Le footballeur congolais Patou Kabangu Mulota a annoncé sa retraite sportive à l’âge de 39 ans. Il a fait cette déclaration le week-end dernier à Lubumbashi.

Ce joueur emblématique aura marqué des générations par son élégance sur le terrain et son dévouement inébranlable.

Adulé pour son professionnalisme et son humilité, Patou Kabangu a conquis le cœur des supporters bien au-delà des stades. Son message d’adieu, chargé d’émotion, a retenti comme un vibrant hommage à tous ceux qui ont accompagné son parcours :

« Merci à tous ! Clubs, présidents, coachs, joueurs, supporters et médias… Ce fut un plaisir de partager ce beau spectacle ensemble. Vous resterez dans mon cœur ».

En tournant la page du football, Patou Kabangu laisse derrière lui un héritage indélébile. Son histoire rappelle que le football congolais, riche en talents, peut s’appuyer sur des figures inspirantes pour guider les générations futures.

Né le 31 décembre 1985 à Kinshasa, il débute sa carrière professionnelle en 2007 après des débuts prometteurs au SM Sanga Balende.

Après Mbuji-Mayi il va attérir à Lubumbashi au TP Mazembe, club avec lequel il remporte plusieurs titres nationaux et continentaux, ainsi qu’une médaille d’argent à la Coupe du Monde des clubs.

radiookapi.net/CC



Les Léopards A’ de la République démocratique du Congo (RDC) vont poursuivre leur stage à Dar es Salaam, en Tanzanie, rapporte la direction de communication de la Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) dans un communiqué parvenu à Radio Okapi lundi 21 juillet. 

Les Fauves congolais préparent la phase finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), qui se tiendra du 2 au 30 août dans trois pays : le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda.

Initialement prévu en Algérie, le stage a été annulé le samedi 19 juillet, suite à une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS), qui a ordonné la poursuite du championnat national de Ligue 1 après le recours introduit par le TP Mazembe. Sauf imprévu, les Léopards A’ quitteront Kinshasa mercredi 23 juillet pour rejoindre leur lieu de stage.

Lors de cette phase finale du CHAN, les Léopards sont logés dans le groupe A et évolueront aux côtés du Kenya (pays hôte), de l’Angola, du Maroc et de la Zambie. Pendant cette compétition, la RDC tentera de reconquérir un troisième titre, après ceux remportés lors de la première édition en 2009 en Côte d’Ivoire et en 2016 au Rwanda.

radiookapi.net/CC



Ce lundi 14 juillet 2025, Didier Budimbu, le ministre des Sports et Loisirs, a reçu Otis Ngoma, le sélectionneur national des Léopards A' (l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo composée de joueurs locaux). Cette rencontre s'inscrivait dans le cadre des préparatifs du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN 2025), pour lequel la RD Congo disputera le match d'ouverture face au pays hôte, le Kenya, le 3 août prochain.

Au cours de cette réunion, Otis Ngoma a exposé en détail la situation actuelle de la sélection locale, décrivant cas par cas l'état de préparation et les besoins du groupe. Le technicien congolais a insisté sur l'urgence de mettre en place un plan accéléré afin de garantir une bonne entrée en lice des Léopards A'.

« Il était important de faire le point directement avec l'autorité de tutelle, afin de permettre une meilleure anticipation et une prise en charge rapide de tous les aspects liés à la préparation », a-t-il souligné.

Le plan présenté prévoit un rassemblement des joueurs pour un mini camp de travail à Kinshasa, suivi d'un stage d'une dizaine de jours en Algérie. Ce programme précédera le départ de la délégation congolaise pour Nairobi, au Kenya, où se déroulera le tournoi.

Le ministre Didier Budimbu a exprimé son soutien à l'initiative du staff technique et a assuré de l'implication du gouvernement central.

« Le gouvernement est déterminé à soutenir cette équipe afin qu'elle retrouve sa place au sommet du football africain. Tous les moyens seront mobilisés pour une préparation efficace », a-t-il déclaré.

La RDC, qui avait connu une contre-performance lors de la dernière édition du CHAN (2023) en Algérie, espère un retour en force grâce à cette campagne.

Elle est logée dans le groupe A aux côtés de l'Angola, du Kenya, du Maroc et de la Zambie.

Bob Bondo



Initialement prévu pour ce dimanche 13 juillet, la finale de coupe du Congo entre le FC MK de Kinshasa et l’AS Simba de Kolwezi est reportée au dimanche 20 juillet 2025. Selon un communiqué du ministère des Sports rendu public à minuit ce même dimanche 13 juillet, cette décision est prise en concertation avec le comité de normalisation de la FECOFA dans le souci d’assurer le bon déroulement de cette compétition.

Entre-temps, les équipes ont déjà tenu les conférences de presse d’avant match. Tout est prêt dans leurs états major pour cette finale, qui devait normalement se jouer le 30 juin dernier, selon le calendrier initial de la compétition. Une forte délégation de l’équipe de Simba de Kolwezi est déjà sur place à Kinshasa.

En réaction à ce communiqué Max Mokey, président du FC MK écrit dans le groupe du WhatsApp de l’association de dirigeants de clubs de football du Congo :

« Nous n’avons pas encore reçu la lettre de la FECOFA ou encore le communiqué qui nous informe que la finale de la coupe du président va se jouer le 20 juillet. Le FC MK va se présenter tel que les dispositions ont été prises pour la rencontre de ce dimanche au stade de Martyrs ».

L’article 202 du règlement général sportif RGS de la FECOFA, qui encadre les modalités de report d’un match, fixe le délai de report d’un match à 72h.

radiookapi.net/CC



La République démocratique du Congo a été éliminée samedi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN féminine 2024) au Maroc.

Cette élimination intervient  au premier tour après avoir été battue  (1-0) par les « Chipolopolo » dames.

Les Léopardesses  sortent de la compétition avec 0 point.

Avec trois revers en autant de matches, la RDC est éliminée de la CAN qu’elle abordait avec ambition après 12 ans d’absence. Merveille Kanjinga, sur laquelle les espoirs étaient placés, n’a pas fait de miracle. Absente pour cause de suspension lors du premier match contre le Sénégal (0-4), l’attaquante du PSG a marqué un but contre le Maroc (2-4) et a été impuissante devant la Zambie surtout après l’exclusion de Falonne Pambani sept minutes après son entrée en jeu (69e).

ACP/C.L./CC



Héritier Luvumbu Nzinga, le talentueux milieu de terrain de l’AS Vita Club, a récemment fait l’objet de rumeurs concernant son geste controversé lors d’un match au Rwanda. Contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux, Luvumbu a fermement démenti regretter son acte de protestation contre les violences en République Démocratique du Congo.

Pour rappel, lors d’un match contre le Rayon Sports au Rwanda, Luvumbu avait marqué un but, mais c’est son geste qui a fait le tour du monde. Pointant du doigt sa tête, il avait transmis un message poignant : “Rwanda is killing”. Ce geste courageux visait à attirer l’attention sur la situation dramatique à Goma, Bunagana, Beni et d’autres régions touchées par les violences.

Héritier Luvumbu Nzinga, le talentueux milieu de terrain de l’AS Vita Club, a récemment fait l’objet de rumeurs concernant son geste controversé lors d’un match au Rwanda. Contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux, Luvumbu a fermement démenti regretter son acte de protestation contre les violences en République Démocratique du Congo.

Pour rappel, lors d’un match contre le Rayon Sports au Rwanda, Luvumbu avait marqué un but, mais c’est son geste qui a fait le tour du monde. Pointant du doigt sa tête, il avait transmis un message poignant : “Rwanda is killing”. Ce geste courageux visait à attirer l’attention sur la situation dramatique à Goma, Bunagana, Beni et d’autres régions touchées par les violences.

Ce jour-là, Luvumbu s’est élevé au-dessus de son statut de simple joueur pour devenir le porte-voix d’un peuple en souffrance. Cependant, les conséquences de cet acte ont été lourdes : résiliation de contrat, tensions avec son club, et un silence assourdissant de la part du pays qu’il avait défendu.

Des rumeurs circulaient récemment, prétendant que Luvumbu aurait déclaré avec amertume : “Si c’était à refaire, je me tairais. Parce que j’ai tout perdu. Et personne ne m’a soutenu.” Cependant, le joueur a formellement démenti ces propos.

Au contraire, Luvumbu a réaffirmé ne pas regretter son geste visant à dénoncer les massacres dans l’Est de la RDC. Cette prise de position courageuse témoigne de son engagement continu pour la cause de son pays, malgré les difficultés personnelles qu’il a pu rencontrer.

Héritier Luvumbu Nzinga, le talentueux milieu de terrain de l’AS Vita Club, a récemment fait l’objet de rumeurs concernant son geste controversé lors d’un match au Rwanda. Contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux, Luvumbu a fermement démenti regretter son acte de protestation contre les violences en République Démocratique du Congo.

Pour rappel, lors d’un match contre le Rayon Sports au Rwanda, Luvumbu avait marqué un but, mais c’est son geste qui a fait le tour du monde. Pointant du doigt sa tête, il avait transmis un message poignant : “Rwanda is killing”. Ce geste courageux visait à attirer l’attention sur la situation dramatique à Goma, Bunagana, Beni et d’autres régions touchées par les violences.

Ce jour-là, Luvumbu s’est élevé au-dessus de son statut de simple joueur pour devenir le porte-voix d’un peuple en souffrance. Cependant, les conséquences de cet acte ont été lourdes : résiliation de contrat, tensions avec son club, et un silence assourdissant de la part du pays qu’il avait défendu.

Des rumeurs circulaient récemment, prétendant que Luvumbu aurait déclaré avec amertume : “Si c’était à refaire, je me tairais. Parce que j’ai tout perdu. Et personne ne m’a soutenu.” Cependant, le joueur a formellement démenti ces propos.

Au contraire, Luvumbu a réaffirmé ne pas regretter son geste visant à dénoncer les massacres dans l’Est de la RDC. Cette prise de position courageuse témoigne de son engagement continu pour la cause de son pays, malgré les difficultés personnelles qu’il a pu rencontrer.

En tant que joueur le mieux rémunéré de l’AS Vita Club, Luvumbu aurait pu choisir le silence et la sécurité. Mais il a choisi d’utiliser sa plateforme pour une cause plus grande que lui-même, rappelant que le rôle d’un athlète peut aller bien au-delà du terrain.

La réaction mitigée à son geste soulève des questions sur le soutien apporté aux athlètes qui prennent position sur des questions sociétales importantes. Malgré cela, Luvumbu reste déterminé dans son engagement.

Son geste restera gravé dans l’histoire du Congo comme un moment où un homme a tenté de réveiller une nation. Comme le dit si bien l’adage : “Un joueur peut changer un match. Mais un homme… peut réveiller une nation.”
 
Alors que Luvumbu reste lié à son club moscovite pour une saison supplémentaire, son histoire nous rappelle que le courage et l’intégrité ont un prix, mais aussi une valeur inestimable dans la lutte pour la justice et la paix.
 
mbote/CC
 


L’US Sokozaki s’est arrêté à la porte de la finale de la 59e Coupe du Congo jeudi 10 juillet 2025 au stade des Martyrs devant l’AS Simba. L’obstacle lualabais s’est érigé comme une tour solide pour les Jaune et Bleu de Butembo comme. Il était, le moins que l’on puisse dire : un Os difficile à croquer.

Ce débâcle sonne mal dans le quartier général des « Nkolo Mboka » pour qui une première qualification en finale de la prestigieuse des Coupes sur l’échiquier national n’aurait pas été volé. Ces Kivusiens qui ont fait du chemin pour atteindre ce stade de la compétition : de leur fief Butembo en passant par Beni et à Kampala pour atteindre la capitale, repartent les mains vides. Les stigmates de parcourir un si long trajet pleins d’embuscades aéroportuaires, n’allaient être pansés qu’avec une médaille que ce soit en argent ou en Or. Ils auraient donc pas à cet effet pris tous ces risques en vain, toujours, est-il que sur le gazon synthétique du stade des martyrs : «  on a fait un match complet, un match qu’on s’attendait », s’invente leur entraîneur Todet Mbweki Farini tout aussi mouillé par le sort que l’issue du match lui a réservé.

Pour l’ancien entraîneur de l’AS Kabasha de Goma « on a perdu, et on ne peut que s’en vouloir. On eu les occasions pour tuer  et dominer le match même pour revenir au score, mais, malheureusement, on a pas pu revenir », s’en veut t-il. En effet, les tombeurs (1-0) de l’AS Nyuki dans un choc du derby de la ville de Butembo pas comme les autres de quart de finale : ont tenu tête aux Kamikazes de Kolwezi. C’est une évidence : les neuvièmes classés (tout juste à un longueur de l’AS VCLUB) avec 17 points au terme des playoffs de Ligue 1 ont été poussés à l’erreur en mainte reprises. La nonchalance de Mukaza Zizi (moins inspiré) dans le premier quart d’heure du match, coûtée au club pensionnaire de la Ligue 2 Zone Est une ouverture du score matinale. Le novice (habitué à jouer sur le terrain sablonneux du stade André Van Nevel) manquait le flair nécessaire digne d’un ailier, qu’est de savoir fixer le gardien de Simba (Dida Fatao) trop avancer angle fermé sur la gauche. De quoi légitimer la thèse de la climatisation qui n’a pas suivi la veille avec une séance d’entraînement de veille de match digne non tenue faute du retard pris dans l’atterrissage de la délégation « venue amoindrie ».

« On est arrivé en retard. Il y a nos joueurs qui sont restés à Kampala on est venu amoindri », peste Farini, qui toute fois réfute de «  le présenter comme une excuse ». Avec 17 joueurs sous ses ordres, poursuit-il « on est veut en équipe »m
Malheureusement « le football a ses réalités. On se courbe face à cette réalité. Nous sommes tombés armes à la main. C’est honorable. C’est pour la première fois que cette équipe arrive à ce niveau. On a pas été ridicule. Je suis déçu certes, mais en termes de sportivité je suis satisfait. On accepte sportivement la défaite », conclut celui qui a pris l’équipe depuis la phase préliminaire interligues provinciales.

Somme toute, Il n’a qu’à être fière de lui pour cet acheminement flatteur. Éliminé par son éternel rival au second tour préliminaire dans une séance des tirs au buts épique (7-6), l’équipe classée 12e de la Ligue 2 Zone Est B lorsque l’AFC/M23 prenait d’assaut Goma et Bukava, est revenue de loin. Repêchée comme meilleur perdant, elle passait le troisième tour sans transpirer en raison du double forfait infligé à l’affiche du douzième tour préliminaire AS Maniema - AJEKI de Kindu : par la Fédération congolaise de football (FECOFA).

Jenovic Lumbuenadio



L’AC Rangers ne sera pas en finale de la 59e Coupe du Congo. Le FC MK Étanchéité lui a barré la route petitement (1-0) le jeudi 10 juillet 2025 au stade des Martyrs.

Le goût de cette pilule est amère à avaler pour les académiciens qui ne s’attendaient pas à une telle sanction surtout face un club promu en Ligue 1 8 ans après l’avoir quitté. Le club de Lambert Osango fort de son parcours quasi-orneux en Ligue 1 cette saison (troisième lors de la phase classique dans le groupe B, tout récemment dixième classé aux playoffs avec 15 points), se voyait déjà sur un nuage pour avoir par dessus tout : réussi le gros coup de mettre le FC les Aigles du Congo (le premier surprise du championnat d’élite cette saison), hors état de nuire, très tôt à l’étape tour préliminaire interligues provinciales. Son éviction au dernier carré déplaît autant qu’elle ne devait enchanter, mais, il y a lieu de balancer parce-que « c’est une Coupe et dans des coupes, il y a des situations comme ça. Une équipe de la troisième division peut éliminer une équipe de la première division », se soulage Bosekia Walembe, est-il que les mastodontes du football kinois VCLUB et DCMP : ont été éliminés très matinaux respectivement par l’OC les Élites (Ligue 2) et ce même FC MK, qui se veut bourreau désormais des pensionnaires de la Ligue 1.

Eu afférent, cette élimination académicienne doublée de la qualification des Mokeys n’est que justice rendue au regard aussi de l’efficacité et de l’inefficacité mis en exergue de chaque côté sur ce match. « On a essayé de pousser pour revenir à la marque mais ça n’a pas marché », s’en veut-il. Et pourquoi ? Puisque « c’était la demi-finale, ce sont des matchs qui se gagnent. Félicitation à l’équipe adverse », reconnaît le surnommé ingénieur. Le fils digne fils maison à la fois adjoint de Chico Mukeba et entraîneur de l’AC Réal de Kinshasa en parallèle avoue que cela ne tienne « c’est vrai que la défaite a été toujours un enfant orphelin. Nous avons perdu et avons accepté ». Même si « nous avons tout fait de notre manière, mais, il y a de jours sans ».

Jenovic  Lumbuenadio

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles