Le mausolée du héros national Patrice-Emery Lumumba, érigé à la Place de l’Echangeur de Limete (Kinshasa), a été profané ce mardi 19 novembre.

Les vitres du mausolée du Premier héros national de la République démocratique du Congo, ont été brisées par des personnes non identifiées, rapporte l’Agence congolaise de presse (ACP).

« Les intrus n'ont pas touché le monument. Mais ils ont réussi à casser les vitres du mausolée du premier chef du Gouvernement de la République démocratique du Congo. Le cercueil dans lequel se trouve la relique de Patrice Emery Lumumba a été cassé. Mais on ne sait pas si la relique s'y trouve encore ou s'il a été emporté », a déclaré un responsable du musée national de l'échangeur de Limete, interrogé par l’ACP, et qui a requis l'anonymat.

Il confirme qu’il y a eu profanation du monument de Patrice Lumumba.

« Mais pour le moment, je ne sais pas vous dire ce qui s’est réellement passé. Je vous parle sous réserve, en attendant que la police scientifique puisse descendre sur le terrain et faire son travail. Il y a donc une enquête qui vient d’être lancée. Nous allons communiquer par voie de presse sur autorisation de notre hiérarchie, une fois que nous serons en possession de tous les éléments qui expliquent les causes et circonstances de cette profanation. Nous sommes très préoccupés et nous suivons la situation minute par minute. Tout est encore sous réserve. Nous-mêmes, nous devons coopérer avec la Police scientifique », a indiqué un des agents du Musée national de l'échangeur de Limete.

Des sanctions contre les auteurs

Dans un communiqué, le ministère de la Culture, Arts et patrimoine condamne fermement cet acte odieux visant à désacraliser la sépulture du héros national Patrice Emery Lumumba. Il tient à rassurer la population que la situation est sous contrôle et que des mesures fermes seront prises pour sanctionner les auteurs de cet acte inacceptable.

Selon le document, toutes les dispositions nécessaires sont en place pour restaurer le mausolée dans les meilleurs délais.

radiookapi.nert/CC



Dans un message poignant, le pasteur Marcello Tunasi rend hommage à son épouse Blanche décédée

C’est avec une profonde émotion que le pasteur Marcello Tunasi a pris la parole sur Facebook pour rendre hommage à son épouse Blanche, décédée le 12 juin dernier à l’âge de 40 ans.

Dans son message, le responsable de l’église « La Compassion » a d’abord souligné que cet âge de 40 ans était particulièrement chéri par Blanche, et qu’ils auraient dû le célébrer « avec joie » cette année.

« Aujourd’hui, elle aurait eu 40 ans, un âge qu’elle chérissait et que nous aurions célébré avec joie », a écrit Marcello Tunasi.
 
Mais, comme le précise le pasteur, « le Seigneur en a décidé autrement ». Désormais, son épouse défunte « connaît une paix et une joie incomparables, bien au-delà de tout ce que nous pourrions lui offrir ici-bas », auprès de Jésus-Christ.

« Mais le Seigneur en a décidé autrement. Auprès de Jésus-Christ, elle connaît maintenant une paix et une joie incomparables, bien au-delà de tout ce que nous pourrions lui offrir ici-bas », a-t-il affirmé.

Malgré cette disparition douloureuse, le pasteur a tenu à rappeler un enseignement biblique essentiel : « la Bible nous exhorte à ne pas nous adresser aux morts », citant le verset de Deutéronome 18:10-11.

« Nous respectons la volonté du Seigneur qui donne et qui reprend, et nous plaçons notre espérance en Lui », a-t-il conclu.

Ce message empreint d’une grande spiritualité témoigne de la manière dont Marcello Tunasi et sa communauté font face à cette épreuve. Plutôt que de s’adresser directement à son épouse disparue, le pasteur choisit de se tourner vers Dieu et d’y trouver le réconfort nécessaire pour surmonter cette douloureuse perte.
 
Un message qui résonne ainsi comme un vibrant hommage de la part d’un mari endeuillé, mais aussi comme un témoignage de foi adressé à sa congrégation pour l’accompagner dans ce moment de deuil.
 
mbote/CC


En mission d'itinérance dans l'espace Grand Katanga, le Chef de l’État a effectué, lundi, une descente à la cité de KanyamaKasese, dans la province du Haut Lomami, pour évaluer le programme agro-pastoral exécuté par les bâtisseurs du Service national, que dirige le Général Kasongo Kabwit

Arrivé au centre d’encadrement et d’instruction Félix Tshisekedi, où sont accueillis les jeunes bâtisseurs pour leur rééducation et instruction, le Président de la République les a encouragés à persévérer dans la nouvelle voie d'apprentissage, de l'amour du prochain et de l'amour de la patrie. «L'État congolais ne vous oubliera jamais», leur a-t-il dit. 

Pour cette année, faut-il signaler, le Service national a déjà remis plus de 1500 bancs aux établissements scolaires et universitaires de la ville de Kinshasa.

La cité de Kanyama Kasese a enregistré 5 mille hectares de maïs et des milliers de têtes de vaches. Le projet va s'étendre à d'autres provinces de la RDC, pour garantir la sécurité alimentaire de la population congolaise, conformément aux directives du Président Félix Tshisekedi.

Le Service national s’est lancé aussi dans l’assainissement, la construction et la rénovation des bâtiments publics, à l’instar de la Maternité de Kintambo, à Kinshasa.

Grevisse Tekilazaya

 



Siégeant en audience foraine à la prison militaire de Ndolo, la Cour Militaire de Kinshasa/Gombe va poursuivre ce lundi 18 novembre 2024 avec l'examen de l'affaire Coup d'État manqué du 19 mai dernier. À cette étape du procès, les 37 prévenus sont en train d’invoquer les motifs de l’appel qu’ils ont formé, c’est-à-dire en quoi il y a eu " mal jugé" au premier degré.

Lors de l'audience du vendredi 15 novembre dernier, arrêtée suite aux conditions météorologiques qui n'avaient pas permis à la Cour Militaire de poursuivre avec les auditions d'un grand nombre de prévenus, la Cour a reçu les moyens de certains prévenus issus de la catégorie de ceux recrutés dans la province du Kongo Central. Pour l'un des avocats de la défense, Maître Joslin Botange, la décision du premier juge dans cette affaire a été prise sur base "des suppositions" et espère que le juge en appel va rétablir leurs clients dans leurs droits.

Dans leurs interventions comme leurs prédécesseurs, ils ont nié  toute "implication" dans la démarche de Christian Malanga de vouloir renverser les institutions. Devant la Cour, ils clament leur innocence et affirment que s'ils avaient rejoint le groupe de Christian Malanga, c'est à cause de la promesse leur faite par le recruteur d'obtenir du travail au sein d'une ONG qui sera créée par certaines personnalités en provenance de l'extérieur du pays.

Bien avant cette étape, la Cour militaire de Kinshasa/Gombe s'était déclarée non saisie à l’égard des personnes acquittées au premier degré dans cette affaire. La décision a été rendue lundi 21 octobre, à la suite des mémoires uniques déposés par ces prévenus dans lesquels ces derniers ont soulevé un moyen de forme. Ces 6 prévenus requérants constituent le groupe des personnes dites « de Chez Momo Hotel », à savoir : la propriétaire de l’établissement, son mari et ses employés. 

Ils ont soutenu que le Ministère public qui avait fait appel dans cette affaire, n’avait limité son recours qu’à l’encontre des 37 prévenus condamnés et que de ce fait, il ne devrait pas les citer à comparaître en appel puisqu’ils ne sont plus parties au procès. Ils ont alors demandé à la Cour militaire de Kinshasa /Gombe de se déclarer non saisie à leurs égards. Cette position a été suivie par cette Cour.

Au premier degré, sur 51 prévenus, 37 prévenus ont été condamnés à la peine de mort pour des infractions d'association de malfaiteurs, d'attentat et de terrorisme. Parmi eux figurent Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, Tyler Christian Thomson, Zalman Pollum Benjamin et Nkele Mbuela Ruffin. L'expert militaire belgo-congolais Jean-Jacques Wondo a également été condamné à la peine de mort pour association de malfaiteurs et attentat. Certains des condamnés ont écopé de 20 ans de servitude pénale pour détention illégale d'armes de guerre.

Clément MUAMBA



Dans son podcast « Zwa nga bien », Koffi Olomide a fait l’éloge du jeune artiste Innoss’B, qu’il considère comme une « véritable valeur sûre » de la musique congolaise actuelle.

« Il est sorti de lui-même, il n’a jamais trahi un leader, il n’est jamais parti en europe pour après fuir comme les autres l’ont fait  » a-t-il déclaré.

Ces propos soulignent l’indépendance d’esprit et la loyauté dont fait preuve Innoss’B dans sa carrière, contrairement à certains autres artistes.

Koffi Olomide semble saluer le fait qu’Innoss’B se soit affirmé par lui-même, sans trahir les leaders qui l’ont précédé, et qu’il soit resté fidèle à son pays.

Ordi Mande



« Les déplacés ne sont pas seulement des victimes, ils ont aussi des atouts qui peuvent contribuer à leur autonomisation en dépit des difficultés qu’ils traversent », a déclaré, samedi 16 novembre, le nouvel ambassadeur de Suède en RDC, Joachim Vaverka, lors de sa visite du site des déplacés de Rusayo près de Goma (Nord-Kivu).

Sur place, Joachim Vaverka s’est entretenu avec les représentants des déplacés, des femmes et des jeunes sur leurs conditions de vie.

Ce diplomate a salué la résilience de ces personnes déplacées :

« Une chose qui m’a frappé aussi, c’est qu’il y a de l’espoir quand même. J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec des femmes. Y a une opportunité pour elles d’avoir une formation, d’apprendre des métiers pour leur autonomisation dans une situation très difficile. Avec des jeunes, j’ai découvert de l’énergie qui m’a beaucoup impressionné. Dans une situation très difficile, j’ai réalisé qu’ils ont des atouts. Donc, ces jeunes pourront beaucoup contribuer si on est en mesure de créer des opportunités pour eux ».

Et les besoins de ces déplacés sont multiples mais il faut les prioriser en termes de réponse, estime l’ambassadeur suédois.

« Je suis très impressionné par des entretiens que j’ai eus avec des représentants des déplacés là-bas. J’ai appris beaucoup de leurs perspectives, comprendre leurs besoins et leurs priorités. Évidemment, il y a pas mal de challenge, ce n’est pas possible de répondre à tous en même temps, mais il faut prioriser quand même », a indiqué Joachim Vaverka.

radiookapi.net/CC



 

Le chef de l'Etat a invité les jeunes de la cité minière de Kipushi dans le Haut-Katanga à la vigilance et à la prise de conscience. Il a lancé cet appel au cours d’un rassemblement qu’il a animé ce dimanche 17 novembre dans cette cité.

Pour le chef de l’Etat congolais, le pays est en danger et les jeunes sont ainsi la cible de ceux qui veulent le déstabiliser.

« C’est à vous qu’ils vont chercher à s’adresser pour vous manipuler et vous entrainer dans des activités des groupes armés », a déclaré Félix Tshisekedi, demandant aux jeunes de « leur opposer un esprit patriotique » en refusant de céder à toutes leurs sollicitations.

Constitution ou rien !

Comme à Kisangani (Tshopo) et à Lubumbashi (Haut-Katanga, le Chef de l’État est revenu sur le sujet qui fait polémique actuellement en RDC : la modification de la Constitution.

Face à la foule de Kipushi, il a lâché :

« Je considère que c’est une injure à l’endroit de l’élite congolaise de nous interdire de réfléchir sur notre Constitution.»

En sa qualité de garant de la nation, il a promis d’instituer « une commission pour réfléchir sur la révision ou le changement de la Constitution de notre pays ».

Cette position est vivement critiquée dans les milieux de l’opposition, qui accuse le chef de l’Etat de vouloir notamment s’offrir un troisième mandat, interdit par l’actuelle loi fondamentale.

radiookapi.net/CC



Le festival Amani s'est clôturé dimanche 17 novembre à Goma (Nord-Kivu), par une prestation du musicien Ferré Gola, tant attendu par les Gomatraciens. La population de Goma et environs a eu droit à deux jours de musique, danse et arts. 

C’est face à une foule immense et chaleureuse que Ferré Gola est monté sur la scène de la 10e édition du festival Amani. Le public a accueilli avec joie le musicien congolais Ensemble avec l’artiste, ils ont fredonné ses chansons.

Cette événement culturel à offert aux festivaliers l’occasion de faire valoir la paix dans la région des Grands lacs. Les 16 et 17 novembre, au village Ihusi, les participants ont effectivement parlé « Paix ». 

L’objectif de ce festival est la promotion de la paix à travers la culture. Car, comme disent les organisateurs, là où les armes divisent, la culture rassemble. Et ces deux jours de musique et de danse visaient la paix durable dans la région des Grands lacs.

Artistes, exposants, entrepreneurs, humanitaires, bénévoles, festivaliers et même autorités du pays étaient tous réunis pour parler un même langage. Celui de la paix.

C’est par ce spectacle apprécié par la population que la 10e édition du festival Amani a fermé ses portes pour l’année 2024.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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