Le président Félix Tshisekedi a pris acte mardi de la démission de la ministre déléguée à l’Environnement en charge de l’Economie du climat de la République démocratique du Congo, Stéphanie Mbombo, selon un communiqué du cabinet de la Première ministre Judith Suminwa.
Dans une lettre adressée à la Première ministre, Mme Mbombo a indiqué qu’elle avait pris cette décision de quitter le Gouvernement pour des raisons de « convenancà personnelle », sans autre détail.
La Première ministre en a informé le Président de la République qui a pris acte de cette démission demettant ipso facto la concernée de ses charges gouvernementales au point que la Primature a précisé qu’elle ne pouvait plus engager le Gouvernement de la RDC auprès des tiers, parce que « dépourvue de qualité ».
Deux heures après la publication du communiqué de la Primature, Mme Mbombo a posté: « Pour des raisons de convenance personnelle, j’ai pris la lourde décision de déposer ma démission.
Au Chef de l’Etat @fatshi13, je réitère ici ma loyauté déterminée. Je lui suis infiniment reconnaissante pour les responsabilités d’Etat me confiées.
A la Première Ministre @SuminwaJudith, ma gratitude, pour le choix posé sur ma modeste personne.
Je souhaite un franc succès au Gouvernement. Que cette œuvre commune, nommée République Démocratique du Congo, nous passionne et nous challenge pour réussir un avenir prospère, conforme à la vision du Chef de l’Etat.
En dépit de cette décision difficile, passionnée par le monde que recèle la Nouvelle Economie du Climat, je serai toujours prompte à mettre mon expertise politique, diplomatique et technique, au profit de mon pays que j’aime tant ».
Avant d’entrer au Gouvernement pour ce bail de quelques jours, Mme Mbombo exerçait des fonctions de Conseillère à la présidence en charge de l’Economie du climat.
Sur son compte X, on peut encore lire ses motivations : « En ce qui me concerne, placer la RDC sur l’orbite d’une nouvelle économie, celle du climat, consistant à transformer la coopération basée sur l’aide au développement vers un partenariat gagnant-gagnant basé sur l’immense apport de nos ressources naturelles pour lutter contre le changement climatique ».
ACP/CC