nous a quittés ce mercredi 3 janvier 2024 à Athènes, à l’âge de 86 ans.
Qu’il repose en paix !
Ses décorations furent :
- Mérite civique
- Chevalier des Ordres Nationaux de Léopard
- Officier, Commandeur, Grand Officier des Ordres Nationaux.
Il a reçu également de l’Eglise Orthodoxe, la médaille de Saint-Marc de l’Archevêque d’Afrique Centrale et du Patriarche d’Alexandrie.
La Pros.