Le Festival de la bande dessinée et du film d’animation africaine ‘‘Wapenzi Club’’, est prévu du 5 au 7 décembre à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, en République démocratique du Congo, pour célébrer la créativité artistique, selon le communiqué des organisateurs consulté dimanche par l’ACP .
« Le Festival de la bande dessinée et du film d’animation africaine prévu du 05 au 07 décembre 2025 à l’Académie des Beaux-Arts pour célébrer la créativité, est un véritable espace d’échange et d’inspiration pour tous les passionnés de narration visuelle », a-t-on lu.
Selon la source, cette première édition du festival Wapenzi Club ouvre un espace de réflexion, de créativité et d’innovation autour de la bande dessinée du webtoon et de l’animation en RDC.
ACP/CC
L’artiste congolais Hiro a récemment exprimé toute son admiration pour Koffi Olomide. Dans une déclaration brève mais forte, il a décrit le Grand Mopao comme « l’artiste congolais le plus authentique humainement parlant ».
Hiro, qui entretient de bonnes relations avec Koffi, souligne ainsi le caractère vrai et sincère du leader du Quartier Latin, au-delà de sa longue carrière musicale. Cette prise de position a été largement commentée sur les réseaux sociaux, où les fans des deux artistes ont réagi en masse.
Pour Hiro, cette authenticité fait partie des raisons qui expliquent l’impact durable de Koffi Olomide dans la musique congolaise et son influence sur plusieurs générations de musiciens.
En séjour de travail en Serbie, le chef de l’État Félix Tshisekedi a échangé, ce vendredi 28 novembre 2025, avec les membres de la diaspora congolaise installés dans ce pays. Plusieurs sujets d’actualité ont été abordés, notamment l’accord de paix entre Kinshasa et Kigali qui devrait être entériné dans les tout prochains jours.
À ce propos, Félix Tshisekedi a indiqué qu’il se rendrait prochainement aux États-Unis pour procéder à son entérinement, tout en rassurant qu’il n’y aura ni brassage ni mixage au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo.
« Je me rendrai à Washington pour entériner l'accord signé avec le Rwanda sous l'égide des États-Unis et qui a déjà été rendu public en toute transparence. Mais ne vous laissez pas berner : on ne fera ni brassage ni mixage », a-t-il déclaré.
Le président de la République s’est également montré ferme quant au respect de la souveraineté nationale.
« Le respect des accords implique le respect de la souveraineté de notre pays, le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et le rétablissement de la confiance mutuelle. On ne fait pas de commerce régional sans paix ni confiance rétablie », a-t-il martelé.
Et d’ajouter : « Concernant l’accord d’intégration régionale, sachez qu’il n’y a rien de nouveau. L'intégration régionale, c’est tout ce que j’ai désiré dès mon accession au pouvoir, mais ils nous ont poignardés dans le dos en 2022 ».
Félix Tshisekedi a, par ailleurs, réitéré l’engagement du gouvernement à améliorer les mécanismes d’accompagnement des Congolais vivant à l’étranger dans le cadre des réformes en cours au sein de la diplomatie congolaise, saluant au passage la place de choix qu’occupe la diaspora dans sa vision du développement national.
Junior Ika
Un procès historique s'est ouvert, il y a une dizaine de jours, à la Division des crimes internationaux de la Haute Cour de Kampala, en Ouganda. Il implique un acteur bien connu dans la sphère politico-sécuritaire sous-régionale : Jamil Mukulu, fondateur des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé aujourd'hui très actif dans l'Est de la République démocratique du Congo.
Arrêté en 2015 en Tanzanie avant d'être extradé vers l'Ouganda, le leader du mouvement terroriste n'est jamais jugé depuis plus de 10 ans et est resté longtemps détenu à la prison de Luzira, dans la capitale ougandaise.
Bien que les débats aient été reportés en février 2026 après la dernière audience du 19 novembre dernier, nombre d'observateurs estiment que le procès tombe à point nommé pour autant qu'il coïncide avec une spirale de violences, particulièrement dans le territoire de Lubero ( Nord-Kivu) où l'ADF a repris du poils de la bête, ciblant plusieurs villages, y compris même des structures sanitaires.
Le jeudi 27 novembre dernier, la société civile locale a, par exemple, rapporté qu'au moins 2.650 civils ont été tués
depuis juin 2024, dont près d'une centaine en seulement 10 jours ces dernières semaines, contraignant une quarantaine d'écoles à suspendre les cours et une dizaine de structures sanitaires à fermer leurs portes.
Ainsi, se dit-on, le procès contre Mukulu pourrait aider à fournir des renseignements sur les réseaux de financement, qui ont pu aider l'ADF à survivre aux opérations militaires de l'armée congolaise mais aussi apporter une lumière sur les raisons exactes de l'activisme d'un mouvement armé né d'une opposition contre le régime ougandais, mais qui s'est métamorphosé en une machine à tuer dans l'Est de la RDC.
Jamil Mukulu est un sujet ougandais converti à l'islam en 1984 avant de se radicaliser peu à peu. En 1996, il initie une coalition armée, les Forces démocratiques alliées (ADF), dont l'une des branches principales était l'Armée nationale pour la libération de l'Ouganda (NALU) afin de mener une opposition armée contre le régime Museveni.
Selon des affirmations de Jeune Afrique qui cite un rapport de l'ONU de 2002, "entre 1996 et 2001, l'ADF perpètre de nombreux massacres et commet des attentats à la bombe en RDC, tuant environ mille civils et provoque le déplacement de 150 000 autres". Le groupe de Jamil Mukulu est alors accusé d'esclavagisme, mariage forcé, utilisation d'enfants soldats et de terrorisme dans les zones sous son contrôle.
Le leader ADF a tissé des liens avec Al-Shabaab ou encore Al-Qaïda mais a réussi, pendant des années, à échapper à la vigilance des services sous-régionaux grâce à ses dizaines de noms d'emprunt et ses nombreux passeports frauduleusement acquis de plusieurs pays. Mais, en 2015, la police tanzanienne parvient à l'appréhender grâce à l'un de ses collaborateurs.
Après l'arrestation de Jamil Mukulu, Musa Seka Baluku, son second, a alors pris le relai jusqu'à ces jours. Ce dernier, décidément beaucoup plus cruel, a multiplié des attaques contre des agglomérations dans le Nord-Kivu et l'Ituri.
En 2017, il a même rapproché le mouvement ADF de l'Etat islamique qui revendique, depuis plusieurs mois maintenant, les attaques menées contre des civils en RDC. Selon des chiffres avancés par les forces vives de la région, en 10 ans des massacres, plus de 15 mille morts auraient déjà été enregistrés dans les 2 provinces visées, sans compter plusieurs centaines de maisons, des véhicules incendiés, des personnes enlevées et des biens pillés.
Dans son dernier rapport rendu public en ce mois de novembre, le Bureau conjoint des Nations unies a rapporté qu'au moins 1.071 civils ont été tués par ce groupe armé au seul premier semestre 2025. Dans les territoires de Mambasa (Ituri) et Lubero (Nord-Kivu), l'ADF tient désormais des meetings publics à travers lesquels il exprime son intention d'islamiser la contrée.
Isaac Kisatiro, à Butembo
Après les catholiques et les protestants, les autres confessions religieuses de la RDC s’engagent à sensibiliser sur les documents de reconnaissance de génocide de la RDC.
Ces princes des églises ont donné leur accord, vendredi 28 novembre, lors d’un entretien avec le ministre des Droits humains, à Kinshasa.
Au sortir de cet échange au ministère des Droits humains, ces pasteurs et Iman, membres de la plate-forme confessions religieuses, acceptent de vulgariser dans leurs lieux de culte les résolutions de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) ainsi que celles de la société civile africaine.
Pour le président de la plate-forme Eglise de réveil au Congo a reconnu que ces deux résolutions vont enrichir leurs prédications afin que le génocide soit reconnu de tous les Congolais.
A travers cette campagne, l’archevêque Evariste Ejiba souhaite que tous les Congolais parlent un même langage sur ce qui se passe dans l’Est de la RDC.
Pour sa part, le ministre des Droits humains , Samuel Mbemba se réjouit que ces interlocuteurs aient accepté de s’engager dans ce combat, initié par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi
Avec cette adhésion des confessions religieuses, la campagne gagne en ampleur, laissant entrevoir une sensibilisation plus profonde des citoyens et une avancée significative vers la reconnaissance des génocides commis par le Rwanda.
radiookapi.net/CC
La légende de la rumba congolaise Koffi Olomide et tous les membres de son groupe musical, vont livrer un concert événementiel, ce samedi 29 novembre 2025, aux Arènes de Grand Paris Sud, à l'occasion de la célébration de 39 ans d'existence du Quartier latin international. Les portes seront ouvertes à partir de 17h00.
Après son sacre à l'ING Arena Bruxelles au mois de septembre dernier devant près de 15.000 spectateurs, Koffi Olomide va cette fois-ci réunir plus de 3.000 personnes en France pour l'anniversaire de son orchestre. Il a fait savoir sur ses comptes réseaux sociaux que plusieurs de ses anciens acolytes et d'autres invités surprises feront partie de la fête.
Il est à noter que les Arènes de Grand Paris Sud sont une salle de spectacle et de sport polyvalente située à Évry-Courcouronnes, connue pour sa programmation de concerts, de spectacles et d'événements esport. La salle, qui peut accueillir jusqu'à 3.000 spectateurs, dispose d'une scène modulable de 358 m² et d'une acoustique optimisée, la rendant idéale pour divers événements.
Pour rappel, le Quartier latin international a été créé en 1986 par Koffi Olomide et a vu passer dans ses rangs de futures stars de la musique congolaise telles que Fally Ipupa, Ferre Gola, Cindy le cœur, Soleil Wanga, Bouro Mpela, Gibson Butukondolo, Babia Ndonga, Lola Mwana, Modogo Abarambwa, Mirage Supersonic, ou encore Brigade Sarbaty. L'orchestre compte 7 albums au total, au nombre desquels"Pas de Faux pas" (1992); "Magie" (1994); "Ultimatum" (1997), "Droit de véto" (1998); "Force de frappe" (2000); "Affaire d'état" (2003); et "Danger de mort" (2006).
Gratis Makabi
L’hôtel de ville de Kinshasa, qui avait formellement interdit l’accès de taxis-motos dans le centre-ville, tient coûte que coûte à faire respecter cette mesure édictée par le président de la République. Cette fois-ci, il a défini leurs limites, et a, pour la première fois, annoncé des restrictions aux tricycles, communément appelés « moto ya trois pneus » à Kinshasa.
Le ministre provincial des transports, Jésus-Noël Sheke, a dans un communiqué lundi précisé les axes routiers conduisant vers le centre-ville, sur lesquels les taxis-motos doivent désormais faire uniquement la dépose-reprise, sans un stationnement prolongé. Seules les motos privées et celles faisant des livraisons ne sont pas concernées par cette mesure de l’hôtel de ville.
Axes routiers et délimitations : Avenue des Huileries -Avenue Tombalbaye (Référence INRB), Avenue de la Libération-Avenue Mont des Arts, Avenue Colonel Monjiba-Saut de mouton SOCIMAT (aile Rond-point SAFRICAS), Avenue Bokasa-Avenue du Commerce/Bokasa, Avenue Kasa-vubu-Avenue du Commerce/Kasa-vubu, Avenue Wangata-Terrain Maman Yemo, Avenue du Kasaï-Avenue du Commerce/Kasaï, Avenue de Poids Lourds-Pont BRALIMA, Avenue du Flambeau-INA, Avenue Haut Commandement-Entrée du Camp KOKOLO/Sergent MOKE, Avenue de l'OUA-Rond-point SAFRICAS.
Les tricycles, pas sur les boulevards Lumumba, Triomphal…
Les tricycles, désignés par « moto ya trois pneus » à Kinshasa, pullulent chaque jour sur les artères de la capitale. Ils sont même visibles sur les grands boulevards, surtout sur le boulevard Lumumba, l’artère routière la plus longue de Kinshasa (de Maluku jusqu’à Limete, 1ère rue).
« Afin de réduire les risques élevés d'accidents et de congestion, il est strictement interdit aux tricycles affectés au transport des personnes et des biens de circuler sur les grandes artères ci-après : Boulevard LUMUMBA, Boulevard SENDWE, Avenue de Libération, Boulevard du 30 juin, Boulevard Triomphal, Avenue des poids lourds, Avenue Kasa-vubu, Avenue Mondjiba, Avenue Nguma, Avenue du Tourisme (Axe NZELA YA MAYI), Place Kintambo Magasin », peut-on lire.
Par ailleurs, le ministre Jésus-Noel précise que « les tricycles ne peuvent circuler que dans les quartiers secondaires et sur les routes communales à faible trafic. A cela, s'ajoute, le chargement des marchandises excédant les poids réglementaires. Il est également interdit le stationnement anarchique aux abords des marchés, écoles, hôpitaux, carrefours et autres ».
Des sanctions et amendes contre les contrevenants
Ces mesures ne sont pas dépourvues de contrainte. Le ministère provincial des transports prévient que les taxis-motos qui seront surpris dans les zones interdites seront immédiatement saisis et mis en fourrière pendant 30 jours, et seront obligés de payer une amende de 500.000 francs congolais. Quant aux tricycles, eux, verront leur autorisation de transport suspendue pendant 15 jours, et vont devoir payer 500.000FC, assortis de frais de fourrière.
« La Division Urbaine des Transports avec les concours de la Police Nationale Congolaise, la Brigade Spéciale de Protection de l'Environnement ainsi que la Régie des Fourrières et de Contrôle Technique sont instruites de procéder à de contrôle permanent et aléatoire sur les axes concernés. Toute forme de tracasserie, tolérance ou complicité expose l'agent fautif à des sanctions administratives sévères », conclut ce membre du gouvernement Daniel Bumba.
Malgré plusieurs interdictions, depuis Kimbuta et Ngobila, la présence de motocyclistes est au contraire augmentée, leurs bavures régulièrement dénoncées dans le centre-ville.
Samyr LUKOMBO









