Dominique #Munongo rapporteure adjointe de l'Assemblee Nationale de la RDC présente aussi sa démission « malgré que mon audition en commission semble s’être bien passée et qu’il semble que rien ne me soit reproché personnellement.. » « Quand les gens ne veulentpas de toi, il vaut mieux partir », a dit à TOP CONGO FM, la princesse des Bayeke pour qui, notion apprise de son aïeul, le roi M’Siri, « la dignité et l’honneur n’ont pas de prix ». Après Vital Kamerhe, elle est la deuxième des 5 membres du bureau, ciblés par une pétition, a annoncé présenter sa démission. Dominique Munongo est la seule membre de l’opposition qui siégeait dans le bureau.
topCongo/CC
Ce lundi 22 septembre 2025, une vive tension a éclaté lors de la conférence des présidents à l’Assemblée nationale entre Vital Kamerhe et Christophe Mboso. Kamerhe, président de l’Assemblée, souhaitait annoncer sa démission directement lors de la plénière, face aux députés et sous les caméras, mais Mboso s’y est fermement opposé. « Remettez votre démission au président, il la lira, et c’est tout », a déclaré Mboso à Kamerhe. La réunion s’est conclue dans la confusion, sans consensus. Jean-Claude Tshilumbayi, vice-président, a quant à lui affirmé qu’il saurait gérer la situation durant la plénière.
compte X de Stanis Bujakera
Vital Kamerhe a démissionné de son poste de président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo. La rapporteure adjointe, Dominique Munongo, a aussi démissionnée. Ils ont déposé leur démission devant la conférence des présidents.
Alors que la assemblée convoquée pour examiner le rapport de la Commission spéciale mise en place pour analyser les pétitions contre 5 membres du bureau, dont Vital Kamerhe et Dominique Munongo, est toujours attendue.
Ces démissions interviennent après des jours de tensions exacerbées par une requête déposée par des députés de l'UDPS et d'autres formations, l'accusant de mauvaise gestion et de blocage du contrôle parlementaire.
Les pétitionnaires reprochaient à Kamerhe son manque d'alignement sur les priorités du pouvoir, notamment la gestion opaque des fonds parlementaires. Malgré ses tentatives d'apaisement, Kamerhe n'a pas réussi à rallier suffisamment de soutiens. Certains observateurs y voient un règlement des comptes internes à l'Union sacrée, visant à consolider le contrôle de l'UDPS sur l'institution.
La démission de Kamerhe ouvre la voie à une élection rapide d'un nouveau bureau, sous la direction provisoire du vice-président Isaac Tshilumbayi. Contrairement à ceux qui affirment que l'avenir de l'Assemblée nationale est incertain avec la démission de son président, d'autres tranchent que Vital Kamerhe n'est pas une institution et qu'il sera remplacé par un autre député. Cette vacance pourrait néanmoins relancer les débats sur la réforme institutionnelle et la lutte contre l'impunité.
actualité.cd/CC/radiookapi.net
Le député national Trésor Lutala Mutiki a déposé, ce lundi 22 septembre 2025, à l'Assemblée nationale, une proposition de loi visant à interdire l'intégration des anciens membres de groupes armés insurrectionnels ou terroristes au sein des institutions régaliennes de l'État.
Cet élu de Mwenga, dans la province du Sud-Kivu, souhaite à travers cette initiative législative empêcher toute réintégration d’anciens animateurs de mouvements insurrectionnels dans les institutions et services de sécurité, notamment l’armée, la police, ainsi que les services de renseignement et de sécurité.
S’appuyant sur la Constitution, en particulier les dispositions garantissant la paix, la sécurité et la lutte contre l’impunité, ainsi que sur la loi électorale de 2006, qui rend inéligibles les auteurs de crimes internationaux, cette proposition de loi, selon son auteur, répond à une urgence nationale : mettre fin aux « pratiques antérieures d’intégration sans filtrage judiciaire ».
« Cette loi constitue une mesure spécifique de protection du cœur régalien de l’État, distincte des textes généraux relatifs à la fonction publique, civile et économique », a déclaré l’auteur.
Il est à noter que cette proposition de loi prévoit également :
Des sanctions contre les individus et structures soutenant les groupes armés ;
La clarification des institutions concernées par l’interdiction ;
La définition des poursuites applicables aux anciens insurgés ;
« En s’inscrivant dans la volonté parlementaire exprimée en 2022, elle vise non seulement à rompre définitivement avec les cycles de violence et d’impunité, à restaurer la confiance des citoyens dans des forces de sécurité républicaines, exemplaires et pleinement loyales à la Nation, mais aussi à renforcer un système sécuritaire souvent fragilisé par les intégrations récurrentes de groupes armés », soutient le député de Mwenga.
Pour rappel, en 2022, l’Assemblée nationale avait interdit au gouvernement de procéder à l’intégration des combattants issus de groupes armés, à la suite des négociations avec les rebelles opérant dans l’est du pays.
La chambre basse du Parlement avait alors motivé cette décision par « l’urgence et la nécessité de prémunir les forces armées congolaises, la police nationale et les autres services de sécurité contre l’infiltration et les conséquences néfastes des processus répétés de mixage et de brassage des groupes armés », selon une déclaration votée à l’unanimité lors d’une plénière.
Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé aux premières heures de la journée de ce dimanche à New-York aux États Unis d’Amérique pour participer à la 80 ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations-Unies ( ONU).
Le Chef de l’Etat est accompagné de la Première Dame Denise Nyakeru et de quelques ministres sectoriels.
Outre le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui s’ouvre le mardi 23 septembre , le président Tshisekedi va participer dès ce lundi aux activités commémoratives du 80ème anniversaire de l’ONU, au siège de cette institution sous le thème : « Mieux ensemble : plus de 80 ans au service de la paix, du développement et des droits humains ».
Selon le programme de prise de parole , le président Félix Tshisekedi devrait s’exprimer devant La tribune de l’Assemblée générale le mardi 23 septembre au tour de 14 heures de New-York (19 heures de Kinshasa et 20 heures de Goma) au cours de la deuxième session de l’après midi.
Désigné vice-président de l’assemblée générale de cette année, le président Felix Tshisekedi a la lourde tâche de remplacer le Président en cas d'absence ou d'empêchement et de présider certaines réunions des commissions.
Le rendez-vous annuel des chefs d’Etat intervient cette année dans un contexte mondial marqué par des tensions géopolitiques, de remise en cause grandissante du multilatéralisme et de crises sécuritaires .
Le discours du Chef de l’Etat est très attendu au regard des avancées significatives obtenues grâce à sa diplomatie de paix en faveur de son pays .
Cette assemblée générale est aussi une opportunité de plus offerte au chef de l’Etat d’intensifier son plaidoyer à l’international pour la reconnaissance du GENOCOST congolais. C’est dans ce cadre qu’il Il va présider ce lundi une grande activité avec le Fond national des réparations des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes contre la paix et la sécurité de l’humanité ( Fonarev).
En marge de sa participation à cette assemblée générale de l’ONU, le Président de la République aura des contacts de haut niveau dans le cadre bilatéral et multilatéral.
présidence de la République/CC
RDC : Félix Tshisekedi nomme Teddy Lwamba directeur général de la SNEL (Ordonnance présidentielle) !
Par une ordonnance présidentielle lue ce samedi sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), le chef de l’État, Félix Tshisekedi, a procédé à la nomination de Teddy Lwamba au poste de directeur général de la Société Nationale d’Électricité (SNEL).
Ancien ministre des Ressources hydrauliques et de l’Électricité, Teddy Lwamba reprend ainsi les commandes de cette entreprise publique stratégique, au cœur de la production et de la distribution d’énergie électrique en République démocratique du Congo.
Sa nomination intervient dans un contexte marqué par les défis persistants liés au déficit énergétique, aux coupures récurrentes et aux besoins croissants de desserte électrique pour accompagner la relance économique et industrielle du pays.
Avec cette décision, le président Tshisekedi affiche sa volonté de renforcer la gouvernance de la SNEL et d’accélérer les réformes indispensables à la modernisation du secteur de l’électricité.
ITK
L'opposant Jacky Ndala a quitté la prison de Makala samedi 20 septembre à 16h00 (15h00 GMT) en application d'une décision du Tribunal de grande instance de Kinkole à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, qui lui a accordé une liberté provisoire, une décision privilégiée par le ministre, Guillaume Ngefa, at-on informé de source judiciaire.
Pour des raisons de dégradation de sa santé, la justice avait décidé son transfert au Sanatorium de Makala avant que cette décision ne tombe.
Détenu depuis le 28 novembre 2024, l'opposant était condamné à 2 ans et 6 mois pour propagation de faux bruits.
ACP/CC
Des bousculades ont éclaté ce vendredi 19 septembre dans la matinée au centre d’obtention des permis de conduire, situé sur le site de la Gombe, près du rond-point SOCIMAT à Kinshasa. Une forte affluence de demandeurs a provoqué une cohue parmi les requérants venus passer le test écrit ou pratique, ou effectuer la capture biométrique.
Certains affirment avoir attendu jusqu’à deux jours sans être pris en charge, ce qui suscite colère et indignation. Des requérants, énervés et agacés, ont forcé le portail du site, provoquant une confusion à l’intérieur du centre.
Plus d’une centaine de personnes, arrivées dès 6 heures du matin, se sont vu refuser l’accès à l’enceinte du centre par les agents chargés de la sécurité. Ces derniers tentaient d’organiser une entrée coordonnée et ordonnée afin de préserver l’ordre et d’éviter des troubles.
Cependant, cette procédure n’a pas fait l’unanimité parmi les requérants. Pris de colère, plusieurs d’entre eux, dont des femmes, ont forcé l’entrée, se heurtant aux gardiens, ce qui a entraîné des bousculades pendant un certain temps.
Entre impatience et colère
Certains requérants rapportent avoir passé 48 heures au centre sans être servis, alimentant colère et frustration. D’autres précisent avoir réussi à passer les tests écrit et pratique, sans toutefois pouvoir effectuer la capture biométrique, dernière étape indispensable pour obtenir le permis.
Ainsi, ceux ayant patienté plusieurs jours souhaitaient être prioritaires, mais les nouveaux arrivants ont contesté, estimant que les premiers venus devaient être les premiers servis.
La police a été déployée pour rétablir l’ordre et maîtriser les manifestants, mais jusqu’en début d’après-midi, la tension restait perceptible, selon des témoins.
L’accès au formulaire d’identité, un casse-tête
La colère des manifestants est également alimentée par des accusations de corruption. Certains agents seraient soupçonnés de demander des sommes importantes aux requérants pour leur garantir un traitement prioritaire.
Cette situation est aggravée par la difficulté à se procurer la fiche d’identité, préalable au processus d’obtention du permis de conduire. Cette fiche n’est désormais disponible que dans les agences de la Raw Bank, selon les témoignages des requérants. Auparavant, ce document pouvait s’obtenir directement au guichet de la banque situé à l’intérieur du centre.
Liza, une requérante, confie avoir attendu 48 heures à la Raw Bank pour enfin obtenir cette fiche. « Pendant que j’attendais, un agent de sécurité commis à la banque m’a informée que si je donnais 150 dollars à un membre du personnel, je pourrais obtenir rapidement la fiche. Cela m’a encore plus énervée », rapporte la jeune femme.
La récente annonce d’un contrôle du nouveau permis biométrique à Kinshasa par les autorités expliquerait cet engouement soudain dans les centres de délivrance.
radiookapi.net/CC









