Le président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, a appelé, vendredi 2 mai, le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, à respecter l’article 151 de la Constitution. Dans une correspondance adressée à ce dernier, Kamuleta a rappelé que cette disposition exige que les juridictions statuent librement sur les affaires dont elles sont saisies, sans interférence ni entrave.

Le président de la Cour constitutionnelle précise dans sa lettre que la procédure en cours a dépassé la phase pré-juridictionnelle et qu’à ce stade, il n’est plus possible d’évoquer la question de l’autorisation des poursuites ou de la levée des immunités. Autrement dit, souligne Kamuleta, l’article 151 s’applique dans le cas où un député aurait commis une infraction et où le ministère public envisagerait d’engager des poursuites ou de procéder à son arrestation.

Pour le cas de Matata Ponyo, ce n’est plus le cas : il est déjà traduit devant une juridiction de jugement et l’organe des poursuites s’est déjà dessaisi du dossier à la suite de la requête aux fins de fixation d’audience. « Nous sommes actuellement dans une phase juridictionnelle et non dans celle des poursuites », indique-t-il dans ce document.

À ce stade, la Cour ayant déjà pris la cause en délibéré, elle doit se prononcer sur toutes les questions de procédure et de fond soulevées dans le cadre de cette instance.

Il y a quelques jours, M. Kamerhe avait dénoncé la violation de la loi par la Cour constitutionnelle dans le procès intenté au député Matata Ponyo, sans que ses immunités parlementaires n’aient été levées. Le président de l’Assemblée nationale avait alors demandé à la Cour de suivre la procédure légale, en exigeant qu’elle adresse officiellement une demande de levée des immunités à l’Assemblée pour l’élu de Kindu, poursuivi notamment pour détournement de fonds dans l’affaire du parc agro-alimentaire de Bukanga-Lonzo.

Dans cette affaire, le ministère public avait requis 20 ans de prison ferme à l’encontre de Matata Ponyo, assortis de 10 ans d’inéligibilité.

radiookapi.net/CC



Le Gabon a tourné une page importante de son histoire politique, ce samedi 3 mai 2025, à Libreville. Dans une cérémonie d’investiture haute en symboles, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a officiellement prêté serment comme premier Président de la 5e République, mettant fin à une transition militaire de 18 mois.

Le stade de l’Amitié sino-gabonaise, comble et vibrant, a accueilli une quinzaine de chefs d’État africains et de nombreuses délégations internationales. Parmi les personnalités les plus remarquées figuraient le Président congolais Félix Tshisekedi, son homologue rwandais Paul Kagame, ainsi que Massad Boulos, conseiller spécial pour l’Afrique du président Donald Trump.

Cette triple présence hautement symbolique intervient, alors que les États-Unis multiplient des initiatives diplomatiques pour apaiser les tensions entre Kinshasa et Kigali, dans un contexte de crise persistante à l’est de la RDC. Le rapprochement visible entre les deux Présidents, Tshisekedi et Kagame, sous le regard d’un émissaire américain, n’est pas passé inaperçu.

Trois séquences majeures ont structuré la cérémonie : la prestation de serment devant la Cour constitutionnelle de transition, un rituel traditionnel de transfert du pouvoir, puis le discours du Président élu.

Brice Oligui Nguema, fort de sa victoire à l’élection du 12 avril dernier, avec plus de 94 % des voix, s’est engagé à restaurer les institutions, relancer l’économie, renforcer la diplomatie, et surtout, lutter contre la corruption. Il a également annoncé la candidature du Gabon à l’organisation des Jeux de la Francophonie, en 2027, et du Sommet de l’Union Africaine, en 2030.

Dans son allocution, il a salué la fin d’une transition "réussie", et affirmé que le Gabon entrait dans une "nouvelle ère de reconstruction et de rayonnement international."

Pour nombre d’observateurs, cette cérémonie n’était pas seulement celle d’un Président élu, mais celle d’un moment géopolitique charnière, où Libreville devient l’un des théâtres discrets des équilibres à redessiner en Afrique centrale.

Prehoub Urprus



Rester fidèle au génome de l’afrobeat, à la fois sur le fond et la forme, tout en étant en quête permanente de nouvelles inspirations afin de se renouveler : telle est l’équation que le chanteur et musicien nigérian Femi Kuti résout sur son nouvel album à double visage Journey Through Life.

Sur le plan chronologique, c’est un détail, qui pourrait sembler insignifiant, mais dont l’impact ne peut être complètement négligé, ou tout simplement nié : Femi a aujourd’hui passé un cap, que son illustre père considéré ad vitam aeternam comme la figure tutélaire de l’afrobeat n’a pas eu le temps de franchir. Il n’est pas question ici de musique, mais tout simplement d’âge : le fils est aujourd’hui sexagénaire et, dans une certaine mesure, il s’affranchit par ce seul fait de toute comparaison possible avec Fela, décédé à 59 ans.

Est-ce d’ailleurs parce qu’il est entré dans cette nouvelle décennie que l’aîné des héritiers revendique une approche plus introspective qu’à l’accoutumée sur son nouvel album ? L’intéressé assure que ce sont les problèmes de santé rencontrés par un de ses enfants qui l’ont mis sur cette voie qualifiée, par lui-même, de plus personnelle. Elle se reflète dans l’expression choisie pour baptiser ce projet, le treizième de sa discographie, pour lequel il a pu compter sur le soutien aux programmations de son fils Made, introduit sur le circuit international par son entremise en 2021.

Sages recommandations

Journey Through Life possède bien cette dimension de « voyage à travers la vie », dont il exhale en différents endroits un parfum de bilan avec son lot de sages recommandations. « Ne t’accroche pas trop aux choses matérielles », « il faut que tu fasses ce que tu aimes et que tu aimes ce que tu fais », conseille-t-il en homme avisé dans la chanson-titre.

« Garde tous tes proches à tes côtés, ils seront tout ce qui comptera avec le temps », poursuit celui qui remercie toute sa famille dans l’album, depuis ses ancêtres en qui il voit ses « anges gardiens » jusqu’à ses propres enfants – sans oublier non plus ses avocats « pour leur soutien indéfectible ».

Si la musique était l’arme du futur pour Fela, Femi tient un discours plus pragmatique et resitue le combat à une échelle individuelle. À défaut d’avoir une emprise sur le cours des événements, « on peut changer le monde à l’intérieur de nous », assure-t-il dans « Work on Myself », tout en rappelant qu’ « une voix à l’intérieur [de lui] lui dit de ne pas abandonner » face à ce « monde politique [qui] est si corrompu ».

Que ceux qui connaissent la nature contestataire de l’afrobeat soient rassurés : pas question donc de capituler, de renoncer à critiquer, voire attaquer frontalement, des pratiques condamnables attribuées à la classe dirigeante nigériane.

Salve de tirs

Journey Through Life ne se résume donc en aucun cas aux intentions premières du chanteur, à l’évidence sincère, mais rattrapé inexorablement par cette envie élevée au rang de nécessité vitale de dénoncer les dysfonctionnements qu’il observe dans son pays. Avec une salve de tirs musicaux digne d’un lance-missiles, ce nouvel album contient même une séquence d’une densité qui suffit largement à le justifier.

Tout commence par « Chop And Run », porté par ces cuivres dont le caractère aussi enjoué qu’entêtant contraste avec le fond. Le musicien revient sur un épisode dramatique de sa vie familiale passé à la postérité de la même façon que l’attaque armée au domicile de Bob Marley à Kingston en 1976 : l’assaut lancé par les troupes gouvernementales en février 1978 sur la maison de Fela, siège de sa République de Kalakuta, symbole de sa dissidence, faisant entre autres victimes la grand-mère de Femi, défenestrée.

Dans la foulée« After 24 Years » met aussi en évidence le savoir-faire (reconnu de longue date) du musicien à convertir en langage « cuivré » des mélodies obsédantes, de celles qui restent en tête toute la journée. De quoi attirer un peu plus l’attention sur le constat que dresse Femi. Il renvoie dos à dos militaires et politiciens du Nigeria plus de deux décennies après que les premiers ont organisé des élections pour céder le pouvoir aux seconds.

Avec les mêmes atouts musicaux, « Corruption Na Stealing » suivi par « Politics Don Expose Them » complètent le tableau et soulignent la franchise du propos tenu par leur auteur. Le risque de représailles n’est pas nul, bien que son statut l’en ait probablement protégé jusqu’à présent.

Fait chevalier de l’Ordre des arts et des lettres, distinction française qui lui avait été remise en 2022 à Paris à l’occasion de l’exposition Rebellion Afrobeat, Femi reste un activiste passionné de la musique. Il l'a embrassée depuis plus de quatre décennies – son premier enregistrement date de l’album Music of Many Colours sur lequel Fela et le jazzman américain Roy Ayers étaient réunis en 1980. Quand il n’est pas en tournée à l’étranger, il se produit régulièrement les dimanches durant trois heures sur la scène du New Afrika Shrine, temple de l’afrobeat située dans la banlieue nord de Lagos… pour à peine plus d’un euro !

Bertrand Lavaine

 



En ce 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse, les journalistes congolais, particulièrement ceux de l’est de la RDC -République démocratique du Congo-, n’ont guère le cœur à la fête. Entre l’enclume de la guerre d’agression rwandaise et le marteau d’une censure imposée par le CSAC -Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication-, l’exercice du métier devient un acte de résistance.

À Rutshuru, Nyiragongo, Masisi, Lubero, Goma ou encore Bukavu, les rédactions sont souvent improvisées dans des maisons déplacées ou réduites à peau de chagrin. La menace plane autant dans les airs que dans les mots : drones armés, frappes, occupation de territoires, mais aussi injonctions administratives, suspensions de médias, interdiction de sujets dits "sensibles". Dans un contexte où les populations attendent des repères fiables, les journalistes se retrouvent muselés, surveillés, parfois traqués.

Le 22 avril 2024, le CSAC a ordonné la suspension de plusieurs médias pour leur couverture de la crise sécuritaire, accusés de "porter atteinte à la cohésion nationale". Une formulation vague, qui ouvre la voie à une censure sans garde-fous. Ce climat d’hostilité étatique envers les voix critiques met à mal le rôle fondamental de la presse comme chien de garde de la démocratie.

Pourtant, ils tiennent. Malgré les intimidations, malgré les enlèvements, malgré l’autocensure parfois forcée, les journalistes de l’est du Congo-Kinshasa continuent d’informer, d’interroger, de dénoncer. Ils s’inventent des chemins dans le silence imposé. Ils donnent la parole aux sans-voix, documentent les souffrances, et rappellent que la vérité est souvent le premier pas vers la justice.

La RDC peut-elle encore parler de liberté de la presse ? Sur le papier, oui. La Constitution le garantit. Mais dans les faits, cette liberté est aujourd’hui relative, conditionnelle, menacée. Tant que la guerre se poursuivra et que les autorités confondront régulation et répression, cette liberté ne sera qu’un mirage.

En ce 3 mai, il ne s’agit pas seulement de célébrer les médias. Il s’agit de rappeler que sans presse libre, il n’y a ni démocratie véritable, ni paix durable. Le combat pour l’information juste et indépendante est aujourd’hui un combat pour la survie même de la République.

 Prehoub Urprus



Les États-Unis ont salué une avancée majeure dans la stabilisation de la région des Grands Lacs, annonçant une Déclaration de principes historique signée entre la RDC et le Rwanda, dans le cadre des efforts diplomatiques menés par le secrétaire d’État Marco Rubio.

Ce texte, selon une fiche d’information publiée mardi par le Département d’État américain, est présenté comme un jalon diplomatique visant à favoriser la paix, la stabilité et la prospérité dans une région secouée depuis des décennies par des conflits armés récurrents et des tensions transfrontalières.

Sans entrer dans les détails du contenu de cette déclaration, Washington souligne qu’elle contribuera à protéger les intérêts stratégiques américains en matière de minerais critiques – un secteur clé pour les chaînes d’approvisionnement mondiales – tout en répondant aux besoins de sécurité régionale.

« Cette déclaration contribuera à protéger nos intérêts stratégiques en minerais critiques et à apporter la paix et la stabilité tant attendues dans la région », dit le document.

La déclaration s’inscrit dans les cent premiers jours d’une politique étrangère placée sous le signe de l’« America First » mise en œuvre par le secrétaire d’État Marco Rubio sous l’administration Trump. Ce dernier affirme que chaque action diplomatique doit répondre à l’exigence de renforcer la sécurité, la puissance ou la prospérité des États-Unis. Ce vendredi est attendue la présentation de l’avant-projet d’un accord de paix .

actualite.cd/CC



La République démocratique du Congo  et le Rwanda se sont engagés vendredi à Washington à présenter un avant-projet d’accord de paix commun d’ici le 2 mai, selon le document officiel signé entre les deux pays sous l’égide des États-Unis.

Signée par les ministres des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba Wagner (RDC) et Olivier Nduhungirehe (Rwanda), la déclaration de principes pose les bases d’un processus de paix structuré, incluant des engagements fermes en matière de souveraineté, sécurité, coopération économique régionale, retour des déplacés, et soutien à la MONUSCO.

Conformément au texte, les deux gouvernements s’engagent à se coordonner, par les canaux existants, pour élaborer un avant-projet d’accord de paix d’ici le 2 mai 2025, dans le cadre des processus de Nairobi et Luanda, désormais intégrés sous la houlette de la Communauté d’Afrique de l’Est (CEA) et de la SADC, avec l’aval de l’Union africaine et la facilitation du président togolais Faure Gnassingbé.

En cas de désaccord sur le contenu du projet d’accord, les parties conviennent de se rencontrer au niveau ministériel à Washington, sous l’organisation du Secrétaire d’État des États-Unis.

Le document précise que cet engagement s’inscrit dans le prolongement des discussions en cours à Doha impliquant les deux États et le M23/AFC, avec le soutien et la consultation du gouvernement américain.

Ce texte marque une nouvelle étape vers un règlement pacifique du conflit à l’Est de la RDC, avec une échéance claire et des mécanismes diplomatiques mobilisés pour assurer la continuité du dialogue.

actualite.cd/CC



Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, effectue un déplacement à Rome, en Italie, afin de prendre part aux funérailles du Pape François qui auront lieu ce samedi 26 avril 2025 à la Cité du Vatican.

Selon la cellule de communication de la Présidence de la République, le chef de l'État congolais va, par sa présence à ces funérailles, rendre un dernier hommage au Souverain Pontife qui n'avait cessé de manifester sa sollicitude à l'endroit du peuple congolais à travers ses intentions de prière pour la paix.

Ce même document rapporte qu’au cours de cette visite de compassion, Félix Tshisekedi va rencontrer les responsables du Vatican avec qui la République démocratique du Congo entretient d'excellentes relations séculaires.

De son vivant, le Pape François s'était montré préoccupé par la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC. Lors de sa visite apostolique du 31 janvier au 2 février 2023 à Kinshasa, il avait insisté sur le retour de la paix sur l'ensemble du territoire congolais.

De son vivant, le Pape François s'était montré préoccupé par la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC. Lors de sa visite apostolique du 31 janvier au 2 février 2023 à Kinshasa, il avait insisté sur le retour de la paix sur l'ensemble du territoire congolais.

Bernard Mpoyi



Le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, a salué vendredi à Washington la signature d’une déclaration de principes entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo comme une avancée décisive vers un accord de paix global, insistant sur la nécessité de s’attaquer aux causes profondes de l’instabilité dans la région.

« Je commence par remercier le président Donald Trump pour avoir permis un véritable changement dans la manière d’aborder la résolution de la situation dans l’Est de la République Démocratique du Congo, ce qui a conduit à la signature aujourd’hui de la Déclaration de principes », a déclaré Olivier Nduhungirehe lors de la cérémonie, qui s’est tenue en présence du secrétaire d’État américain Marco Rubio.

Le chef de la diplomatie rwandaise a également exprimé sa reconnaissance envers les États-Unis :
« Je remercie le Secrétaire d’État Marco Rubio ainsi que le gouvernement des États-Unis pour nous avoir accueillis. »

Il a salué "le rôle positif joué par le Conseiller principal Massad Boulos, son équipe, ainsi que d’autres responsables, dans les progrès significatifs accomplis", soulignant l’importance du soutien américain dans ce processus.

« Aujourd’hui, nous parlons des véritables enjeux, des causes profondes qu’il faut traiter pour parvenir à une paix durable dans notre région », a poursuivi Nduhungirehe, en désignant comme priorités "la sécurité, ainsi que le retour des réfugiés".

Il a également mis l’accent sur la dimension économique du processus en cours :
« Nous discutons de la manière de construire de nouvelles chaînes de valeur économiques régionales reliant nos pays, y compris avec des investissements du secteur privé américain. »

Le ministre rwandais a rappelé que l’objectif de son pays est "une région sécurisée, libérée de l’extrémisme ethnique violent, et bien gouvernée", ajoutant que "en travaillant ensemble, notre région peut devenir un moteur de prospérité pour tous nos peuples, et pour l’ensemble de l’Afrique."

Pour lui, la déclaration signée à Washington "ouvre la voie à un accord de paix définitif", en donnant "un nouvel élan aux efforts en cours dans le cadre du processus dirigé par l’Afrique, sous l’égide de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), ainsi que de la voie de Doha, facilitée par l’État du Qatar."

"Nous avons vu des avancées importantes ces derniers jours", a-t-il affirmé.

Mais il a aussi mis en garde contre les illusions de facilité :
« Notre objectif commun est de conclure un accord de paix global dès que possible. Mais il n’y a ni raccourcis ni solutions rapides. Et nous devons accomplir le travail difficile pour que cela soit bien fait, une bonne fois pour toutes. »

« Le Rwanda est engagé. Et nous sommes prêts à continuer à travailler avec tous les partenaires de cette initiative. »

Il a conclu par un simple : « Je vous remercie tous. Merci. »

Contexte :
La République Démocratique du Congo et le Rwanda ont signé vendredi à Washington une déclaration de principes marquant une nouvelle étape vers la normalisation de leurs relations, sous l’égide des États-Unis. Le texte engage les deux pays à une reconnaissance mutuelle de leur souveraineté et de leur intégrité territoriale, à prendre en compte les préoccupations sécuritaires, à promouvoir l’intégration économique régionale, à faciliter le retour des personnes déplacées, à soutenir la MONUSCO, et à élaborer un accord de paix.

actualite.cd/CC

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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