La coordination syndicale des cadres et agents du secteur public de la santé a dénoncé le non respect des engagements pris par le banc gouvernemental dans les accords signés en 2021 et en 2022.
Dans une déclaration parvenue à 7 SUR 7. CD, ce vendredi 18 octobre 2024, cette structure médicale a déploré l'absence d'un dialogue direct avec le banc gouvernemental malgré plusieurs sollicitations.
« Nous, syndicats des cadres et agents des services publics de l'État du secteur de la santé, réunis en intersyndical du secteur santé, avons fait les constats malheureux ci-dessous :Non-respect des engagements pris par le banc gouvernemental, dans le cadre des accords du 03/08/2021 et du 20 janvier 2022 et leurs avenants ; l'absence du dialogue direct avec le banc gouvernemental malgré plusieurs sollicitations et l'appel lancé hier au gouvernement de la République pour le début du dialogue afin de résoudre les problèmes des agents ainsi que le manque de considération et abandon des partenaires sociaux du gouvernement au village Venus de Bibwa depuis 72 heures dans un silence sépulcral », lit-on dans cette déclaration.
Dans cette position, la coordination syndicale des cadres et agents du secteur public de la santé a donné un ultimatum de 48 heures au banc gouvernemental sur « les conséquences fâcheuses des décisions qui risquent d'être prises ».
« En conséquence, nous prenons à témoin l'opinion tant nationale qu'internationale sur les conséquences fâcheuses des décisions qui risquent d'être prises par les cadres et agents du secteur de la santé au cours de leurs assemblées générales d'évaluation devant être tenues dans les 48 heures pour la suite à réserver au mouvement. Cette décision ne doit souffrir d'aucune exception et doit s'appliquer sur toute l'étendue du territoire national, sauf dans les provinces sous état de siège », a-t-elle déclaré.
Ainsi, les cadres et agents du secteur de la santé ont lancé un « vibrant » appel à la Première ministre, Judith Suminwa, pour qu'elle s'implique personnellement « pour des solutions idoines à la crise qui prévaut dans le secteur ».
Raphaël Kwazi
Le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a institué la commission ad hoc chargée de lancer les activités de sensibilisation et délocalisation des marchés pirates sur les cinq artères autour du grand marché, où seront entrepris les travaux en vue de leur modernisation. Instituée au terme de la réunion que l'autorité urbaine avait tenue le 16 octobre 2024, avec les bourgmestres concernés et les syndicats des vendeurs, cette commission ad-hoc est sous la présidence du ministre provincial des Infrastructures et Travaux publics. C'est dans ce cadre que ladite commission s'est réunie ce vendredi 18 septembre 2024, à Kinshasa.
D'après une dépêche du ministère provincial des Infrastructures et travaux publics, avec l'implication des bourgmestres de la Gombe, de Kinshasa, de Barumbu et de Lingwala, près de 10 sites ont été identifiés pour accueillir temporairement les vendeurs à délocaliser.
À l'issue de cette réunion dirigée par Alain Tshibanda, conseiller en communication du ministre provincial des ITP, le bourgmestres de la commune de Kinshasa a indiqué, dans sa restitution, que les travaux démarrent dès ce samedi 24 octobre 2024.
"La réunion d'aujourd'hui fait suite à celle du 16 octobre, tenue par son Excellence Monsieur le Gouverneur. Nous sommes venus dans le cadre de la Commission, pour matérialiser effectivement les directives communiquées par Monsieur le Gouverneur. Nous devons retenir que la Commission doit commencer déjà demain [samedi 19 octobre 2024] la descente sur les sites qui seront utilisés, pour relocaliser et installer provisoirement les vendeurs, qui partiront de ces marchés là. Et le lendemain, Son Excellence va passer pour lancer les travaux", a fait savoir le premier citoyen de la municipalité de Kinshasa.
Les cinq artères concernées -avenues du Plateau, du Marché, de l'École, Rwakading et du Marais- représentent un linéaire de 4, 88 Km.
À cette occasion, les bourgmestres ont lancé un message pressant aux vendeurs qui y ont érigées des marchés pirates, mais aussi les riverains.
"Tout ce que je peux dire à ces vendeurs, c'est de s'impliquer et d'entrer dans la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, qui est en train d'être matérialisée par le Gouvernement de la ville de Kinshasa, parce que nous voyons d'autres pays qui ont pris le courage de moderniser leurs infrastructures, pourquoi pas nous ? Lorsqu'il va être question de quitter, qu'ils quittent sans problème, parce qu'il va de l'intérêt de notre pays d'avoir des infrastructures modernisées", ont-ils déclaré.
Il importe de signaler que ces travaux sont un préalable à la mise en service du marché central de Kinshasa, dont les travaux de construction tendent déjà à leur fin.
L'objectif visé ici, c'est également d'éliminer tous les marchés pirates aux alentours du marché central, pour fluidifier la circulation et permettre l'accès à ce grand centre de négoce.
Serge Mavungu
Des pisciculteurs et techniciens du service national de développement de pêche et de l’aquaculture, (SENADEPA) Maniema ont bénéficié d’une formation sur l'insémination artificielle des clarias, l’alimentation et la nutrition des poissons et le génie piscicole. Cette session qui a duré 7 jours, a été financée par le Programme d'appui au développement rural, inclusif et résilient (PADRIR) Maniema.
Selon les organisateurs de cette formation, l’objectif général est de faciliter la production en grand nombre des alevins.
Les participants, les pisciculteurs et techniciens de SENADEPA Maniema affirment qu'ils n'avaient pas encore bénéficié d’une telle formation qu'ils jugent opportune.
« C'est une innovation. C'est aujourd'hui que je viens d'apprendre, auparavant j'étais sous informé. Vraiment c'est une faveur et ça peut être bénéfique sur la population. Dès qu'on pratique ça, ça peut même atténuer le problème d'aller chercher les alevins aux pêcheurs, les pêcheurs nous amenaient les différentes tailles qui ne sont pas vraiment de bonne souche » soutient l’un d’eux, Mbukani Mulotwa.
Et pour l’ingénieur Alimasi Kandeke Marcel, coordonnateur provincial du SENADEPA, l'insémination artificielle des poissons constitue un véritable besoin pour les pisciculteurs du Maniema.
L’ingénieur Josué MumutshiI, formateur de cette session, se dit satisfait :
« Les pisciculteurs du Maniema nous les avons amenés à comprendre la pratique des inséminations artificielles des poissons. Ils ont tous participé à la démonstration et nous avons calculé avec eux les aliments ainsi que le calcul de la biomasse, la quantité d'aliments qu'un poisson doit consommer par jour »
radiookapi.net/CC
La ville de Kinshasa a été paralysée ce samedi 19 octobre après de fortes pluies qui ont inondé les principales artères de la capitale. Les Kinois ont été contraints de rester chez eux, les rues étant impraticables pour les taxis, taxis-bus et motos. Les caniveaux bouchés ont aggravé la situation, empêchant le drainage des eaux de pluie qui ont envahi certaines habitations.
Les écoles, marchés, boutiques, pharmacies et autres commerces sont restés à cause des inondations qui ont touché plusieurs quartiers, y compris dans la commune huppée de la Gombe. Quelques courageux ont tenté de se rendre au travail, mais la majorité des habitants ont préféré rester chez eux pour éviter les risques, notamment celui de se faire électrocuter.
Les principales artères menant au centre-ville, déjà en mauvais état, sont complètement inondées. Des avenues comme Kabambare, Bokasa, Kabinda, Croix-Rouge, Triomphale, et Huileries présentent des scènes désolantes. Les habitants rencontrés sur place appellent les autorités urbaines à déboucher les caniveaux et à renforcer les mesures d'assainissement à travers la ville pour prévenir de telles situations à l'avenir.
radiookapi.net/CC
La rumeur largement partagée sur les réseaux sociaux affirmant que Monseigneur François-Xavier Maroy, archevêque de Bukavu, a été créé cardinal par le pape François en République démocratique du Congo est fausse. Il s’agit d’une fake news de Phacochère.
Origine de la rumeur
Cette fausse nouvelle a été diffusée par un groupe WhatsApp, générant de nombreuses réactions et commentaires. Cependant, après vérification, le Vatican a publié la liste des cardinaux qui seront créés lors du consistoire du 8 décembre prochain, et le nom de l’archevêque de Bukavu n’y figure pas.
Contactée par #ACP_Debunkage, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a également confirmé qu’il s’agissait d’une fake news.
Actuellement, la République démocratique du Congo ne compte qu’un seul cardinal, le cardinal Fridolin Ambongo. Les cardinaux sont créés par le pape, choisi parmi les évêques, et leur nomination relève de sa seule autorité en tant qu’évêque de Rome.
Processus de nomination
Un évêque est d’abord nommé par le pape, mais ne peut exercer ses fonctions qu’après son ordination épiscopale, qui est le dernier niveau du sacrement de l’ordre.
Conclusion
Il n’y a donc pas de second cardinal en République démocratique du Congo. Cette nouvelle est bel et bien une fake news de Phacochère.
ACP/CC
L’Institut des Musées Nationaux du Congo (IMNC) a annoncé, lundi 14 octobre, la fermeture temporaire du Musée national de la RDC (MNRDC) pour des raisons liées aux travaux de réhabilitation. Situé sur l’ancien site de Tembe Na Tembe à Kinshasa, ce musée, qui abrite des collections précieuses du patrimoine culturel congolais, restera fermé jusqu'à nouvel ordre dans le cadre d’une initiative visant à améliorer les conditions muséales et l'expérience des visiteurs.
Ces travaux ont pour objectif de réhabiliter plusieurs infrastructures cruciales du MNRDC. Le jardin, qui fait partie intégrante du site, sera remis en état pour offrir un espace de détente et de réflexion aux visiteurs. De plus, le système de climatisation, vital pour la conservation des œuvres, ainsi que les espaces d’exposition et les sanitaires du musée, seront modernisés afin de répondre aux normes internationales.
L’IMNC, en tant que gestionnaire du patrimoine culturel matériel et immatériel de la RDC, prend ainsi des mesures concrètes pour garantir une meilleure préservation des œuvres, tout en assurant leur présentation optimale au public. Ces travaux s'inscrivent dans un vaste plan de revalorisation des infrastructures culturelles du pays, un enjeu majeur pour le rayonnement du patrimoine culturel congolais à l'échelle nationale et internationale.
Le Musée National de la RD Congo, inauguré en 2019, a rapidement gagné une place importante dans le paysage culturel du pays. Véritable vitrine des richesses artistiques et historiques de la RDC, il attire chaque année des milliers de visiteurs venus de différents horizons. Toutefois, pour rester compétitif et attractif, le musée se doit de constamment améliorer ses installations.
En milieu de semaine, l’Institut des Musées Nationaux du Congo (IMNC) a procédé à la réception du lot de matériel destiné aux travaux de réhabilitation du Musée National de la RDC (MNRDC). S’en est suivie une réunion entre l’IMNC et les représentants de la KOICA, l’Agence coréenne de la Coopération Internationale en RDC. L’objectif de cette réunion était de définir les grandes lignes des travaux, en spécifiant chaque groupe d’intervention par secteur pour les travaux qui ont débuté ce jeudi 17 octobre 2024.
L’IMNC s'efforce de valoriser le patrimoine national tout en s'assurant de sa préservation pour les générations futures. Les travaux de réhabilitation témoignent d’une volonté claire de faire du musée un espace non seulement de conservation, mais aussi d’éducation et d’échange culturel. Les travaux en cours marquent une étape importante dans la modernisation des infrastructures culturelles du pays, renforçant ainsi l’attrait du musée en tant qu’acteur clé de la promotion de la culture congolaise.
James M. Mutuba
La star congolaise Fally Ipupa s’attelle à peaufiner ses spectacles à venir. Depuis plusieurs jours, l’artiste multiplie les répétitions à huis-clos dans la célèbre salle Showbuzz de Kinshasa.
Sur les réseaux sociaux, quelques vidéos laissent entrevoir Fally Ipupa à l’œuvre, entouré de ses musiciens. Chorégraphies, enchaînements musicaux, mise en voix… Rien n’est laissé au hasard.
L’interprète d’ « Amore » et son équipe travaillent d’arrache-pied pour perfectionner la mise en scène des futurs concerts. Car d’ici quelques semaines débutera une nouvelle tournée mondiale qui mènera la star dans plusieurs pays d’Amérique et d’Europe.
À Showbuzz, le chanteur surnommé « l’Aigle » peaufine sa prestation sur scène. Une répétition intensive en vue de vivre de nouveaux moments magiques avec son public international.
Le gouvernement Suminwa tient à la revanche du sol sur le sous-sol, conformément à la vision du chef de l'État, Félix Tshisekedi, qui veut faire de l'agriculture un moteur de développement économique en République démocratique du Congo.
C'est dans ce cadre que le gouvernement Suminwa, à travers le ministère de l'Agriculture et sécurité alimentaire, a lancé officiellement, ce jeudi 17 octobre 2024, la campagne agricole 2024 - 2025. Le go a été donné par le vice-premier ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani.
Dans son mot, ce dernier a laissé entendre que la vision de revanche du sol sur le sous-sol a été traduite dans le programme gouvernemental, afin de permettre au secteur agricole de récupérer sa place.
« Cela a été traduit politiquement dans le programme de son excellence, madame le Premier ministre, pour atteindre les objectifs qui sont principalement économiques, pour qu'on puisse voir notre secteur agricole récupérer sa place, pour atteindre l'objectif de sécurité alimentaire. Et pour réaliser ces objectifs, il faut une stratégie, cette stratégie est traduite aujourd'hui par le ministre de l'Agriculture qui organise aujourd'hui le lancement de la campagne, en mettant en place effectivement une armée des agriculteurs, organisés dans les différents sous-secteurs de son domaine à travers des coopératives des agriculteurs réunis dans le secteur privé », a-t-il déclaré.
Quand on parle de la revanche du sol sur le sous-sol, a soutenu, de son côté, le ministre de l'Agriculture et sécurité alimentaire, il s'agit de la revanche de l'agriculture sur les minerais considérés comme principaux pourvoyeurs des recettes en RD Congo.
« C’est ainsi que le contenu de mon allocution d’ouverture de cette campagne agricole se veut une tentative de matérialisation de la vision du chef de l’État qui prône la revanche du sol sur le sous-sol, en d’autres termes, il s’agit de la revanche de l’agriculture sur les minerais », a déclaré Grégoire Mutshaïl Mutomb.
Ce membre du gouvernement en a profité pour réaffirmer sa détermination à faire revivre à l'agriculture congolaise ses périodes de gloire.
« L’agriculture congolaise a connu des périodes de gloire que je voudrais faire revivre à la nation congolaise. Ainsi, au 30 juin 1960, l’agriculture congolaise était l’une des plus florissantes en Afrique. Elle utilisait directement environ 75% de la main d’œuvre active, sans compter les 10% qui étaient utilisées dans l’agroindustrie. Par ailleurs, sa contribution dans la formation du Produit Intérieur Brut était évaluée à 30% et sa quote-part dans les exportations à 40% du total de la valeur des exportations nationales », a-t-il renchéri, tout en rassurant que son ministère fera le suivi de toutes les activités de la campagne agricole.
Faisant d'une pierre deux coups, le vice-premier ministre de l'Intérieur et son collègue de l'Agriculture ont remis symboliquement des outils, intrants agricoles, des tracteurs et autres machines aux agriculteurs pour leur faciliter le travail sur le terrain.
Prince Mayiro