Les Léopards seront aux prises au stade Abdoulaye Wade ce jeudi 06 juin 2024 à 20 heures avec les Lions de la Teranga Sénégal. Ce match de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 États-Unis, Canada Mexique 2026 marque le retour en compétition des fauves :  en stand by en Mars. 

Devant des sénégalais qui n'ont ménagés aucun effort dans la préparation de ce duel des titans du groupe B après leur CAN 2023 arrêtée brusquement en huitièmes des finales, la bande de Sébastien Desabre aura des arguments à faire montre. 

«La préparation s'est bien passée comme tout le monde. Les dates du mois de juin sont particulières compte tenu de la programmation. Content de se retrouver ensemble, il y a beaucoup d'énergies après un petit break au mois de Mars. On a préparé ces deux matchs avec d'humilité toujours en essayant de progresser. Les matchs se jouent pour les gagner, l'important est de finir premier au bout des dix journées. L'idéal n'est pas d'être premier ce match même si c'est toujours bien. Nous, on aborde tous les matchs pour essayer de les gagner pour avoir de l'ambition dans le jeu, ce qui sera le cas pour cette explication. Le Sénégal, ce n'est pas pour rien qu'ils sont deuxièmes en Afrique et 17è au monde, on respecte beaucoup. Je pense que nous avons les qualités à faire valoir on est sur une phase de progression. Pour nous c'est de jouer face à ce qui se fait de mieux en Afrique pour montrer ce dont on est capable. On essaye de se concentrer au maximum sur nos qualités » a souligné le français en conférence de presse d'avant match. 

L'un des classiques de ces éliminatoires met en scène deux géants africains avec des effectifs fournis dans tous les secteurs de jeu. Le Sénégal entrera amputé de son pion majeur, Sadio Mané. Une absence, une paralysie dont le sélectionneur Aliou Cissé va y remédier pour composer un Onze compatible sans influence de l'ancien Reds. La RDC, aura à cet effet une opportunité à point nommé à saisir pour faire le coup parfait, elle qui compte tous ses pions majeurs à l'occurrence de Gaël Kakuta, Yoan Wissa.

Le signe indien à briser 

Amené par le Maestro Kakuta ces Léopards se doivent de cravacher dans une explication qui s'annonce intense pour reprendre du poil de la bête les Lions qu'ils n'ont plus battu au bout du temps réglementaire 55 ans durant. La dernière victoire traverse les décennies. Elle date du 26 janvier 1969 (4-0). Les face à face en date (en 2011 et 2010) en marge des éliminatoires de la CAN 2012 ont été tourné à une leçon et à un vrai fiasco : défaite 4-2 à Lubumbashi et 2-0 à Dakar.

Jenovic Lumbuenadio



L’édition numéro 2 du prix de la littérature écologique s’est intéressée aux plus jeunes, aux élèves. Dans le but de les préparer à une conscience environnementale durable pour l’avenir, les élèves des 7 écoles dénommées American Academy for Excellence (AAE) ont été choisis pour concourir à la rédaction de textes littéraires sur la protection de l’environnement et à réaliser des dessins dans le même sens.

Ce mercredi 5 juin 2024 marquait l'aboutissement de cette deuxième édition, qui a vu 39 élèves être récompensés pour leurs textes et 17 pour leurs dessins. Un livre, une anthologie, a été éditée pour l’occasion et présentée aux élèves, parents, enseignants et bien d’autres invités du jour. Dans une ambiance scolaire et écologique, l’activité s’est tenue à l’école AAE 4 de Kindobo, dans la commune de Maluku.

Écrire pour laisser des traces

Les organisateurs de ce concours littéraire ont choisi de recourir à la littérature pour sensibiliser sur l’environnement. Pour cette édition, il a été jugé bon d’utiliser l’imaginaire des plus jeunes pour atteindre un objectif plus large. Pendant toute l’année scolaire, les élèves ont été encadrés pour écrire des textes et réaliser des dessins. Les meilleures productions ont été retenues et récompensées.

« Nous voulons participer à l’éducation de la jeunesse tout en faisant de la littérature romanesque. Mais nous voulons que le concept de la littérature écologique prenne de l’ampleur dans notre société. Nous sommes en RDC, nous sommes le deuxième poumon du monde. Nous ne blâmons pas les gens mais nous disons que les responsables, les autorités doivent prendre conscience du danger qui nous guette », a expliqué Marthe Bosuandole Bulamatari, initiatrice du prix de la littérature écologique “LitEco”.

Plus de 720 élèves des écoles primaires et secondaires AAE ont participé à ce concours, parmi lesquels 409 du primaire et 319 du secondaire. 56 lauréats ont été sélectionnés : 39 pour leurs textes sur différents thèmes tels que le manguier, le potager, planter un arbre, la gestion des déchets à l’école et la pollution, l’agriculture et l’environnement ; et 17 pour leurs dessins autour du thème de l’eau. Les textes ont été corrigés par un jury indépendant et édités, et le livre publié porte le titre de « Ma belle forêt du Congo ».

Pho

Des récompenses ont été remises aux élèves pour les encourager, notamment des certificats nominatifs, l’anthologie contenant leurs textes, des cahiers, stylos, sacs et autres objets scolaires. Le grand gagnant a obtenu, en plus, la prise en charge de ses frais scolaires par l’organisation du prix littéraire écologique pour l’année scolaire prochaine. C’est l’élève Mujiko Kambala de la 6ème année à AAE 7 qui a fini grand gagnant de cette édition.

« Nous voulons travailler pour la protection de l’environnement, nous estimons qu’au-delà de l’action publique, il revient à chacun de nous de travailler pour la protection de l’écosystème, de la planète, de l’environnement. C’est pour cela que nous disons qu’il faut préparer les jeunes générations, il faut apprendre aux enfants de ne jamais jeter les déchets n’importe où, et à choisir des objets biodégradables », a ajouté Marthe Bulamatari.

Prix de la littérature écologique

Installer une littérature verte dans les pays du bassin du fleuve Congo est l’un des objectifs poursuivis par le prix littéraire écologique. Cela vise à faire entendre la voix des écrivains sur les questions environnementales qui touchent la planète entière. Lors de la première édition, cinq lauréats ont été primés et leurs textes publiés dans une anthologie intitulée « Village ravagé ».

Le prix de la littérature écologique surnommé “LitEco” se base sur des textes qui promeuvent l’émergence d’acteurs littéraires engagés dans la sensibilisation pour la protection de l’environnement et la lutte contre les effets du changement climatique. Il est organisé par le site littéraire www.mbbactu.net et l’Association pour la Protection de l’Environnement et le Développement Durable (APEDD).

Dans ses éditions classiques, ce prix est destiné aux ressortissants ou résidents de l’un des pays du Bassin du Congo : la RD Congo, la République du Congo, la République Centrafricaine, le Cameroun, la Guinée-Équatoriale et le Gabon.

Pho

Journée mondiale de l’environnement

Le monde célèbre chaque 5 juin la journée mondiale de l’environnement, une journée d’une importance capitale qui concentre l’attention sur la question écologique, la nature et les conséquences désastreuses de la détérioration de l’environnement sur les humains. La chaleur extrême provoque la perturbation de l’équilibre naturel, la pénurie alimentaire, des risques pour la santé, la pauvreté et les déplacements.

L’augmentation de la gravité des tempêtes se traduit par des tempêtes plus violentes et fréquentes, susceptibles de provoquer des inondations et des glissements de terrain, de détruire des maisons et des communautés, et de coûter des milliards de dollars. La perte de biodiversité, les incendies de forêt, les conditions météorologiques extrêmes, les espèces nuisibles et les maladies comptent parmi les menaces liées aux changements climatiques. Si certaines espèces peuvent se déplacer et survivre, d’autres ne peuvent pas en faire autant.

Face à l’urgence d’agir pour la préservation de l’environnement, les efforts se multiplient. Les pays du bassin du Congo ont la responsabilité de préserver notamment la forêt tropicale, qui subit les conséquences de l’agriculture sur brûlis, l’urbanisation, la croissance démographique rapide, la production de charbon de bois, la déforestation, l’exploitation forestière et minière illégale, le commerce de la viande de brousse et le changement climatique.

Le bassin du Congo est un réservoir de biodiversité qui s’étend sur six pays d’Afrique centrale. Connu comme le « deuxième poumon du monde », ce bassin, avec plus de 500 millions d’acres, est la deuxième plus grande forêt tropicale du monde. Ses arbres absorbent environ 1,2 milliard de tonnes de dioxyde de carbone chaque année et abritent 30 milliards de tonnes métriques de carbone – l’équivalent de trois ans d’émissions mondiales totales de combustibles fossiles, soit 20 ans d’émissions de gaz à effet de serre des États-Unis.

La forêt tropicale du Congo est connue pour sa biodiversité extraordinaire, comprenant des millions d’espèces endémiques. Elle abrite plus de 75 millions de personnes de plus de 150 groupes ethniques distincts.

Kuzamba Mbuangu



Se dirige-t-on vers une crise au Sénat, la chambre dite "des sages"? La question mérite d'être posée au regard de la démarche entreprise par le collectif des avocats du regroupement politique des Forces Politiques Alliés à l'UDPS/Tshisekedi (FPAU) représentant le sénateur Jonas Mukamba contre l'actuel président du bureau d'âge du Sénat Pascal Kinduelo Lumbu.

Pour ces avocats, à l'issue de l'organisation des élections sénatoriales sur l'ensemble du territoire national, il s'est révélé que le plus âgé des sénateurs à 93 ans en la personne du Sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba.

Ces avocats précisent que leur client n'a jamais renoncé à son droit de diriger le bureau d'âge de la chambre du parlement.

"Considérant qu'à l'issue de l'organisation des élections sénatoriales sur l'ensemble du territoire national, il s'est révélé que le plus âgé des sénateurs a 93 ans, en la personne du Patriarche Honorable Sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, témoin privilégié de l'histoire et de l'indépendance du pays, élu de la province de l'Equateur qu'il représente au Sénat. Le Collectif relève également que le Patriarche Honorable sénateur Jonas Mukamba Kadiata Nzemba n'a jamais renoncé à son droit de diriger le bureau provisoire du Sénat et informe l'opinion nationale et internationale qu'incessamment, il convoquera la plénière pour des matières restantes à traiter, notamment la rédaction du règlement intérieur et l'élection des membres du Bureau définitif", ont-ils fait savoir dans une déclaration ce mercredi 5 juin dont copie est parvenue à ACTUALITE.CD.

Ils fustigent les propos tenus par Pascal Kinduelo Lumbu après sa rencontre avec le Chef de l'État Félix Tshisekedi lundi 3 juin dernier annonçant l'installation probable du bureau définitif au plus tard le 15 juin. Selon les avocats de M. Mukamba, si Pascal Kinduelo Lumbu s'obstine à se maintenir à la présidence, tout le travail réalisé partira en vain.

"Le Collectif des Avocats des “FPAU” relève, à l'intention de l'opinion nationale et internationale, que la Constitution de la République, en son Article 114 alinéa 1, donne droit au plus âgé des sénateurs de diriger le bureau provisoire et la plénière nouvellement constituée ayant entre autres tâches, celle de rédiger le règlement intérieur et d'organiser les élections des membres du bureau définitif. Face à toute tentative de violation des dispositions constitutionnelles ici décriée et manifestée par le non-respect des dispositions constitutionnelles pré rappelées, ce qui précède, persister sur cette voie, c'est exposer tout le travail que ferait la plénière présidée par un bureau d'âge dirigé par un moins âgé à la censure d'inconstitutionnalité sur le plan interne et aux critiques sur le plan international" ont-ils prévenu dans leur déclaration

Pascal Kinduelo Lumbu était parmi les 84 sénateurs élus à l'issue des opérations de vote organisées par la Commission Électorale Nationale Indépendante le 29 avril dernier. Certaines provinces n'étaient pas considérées lors de ces élections. Après l'organisation des élections sénatoriales le 26 mai dernier dans 4 nouvelles provinces à savoir Nord-Kivu, Mai Ndombe, Ituri et Équateur, c'est là que Jonas Mukamba a été élu comme sénateur sur la liste FPUA dans la province de l'équateur faisant de lui le plus âgé de tous les sénateurs y compris de Pascal Kinduelo Lumbu qui assume déjà la présidence du bureau d'âge comme doyen d'âge.

Après l'élection des sénateurs dans les provinces du Nord-Kivu (4), Ituri (4), Équateur (4) et Mai-Ndombe (4), 16 nouveaux sénateurs viennent de s'ajouter aux 84 autres proclamés élus précédemment par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et confirmés déjà par la Cour constitutionnelle. Ceci ramène la République a un total de 100 sénateurs  élus en y ajoutant le sénateur à vie Joseph Kabila Kabange, la chambre haute du parlement devra compter sur 101 membres sur les 109 membres prévus. Il ne manque plus que les sénateurs des provinces du Nord Ubangi (4) et Kwilu (4) pour atteindre 109 sénateurs prévus conformément à la législation congolaise (108 sénateurs élus et 1 Sénateur à vie). 

Clément MUAMBA



Le jeune chanteur Gaz Mawete réserve une belle surprise à sa communauté de fans. L’interprète du tube « Fondili » a annoncé sur les réseaux sociaux que son nouvel EP sera dévoilé le 14 juin prochain.

Désireux de faire vibrer à nouveau son public, l’artiste à la voix velours leur a dévoilé en exclusivité la cover de ce projet à venir sur ses pages digitales.

Si le nom de cet EP reste pour l’instant secret, Gaz Mawete offre un joli teasing après le succès remporté par ses derniers singles. Depuis ses débuts, l’auteur-compositeur-interprète ne cesse de faire évoluer son style entre traditions africaines et mélodies urbaines.
 
Alors qu’il enflammera la scène de la Cigale le 14 septembre, Boika Machine devrait régaler sa base de fans dévoués dès la sortie de ce nouvel opus le 14 juin.
 
Ordi Mande


L'équipe nationale de la République du Congo ne compte pas affronter le Mena du Niger, ce jeudi 06 juin 2024, au stade des Martyrs de Kinshasa, dans le cadre de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Elle tient à ce que la rencontre se joue au stade Alphonse Masamba Débat de Brazzaville.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports de l'Éducation civique de la formation qualifiante et de l'Emploi, Hugues Ngouélondélé, a tenu un point de presse dans la salle de réunion de son cabinet, mardi 0 4 juin dernier, pour annoncer le forfait du Congo face au Niger. La raison de ce forfait est dû à une décision de la haute instruction du pays, plus précisément du chef de l'État, Dénis Sassou Ngueso.

D'après les dires du patron des Sports congolais, dimanche dernier, il avait été envoyé en mission express par le chef de l'État à Niamey, pour discuter avec les autorités nigériennes sur cette rencontre. Il a même été reçu par le Premier ministre du Niger, ainsi que par le Président du Niger pour la question de négociation, afin que le match du Congo face au Niger soit ramené au stade Alphonse Masamba débat à Brazzaville.

En quittant la présidence de la République du Niger, le ministre avait reçu un avis favorable de la part du chef de l'État nigérien. Brusquement, au matin du mardi 4 juin, il a reçu un message via whatsapp du ministre des Affaires étrangères du Niger, annonçant que plus question que leur équipe puisse traverser Brazzaville, où devrait se dérouler le match. Au même moment, le ministre a contacté un membre de la FIFA pour en savoir un peu plus. Malheureusement, la FIFA lui a fait savoir que c'est la CAF qui gère; sinon, pour eux [la FIFA donc], il n'y a pas de problème.

Toutes les démarches dans le sens d'obtenir que la rencontre se joue à Brazzaville s'étant révélées sans succès, le gouvernement congolais a alors refusé d'aller à Kinshasa, pour le respect de la promesse faite au peuple congolais.

Pour rappel, en raison de la non homologation du stade Alphonse Masamba Débat due au mauvais état de la pelouse, il avait été décidé à l'unanimité que la rencontre entre le Congo Brazzaville et le Niger puisse se jouer au stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-. Et, malgré l'éligibilité du stade Massamba Débat par la FIFA quelques jours après, le Niger, dont les joueurs sont déjà à Kinshasa, maintient l'option initiale qui a été prise de jouer au stade des Martyrs de la Pentecôte.

Les Diables rouges du Congo-Brazzaville se concentrent dorénavant pour la réception des Lions de l'Atlas du Maroc,   le lundi 11 juin prochain, au stade Alphonse Masamba Débat de Brazzaville.

Gratis Makabi



La Première ministre de la RDC -République démocratique du Congo-, Judith Suminwa Tuluka, insiste sur l’importance pour les membres de son Gouvernement de travailler en équipe, dans la discipline et l’efficacité, afin de satisfaire la population congolaise.

D’après le ministre de la Communication et Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, qui a fait le compte rendu de la réunion de travail tenue le mardi 4 juin, entre Judith Suminwa Tuluka et toute son équipe, la Première ministre a présenté les grands axes du programme gouvernemental, qui se fondent sur les six engagements pris par le Président de la République, Félix Tshisekedi, pendant la campagne électorale en décembre 2023. 

« L’accent est mis sur la résolution des problèmes de sécurité dans l’Est du pays, ainsi que sur les enjeux sociaux qui touchent la population congolaise », a-t-il dit.

Le Porte-parole du Gouvernement a affirmé que chaque membre du Gouvernement recevra une copie du programme, en vue de l’enrichir et le finaliser en rapport avec son secteur, avant qu’il ne soit présenté à l’Assemblée nationale d’ici le 10 ou 11 juin prochain.

opinion-info.cd/CC

 


Le lundi 03 juin 2024, les Léopards ont clôturé leur stage de huit jours à Berkane sur une défaite (3-2). Les matchs amicaux,mieux un stage rendu possible grâce à l’invitation de la Fédération Royale Marocaine de football (FRIM), est d’une aubaine pour les congolaises qui s’apprêtent à jouer une CAN quatorze ans plus tard.

Loin d’être ridicule, le Onze National est tombé armes à la main que sur des scores serrés (2-1 – 3-2) devant les hôtes : Lionnes de l’Atlas récentes mondialistes et régulières sur les deux fenêtres  récentes FIFA du mois Février et Avril contrairement à elles dont le dernier match date de Décembre 2023. Ce rassemblement ponctuées de deux rencontres amicales de haut niveau est une expression d’une sélection valeureuses en souffrance. Le cadre dans lequel ces filles évoluent et se œuvrent est suicidaire. Par patriotisme, elles répondent à l’appel de la nation sans rien recevoir en retour comme motivation. Sur le banc et dans les instances l’instabilité et le four-tout bat son plein.

Senior A Dames  et Kimoto au bord la rupture 

L’absence très remarquable de Papy Kimoto sur ces deux matchs est d’un grand indicateur. Le sélectionneur officiellement nommé en décembre par la Fédération congolaise de football association (FECOFA) n’a pas été avec ses pouliches pour des raisons d’exigences contractuelles. L’homme demanderait du gouvernement l’équité dans la traitement entre sélections nationales. Il clame, la signature de contrat de travail comme Desabre avec les messieurs aux fins de travaillerSa place a été à la grande surprise générale occupée par Lamia Boumhedi. La Marocaine qui visiblement découvrait les joueuses sur qui, elle n’a pas une totale main mise, sort de ce stage ayant mordu l’hameçon. 

Les individualités satisfaisantes et les déceptions 

Sa partition est limite, limite. Elle a peiné avec certains des ses choix douteux dans les changements. Les filles, qu’elle a eu sous sa supervision se sont battues en vrais Léopards, décomplexées devant les Lionnes de l’espagnol Jorge Vilda, prenables soient-elles. Naomie KabaKaba et Marlène Kasaj se sont illustrées en véritable facteur X. Le travail effacé, propre et sobre de Kasaj dans la récupération, la relance et la distribution était parlant. KabaKaba, elle, s’est montré remuante dans le travail de pressing haut et constant qui lui value les deux sur les trois marqués. Dans l’ensemble, elles ont tous tenues tête. Mais il y a lieu de trouver pour Bélange Vuluku, Aimeraude et Falonne Pambani des bonnes doublures. 

actualité.cd/CC



Les langues continuent à se délier en RDC, quelques jours après la publication du Gouvernement Suminwa. L'absence du ministère de la Décentralisation au sein de la nouvelle équipe gouvernementale est très mal digérée par plus d'un. D'où, le sens de l'appel lancé par un enseignant de droit à l'endroit du chef de l'État, Félix Tshisekedi, pour la nomination, à part entière, du ministre de la Décentralisation, afin de poursuivre les réformes entamées à bon escient.

Alors que le chef de l'État, Félix Tshisekedi, s'apprêterait à nommer le ministre chargé des Relations avec le Parlement, afin de combler le vide du Maniema, qui n'est pas représenté dans le gouvernement Suminwa, Maître Vincent Ngoy (photo), enseignant à l'université, invite le chef de l'État Félix Tshisekedi, à « corriger » ce qu'il considère comme « anomalie », afin de procéder ainsi à la nomination d'un ministre de la Décentralisation et des Réformes institutionnelles.

Ce dernier estime que le ministre de l'Intérieur est très souvent sollicité sur l'ensemble du territoire national, et placer la Décentralisation dans ses attributions ne serait pas une bonne option.

« Lors de sa campagne électorale, le chef de l'État avait indiqué que son second mandat serait placé sous les signes de la décentralisation et des réformes. Ce pays a besoin de beaucoup de réformes… », a rappelé Maître Vincent Ngoy.

Son plaidoyer est, notamment, soutenu par ceux qui soutiennent la présence, à part entière, dans le gouvernement Suminwa, du ministère de la Décentralisation et Réformes institutionnelles, au même titre que les autres portefeuilles. 

Il cite notamment le ministère de la Formation professionnelle, qui, à son sens, aurait dû être annexé dans l'Éducation nationale, alors qu'il constitue un portefeuille à part entière dans le Gouvernement Suminwa. Ainsi, pensez-t-il, la Décentralisation et les Réformes institutionnelles devraient aussi avoir un ministre en lieu et place d'être placé sous la tutelle du VPM de l'Intérieur.

opinion-info.cd/CC



La Première ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé mardi 4 juin à Kinshasa la première réunion de son gouvernement nouvellement nommé.

Parmi les objectifs de cette réunion : établir des liens entre les membres du gouvernement et faire les derniers réglages de son programme d’action.

L’équipe dirigée par la Première ministre Suminwa doit présenter son programme à l’Assemblée nationale et solliciter la confiance des élus du peuple, avant d'entrer en fonction.

D’après le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, l’investiture du Gouvernement Suminwa doit avoir lieu le 10 ou le 11 juin courant. 
 
Il l’a annoncé lundi 3 juin à l’issue d’une rencontre avec le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, à la Cité de l’Union africaine (UA), à Kinshasa.

radiookapi.net/CC



Le sénateur Salomon Idi Kalonda identifié ce mercredi 5 juin au Sénat estime que l’opposition ne doit pas jouer un rôle mineur dans la composition du bureau définitif.

« Mon mandat s’inscrit dans la vision de la paix, de la réconciliation et de l’unité. Il ne faut pas réduire l’opposition à un rôle protocolaire. La démocratie respire avec l’opposition. Sans opposition, il n’y a pas de démocratie », a plaidé Salomon Idi Kalonda.

Il poursuit avec ses soins et affirme ne pas avoir recouvré totalement sa santé.

« Je suis parti d’ici malade. Je dois retourner poursuivre les soins pour être apte à exercer mes fonctions. Je ne dois pas rester alité. Je suis passé par des moments difficiles qui ont entamé ma santé », a-t-il ajouté.

La cour militaire de Kinshasa avait accordé la liberté provisoire à Salomon Idi Kalonda lors de son audience du mercredi 27 mars à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa, pour aller se faire soigner. 

Arrêté le 30 mai 2023, alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion pour Lubumbashi, le conseiller spécial de Moïse Katumbi, est accusé notamment d’atteinte à la sûreté de l’État et de collusion avec la rébellion du M23.

radiookapi.net/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles