La situation sécuritaire en province du Nord-Kivu, particulièrement aux environs de la ville de Goma, (est de la République démocratique du Congo), sera au menu de la réunion du Conseil supérieur de la Défense convoquée, vendredi, par le Chef de l’État, à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa, a appris vendredi l’ACP de la Présidence congolaise.
« Le Président de la République va successivement présider, ce vendredi à la Cité de l’Union africaine, le Conseil supérieur de la Défense et la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres. L’évaluation de la situation sécuritaire et humanitaire dans le la province du Nord-Kivu et particulièrement autour de la ville de Goma sera à l’ordre du jour de la réunion du Conseil supérieur de la Défense« , a déclaré la source, suivant la réunion de crise présidée jeudi, tard dans la soirée par le Commandant suprême des Forces armées de la RDC (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC).
La Première ministre Judith Suminwa, le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et celui de la Défense, ont pris part à cette réunion de crise.
La coalition qui défend la cité de Sake et Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu a réaffirmé qu’elle ne lâchera « rien » à l’armée rwandaise et aux terroristes du M23, dans leur offensive de jeudi dans l’Est de la République démocratique du Congo.
C’est le chef des Casques bleus déployés dans l’Est de la RDC qui l’a déclaré sur un ton sans équivoque: « Nous ne lâcherons rien », a dit à la radio onusienne Okapi, le général Khar Diouf.
La situation est relativement apaisée sur la route Goma-Sake, au Nord-Kivu, depuis la mi-journée de jeudi après une matinée de grosse psychose provoquée par des affrontements entre l’armée et les troupes rwandaises, signale-t-on.
ACP/ C.L./CC
Des engins pour l’évacuation des immondices dans le quartier Mitendi, commune de Mont-Ngafula, dans l’Ouest de Kinshasa, en République démocratique du Congo, ont été sollicités samedi la cheffe de cette entité administrative lors d’un entretien avec l’ACP.
« Nous sollicitons auprès des autorités compétentes de nous doter des engins pouvant nous aider à évacuer les immondices présentes dans notre quartier parce que nous avons remarqué la présence d’une grande quantité d’ordures qui traînent dans les recoins de notre secteur », a déclaré Adèle Shimba, cheffe du quartier Mitendi.
« Dans nos différents quartiers, surtout après les pluies, les ordures s’éparpillent le long des avenues, celles des ménages renforcées par celles délaissées par les vendeurs des marchés pirates après leurs activités, se transformant ainsi en décharges pirates et dégageant une odeur nauséabonde. Ces saletés empêchent même la circulation des personnes et des véhicules », a-t-elle soulevé.
Soutenant la demande et les plaintes de sa collègue, Coco Mbenza, chef du quartier Kimvula, a rappelé l’instruction reçue de l’autorité municipale sur l’assainissement.
« Nous avions été instruit à veiller sur la propreté dans nos quartiers, mais lorsqu’il pleut, sans caniveaux, c’est difficile de gérer l’environnement, car les eaux des pluies emportent tout sur leur passage. C’est pourquoi nous souhaitons que nos autorités nous viennent en aide avec les engins pour évacuer ces ordures. Nous voulons que cela se fasse au moins deux fois le mois pour nous permettre de maintenir la propreté dans nos quartiers », a-t-il explicité.
La nécessité de doter chaque commune d’un camion benne pour bien assurer l’évacuation des déchets ménagers a été préconisée, vendredi, dernier par le bourgmestre de la commune de Selembao, voisine de celle de Mont-Ngafula, au cours d’une opération d’assainissement.
ACP/JF/CC
Après la sortie du remix “Epoutsha Hippodrome” de Koffi Olomide, Fally Ipupa riposte en interprétant l’original lors d’une veillée funéraire.
La rivalité entre les deux légendes de la rumba congolaise, Koffi Olomide et Fally Ipupa, vient de prendre une nouvelle tournure. Alors que Koffi Olomide a récemment dévoilé le clip de son remix “Epoutsha Hippodrome” en collaboration avec JR33, Fally Ipupa a contre-attaqué de manière remarquée.
Cette guerre des remixes entre les deux rois de la rumba congolaise promet de passionner les mélomanes dans les prochaines semaines. Nul doute que les prochaines initiatives de l’un et de l’autre seront scrutées avec une attention particulière par les fans.
mbote/CC
Selon le président du CSAC, Christian Bosembe, TikTok “encourage la délinquance” et “facilite l’enrôlement de jeunes dans des groupes terroristes” dans le pays.
Alors que les États-Unis viennent de suspendre l’accès à TikTok sur leur territoire, la République Démocratique du Congo suit de près cette décision. Christian Bosembe, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), a vivement réagi sur Twitter, n’hésitant pas à qualifier la plateforme de “vecteur de propagande nuisible” pour le pays.
La suspension de TikTok aux États-Unis semble avoir servi d'”avertissement” à la RDC, qui entend désormais “agir avec fermeté et détermination pour protéger son peuple, ses valeurs et sa souveraineté numérique”.
mbote/CC
La récente rencontre entre Fally Ipupa et les anciens membres du groupe Quartier Latin à Paris a suscité l’attention des fans sur les réseaux sociaux. Mais ce qui a particulièrement retenu l’attention, c’est un geste apparemment anodin de la part de Fally Ipupa : la désinfection du micro qu’il allait utiliser.
Alors que Fally Ipupa et plusieurs anciens membres du groupe Quartier Latin étaient présents pour rendre hommage à leur camarade Passekoss, décédé récemment, Fally a pris soin de désinfecter minutieusement le micro avant d’entamer sa prestation. Ce geste, bien que banal dans le contexte actuel de pandémie, n’a pas manqué d’attirer les regards et les commentaires des fans sur les réseaux sociaux.
Au-delà de l’aspect sanitaire, certains y ont vu une dimension plus symbolique, une sorte de “purification” du micro avant de prendre la parole. Fally Ipupa, connu pour son professionnalisme et son souci du détail, aurait ainsi marqué son respect envers ses anciens camarades et l’événement auquel il participait.
Dans une toute nouvelle rubrique, le desk femme d’Actualite.cd vous propose de revenir chaque semaine sur des femmes qui ont marque l’actualité en RDC, en Afrique et dans le reste du monde.
Cette semaine, retour sur les nominations de deux femmes à des postes de décision, un transfuge politique et la libération d’une activiste au Kenya.
Brigitte Nsensele Wa Nsensele, Première Présidente du Conseil d'État de la RDC
Le 16 janvier 2025, Brigitte Nsensele Wa Nsensele a été nommée Première Présidente du Conseil d'État de la République Démocratique du Congo. Titulaire d’une licence en droit privé et judiciaire de l’Université de Kinshasa, elle succède à Marthe Odio Nonde, désormais désignée juge à la Cour constitutionnelle. Cette nomination marque une étape importante dans l’institutionnalisation de la présence féminine à des postes clés dans le pays.
Mamitsho Pontshia, nouvelle directrice générale adjointe de Congo Airways
Le même jour, une autre avancée notable a eu lieu avec la nomination de Mamitsho Pontshia au poste de directrice générale adjointe de la Compagnie nationale d'aviation Congo Airways. Cette décision, également annoncée le 16 janvier, souligne l'importance croissante des femmes dans les secteurs stratégiques du pays.
Néné Nkulu quitte Kabila pour rallier l'opposition républicaine et soutenir les institutions
Dans une annonce faite le 11 janvier 2025, une page d’histoire a été tournée pour le parti politique AFBC (Alliance des Forces pour le Bien-être des Congolais) et son initiatrice, Nene Nkulu. Cette formation politique a officiellement quitté le FCC (Front Commun pour le Congo) de Joseph Kabila pour rejoindre l’opposition républicaine, tout en exprimant son soutien aux institutions de la République, en particulier pour le rétablissement de la paix dans la région Est de la RDC (République Démocratique du Congo).
Maria Sarungi Tsehai, militante des droits humains, enlevée à Nairobi
Au-delà des frontières de la RDC, l'activiste tanzanienne Maria Sarungi Tsehai, connue pour son combat en faveur de la liberté d'expression et des droits des femmes, a été enlevée le 12 janvier en plein cœur de Nairobi. Elle a été libérée quelques heures plus tard, sous la pression de plusieurs ONG. Cette attaque souligne les risques auxquels sont confrontées les militantes des droits humains dans certaines régions d'Afrique.
Nancy Clémence Tshimueneka
Le maire de la ville de Boma (Kongo-Central), Senghor Butuyibi, a annoncé samedi 18 janvier, l’ouverture dès la semaine prochaine du nouveau cimetière public à Boma.
Ce nouveau site d’enterrement baptisé « Nlunga Vasa », est situé à environ 20 kilomètres sur la route de Matadi et s’étend sur 31 hectares.
L’autorité urbaine fait savoir que les travaux d'aménagement financés sur fonds propre de la Mairie, sont déjà presque arrivés à terme.
Senghor Butuyibi invite la population de Boma à s’approprier ce lieu d'inhumation, en lieu et place des cimetières privés :
« Jusque-là, la population hésite encore. Nous voulons qu’elle puisse s’approprier ce cimetière. Elle doit donner la valeur à ce nouveau site, au lieu d’aller dans des cimetières privés ».
L’Office de voirie et drainage, (OVD) indique qu’il travaille déjà sur l’aménagement des parkings et l’ouverture des espaces pour rendre ce cimetière facilement accessible.
L'ancien cimetière Kimpungu II est fermé depuis l'année dernière à cause de sa saturation.
radiookapi.net/CC
Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a exprimé, samedi 18 janvier, la volonté du Gouvernement congolais de défendre le territoire national et toute la population.
Il a rappelé cet engagement lors de la cérémonie d’échange de vœux avec les membres du corps diplomatique accrédités en RDC, organisée au Palais de la nation, à Kinshasa :
« Le Gouvernement de la République démocratique du Congo, reste résolu à défendre l'intégrité de son territoire et à protéger ses concitoyens contre toute forme d'agressions ».
Félix Tshisekeid a également réaffirmé sa volonté de résoudre pacifiquement la crise qui oppose la RDC au Rwanda, en rejetant toute tentative extérieure de légitimer la rébellion du M23.
Pour le chef de l’Etat congolais, il est temps que les principes de responsabilité et de justice prévalent face à la guerre dans la partie Est de la RDC.
Il a assuré que le Gouvernement congolais continue à renforcer les capacités opérationnelles de ses forces de défense pour éradiquer tous les groupes armés responsables des violences.
Il a toutefois rappelé que mettre fin aux conflits armés passe aussi par une stratégie intégrée de développement, de justice sociale et de gouvernance inclusive.
Pour Félix Tshisekedi, le processus de Luanda, malgré les obstacles, reste une opportunité que Kinshasa privilégie dans un esprit sincère mais lucide.
« La RDC ne se soumettra jamais aux pressions d'acteurs extérieurs qui tentent d'imposer des conditions contraires à nos intérêts et à notre souveraineté. Nous ne cesserons de réaffirmer notre position, le dialogue avec un groupe terroriste comme le M23 est une ligne rouge que nous ne franchirons jamais. Toute tentative de normaliser ou de légitimer ce criminel constitue une insulte à la mémoire des victimes et un affront aux principes fondamentaux du droit international », a-t-il poursuivi.
Devant ses hôtes, M. Tshisekedi a par ailleurs salué les efforts de la SADC avec le renouvellement l’an dernier du mandat de la SAMI/DRC. Il a indiqué que son appui constitue un exemple concret de l'efficacité de la coopération régionale pour faire face aux défis sécuritaires.
radiookapi.net/CC