Actuellement soigné d’un cancer des testicules, Sébastien Haller pourrait retrouver les terrains en seconde partie de saison, c’est du moins ce qu’espère son club du Borussia Dortmund. De son côté, l’attaquant préfère encore se montrer prudent.
«Je passe cinq jours d’affilée à l’hôpital, où je suis branché 24h/24 et 7j/7, je ne peux pas sortir du lit pendant que le traitement est injecté dans mon corps. Ensuite, j’ai droit à deux semaines de repos. C’est une phase, et je dois le faire quatre fois. Quatre phases de chimiothérapie d’une durée d’environ trois semaines chacune», a d’abord précisé l’international ivoirien sur le site de l’UEFA. «Après cela, selon l’évolution de mon cancer et sa propagation, je pourrais être obligé de subir une intervention chirurgicale. Beaucoup de gens me demandent quand je serai de retour, mais il y a beaucoup de choses à prendre en compte donc c’est difficile de leur donner une réponse claire.»
Prudent, l’ancien Auxerrois reste néanmoins optimiste, notamment parce qu’il parvient à effectuer un entraînement individuel pour garder la fome. «J’ai la chance de me sentir bien. Je suis physiquement capable de travailler, je me sens bien d’un point de vue mental et physique, ce qui est bien sûr utile pour lutter contre cette maladie. J’ai une échelle de temps en tête. Si j’ai la chance de ne pas avoir besoin de chirurgie, les choses peuvent aller très vite. Trois semaines après la phase finale, des contrôles sont effectuées pour voir à quel stade se trouve la métastase et si vous avez besoin d’une intervention chirurgicale ou non. Si je n’ai pas besoin d’une opération, avec la façon dont je m’entraîne, j’aime à penser que je serai en bon état à la fin de ces trois semaines», a conclu le buteur. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.
afrik foot/CC