Le ministre des Hydrocarbures a, dans un communiqué rendu public ce lundi 14 octobre, annoncé l'annulation du processus d'appel d'offres de 27 blocs pétroliers. Cette décision intervient après le rapport de validation de la commission mise en place l'année dernière.
Cette commission relève notamment l'absence de candidatures, offres non recevables, dépôts tardifs, offres inappropriées ou irrégulières et défaut de concurrence... qui ont empêché la poursuite de la procédure vers l'attribution des droits d'hydrocarbures.
«Fort de ce qui précède, je suis dans l'obligation de déclarer l'annulation du processus en cours et ce, à partir de la publication sur le site web du Ministère, et, en même temps, je décide de mettre en place le mécanisme pour relancer incessamment la même procédure», indique le communiqué.
Le ministre des Hydrocarbures, Aimé Sakombi Molendo, souligne qu’il est demandé aux candidats ayant soumissionné de prendre contact avec la commission ad hoc, pour les modalités pratiques.
Pour rappel, c'est en date du 28 juillet 2022, qu'un processus d'appel d'offres relatif aux blocs pétroliers avait été lancé.
Grevisse Tekilazaya
Réunis en assemblée générale, samedi 12 octobre à Kinshasa, les enseignants grévistes membres de la Synergie des syndicats de la RDC, ont réservé une fin de non-recevoir à l’appel de la Première ministre de reprendre la craie.
Ils ont ainsi décidé de poursuivre leur mouvement de grève, en attendant la convocation d’un nouveau cadre de dialogue social avec les syndicats porteurs des revendications des enseignants.
La Première ministre, Judith Suminwa, a appelé, vendredi 11 octobre, les enseignants grévistes à faire preuve de patriotisme et à reprendre les cours.
Elle a lancé cet appel lors d’un entretien avec la presse kinoise, dans le cadre des 100 jours de son gouvernement.
Judith Suminwa a recommandé aux enseignants d'éviter de pénaliser les enfants, qui risquent une année blanche.
Mais ces enseignants des écoles publiques disent tenir à leur grève tant qu’ils n’ont pas obtenu gain de cause. Ils réitèrent leur appel au paiement d’un barème salarial digne et uniformisé, la rationalisation de la gratuité de l’enseignement, des procédures de mise à la retraite et la valorisation de la fonction des inspecteurs et agents administratifs de l’Inspection de l’enseignement.
Le porte-parole de la Synergie des syndicats de la RDC, Jean-Bosco Puna, a demandé au Gouvernement de faire preuve de bonne volonté et d’éviter de recourir aux méthodes fortes face aux enseignants, au risque d’entraver la formation des enfants.
« La Synergie des syndicats des enseignants fait remarquer au Gouvernement que face à la misère criante, ni les menaces de désactivation, ni celles d’arrestation ou appels de certains syndicats ne pourront permettre une reprise effective et sereine des activités scolaires. Dit-on, la pédagogie est une nourriture cachée », a indiqué ce syndicaliste.
Cette organisation syndicale a également dénoncé le sabotage de la gratuité de l’enseignement par certaines écoles primaires catholiques qui exigent la prise en charge des enseignants par les parents.
Il y a quelques jours, la synergie des syndicats des enseignants avait saisi le ministre de la Justice pour dénoncer les menaces dont ses membres sont victimes.
radiookapi.net/CC
Dans un récit poignant et bouleversant, Grâce Mambu Kangundu Ngyke lève le voile sur l'assassinat tragique de ses parents, Franck Ngyke Kangundu et Hélène Mpaka, survenu dans la nuit du 2 au 3 novembre en 2005 à Kinshasa. Un événement qui a marqué à jamais sa vie et celle de sa famille. Son livre, "Franck Ngyke Kangundu : Le Destin Tragique d'un Chevalier de la Liberté", désormais disponible sur Amazon, est un témoignage poignant qui résonne comme un cri du cœur.
19 ans après ce drame, Grâce, journaliste et activiste engagée, brise le silence. Avec une sincérité bouleversante, elle raconte l'horreur de cette nuit où la liberté de la presse a été bafouée de la manière la plus cruelle. Son père, Franck Ngyke Kangundu, chef de rubrique politique au journal La Référence Plus, et sa mère, Hélène Mpaka, ont été lâchement assassinés sous les yeux de leurs enfants.
Cette nuit-là de l’année 2005, la vie de Grâce Mambu Kangundu Ngyke basculait à jamais. Alors qu'elle n'était qu'une enfant, elle assista, impuissante, à l'assassinat de ses parents, un coup dur porté à la presse congolaise et à la famille. Son père, Franck Ngyke Kangundu, était un journaliste engagé, défenseur de la liberté d'expression.
À travers ce récit, elle souhaite rendre hommage à son père et à sa mère, et témoigner de l'impact de cet événement sur sa vie et celle de ses frères et sœurs. Son récit, empreint d'une profonde émotion, retrace les heures qui ont précédé le drame, l'horreur du crime et les conséquences dévastatrices sur la famille.
Dans ce livre, disponible depuis ce 9 octobre sur Amazon, Grâce Mambu Kangundu Ngyke ne se contente pas de relater les faits. Elle plonge le lecteur au cœur de son intimité, partageant ses émotions, ses doutes et sa colère. Elle dresse un portrait touchant de ses parents, de ces êtres aimants et courageux qui ont consacré leur vie à défendre la liberté d'expression.
Au-delà du récit personnel, ce livre est un appel à la justice. Grâce Mambu Kangundu Ngyke demande que la lumière soit faite sur cet assassinat et que les responsables soient enfin traduits en justice. Elle souhaite également que ce drame serve de leçon et que les journalistes puissent travailler en toute sécurité en RDC.
Grâce Mambu Kangundu Ngyke est non seulement une auteure, mais aussi une journaliste et une activiste engagée. À travers son livre, elle poursuit son combat pour la liberté de la presse et les droits de l'homme en République démocratique du Congo. Son témoignage est un rappel poignant de l'importance de défendre ces valeurs fondamentales, même face à l'adversité.
Grâce préside l'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) et est coordinatrice nationale du Réseau des Femmes Leaders pour l'Accès à la Parole (RFLAP).
Kuzamba Mbuangu
Le nouveau président du Conseil d’administration de l’Agence congolaise de presse (ACP) a promis mercredi, de travailler pour une agence moderne, adaptée au 21ème siècle, lors de la remise et reprise organisée dans cet établissement public à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
«Je veux d’abord unir le Conseil d’administration. (…) Mais, ce qui est vrai, nous allons travailler dans la vision du Chef de l’État qui veut une presse moderne, une agence adaptée au 21ème siècle, une agence consultée», a déclaré Ali Kalonga, nouveau président du Conseil d’administration (PCA) de l’ACP.
«L’heure n’est plus dans le discours, mais dans le travail. J’ai une feuille de route que je vais proposer au conseil d’administration, et nous nous retrouverons ici pour évaluer mes 100 premiers jours, afin de baliser le chemin qui va rester à parcourir. Et cela se fera dans la vision du Chef de l’État à qui nous rendons nos hommages pour cette nomination», a-t-il ajouté.
De son côté, le PCA sortant Jean-Pierre Kezamudru, a exhorté les agents et cadres de l’ACP de manifester le même amour du travail à son successeur, avant de lui souhaiter un fructueux mandant à la tête de l’administration.
«Le temps que j’ai passé ici avec vous, vous m’aviez montré votre amour dans le travail. Gardez cet élan et continuer dans cette même allure de travail pour la réussite de l’administration de l’ACP», a indiqué le PCA sortant, Jean-Pierre Kezamudru, également Vice-ministre de l’Education nationale et Nouvelle citoyenneté.
«Je vous exhorte de donner le même amour que vous m’avez montré au nouveau PCA ad intérim, et je profite de cette même occasion pour lui souhaiter un bon mandat à la tête de l’administration de l’ACP», a-t-il exhorté.
Auparavant, le Secrétaire général à la Communication et médias, Cleophaste Malaba, qui présidait cette cérémonie, a fait savoir que le nouveau PCA est un fils-maison, avant d’ajouter que «j’ai l’assurance et je suis convaincu que les choses iront encore plus de l’avant pour l’intérêt général de cette agence ».
Attente des cadres de l’ACP vis-à-vis du nouveau PCA
Interviewé après cette cérémonie, Benjamin Yogolelo, rédacteur en chef principal à l’ACP, a précisé: «nous attendons de lui une collaboration avec les membres de la direction de l’entreprise parce que s’il y a collaboration dans la mise en œuvre du programme de relance de l’Agence congolaise de presse, cette collaboration pourra nous amener à un travail fait en toute harmonie».
«Ceci pourra apporter des fruits pour que l’ACP devienne cette grande agence, mais aussi qu’elle ait un impact sur la communauté internationale», a-t-il ajouté.
«Je sais que le travail qui est fait, est un travail de chaîne et si chaque maillot de la chaîne contribue comme il se doit, nous aurons une agence de presse digne de ce nom», a conclu M. Yogolelo.
ACP/ODM/CC
Après plusieurs jours d’intenses recherches, le corps sans vie de Martine Alexandra Lumbayi, la jeune étudiante congolaise portée disparue au Canada, a été retrouvé ce mardi.
D’après les vidéos des équipes de secours sur les lieux, le corps de la victime a été localisé sur une île nommée Quentin, située non loin du lieu où avaient débuté les investigations.
Cette triste découverte met fin aux espoirs de sa mère et de toute la communauté africaine mobilisée au Québec pour tenter de la retrouver vivante. Les autorités canadiennes ont ouvert une enquête pour faire la lumière sur les circonstances du drame.
La disparition de Martine Alexandra avait suscité une vive émotion. Cette issue tragique plonge dans le deuil tous ceux qui souhaitaient revoir saine et sauve cette étudiante partie si brusquement.
mbote/CC
Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a procédé ce mardi 8 octobre 2024, à l’inauguration du nouveau bâtiment administratif de l’Inspection Générale des Finances (IGF) situé sur l’avenue des Forces Armées dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
Dans son allocution, l’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete, a affirmé que c’est à l’unanimité que les membres de la direction générale de l’IGF ont décidé de baptiser cet immeuble « Étienne Tshisekedi Wa Mulumba ».
« (…) à l’unanimité, la direction générale de l’inspection générale des finances a décidé de baptiser ce bâtiment « Immeuble Étienne Tshisekedi wa Mulumba », en mémoire à la lutte intraitable de cette haute personnalité et digne fils de notre pays qu’il a menée contre les anti-valeurs qui ont gangrené la gestion publique de notre pays. Ce faisant, l’appel de la direction de l’inspection générale des finances est sur toute personne qui travaillera dans ce bâtiment, qu’elle soit imprégnée de l’esprit d’intégrité et du patriotisme ayant caractérisé cette haute personnalité », a déclaré Jules Alingete.
Dans la foulée, celui qu’on surnomme le superflic financier a révélé que ce bâtiment a été construit sur fonds propres de l’IGF.
« Ce bâtiment administratif a été érigé sur fonds propres de l'Inspection générale des finances et cela, dans le respect strict de la réglementation en matière urbanistique ainsi qu'en matière de passation des marchés des travaux publics. Sur les frais de fonctionnement alloués à l'IGF, la direction, sous votre recommandation, avait pris l'option d'affecter 60% à la motivation du personnel, 20% au fonds d'investissement et 20% au fonctionnement réel », a indiqué Jules Alingete, devant le chef de l’État.
En outre, Jules Alingete a souligné que la présence du président Tshisekedi à l’inauguration de ce bâtiment témoigne de l’intérêt particulier qu’il accorde à la lutte contre la corruption en République démocratique du Congo.
« Pour la communauté de l’IGF, cette présence traduit en plus, la manifestation de votre soutien permanent au travail difficile, parfois périlleux, qu’accomplissent les inspecteurs des finances pour matérialiser votre vision de la bonne gouvernance, vision qui s’est concrétisée par la redynamisation de tous les services de contrôle de notre pays, pour restaurer la peur de gendarme, pour promouvoir des valeurs morales nécessaires à l’amélioration de la gouvernance publique », a-t-il ajouté.
D’une superficie de 7 587,90 mètres carrés, le bâtiment de l’IGF est construit pour répondre aux exigences de sécurité et fonctionnement normal de ses occupants. Réparti sur 8 étages, l’immeuble comprend 142 locaux dont des bureaux, un grand auditorium d’une capacité de plus de 200 personnes, 3 ascenseurs d’une capacité de 1.300 kilos chacun, une salle de monitoring, une salle de serveur, une régie et divers locaux ; le bâtiment est équipé d’un système anti-incendie autonome qui se déclenche automatiquement en cas de problème.
Jephté Kitsita
La questeure adjointe de l'Assemblée Nationale, Grâce Neema Paininye, propose la création d'une base militaire au Bas-Uele. Une proposition faite dans le cadre de son séjour de travail aux Haut et Bas Uele avec le vice-premier ministre en charge de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Guy Kambombo Mwadiamvita.
Cette partie de la République démocratique du Congo fait face à à une insécurité généralisée causée par la présence des rebelles centrafricains de la Seleka et Anti-Balaka, des éleveurs armés tchadiens Mbororo, les rebelles ougandais de la LRA et les sud-soudanais de NASFA.
Une situation qui, selon une dépêche de l’équipe de communication de la questeure adjointe parvenue ce mardi 8 octobre 2024 à 7SUR7.CD, met en difficulté les populations du territoire d'Ango. La même source affirme que ces populations sont soumises au joug de ces forces étrangères arrivées sur le territoire congolais suite à la porosité des frontières avec l'Ouganda, le Soudan du Sud et la République Centrafricaine.
Au cours d’une réunion des députés provinciaux, nationaux et sénateurs du Haut et Bas Uele autour du vice-premier ministre chargé de la Défense à Isiro, la questeure adjointe de la chambre basse du Parlement a soutenu que ladite base militaire sera la seule façon de mettre fin aux exactions dont sont victimes les populations.
« Il nous faut une base militaire dans la province du Bas-Uele. C'est la seule façon de venir à bout des exactions dont sont victimes nos populations de la part de ces rebelles étrangers. Les officiers généraux ici devant nous connaissent mieux cette situation qui est vieille de plusieurs décennies. Le faible nombre de militaires et policiers dans notre région est devenue une aubaine pour ces forces négatives. Les rebelles centrafricains de la seleka, les LRA ougandais et les NASFA sud-soudasais traversent tranquillement la frontière et continuent d'opérer en toute impunité sur le sol congolais. Il ne se passe pas une semaine sans exactions ni enlèvement des populations civiles aux Haut et Bas-Uele, provinces frontalières de l'Ouganda, du Soudan du Sud et de la République centrafricaine », a déclaré Grâce Neema.
Toujours selon ladite équipe de communication, le territoire d'Ango, épicentre de ces rebelles étrangers, sur le plan militaire dépend du territoire voisin de Dungu, dans le Haut-Uele. Ce dernier n'a pas personnel militaire suffisant ni une logistique adéquate pour réagir avec promptitude. Chaque fois qu'il y a alerte, poursuit notre source, cela prend des jours pour voir le premier militaire arriver à Ango.
« Pour moi, il faut impérativement tout changer. Ce changement passe par l'installation d'une base militaire au Bas-Uele pour prendre le taureau par les cornes, d'une part et d'autre part relever tous les militaires qui ont déjà totalisé plus de 10 ans depuis au même lieu d'affection », a martelé la questeure adjointe de la chambre basse du Parlement.
En outre, lors d’une réunion de sécurité organisée par le ministre de la Défense au Gouvernorat du Haut-Uele, le 07 octobre dernier, la questeure adjointe de l’assemblée nationale a mis un accent particulier sur la nécessité de renforcer notamment la présence militaire dans ce coin.
« D'où, la nécessité de renforcer la présence militaire et policière pour ainsi mieux rétablir l'autorité de l'Etat. Ce qui va libérer nos populations de toutes formes d'exactions dont elles sont victimes », a fait savoir Grâce Neema Paininuye.
Après les étapes de l'Ituri, de la Tshopo, et de l’Isiro, dans le Haut-Uele, le vice-premier ministre en charge de la Défense qui est en tournée d'évaluation de la situation sécuritaire dans la Grande Orientale, est attendu ce mardi à Buta, dans le Bas-Uele.
Jephté Kitsita
Le président de la Cour des comptes, Jimmy Munganga, a salué la volonté manifeste du Chef de l’État de soutenir la fonction contrôle en RDC, et de préserver les acquis de la lutte contre la corruption et ses antivaleurs. Le patron de cet organe cite, entre autres, les efforts déployés pour combattre le détournement, le favoritisme, la fraude, la criminalité organisée, etc.
Il l'a dit, ce lundi, à la cérémonie d’ouverture de la première session extraordinaire du Conseil supérieur de la Cour des comptes, l'organe qui gère la carrière des magistrats de cette institution.
En sa qualité de Magistrat suprême, le Président Félix Tshisekedi a pris part à ces assises, qui vont statuer sur 4 matières, à savoir : le recrutement des magistrats à la Cour des comptes, la célébration du départ de ceux mis à la retraite par les ordonnances du 27 juin 2022, la mise à la retraite des magistrats âgés de 70 ans et la promotion des magistrats.
Il sied de noter que les projets des décisions issues de ces assises seront coulés sous forme de recommandations ou résolutions, qui seront transmises à l’Assemblée nationale pour avis consultatif, avant d’être promulguées par ordonnance présidentielle.
Grevisse Tekilazaya