Le Cap-Vert a remporté son premier match éliminatoire dans une Coupe d’Afrique des nations. Il s’est qualifié pour les quarts de finale en écartant la Mauritanie (1-0), sur un penalty en fin de match.
Le Cap-Vert n’a pas laissé passer sa chance. Face à la Mauritanie, qui avait réalisé la sensation d’éliminer l’Algérie (1-0) en poules de cette CAN 2024, la 74e nation mondiale a fait le boulot devant le 105e. Malgré une grosse domination, il a fallu attendre les dernières minutes du temps réglementaire pour que la décision se fasse sur un penalty de l’inévitable Ryan Mendes. Le Cap-Vert affrontera en quart de finale le vainqueur de Maroc-Afrique du Sud qui se joue mardi.
Le plus inattendu des 8es de finale débute par une domination logique du Cap-Vert. Normal, invaincus depuis le début de cette CAN, les coéquipiers de Logan Costa, natif de Saint-Denis, et défenseur de Toulouse, attaquent le match avec le costume de favoris face à une Mauritanie, novice à ce niveau de la compétition.
Dès la 3e minute, Ryan Mendes, dans l’axe, entre dans la surface et croise sa frappe. Le tir est dévié par un défenseur avant de mourir à quelques centimètres du poteau de Mbaye. Le match est lancé sur de bonnes bases.
Avec 70 % de possession, le Cap-Vert a la mainmise sur le match devant une Mauritanie prudente. À la mi-temps, rien est fait. Après la pause, les Mauritaniens sortent le bout du nez. Sur un contre, Koita se joue de deux défenseurs cap-verdiens et offre un caviar à Souleymane Anne, qui à bout portant ne trouve pas le cadre (59e).
C’est la plus grosse occasion pour la Mauritanie, qui va le regretter amèrement. La fin de match bascule sur une énorme erreur défensive. El Welly, qui rate sa tête en retrait, lance involontairement Gelson au but. Niasse n’a pas d’autre choix de le faucher. Le penalty est logiquement transformé par Ryan Mendes (1-0, 88e).
Le plus dur est fait pour le Cap-Vert, qui tient son premier quart de finale dans une CAN. Au terme de dix longues minutes de temps additionnel, le Cap-Vert va au bout de son rêve et valide définitivement son billet.
Le Parisien/CC
