Le Ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, par le biais du PNHF -Programme National de l'Hygiène aux Frontières-, renseigne qu'à la suite de la situation globale de l'augmentation des cas de grippes, et de deux sonnettes d'alarme par le Cameroun (à travers le communiqué Radio/Presse du 26 Juin 2024 du ministre camerounais de la Santé Publique sur la résurgence ces derniers temps des cas de COVID-19 dans certains pays occidentaux et mêmes africains) et le Sénégal (avec près de 60% des cas positifs auprès des passagers venant de l'Arabie Saoudite), la RDC -République démocratique du Congo- accueillant des voyageurs en provenance de nombreux pays occidentaux, asiatiques et africains, se doit de prendre au sérieux I'alerte ci-haut évoquée.
De ce fait, conformément au mandat et à la mission sanitaire du PNHF, et en vertu des dispositions du RSI -Règlement sanitaire international- (2005), à son article 23, et en attendant les orientations supplémentaires qui seront issues de la réunion de crise, ses services aux frontières sont appelés à renforcer le paquet d'activités du sous pilier surveillance à tous les niveaux des frontières au départ et à l'arrivée.
"Il s'agit de : surveillance épidémiologique
1. Screening: observation visuelle, prise de la température, remplissage de la fiche sanitaire et recherche des facteurs d'exposition:
2. Isolement temporaire :
3. Dépistage secondaire:
4. Pré-listage des contacts :
5. Référencement pour le prélèvement et la prise en charge.
Prévention et contrôle de l'infection (PC)
Renforcement des mesures barrières aux différents sites de contrôle et surtout l'arrivée (port des masques, lavage des mains, usage des déinfectants, etc.)
• Communication sur le risque et engagement communautaire (CREC) au niveau de toutes les frontières et leur périmètre de 400 m. Recommandation faite à toutes les personnes venues de I'Arabie saoudite d'observer un auto-isolement pendant 5 jours pour ceux qui n'ont pas de symptômes, et pendant 7 Jours pour ceux qui en ont", précise cette note d'information du PNHF.
Serge Mavungu