Dans une initiative ambitieuse visant à répondre aux défis de l'urbanisation galopante, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, et China State Construction Engineering unissent leurs forces pour redessiner l'avenir de la capitale congolaise. Les dirigeants de cette entreprise qui doit exécuter les travaux ont été reçus en audience par l’autorité urbaine, ce lundi 21 octobre.
Cette rencontre marque une étape décisive dans la réalisation d'un projet colossal, celui de l'extension de la ville de Kinshasa sur une superficie de 486 km². Ce vaste territoire, équivalent à 5% de la superficie actuelle de la capitale, sera dédié à la construction d'une nouvelle cité, appelée à désengorger le centre-ville et à améliorer significativement les conditions de vie des Kinois.
Le choix de China State Construction Engineering s'est porté sur cette entreprise chinoise en raison de son expertise reconnue mondialement. L'Algérie, où elle a réalisé des projets d'envergure tels que la nouvelle ville universitaire de Constantine et l'aérogare internationale d'Alger, témoigne de son savoir-faire.
À l'hôtel de ville de Kinshasa, l'optimisme règne. La conjugaison de la volonté politique du gouverneur et de l'expertise technique de China State Construction Engineering est perçue comme un gage de succès. Ce partenariat promet de transformer en profondeur le visage de la capitale, offrant ainsi aux Kinois une nouvelle perspective d'avenir.
Les enjeux de ce projet sont, entre autres, le désengorgement de Kinshasa, ce qui permettra de réduire la pression sur le centre-ville et d'améliorer la mobilité urbaine ; l’amélioration des conditions de vie, avec de nouveaux logements, des infrastructures modernes et des espaces verts seront créés ; et le développement économique car le projet générera de nombreux emplois et stimulera l'économie locale.
Ce projet d'extension de Kinshasa s'inscrit dans une dynamique de modernisation et de développement durable. Il marque une étape importante dans l'histoire de la capitale congolaise et témoigne de l'ambition du gouvernement provincial de faire de Kinshasa une ville moderne et attractive.
Kuzamba Mbuangu
Depuis ce matin, les conseillers communaux de la ville de Kisangani ont entamé un sit-in de trois jours et trois nuits au Gouvernorat de la Tshopo pour exiger leur prise en charge par le trésor public comme d'autres élus. Ils sont au total 38, sur les 50 élus. En RDC, les conseillers communaux élus pour la première fois le 20 décembre 2023 ne n'ont pas de cadre de travail et ne perçoivent pas d'émoluments.
Par leur action, ils espèrent attirer l'attention sur leur situation. C’est une action qui survient pendant que le Chef de l’Etat est annoncé pour l’inauguration de l'aéroport de Bangkboka et d’autres infrastructures publiques construites ou réhabilitées.
“Nous avons demandé l'audience 7 fois successivement mais le Gouverneur ne nous a jamais reçus”, déplore Comète Maboko, président du conseil municipal de Makiso.
Il était 9 heures du matin, lorsqu’ils ont assiégé le gouvernorat de province. Matelas et moustiquaires installés, les conseillers communaux veulent attirer l'attention du gouverneur Paulin Lendongolia.
Ces élus locaux réclament l'application du télégramme du ministre de l'intérieur qui a instruit les gouverneurs de différentes provinces à faciliter le cadre de travail aux conseillers communaux. Dans la province voisine du Bas-Uele par exemple, le Gouverneur Mike Mokeni a trouvé un bureau pour les conseillers communaux de Buta. Pour la Tshopo, Paulin Lendongolia traine les pas.
“Nous demandons au gouvernorat le respect du télégramme du VPM. Chaque Gouverneur doit prendre en charge les conseillers communaux de sa province. Le cadre de travail signifie la collaboration avec les Bourgmestres mais aussi le fonctionnement des différents bureaux des conseils communaux”, explique à son tour le conseiller Kambale Mabanzo.
Ce rassemblement devant le gouvernorat a lieu à quelques heures de l'arrivée du Président Félix Tshisekedi, prévue pour ce mercredi 23 octobre à Kisangani. Le Vice-Ministre et Ministre de l'intérieur va aussi séjourner à Kisangani. Les Conseillers Communaux attendent encore une audience auprès de lui, cependant ils insistent : “Notre souci est que le Gouverneur nous reçoive et qu'il nous explique la situation”, dit le conseiller communal Makanza.
Pendant ce temps, les aspirants maires, maires-adjoints, bourgmestres et bourgmestres adjoints mettent la pression. Dans une déclaration politique, ils ont demandé au gouvernement d'achever les élections.
Gaston MUKENDI, à Kisangani
La coordination syndicale des cadres et agents du secteur public de la santé a dénoncé le non respect des engagements pris par le banc gouvernemental dans les accords signés en 2021 et en 2022.
Dans une déclaration parvenue à 7 SUR 7. CD, ce vendredi 18 octobre 2024, cette structure médicale a déploré l'absence d'un dialogue direct avec le banc gouvernemental malgré plusieurs sollicitations.
« Nous, syndicats des cadres et agents des services publics de l'État du secteur de la santé, réunis en intersyndical du secteur santé, avons fait les constats malheureux ci-dessous :Non-respect des engagements pris par le banc gouvernemental, dans le cadre des accords du 03/08/2021 et du 20 janvier 2022 et leurs avenants ; l'absence du dialogue direct avec le banc gouvernemental malgré plusieurs sollicitations et l'appel lancé hier au gouvernement de la République pour le début du dialogue afin de résoudre les problèmes des agents ainsi que le manque de considération et abandon des partenaires sociaux du gouvernement au village Venus de Bibwa depuis 72 heures dans un silence sépulcral », lit-on dans cette déclaration.
Dans cette position, la coordination syndicale des cadres et agents du secteur public de la santé a donné un ultimatum de 48 heures au banc gouvernemental sur « les conséquences fâcheuses des décisions qui risquent d'être prises ».
« En conséquence, nous prenons à témoin l'opinion tant nationale qu'internationale sur les conséquences fâcheuses des décisions qui risquent d'être prises par les cadres et agents du secteur de la santé au cours de leurs assemblées générales d'évaluation devant être tenues dans les 48 heures pour la suite à réserver au mouvement. Cette décision ne doit souffrir d'aucune exception et doit s'appliquer sur toute l'étendue du territoire national, sauf dans les provinces sous état de siège », a-t-elle déclaré.
Ainsi, les cadres et agents du secteur de la santé ont lancé un « vibrant » appel à la Première ministre, Judith Suminwa, pour qu'elle s'implique personnellement « pour des solutions idoines à la crise qui prévaut dans le secteur ».
Raphaël Kwazi
Le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a institué la commission ad hoc chargée de lancer les activités de sensibilisation et délocalisation des marchés pirates sur les cinq artères autour du grand marché, où seront entrepris les travaux en vue de leur modernisation. Instituée au terme de la réunion que l'autorité urbaine avait tenue le 16 octobre 2024, avec les bourgmestres concernés et les syndicats des vendeurs, cette commission ad-hoc est sous la présidence du ministre provincial des Infrastructures et Travaux publics. C'est dans ce cadre que ladite commission s'est réunie ce vendredi 18 septembre 2024, à Kinshasa.
D'après une dépêche du ministère provincial des Infrastructures et travaux publics, avec l'implication des bourgmestres de la Gombe, de Kinshasa, de Barumbu et de Lingwala, près de 10 sites ont été identifiés pour accueillir temporairement les vendeurs à délocaliser.
À l'issue de cette réunion dirigée par Alain Tshibanda, conseiller en communication du ministre provincial des ITP, le bourgmestres de la commune de Kinshasa a indiqué, dans sa restitution, que les travaux démarrent dès ce samedi 24 octobre 2024.
"La réunion d'aujourd'hui fait suite à celle du 16 octobre, tenue par son Excellence Monsieur le Gouverneur. Nous sommes venus dans le cadre de la Commission, pour matérialiser effectivement les directives communiquées par Monsieur le Gouverneur. Nous devons retenir que la Commission doit commencer déjà demain [samedi 19 octobre 2024] la descente sur les sites qui seront utilisés, pour relocaliser et installer provisoirement les vendeurs, qui partiront de ces marchés là. Et le lendemain, Son Excellence va passer pour lancer les travaux", a fait savoir le premier citoyen de la municipalité de Kinshasa.
Les cinq artères concernées -avenues du Plateau, du Marché, de l'École, Rwakading et du Marais- représentent un linéaire de 4, 88 Km.
À cette occasion, les bourgmestres ont lancé un message pressant aux vendeurs qui y ont érigées des marchés pirates, mais aussi les riverains.
"Tout ce que je peux dire à ces vendeurs, c'est de s'impliquer et d'entrer dans la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, qui est en train d'être matérialisée par le Gouvernement de la ville de Kinshasa, parce que nous voyons d'autres pays qui ont pris le courage de moderniser leurs infrastructures, pourquoi pas nous ? Lorsqu'il va être question de quitter, qu'ils quittent sans problème, parce qu'il va de l'intérêt de notre pays d'avoir des infrastructures modernisées", ont-ils déclaré.
Il importe de signaler que ces travaux sont un préalable à la mise en service du marché central de Kinshasa, dont les travaux de construction tendent déjà à leur fin.
L'objectif visé ici, c'est également d'éliminer tous les marchés pirates aux alentours du marché central, pour fluidifier la circulation et permettre l'accès à ce grand centre de négoce.
Serge Mavungu
Des pisciculteurs et techniciens du service national de développement de pêche et de l’aquaculture, (SENADEPA) Maniema ont bénéficié d’une formation sur l'insémination artificielle des clarias, l’alimentation et la nutrition des poissons et le génie piscicole. Cette session qui a duré 7 jours, a été financée par le Programme d'appui au développement rural, inclusif et résilient (PADRIR) Maniema.
Selon les organisateurs de cette formation, l’objectif général est de faciliter la production en grand nombre des alevins.
Les participants, les pisciculteurs et techniciens de SENADEPA Maniema affirment qu'ils n'avaient pas encore bénéficié d’une telle formation qu'ils jugent opportune.
« C'est une innovation. C'est aujourd'hui que je viens d'apprendre, auparavant j'étais sous informé. Vraiment c'est une faveur et ça peut être bénéfique sur la population. Dès qu'on pratique ça, ça peut même atténuer le problème d'aller chercher les alevins aux pêcheurs, les pêcheurs nous amenaient les différentes tailles qui ne sont pas vraiment de bonne souche » soutient l’un d’eux, Mbukani Mulotwa.
Et pour l’ingénieur Alimasi Kandeke Marcel, coordonnateur provincial du SENADEPA, l'insémination artificielle des poissons constitue un véritable besoin pour les pisciculteurs du Maniema.
L’ingénieur Josué MumutshiI, formateur de cette session, se dit satisfait :
« Les pisciculteurs du Maniema nous les avons amenés à comprendre la pratique des inséminations artificielles des poissons. Ils ont tous participé à la démonstration et nous avons calculé avec eux les aliments ainsi que le calcul de la biomasse, la quantité d'aliments qu'un poisson doit consommer par jour »
radiookapi.net/CC
La ville de Kinshasa a été paralysée ce samedi 19 octobre après de fortes pluies qui ont inondé les principales artères de la capitale. Les Kinois ont été contraints de rester chez eux, les rues étant impraticables pour les taxis, taxis-bus et motos. Les caniveaux bouchés ont aggravé la situation, empêchant le drainage des eaux de pluie qui ont envahi certaines habitations.
Les écoles, marchés, boutiques, pharmacies et autres commerces sont restés à cause des inondations qui ont touché plusieurs quartiers, y compris dans la commune huppée de la Gombe. Quelques courageux ont tenté de se rendre au travail, mais la majorité des habitants ont préféré rester chez eux pour éviter les risques, notamment celui de se faire électrocuter.
Les principales artères menant au centre-ville, déjà en mauvais état, sont complètement inondées. Des avenues comme Kabambare, Bokasa, Kabinda, Croix-Rouge, Triomphale, et Huileries présentent des scènes désolantes. Les habitants rencontrés sur place appellent les autorités urbaines à déboucher les caniveaux et à renforcer les mesures d'assainissement à travers la ville pour prévenir de telles situations à l'avenir.
radiookapi.net/CC
La rumeur largement partagée sur les réseaux sociaux affirmant que Monseigneur François-Xavier Maroy, archevêque de Bukavu, a été créé cardinal par le pape François en République démocratique du Congo est fausse. Il s’agit d’une fake news de Phacochère.
Origine de la rumeur
Cette fausse nouvelle a été diffusée par un groupe WhatsApp, générant de nombreuses réactions et commentaires. Cependant, après vérification, le Vatican a publié la liste des cardinaux qui seront créés lors du consistoire du 8 décembre prochain, et le nom de l’archevêque de Bukavu n’y figure pas.
Contactée par #ACP_Debunkage, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a également confirmé qu’il s’agissait d’une fake news.
Actuellement, la République démocratique du Congo ne compte qu’un seul cardinal, le cardinal Fridolin Ambongo. Les cardinaux sont créés par le pape, choisi parmi les évêques, et leur nomination relève de sa seule autorité en tant qu’évêque de Rome.
Processus de nomination
Un évêque est d’abord nommé par le pape, mais ne peut exercer ses fonctions qu’après son ordination épiscopale, qui est le dernier niveau du sacrement de l’ordre.
Conclusion
Il n’y a donc pas de second cardinal en République démocratique du Congo. Cette nouvelle est bel et bien une fake news de Phacochère.
ACP/CC
L’Institut des Musées Nationaux du Congo (IMNC) a annoncé, lundi 14 octobre, la fermeture temporaire du Musée national de la RDC (MNRDC) pour des raisons liées aux travaux de réhabilitation. Situé sur l’ancien site de Tembe Na Tembe à Kinshasa, ce musée, qui abrite des collections précieuses du patrimoine culturel congolais, restera fermé jusqu'à nouvel ordre dans le cadre d’une initiative visant à améliorer les conditions muséales et l'expérience des visiteurs.
Ces travaux ont pour objectif de réhabiliter plusieurs infrastructures cruciales du MNRDC. Le jardin, qui fait partie intégrante du site, sera remis en état pour offrir un espace de détente et de réflexion aux visiteurs. De plus, le système de climatisation, vital pour la conservation des œuvres, ainsi que les espaces d’exposition et les sanitaires du musée, seront modernisés afin de répondre aux normes internationales.
L’IMNC, en tant que gestionnaire du patrimoine culturel matériel et immatériel de la RDC, prend ainsi des mesures concrètes pour garantir une meilleure préservation des œuvres, tout en assurant leur présentation optimale au public. Ces travaux s'inscrivent dans un vaste plan de revalorisation des infrastructures culturelles du pays, un enjeu majeur pour le rayonnement du patrimoine culturel congolais à l'échelle nationale et internationale.
Le Musée National de la RD Congo, inauguré en 2019, a rapidement gagné une place importante dans le paysage culturel du pays. Véritable vitrine des richesses artistiques et historiques de la RDC, il attire chaque année des milliers de visiteurs venus de différents horizons. Toutefois, pour rester compétitif et attractif, le musée se doit de constamment améliorer ses installations.
En milieu de semaine, l’Institut des Musées Nationaux du Congo (IMNC) a procédé à la réception du lot de matériel destiné aux travaux de réhabilitation du Musée National de la RDC (MNRDC). S’en est suivie une réunion entre l’IMNC et les représentants de la KOICA, l’Agence coréenne de la Coopération Internationale en RDC. L’objectif de cette réunion était de définir les grandes lignes des travaux, en spécifiant chaque groupe d’intervention par secteur pour les travaux qui ont débuté ce jeudi 17 octobre 2024.
L’IMNC s'efforce de valoriser le patrimoine national tout en s'assurant de sa préservation pour les générations futures. Les travaux de réhabilitation témoignent d’une volonté claire de faire du musée un espace non seulement de conservation, mais aussi d’éducation et d’échange culturel. Les travaux en cours marquent une étape importante dans la modernisation des infrastructures culturelles du pays, renforçant ainsi l’attrait du musée en tant qu’acteur clé de la promotion de la culture congolaise.
James M. Mutuba