La CNDH -Commission Nationale des Droits de l’Homme- a procédé, vendredi, à Kinshasa, au lancement officiel du processus d’identification et d’enregistrement des défenseurs des droits de l’homme (DDH) en RDC -République démocratique du Congo-.

La cérémonie, organisée au siège de l’institution citoyenne, a été présidée par Paul Nsapu, président de la CNDH, en présence du rapporteur Kimbumbu Dido et de la commissaire nationale Gisèle Kapinga, chargée des droits de la femme et de l’enfant.

"C’est avec un profond sens de responsabilité et une vive émotion que je prends la parole, en cette journée que nous voulons mémorable, pour marquer le lancement officiel du processus d’identification et d’enregistrement des DDH en RDC", a déclaré Paul Nsapu.

Il a rappelé que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi n°23/027 du 4 juin 2024, consacrant pour la première fois un statut juridique clair et une protection légale renforcée aux défenseurs des droits de l’homme en RDC.

Le président de la CNDH a insisté sur le sens de ce processus, destiné avant tout aux DDH. "C’est votre sécurité, votre visibilité et votre légitimité qui sont au cœur de notre action aujourd’hui", a-t-il souligné, ajoutant que l’institution "tend la main" aux acteurs concernés pour avancer ensemble dans un esprit de confiance, de transparence et de responsabilité.

Kinshasa servira de zone pilote avant l’extension de l’opération à d’autres provinces à partir du 25 novembre prochain.

La CNDH a tenu à rassurer que l’identification et l’enregistrement ne doivent pas être perçus comme un mécanisme de contrôle, mais comme un véritable outil de protection destiné à renforcer la sécurité et la reconnaissance des DDH à travers le pays.

Avec ce lancement, la RDC franchit une étape importante dans la consolidation de l’État de droit et dans la protection des acteurs engagés en faveur des libertés fondamentales.

Serge Mavungu 



Le Burkina Faso a annoncé la gratuité des visas pour les citoyens des pays africains. Cette décision a été entérinée lors du Conseil des ministres du 11 septembre 2025.

Selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, cette mesure vise à promouvoir le tourisme, la culture burkinabè et à améliorer la visibilité du pays en Afrique. Elle s’inscrit dans la vision panafricaniste du président Ibrahim Traoré.

Cependant, la gratuité ne signifie pas une exemption totale de visa. Les ressortissants africains devront toujours faire leur demande en ligne sur le portail officiel www.visaburkina.bf. Leur visa sera alors délivré sans frais en cas d’approbation.

Le ministre a tenu à préciser que cette mesure ne dispense pas les Africains de l’obligation d’obtenir un visa pour entrer au Burkina Faso. Elle vise simplement à faciliter la libre circulation des personnes et des biens sur le continent.

Aucune date officielle d’entrée en vigueur de cette nouvelle politique n’a encore été communiquée. Mais elle s’inscrit dans les efforts du gouvernement burkinabè pour renforcer l’intégration africaine.

mbote/CC



Le commandant de la 33e région militaire des FARDC, basé à Uvira, le général Mwaku Mbuluku est décédé ce vendredi 12 septembre dans l’après-midi, a appris les volcans news de sources militaires locales.

Selon les premières informations recueillies, le général était en traitement à l’hôpital militaire de garnison d’Uvira depuis plusieurs jours, à la suite d’une maladie dont la nature exacte n’a pas été officiellement précisée.

Il aurait succombé à une crise soudaine aux alentours de 14 heures, alors qu’il poursuivait ses soins au sein de l’établissement.

Le général Mwaku Mbuluku, figure bien connue de la hiérarchie militaire dans le Sud-Kivu, avait notamment effectué jeudi une visite aux blessés des récentes manifestations meurtrières menées par les Wazalendo. Une source au sein de l’armée indique qu’il avait également convoqué plusieurs officiers supérieurs à une réunion stratégique dans la soirée du même jour.

Pour l’heure, les circonstances exactes de son décès restent floues, et aucune hypothèse n’a été officiellement retenue. Certaines sources évoquent une crise médicale brutale, mais les autorités n’ont pas encore confirmé cette version.

Une communication formelle des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) est attendue dans les prochaines heures.



Une délégation gouvernementale conduite par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, séjourne à Uvira, dans la province du Sud-Kivu, avec pour mission de réconcilier les communautés locales, apaiser les tensions et rétablir l’autorité de l’État.

Cette visite intervient dans un contexte marqué par plusieurs journées de troubles, ponctuées par des opérations « villes mortes » décrétées par la société civile et les forces vives locales. À l’origine de ces tensions : la nomination controversée d’un nouveau commandant adjoint à la 33e région militaire.

La délégation a participé à un Conseil de sécurité restreint réunissant les services concernés aux niveaux national et provincial, afin de dresser un état des lieux de la situation sécuritaire. Ce conseil a ensuite été élargi à la société civile, aux forces vives et aux représentants des Wazalendo, dans le but de favoriser un dialogue franc, dissiper les malentendus et instaurer un climat de paix.

Le ministère de l’Intérieur souligne que cette démarche s’inscrit dans une volonté de restaurer pleinement l’autorité de l’État à Uvira. Le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, salue l’initiative et évoque une évolution positive sur le terrain.

Aux côtés du ministre de l’Intérieur, la délégation comprend également :

  • Aimé Boji, ministre de l’Industrie,
  • Floribert Anzuluni, ministre de la Coopération régionale,
  • Eliezer Ntambwe, ministre délégué à la Défense chargé des anciens combattants,
  • Le Général Jules Banza, chef d’état-major des FARDC,
  • Le commissaire divisionnaire Benjamin Alongaboni, Commissaire Général de la Police nationale congolaise.

La délégation prévoit de consulter l’ensemble des forces vives locales, y compris les représentants des différentes communautés d’Uvira, afin de consolider les efforts de pacification et renforcer la cohésion sociale.

radiookapi.net/CC



Plusieurs agents de la Régie des voies aériennes (RVA) ont été interpellés, jeudi 11 septembre à Kinshasa. Il leur est reproché d’avoir retardé l’atterrissage de l’avion du Chef de l’État à l’aéroport international de N’djili.

Le président du conseil d’administration de la RVA, Tryphon Kin-Kiey Mulumba, reconnaît cet incident qu’il attribue à une coupure d’électricité qui a perturbé le fonctionnement de la tour de contrôle. L’incident a obligé l’avion présidentiel à faire des tours en l’air, attendant son atterrissage.  

Tryphon Kin-Kiey Mulumba reconnaît que plusieurs agents de la RVA ont été interpellés dans le cadre des enquêtes ouvertes pour établir les responsabilités liées à cet événement.

Quand c’est l’avion présidentiel qui doit atterrir, selon lui, « il faut plus de sécurité. Et la RVA doit s’y mettre ».

L’issue des enquêtes déterminer ce qui s’est réellement passé.

radiookapi.net/CC

 
 


L’artiste-chanteur Jossart Nyoka Longo M'vuka, en sa qualité de Président du Conseil d’administration de la SOCODA, a lancé, ce vendredi 12 septembre 2025, les assemblées générales extraordinaire et ordinaire de cette société de gestion des droits d’auteur.

Lors de cette rencontre, tenue au centre Terrasanium de Kinshasa, Jacques Mondonga Omari, administrateur de la SOCODA et lecteur du discours du Président, a rappelé que "conformément aux dispositions de l’Acte Uniforme OHADA relatif au droit des sociétés coopératives et à nos statuts modifiés, l’Assemblée Générale constitue l’organe suprême de notre coopérative. Elle seule détient le pouvoir de contrôler, d’orienter et d’évaluer la gestion des organes élus".

Il a ajouté : "Fidèle à notre engagement de transparence et de bonne gouvernance, nous avons diligenté un audit sur la gestion de l’ancien Directeur Général, Kolangbo Agu Michel. Les conclusions, mises à votre disposition, ont confirmé des détournements et manquements graves, justifiant sa suspension puis sa révocation par le Conseil d’administration".

Le discours a également souligné que les accusations infondées de détournement portées contre Jossart Nyoka Longo ont été rejetées par la justice, le dossier ayant été classé sans suite faute de preuves.

"En février 2023, une assemblée générale irrégulièrement convoquée par l’ex-ministre de la Culture avait tenté d’imposer une nouvelle équipe dirigeante. Toutes ses résolutions ont été annulées par des décisions de justice devenues irrévocables (jugement du TGI/Gombe et arrêts de la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe). Aujourd’hui encore, certains cherchent à contourner l’esprit de l’OHADA et de nos statuts en voulant créer une société étatique de gestion collective, excluant les artistes créateurs de l’organe suprême qu’est l’Assemblée Générale. Grâce à nos démarches auprès des hautes autorités, ce projet contraire aux principes coopératifs a été bloqué", a-t-il martelé.

Il a conclu : "Chers coopérateurs, ce climat de turbulence et de bicéphalisme entretenu par des personnes de mauvaise foi a ralenti l’atteinte de nos objectifs. Toutefois, malgré ces obstacles, nous avons pu réaliser la répartition des droits pour le premier et deuxième semestre 2022, ainsi que le premier semestre 2023. Notre devoir, en vertu de l’OHADA et de nos statuts, est de préserver la transparence, la démocratie coopérative et la défense des intérêts de tous nos membres. Aujourd’hui, avec l’Assemblée Générale Extraordinaire, nous restons déterminés à doter notre société d’un Règlement général garantissant son bon fonctionnement. C’est sur cette note d’espoir et de détermination que nous avançons".

Serge Mavungu



Le commandant adjoint de la 33ᵉ région militaire chargé des opérations et des renseignements, le général Olivier Gasita, n’est plus à Uvira. Il a quitté cette ville du Sud-Kivu à l’aube de mardi 9 septembre.

L’information a été confirmée à Radio Okapi par des sources militaires, précisant qu’il est parti aux alentours de 3 heures du matin, sans autres détails sur sa destination réelle. 

Des habitants contactés dans l’après-midi du même mardi confirment une reprise progressive d’activités dans la zone, notamment le transport en commun et l’ouverture de certaines boutiques. 

Ce départ intervient sur fond de tension. Pas tard que lundi dernier, la ville d’Uvira a été le théâtre d’une manifestation pacifique organisée par la société civile. Celle-ci pour exiger le départ du général Olivier Gasita, récemment nommé commandant en charge des opérations et du renseignement de la 33ᵉ région militaire des FARDC. Cette marche, annoncée comme pacifique, a été violemment réprimée par les forces de l’ordre.

Depuis une semaine, la population d’Uvira s’oppose à l’affectation de cet officier, l’accusant d’avoir facilité la prise de Bukavu par les rebelles de l’AFC/M23. En première ligne de cette contestation figurent les miliciens Wazalendo.

radiookapi.net/CC



La célèbre chanteuse congolaise Mbilia Bel a été victime d’un accident de circulation, ce mardi matin, alors qu’elle se rendait à l’aéroport international de N’djili. L’artiste était accompagnée de son producteur, avec qui elle devait embarquer pour Bruxelles, dans le cadre de sa tournée artistique.

Contrairement aux rumeurs largement relayées sur les réseaux sociaux, l’état de santé de Mbilia Bel n’est pas critique. Si elle a été hospitalisée à la suite de l’accident, sa vie n’est aucunement en danger, précisent des sources proches de son entourage. 

En revanche, son producteur, également présent à bord du véhicule accidenté, a été blessé et demeure sous surveillance médicale. Aucune information plus précise sur la gravité de ses blessures n’a été officiellement communiquée à ce stade.

L’artiste devait se rendre à Bruxelles pour un concert prévu le 20 septembre 2025, à la salle Madeleine, l’un des rendez-vous importants de sa tournée internationale. La tenue de ce spectacle n’a pour l’instant pas été remise en cause, en attendant l’évolution de son état de santé.

Marie-Claire Mboyo Moseka, connue sous le nom de scène Mbilia Bel, est née à Kinshasa le 30 août 1959. Elle est l'une des figures emblématiques de la rumba congolaise féminine et a marqué des générations de mélomanes à travers ses performances et son style unique.

Fille de Mbala Mbondi, surnommé « Louis XIV », un danseur de charanga originaire de Bumba, dans la province de la Mongala, et de Mboyo Mbilia, la chanteuse a grandi dans un environnement familial déjà imprégné d’art. Dès l’âge de 10 ans, elle manifeste une passion précoce pour la musique, qui la mènera sur les plus grandes scènes africaines et internationales.

Icône de la musique congolaise, Mbilia Bel a su imposer sa voix et son charisme dans un univers longtemps dominé par les hommes. Son parcours est aujourd’hui une référence pour de nombreuses jeunes artistes africaines.

 Gloire Balolage 

A Propos

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Ali Kalonga

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