La mobilité du personnel de l’Agence Congolaise de presse (ACP) figure parmi les axes prioritaires de cent (100) jours du conseil d’administration de ce media public, a indiqué lundi, son président lors de sa première visite effectuée à la rédaction centrale.

« Il y a trois points dans l’ordre du jour, dans mes 100 premiers jours comme président du conseil d’administration de l’ACP. Il y a notamment, la mobilité des journalistes qui est très importante puisque jusqu’à présent, je n’ai trouvé aucun bus », a déclaré Ali Kalonga.

« Nous devons faire de sorte qu’il y ait des bus », a ajouté le président du conseil d’administration de cet établissement public.

Il a également envisagé de ressusciter le dispensaire de ce média public pour une bonne prise en charge des agents et cadres de l’Etat.

« Il faut ressusciter le dispensaire qui doit fonctionner parce que nous devons avoir les dames et jeunes gens en bonne santé. Il y a aussi le problème de propreté qui doit se faire concomitamment parce que le service d’entretien présente quelques faiblesses », a-t-il noté.

« Notre directeur général doit aller en voyage au Brésil la semaine prochaine après l’étape du Maroc. C’est dans le cadre de l’intelligence artificielle. C’est très important que notre rédaction soit dotée des matériels pour lui permettre de pérenniser avec les autres et de participer au concert des nations », a-t-il laissé entendre.

L’ACP est une agence nationale de la République démocratique du Congo, créée en 1960. Elle fut renommée Agence Zaïre Presse (AZAP) à l’époque du Zaïre. Elle couvre l’actualité aussi bien nationale qu’internationale dans tous les domaines, en textes, photos et vidéos. Son crédo : fiabilité et rapidité. L’ACP s’est donné aussi pour mission de lutter contre la désinformation à travers son service de « fact-checking ».

ACP/CC



Le rappeur légendaire Snoop Dogg a révélé avoir reçu une offre rondelette de la part de la plateforme de contenus pour adultes OnlyFans. En effet, la société britannique lui aurait proposé 100 millions de dollars pour qu’il rejoigne leur service.

Lors d’une émission télévisée, l’interprète de « Drop It Like It’s Hot » a confié avoir été tenté par cette proposition alléchante. « J’ai refusé 100 millions de dollars, oui. Le seul qui le regrette, c’est mon ami là-dessous », a-t-il lâché avec humour, pointant du doigt son entre-jambe.

Snoop Dogg a ensuite expliqué le dialogue intérieur qu’il a eu avec cette « petite tête » qui voulait accepter l’offre. « Il a dit qu’il aurait pu dépenser 100 millions de dollars sans payer d’impôts! », a-t-il plaisanté. Mais le rappeur de 53 ans a finalement choisi la sagesse, prenant la décision avec sa « grande tête » plutôt que de se laisser guider par ses pulsions.

En janvier dernier, Snoop Dogg avait déjà évoqué cette proposition lors d’un live Instagram. Il avait alors expliqué avoir refusé par respect pour sa femme Shante Taylor, avec qui il est marié depuis 1997. « J’ai une femme noire. Il n’y a aucune chance qu’elle me permette d’aller là-bas et de sortir cette chose pour n’importe quelle somme d’argent », avait-il lancé.

OnlyFans, plateforme connue pour son contenu pornographique, attire pourtant de plus en plus de célébrités. Récemment, des athlètes olympiques ont été surpris à avoir recours à ce service pour arrondir leurs fins de mois. La chanteuse Lily Allen a elle aussi créé un compte pour satisfaire les fétichistes des pieds.

Malgré cette proposition alléchante, Snoop Dogg a donc choisi de rester fidèle à sa femme et de ne pas franchir le pas. Une décision sage, qui lui évite de s’exposer sur la scabreuse plateforme d’OnlyFans. Le rappeur préfère sans doute se concentrer sur sa carrière musicale et ses nombreux autres projets.
mbote/CC


Selon les prévisions météorologiques de l'Agence Nationale de prévision météorologique et télédétection par satellite, la ville de Kinshasa sera sous orages avec pluies ce samedi 26 octobre 2024.

C'est ce que renseigne le bulletin de Mettelsat consulté ce vendredi par la rédaction de 7sur7.cd.

Les mêmes conditions météorologiques sont prévues à Buta, Mbandaka et Tshikapa.

La température la plus élevée sera prélevée à Lubumbashi et la plus basse à Goma.

Le soleil se lèvera à Bukavu à 5 h 03' 15" et se couchera à 17 h 09' 15" à Kabinda.

MD



Le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a annoncé, vendredi 25 octobre, la tenue du Forum de paix de la provine de la Tshopo.

Il a fait cette annonce lors de la réunion du 19e Conseil des ministres, tenue à Kisangani.

Selon Félix Tshisekedi, il s'agira de traiter notamment du conflit interethnique Mbole-Lengola aux cours de ces assises.

« Dans son deuxième point, le chef de l’Etat planche sur l’organisation du Forum de paix a la Tshpo. Le président de la République est préoccupé à la crise intercommunautaire a la laquelle la Tshopo est confrontée entre le Mbole et le Lengola », a fait savoir le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, sans toutefois préciser la date exacte de la tenue de cette activité.

Félix Tshisekedi a également noté que la Tshopo a des confits avec les provinces voisines : 

  • Maniema
  • Haut-Uele
  • Bas-Uele
  • Tshuapa 
  • Ituri.

Cette province fait face à l’insécurité provenant des groupes armés dans le territoire de Bafwasende, sans oublier la détérioration des infrastructures de base.

Le Président de la République a tenu à saluer les consultations initiées par le Gouvernement à travers le ministre de l’Intérieur pour trouver une solution durable et restaurer l’autorité de l’Etat, la paix, la réconciliation, le développement entre les différentes communautés de la Tshopo.

Au cours de cette réunion du Conseil, le chef de l’état a évoqué également la promotion du sport dans la province de la Tshopo, particulièrement le football.

Prévue pour vendredi dernier, la cérémonie d'inauguration de l'aéroport international de Bangboka à Kisangani rénové est reportée à ce samedi, selon la présidence congolaise.

radiookapi.net/CC



L'année académique 2024-2025 est-elle déjà en danger en RDC ? La question se pose à la lumière de la note d'information présentée par la ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU), Marie-Thérèse Sombo, lors de la dix-neuvième réunion du Conseil des ministres, le vendredi 25 octobre. Dans son exposé, la ministre a évoqué plusieurs problèmes liés à la rentrée académique 2024-2025, nécessitant une intervention “urgente” du gouvernement pour une rentrée “apaisée”.

“Concernant l'application des résolutions issues de la dernière commission paritaire de l'Enseignement Supérieur et Universitaire, tenue à Bibwa du 2 au 14 septembre 2024, la ministre de l'ESU a indiqué que certains problèmes cruciaux n'ont pas encore trouvé de solution. Pour garantir une rentrée académique apaisée, ces problèmes doivent être pris en compte en urgence. Il s'agit notamment des arriérés de la paie complémentaire des mois de mars, avril, mai, et juin 2023, de la poursuite de la distribution des véhicules aux professeurs, des primes de recherche pour les personnels scientifique et académique, de la mécanisation des nouveaux docteurs à thèse, des pertes de pouvoir d'achat, et de la mise en place d'un comité de suivi des accords de Bibwa”, rapporte le compte rendu de la réunion, lu par le porte-parole du gouvernement.

Elle a également précisé qu'en exécution des instructions reçues du Président de la République lors des différentes réunions du Conseil des ministres tenues les 28 juin, 23 août, 30 août et 20 septembre 2024, plusieurs actions ont été initiées.

“Le ministère de l'Enseignement Supérieur et Universitaire s'est engagé dans plusieurs actions prioritaires, telles que l'évaluation à mi-parcours du système LMD, la convocation et la tenue de la commission paritaire gouvernement-banc syndical, le contrôle de gestion dans tous les établissements publics du ministère de l'ESU, ainsi que l'harmonisation du calendrier académique. Concernant l'évaluation à mi-parcours du système LMD, les données recueillies jusqu'à présent montrent que le gouvernement devra mobiliser des moyens conséquents pour une mise en œuvre efficace de ce système”, poursuit le compte rendu de la réunion.

En ce qui concerne le contrôle de gestion, a-t-elle ajouté, les missions d'inspection sont en cours, tandis que le ministère s'apprête à publier l'instruction académique n°026, qui précisera les directives claires sur les modalités de fonctionnement des établissements de l'ESU, le paiement et l'utilisation des frais académiques, ainsi que l'harmonisation du calendrier académique.

Dans un communiqué publié en septembre, la ministre de l'Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-Thérèse Sombo, avait donné des directives relatives à la fin de l'année académique 2023-2024 et à l'ouverture de la suivante. Ce document indique que l'année académique 2024-2025 débutera le lundi 28 octobre 2024.

Clément Muamba



Le drame s'est produit aux environs de 5 heures du jeudi 24 octobre, dans le groupement Mboli, chefferie Ndeni en territoire de Bondo, situé à plus de 200 kilomètres de Buta, a appris actualité.cd, ce vendredi.

Des sources concordantes dans la zone rapportent que ce pachyderme sème à mainte reprises terreur et désolation au sein de la population, jusqu'à donner la mort au regretté Limo Mbele.

Les mêmes sources indiquent que la bête appartiendrait à un troupeau dont le nombre n'est pas connu qui apparaît régulièrement dans le village, détruisant tout sur son passage (maisons, champs et autres...).

Il y a un an (2023), deux personnes dont une femmes ont été attaquées et blessées par le même éléphant. La situation crée de l'émoi dans le chef de la population qui ne sait plus vaquer librement à ses activités champêtres et de chasse.

La nuit devient cauchemar aux habitants qui craignent une probable apparition des bêtes. La mort du chef d'établissement, aggrave la situation sur terrain, ajoutent les mêmes sources.

La population lance à cet effet un SOS aux autorités compétentes pour résoudre ce phénomène, particulièrement à l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature/ICCN et ses partenaires, censés réglementer le mouvement des animaux dans les aires protégées à travers le pays, et de créer un couloir de passage des éléphants pour repousser ce troupeau.

Nos sources précisent que d'après l'histoire, le village Mboli aurait été construit sur un espace où les éléphants passaient dans les anciens temps. Le territoire de Bondo se trouve dans une grande réserve du domaine de chasse Bili-Uélé, concluent-elles.

Joël Lembakasi



Le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, a exprimé mardi au Vatican son opposition à une béatification précipitée de l'ancien roi des Belges, Baudouin Ier (1930-1993), évoquant "une tâche noire" dans l'histoire du souverain en lien avec le rôle qu'il aurait joué dans l'assassinat de Patrice Lumumba, premier Premier ministre de la RDC, renseigne l'ACP. S'exprimant devant la Congrégation pour les causes des saints, le prélat congolais a appelé à une enquête approfondie pour faire la lumière sur cet épisode sombre de l'histoire congolaise.

Cette prise de position intervient alors que le pape François, lors de son voyage en Belgique en septembre dernier, avait annoncé le lancement du processus de béatification de Baudouin, louant sa foi profonde et son refus de ratifier une loi sur l'avortement en 1992. Le roi Baudouin, qui régna de 1951 à 1993, est également associé à l’indépendance du Congo en 1960, bien que des historiens aient critiqué son discours solennel pour son manque de compassion envers les exactions commises durant la colonisation belge.

En réaction, Martin Fayulu a soutenu le cardinal Ambongo, déclarant : "Il est essentiel de clarifier les responsabilités du roi Baudouin dans l'assassinat de notre héros national Patrice Lumumba avant d’envisager sa béatification. L'Église catholique doit aussi réfléchir aux conséquences des actes de son ancêtre Léopold II sur notre pays."

Le pape François, dans un message diffusé en septembre, avait déclaré : "Dès que je rentrerai à Rome, j'ouvrirai le procès en béatification du roi Baudouin : que son exemple d'homme de foi éclaire les gouvernants."

La béatification, un processus clé dans l'Église catholique, vise à reconnaître la vertu et la foi exemplaire d’une personnalité défunte, en vue de permettre sa vénération par les fidèles.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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