La procession entourant la dépouille du pontife, composée de religieux et de fidèles, fait partie du rituel de "translation" du corps. Une tradition héritée du Moyen-Âge et selon laquelle, le pape doit être visible de tous avant d'être déposé au cœur de la basilique où il reposera jusqu'à ses funérailles prévues samedi prochain.
Avant la procession, le cardinal camerlingue Kevin Farrel, qui avait annoncé la mort du pape ce lundi 21 avril et qui assure l'intérim au Vatican jusqu'au conclave, a prononcé une prière.
Le corps du pape est passé par la place Sainte-Marthe, la place des Protomartyrs romains ainsi que par l'Arco delle Campane. C'est par la porte centrale que la dépouille est entrée, vers 8h35 (heure de Kinshasa), dans la basilique Saint-Pierre de Rome.
Un événement historique particulièrement impressionnant au regard de la foule de fidèles amassée depuis très tôt ce mercredi matin dans les rues de la ville.
Camille Dubuffet avec AFP/CC
Le célèbre artiste musicien congolais Ferré Gola va larguer une nouvelle chanson "Amour Illusoire", jeudi 01 mai 2025, sur toutes les plateformes de téléchargement de musique, soit 5 semaines avant son méga à l'ING Arena de Bruxelles.
Le patron de Jet-set annonce les couleurs de son prochain album intitulé "Code 16". Ce dernier sera, sauf changement de dernière minute, largué, cette année, soit deux ans après la sortie du deuxième volume de Dynastie.
Concernant sa production à l'ING Arena, prévue, samedi 07 juin prochain, Ferré Gola va revenir sur la scène belge, une année après sa prestation au Festival Couleur Café de Bruxelles, et deviendra le deuxième chanteur congolais à s'être produit dans cette salle mythique de Belgique, après son compatriote Fally Ipupa, qui a livré un concert le 16 décembre 2023.
Il est à noter que l'ING Arena, ex- le Palais 12, est une salle de spectacles et de concerts, ouverte en 2012, située sur le plateau du Heysel, où il y a, à la fois, le stade, l’Atomium et les autres palais. Cette salle compte 15.000 places assises, et peut accueillir jusqu'à 18.000 spectateurs, en cas d'un événement d'envergure.
Gratis Makabi
L'Accord Arena, ex- Paris-Bercy, a vibré dans l'ambiance de "Solidarité Congo", un concert caritatif organisé, mardi 22 avril 2025, en soutien aux enfants et femmes victimes de guerre d'agression rwandaise dans l'Est de la RDC -République démocratique du Congo-.
L'événement, et tous les à côtés ont été retransmis en direct sur les antennes de la RTNC -Radio Télévision Nationale Congolaise-, et sur les ondes de la Radio Top Congo FM.
24 heures après le concert, de nombreux Congolais ont émis des critiques sur la prestation de chaque chanteur. D'après l'opinion publique, les chansons de plusieurs prestataires n'avaient aucun lien avec le sujet ou le but du concert.
Pour ces Congolais, l'événement avait le goût d'un Festival que d'un concert caritatif, hormis quelques noms, tels que Gims, Youssoupha, Céline Banza, et Sidiki Diabaté, qui se sont démarqués par leurs improvisations et discours liés à la Nation congolaise.
Outre Youssoupha, plusieurs artistes congolais de renom ont apporté du soutien aux FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo-, et à la population de la partie Est du pays. Il s'agit, entre autres, de Ferré Gola, Fally Ipupa, Héritier Wata, Fabregas, et Gaz Mawete.
Gratis Makabi
Augustin Matata Ponyo, député national, ainsi que ses coaccusés Déogratias Mutombo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, et Grobler Christo Stephanus, homme d’affaires sud-africain, ne se sont pas présentés à leur procès devant la Cour constitutionnelle ce mercredi 23 avril 2025.
Le procès de la débâcle du projet agro-industriel de Bukanga-Lonzo s'est poursuivi ce mercredi en l’absence des prévenus.
Le ministère public a insisté sur la nécessité de faire la lumière sur l’utilisation des fonds publics alloués au parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo, estimés à plus de 285 millions de dollars : « la population a besoin de savoir comment l’argent du contribuable a été utilisé », tout en dénonçant une absence volontaire des accusés, qu’il considère comme un « mépris de la juridiction ».
Demande de défaut et procédure judiciaire
Le ministère public a requis le retrait du défaut à l’encontre des trois prévenus, appelant la Cour à poursuivre normalement les audiences pour éviter un « déni de justice », estimant que tous les prévenus ont été régulièrement saisis pour se présenter à cette audience : « Ils se moquent simplement de cette juridiction », s'est indigné le parquet.
Cette demande intervient dans un contexte où la Cour constitutionnelle avait déjà confirmé le maintien des procédures, malgré les recours liés aux immunités parlementaires de M. Matata, l’élu de Kindu.
Arguments des prévenus et position de l’Assemblée nationale
Matata Ponyo justifie son absence par ses immunités parlementaires, invoquant une décision de l’Assemblée nationale du 17 avril 2025 qui juge les poursuites « inconstitutionnelles » en l’absence de levée préalable de son immunité.
Dans une correspondance officielle adressée à la Cour, il affirme se conformer à la position de l’institution parlementaire, exigeant que la Cour respecte la procédure légale.Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a rappelé, il y a quelques jours, que la levée des immunités relève de la compétence exclusive du Parlement, demandant à la Cour constitutionnelle de régulariser sa demande selon les règles établie.
« L’Assemblée nationale va statuer sur le dossier et l’apprécier », avait-il déclaré.
Le procès porte sur des allégations de détournement de fonds durant la gestion du projet Bukanga-Lonzo sous le mandat de Matata Ponyo comme Premier ministre (2012-2016).
L’ancien chef de gouvernement dénonce un « procès politique » visant à entraver ses ambitions électorales, notamment sa candidature à la présidentielle de 2023 et son refus de participer aux récentes consultations politiques demandées par le chef de l’État en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale.
radiookapi.net/CC
L’Église catholique de la République démocratique du Congo a décrété neuf (9) jours de deuil en mémoire du pape François, décédé lundi au Vatican à l’âge de 88 ans, a indiqué le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, au cours d’une messe en la cathédrale Notre-Dame de Kinshasa.
« Nous l’avons appris ce matin du lundi dans l’octave pascal, le Pape est revenu au Père au Vatican. Comme nous le savons, le Pape François a consacré toute sa vie au service de l’évangile de l’église et de l’humanité. Selon le rituel, les funérailles du Pontife romain commence pour l’église universelle à partir d’aujourd’hui neuf jours de deuil. Je vous remercie d’être venus pour que nous unissions nos voix afin que toute l’église prie le Seigneur pour qu’il accueille dans sa maison son serviteur le Pape François« , a déclaré le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa.
Et d’ajouter : « J’invite les paroisses de l’archidiocèse de Kinshasa à offrir des messes de ces huit prochains jours à cette intention, a daté de demain mardi 22 avril 2025, tout en tenant compte que nous sommes dans l’octave pascale« .
Le Cardinal Ambongo a également annoncé son déplacement dès demain, mardi, pour Rome afin d’assister aux obsèques et au conclave pour l’élection du nouveau pape.
ACP/C.L./CC
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, n’a pas tardé à réagir à la mort du Pape François ce lundi 21 avril 2025.
Dans un message officiel, le chef de l’État déclare que c’est avec une profonde affliction et une immense douleur qu’il a appris cette nouvelle.
« En ces moments de deuil, le Chef de l’État, au nom du peuple Congolais et en son nom propre, exprime ses condoléances les plus émues et ses sentiments de compassion chrétienne aux fidèles catholiques du monde entier, et tout particulièrement à ceux de la République Démocratique du Congo. Il s’associe à leur peine et partage leur chagrin face à la perte de ce guide spirituel d’exception », fait savoir le président Tshisekedi.
Dans la foulée, le chef de l’État dit rendre hommage à la mémoire de ce « grand serviteur » de Dieu, dont, souligne-t-il, la vie a été un témoignage vibrant de foi, d’humilité et d’engagement indéfectible pour la paix, la justice et la dignité humaine.
« Le Pape François, pasteur universel, a marqué le monde par sa simplicité, sa proximité avec les plus vulnérables et son appel incessant à la fraternité entre les peuples. Jusqu’à ses derniers instants, il a porté haut les valeurs évangéliques, invitant l’humanité à bâtir un monde de concorde et de solidarité », renchérit-il.
En outre, Félix Tshisekedi affirme que les Congolais, en particulier, garderont un souvenir impérissable de l’héritage spirituel du Pape
François.
« Ses prières ferventes, notamment lors de ses messages Urbi et Orbi, ont toujours porté une attention spéciale à la République Démocratique du Congo, invoquant la paix et la réconciliation pour notre nation. Sa visite apostolique à Kinshasa, du 31 janvier au 3 février 2023, demeure un moment historique, empreint d’espérance et de communion. À cette occasion, son cri prophétique « Retirez vos mains de l’Afrique, retirez vos mains de la RDC », a retenti comme un appel puissant à la justice et à la souveraineté, gravé à jamais dans la mémoire collective du peuple congolais », indique Félix Tshisekedi.
Par ailleurs, Félix Tshisekedi appelle tous les Congolais à s’unir dans la prière pour le repos éternel de l’âme du Pape François, afin qu’il trouve la félicité auprès du créateur.
« Que son message d’amour, de paix et de justice continue d’inspirer les générations présentes et futures. Que Dieu, dans sa miséricorde infinie, accueille son fidèle serviteur dans la lumière de sa gloire éternelle », conclut le président Tshisekedi.
Pour rappel, le Pape François est décédé ce lundi à l’âge de 88 ans.
Jephté Kitsita
Le Pape François est mort le lundi 21 avril 2025 à l’âge de 88 ans, après plusieurs semaines d’hospitalisation à la polyclinique Gemelli entre le 14 février et le 23 mars 2025.
24 heures après son décès, les regards se tournent vers la succession du souverain pontife. Certains estiment qu'il est temps pour l'Afrique d'avoir son premier Pape depuis des siècles.
Dans ce contexte, trois figures se distinguent : le cardinal Robert Sarah de Guinée, le cardinal Peter Turkson du Ghana et le cardinal Fridolin Ambongo de la RDC.
Selon François Mabille, spécialiste des religions et chercheur à l’IRIS, qui s’est confié à un média international le 21 avril dernier, le choix dépendra des profils des candidats. Si les cardinaux électeurs recherchent un profil plus conservateur, ils pourraient se tourner vers Robert Sarah. En revanche, s'ils privilégient un candidat proche de la doctrine d'ouverture du Pape François, le cardinal congolais Fridolin Ambongo pourrait se démarquer.
Rappelons que le conclave électif se tiendra à la chapelle Sixtine, après les 9 jours de deuil suivant les obsèques du Pape François.
David Mukendi K.
Le décès du Pape François, lundi 21 avril, marque le début d’une période de neuf jours de deuil pour l’Église catholique. Cette période de deuil et de transition est encadrée par des traditions séculaires qui assurent la continuité de l’institution jusqu’à l’élection d’un nouveau souverain pontife. Mais comment l’Église catholique s’organise-t-elle pour gérer cette période délicate ? Éléments de réponse dans cet article.
Dès l’annonce du décès du Pape François, le cardinal irlandais Kevin Farrell, camerlingue de l’Église catholique depuis 2019, a pris les rênes de l’administration de l’Église. Il a notamment présidé le rite de la constatation de la mort et de la mise en bière du pape dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.
Le camerlingue est chargé de superviser les affaires logistiques et administratives de l’Église pendant cette période. Cela inclut la gestion des biens du Saint-Siège, la sécurité du conclave, et la coordination des préparatifs pour l’élection du nouveau pape. Cependant, son rôle reste limité : il ne peut pas prendre de décisions doctrinales ou modifier les structures de l’Église, conformément au Code de droit canonique.
Un collège de cardinaux pour élire le nouveau pape
Pendant cette période de transition, l’Église catholique est gouvernée collectivement par le collège des cardinaux. Ce dernier se réunit en « congrégations générales », présidées par le doyen des cardinaux, actuellement le cardinal Giovanni Battista Re. Ces réunions permettent aux cardinaux de discuter des affaires courantes de l’Église et de préparer l’élection du nouveau pape.
Le doyen des cardinaux joue un rôle important dans cette transition. Il préside les discussions, veille à ce que les règles du conclave soient respectées, et, après l’élection, demande au nouveau pape élu s’il accepte ses fonctions et quel nom il souhaite porter. Le doyen participe également au vote du pape, mais il ne peut pas imposer ses choix, car chaque cardinal électeur dispose d’une voix égale.
L’un des moments forts de cette période de transition est le conclave, au cours duquel les cardinaux électeurs se réunissent pour désigner le nouveau pape.
Le conclave se tient à huis clos dans la chapelle Sixtine, et les cardinaux électeurs, âgés de moins de 80 ans, y participent. Le camerlingue, bien qu’il supervise les aspects logistiques, ne préside pas les sessions de vote. Une fois le nouveau pape élu, l’annonce officielle, connue sous le nom de « Habemus Papam », est faite par le cardinal protodiacre, Dominique Mamberti, depuis le balcon de la basilique Sain.
radiookapi.net/CC