Ce samedi, des journalistes, membres de l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC), section de Kinshasa, se sont mobilisés à la Place des Évolués située dans la commune de la Gombe. L'objectif a été d'assainir ce carrefour de la première ville de la RD Congo qui attire chaque jour plusieurs Kinois.

Selon le président de l'UNPC/Kinshasa, cette initiative, appuyée par Rachel Kitsita, questeure de l'UNPC au niveau national, s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement du programme « Kinshasa ezo bonga » du gouverneur Daniel Bumba visant à rendre la capitale congolaise propre et vivable.

« Aujourd’hui, nous lançons le Salongo de la presse. Parce qu’à Kinshasa, chez nous, nous voulons que la capitale rayonne. Nous voulons que ce que fait l’Hôtel de ville ait un écho, un accompagnement de la part des journalistes. Nous ne sommes pas là seulement pour critiquer ou dire ce qui ne va pas, mais aussi pour donner l’exemple. Là, on donne l’exemple », a expliqué Jean-Marie Kassamba à la presse.

Par ailleurs, le président de l’UNPC/Kinshasa a annoncé que toutes les deux semaines, des journalistes se déploieront dans d’autres communes de la capitale afin de rééditer l’opération.

« Nous allons faire la ronde des communes. On a commencé à la Gombe aujourd’hui. Ensuite, nous irons à Lingwala, Bandalungwa, Kisenso, Limete, Maluku, Kalamu, Bumbu et Makala. Toutes les communes seront visitées. Il faut que l’Hôtel de ville se sente accompagné positivement », a laissé entendre le patron de Télé 50.

Pour cette journée de samedi, une centaine de journalistes des différents médias ont participé à cette activité. Pelles, râteaux et balais en mains, ils ont assaini la Place des Évolués.

Pour sa part, la questeure de l'UNPC, Rachel Kitsita, a salué l’initiative. Elle a également encouragé la presse kinoise à demeurer « un modèle de civisme et de responsabilité sociale », en soutenant les actions visant à améliorer le cadre de vie des Kinois.

Prince Mayiro



Conformément à la vision-programme du gouverneur Daniel Bumba, « Kinshasa Ezo Bonga », précisément à sa politique de transformation et de modernisation de la ville de Kinshasa, le gouvernement provincial et la société vietnamienne Vingroup ont signé, ce jeudi 23 octobre, un mémorandum d’accord visant l’exécution de deux projets.

D’abord, le mégaprojet immobilier de construction d’une cité moderne sur 6 300 hectares, située entre la rive sud du fleuve Congo et la zone nord de l’aéroport international de N’Djili, un site stratégique dans le plan d’expansion de la ville et dont le but est de relever le défi de déficit de logements auquel fait face Kinshasa depuis des décennies. 

Cette nouvelle cité comprendra des zones résidentielles, des villas, des immeubles d’habitation, des hôpitaux, des écoles, des centres commerciaux, des hôtels, des complexes de loisirs, ainsi qu’un futur quartier administratif destiné aux ministères et agences gouvernementales.

Le second projet est celui de la mobilité verte avec notamment la conversion progressive de plus de 300 000 véhicules à moteur thermique en véhicules électriques, et la mise en place d’un réseau complet de bus électriques et d’infrastructures de recharge. Ce projet vise à améliorer la mobilité urbaine et à lutter contre les embouteillages.

Déterminé à revêtir Kinshasa de sa plus belle robe, le gouverneur Daniel Bumba a indiqué que ces deux projets, qui s’appuient sur la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, vont permettre d’améliorer le quotidien des Kinois.

Pour sa part, la vice-présidente de Vingroup, Mme LE Thi Thu Thuy, a rassuré de l’engagement de sa société à exécuter et réaliser ces deux projets majeurs dans un bref délai.

Christian Dimanyayi



Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a instruit, ce vendredi 24 octobre 2025, à Kinshasa, la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, de mettre en place un dispositif formel encadrant les missions officielles à l’étranger.

Selon le compte-rendu de la 64ᵉ réunion du Conseil des ministres, cette mesure vise à garantir l’implication pleine et entière du ministère des Affaires étrangères dans la préparation, l’exécution et le suivi des déplacements officiels de la République.

« La ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale, de la Francophonie et de la Diaspora a été chargée de mettre en place un dispositif formel d’encadrement, de suivi et de communication entre son ministère et nos postes diplomatiques à l’étranger », a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, lors de la lecture du compte rendu.

Il a précisé que : « Les ambassades et les représentations doivent être pleinement associées à toute action officielle menée au nom de la République. Désormais, aucune mission officielle à l’étranger ne pourra être entreprise sans information préalable du ministre des Affaires étrangères, ni sans la participation active de la mission diplomatique ou consulaire du pays d’accueil ».

Cette réforme traduit, selon le gouvernement, une volonté « claire » de renforcer la « cohérence et l’efficacité » de la diplomatie congolaise. Elle vise à faire en sorte que chaque mission officielle reflète les intérêts et les priorités de l’État, avec le concours « systématique » de ses représentations à l’étranger.

Raphaël Kwazi



Le Centre national de lutte contre le cancer (CNLC) a révélé, samedi 25 octobre, que plus de 20 000 nouveaux cas de cancers féminins sont enregistrés chaque année en République démocratique du Congo (RDC). Ces chiffres ont été communiqués lors du lancement de la première table ronde sur la lutte contre le cancer, organisée à Kinshasa.

Le ministre de la Santé publique, Roger Kamba, a qualifié cette situation de « dette nationale envers les femmes ».

« Chaque minute qui passe dans notre pays voit une femme affronte un symptôme qu’elle ne comprend pas. Elle consulte trop tard ou y renonce, faute de moyens. Ainsi, chaque minute qui passe voit une femme en danger. Voilà le vrai visage du cancer du sein et du col de l’utérus. Ce n’est pas seulement une tragédie sanitaire, c’est aussi une dette nationale envers nos femmes que nous venons ensemble reconnaître et commencer à rembourser », a-t-il rapporté.

De son côté, la Première ministre, Judith Suminwa, a souligné que cette rencontre marque l’engagement de l’État à protéger les femmes.

« Notre ambition n’est pas seulement de sauver des vies, mais également de bâtir un système de santé qui inspire confiance et suscite l’adhésion du peuple ».

La cheffe du gouvernement a également indiqué que l’intégration des cancers féminins comme priorité dans la Couverture Santé Universelle figure parmi les résultats attendus de ces assises.

Par ailleurs, des médecins congolais seront prochainement formés en chirurgie du cancer au Maroc.

radiookapi.net/CC



Koffi Olomidé vient d’annoncer la sortie prochaine de l’album “Suprema Cy” de Cindy Le Cœur, sa protégée de longue date au sein du légendaire groupe Quartier Latin International.

Cet opus, prévu pour le 11 novembre 2025, marque un nouveau chapitre dans la carrière de cette figure emblématique de la rumba congolaise.

Koffi Olomidé et Cindy Le Cœur entretiennent une relation artistique et personnelle forte depuis plus de 15 ans. Lorsque Cindy a rejoint le Quartier Latin au milieu des années 2000, Koffi l’a rapidement propulsée comme la voix féminine principale de son groupe, grâce à son talent et sa présence scénique.

Une relation mentor-protégée emblématique

Koffi considère Cindy comme sa “fille musicale”, et lui a confié des rôles importants dans plusieurs de ses succès. Leur complicité sur scène et leur alchimie musicale ont alimenté de nombreuses rumeurs sur une possible relation amoureuse, même si aucun des deux ne l’a jamais confirmé.

“Suprema Cy”, le nouvel album de Cindy

Avec “Suprema Cy”, Cindy Le Cœur s’apprête à franchir une nouvelle étape dans sa carrière solo, tout en restant proche de son mentor Koffi Olomidé. Cet album, prévu pour le 11 novembre 2025, s’annonce comme un événement majeur pour la rumba congolaise.

Une collaboration artistique durable

Malgré les critiques et les polémiques, la relation entre Koffi et Cindy reste solide sur le plan artistique. Cindy demeure la principale collaboratrice féminine de Koffi, symbole d’une fidélité rare dans le milieu musical congolais.

L’annonce de la sortie de “Suprema Cy” ravira les fans de ce duo emblématique, qui continue de marquer de son empreinte la scène de la rumba congolaise moderne.

mbote/CC



La star montante de la musique congolaise, Samarino, a annoncé ce vendredi la tenue de son prochain concert à Paris, prévu pour le 31 janvier 2026 au Pan Piper. Une nouvelle étape dans la carrière ascendante de cet artiste talentueux.

Un rendez-vous musical très attendu

Dans un message posté sur sa page Facebook, Samarino a invité ses fans à “prendre déjà leurs places” pour ce concert parisien. Le choix du Pan Piper, salle connue pour accueillir des artistes émergents dans une ambiance électrique, promet une soirée intense et mémorable.

Ce ne sera pas la première fois que Samarino se produira sur une scène parisienne. En décembre 2024, il avait déjà marqué les esprits avec un concert au canal 93-Bobigny. Ce nouveau rendez-vous au Pan Piper en 2026 s’annonce comme une nouvelle étape importante dans la carrière de l’artiste congolais.

 

Un style musical mêlant afrobeat, ndombolo et musique urbaine

De son vrai nom Benjamin Kalonda, Samarino s’est fait connaître à partir de 2015 avec des titres comme “Benda Singa” et “La Katangaise”, qui ont connu un véritable succès en République démocratique du Congo et à l’international. Son style musical unique, alliant afrobeat, ndombolo et influences urbaines, a séduit un large public jeune.

L’ascension fulgurante d’un artiste engagé

Signé en 2024 avec le label Bomaye Musik de Youssoupha, Samarino a poursuivi son ascension, notamment avec le titre “Mon Combat”. Il s’est également illustré par ses prises de position sur la rémunération des artistes congolais. Véritable figure de proue de la nouvelle génération musicale, Samarino incarne la modernité, l’énergie et l’engagement de la scène musicale congolaise.

Ce concert parisien en janvier 2026 sera une nouvelle occasion pour Samarino de rayonner sur la scène internationale et de confirmer son statut d’artiste incontournable.

mbote/CC

 
 


La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a assisté, samedi 18 octobre 2025, au Centre culturel et artistique pour les pays de l’Afrique centrale (CCAPAC), à Kinshasa, à un concert exceptionnel de l’Orchestre Symphonique Kimbanguiste (OSK). Intitulée "La soirée d’opéra", la représentation a mis en lumière les grands classiques comme Carmen ou La Traviata, interprétés avec brio par des musiciens et chanteurs congolais.

Aux côtés de l’OSK, la Cheffe du Gouvernement a salué le travail de l’Atelier lyrique de Kinshasa (ALK), soutenu par le chanteur d’opéra Blaise Malaba, figure emblématique de la diaspora congolaise. Formé au Royaume-Uni, ce dernier consacre désormais ses efforts à encadrer et inspirer une nouvelle génération d’artistes lyriques congolais.

L’événement, dirigé par le maestro Armand Diangienda, fondateur de l’OSK et petit-fils du prophète Simon Kimbangu, a réuni plusieurs diplomates, responsables d’institutions publiques et proches collaborateurs de la Première Ministre.

Ce concert s’inscrit dans la vision culturelle du Gouvernement Suminwa, qui place la promotion des arts et de la culture au cœur de son programme d’action. En soutenant un orchestre 100 % congolais, Judith Suminwa entend démontrer que la culture est un puissant levier de cohésion nationale et de rayonnement international.

Selon son entourage, "l’Orchestre Symphonique Kimbanguiste est un symbole de discipline, d’excellence et d’autodidactie, qui prouve que le génie congolais peut s’exprimer dans les domaines les plus exigeants".

À travers cette célébration de la musique classique Made in Congo, la Première Ministre réaffirme sa détermination à faire de la culture un pilier du développement et de l’image du pays.

 Prosper Buhuru



L’Association culturelle Igisenge ASBL-RDC a annoncé, à travers une décision rendue publique ce samedi 18 octobre 2025, à Kinshasa, l’institution d’une "Journée nationale de la Communauté Hutu congolaise", à célébrer chaque 8 mai. Cette initiative, portée par le Professeur Émérite Raphaël Nyabirungu Mwene Songa, président national d’Igisenge, vise à promouvoir la mémoire, la culture et la contribution du peuple Hutu dans l’histoire nationale de la République démocratique du Congo.

Une journée pour la mémoire, l’identité et la cohésion

Selon la décision PRESN/N°0002/IGISENGE/2025, cette journée sera l’occasion, pour la communauté Hutu congolaise, de "se concentrer sur elle-même pour voir et valoriser ce qu’elle est et ce qu’elle a", tout en s’ouvrant aux autres cultures. Le texte souligne la volonté de cette initiative de renforcer la paix, le développement et la dignité humaine au sein de la société congolaise.

Cette célébration, qui se veut à la fois culturelle et spirituelle, sera marquée par des cultes religieux, des danses traditionnelles, des conférences, des expositions artistiques et artisanales, ainsi que diverses activités destinées à mieux faire connaître l’histoire, les valeurs et la culture Hutu.

Un hommage à Mgr Joseph Busimba Mikararanka

La date du 8 mai n’a pas été choisie au hasard. Elle rend hommage à Mgr Joseph Busimba Mikararanka, premier évêque catholique congolais du diocèse de Goma et du Grand Kivu, figure tutélaire de la communauté Hutu. Ordonné en 1940 avec l’Abbé Mahano, il fut consacré évêque le 8 mai 1960, devenant ainsi le deuxième évêque du Congo après Mgr Kimobondo de Kisantu.

Le document rappelle que sous son autorité naquit le Centre Bantu, symbole d’un engagement en faveur de l’éducation, de la foi et du progrès social.

Une mobilisation générale pour la réussite de la journée

Le comité directeur national d’Igisenge, désigné comme comité préparatoire de la célébration, a pour mission de coordonner toutes les activités liées à la Journée nationale. Le Professeur Nyabirungu appelle à une mobilisation de tous les membres de la communauté, qu’ils soient en RDC ou à l’étranger.

"Les hommes politiques, les professeurs, les hauts cadres, les enseignants, les journalistes, les artistes, les militaires, les femmes et les jeunes sont invités à s’impliquer activement dans la réussite de cette journée", peut-on lire dans la décision.

Une démarche inscrite dans le respect de la Constitution

Le président d’Igisenge fonde cette initiative sur les articles 10 et 23 de la Constitution congolaise, qui reconnaissent l’importance des ethnies dans la définition de la nationalité d’origine et garantissent la liberté d’association et d’expression. L’ASBL souligne aussi que la promotion d’une représentation équitable des communautés dans les institutions publiques et les forces de défense s’inscrit dans la logique de la justice et de l’égalité devant la loi.

La Journée nationale de l’Ethnie Hutu (JNEH) se veut ainsi un espace de mémoire, de reconnaissance et de dialogue culturel, au service de la cohésion nationale et du vivre-ensemble en République démocratique du Congo.

Le Hutu est partie intégrante de l’humanité, toujours prêt au service du développement, du progrès et de la paix", conclut le Professeur Raphaël Nyabirungu Mwene Songa.

Prosper Buhuru

 

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