Dans une tribune, le penseur libre Jean-Claude Mutombo dénonce le rôle du CNC -Conseil National de Cyberdéfense-, créé en août 2023 par ordonnance présidentielle. Présenté officiellement comme un organe de sécurité, ce service fonctionnerait, selon lui, comme une véritable police secrète, échappant à tout contrôle institutionnel.

Mutombo décrit une structure "entièrement dévouée au pouvoir en place", qui recourrait à des méthodes arbitraires : écoutes téléphoniques illégales, filatures, rafles nocturnes, enlèvements, détentions au secret et même torture. Plusieurs personnalités, parmi lesquelles des généraux, un avocat d’affaires et des députés nationaux, auraient été victimes d’arrestations extrajudiciaires attribuées au CNC.

L’auteur compare ce dispositif à des services tristement célèbres, tels que la Securitate roumaine ou la Stasi, évoquant "un État dans l’État" au cœur du système sécuritaire congolais. Il estime que son fonctionnement installe un climat de peur et de répression, qui rappelle certaines dérives du régime Mobutu.

À travers ce texte, Mutombo alerte sur les conséquences d’un tel pouvoir sans contrepoids, qui met en péril les droits fondamentaux et mine la confiance dans les institutions démocratiques.
 
Prosper Buhuru


Vendredi 12 septembre 2025, le monde entier avait les yeux tournés vers New-York, toutes les radios et télévisions du monde avaient interrompu leurs programmes pour braquer leurs projecteurs vers la prestigieuse tour de verre de Manhattan. Partout on a affiché : Urgent, Edition spéciale, Latest News, Breaking News ; de CNN à France 24, de CGTN à BBC News, de Deutsche Welle à l’AFP. Un évènement en mondovision suivi par la planète entière. C’est manifestement l’évènement planétaire que tout le monde attendait : l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies d’une solution à deux Etats : l’Israël et la Palestine.

Est-ce de la curiosité ou c’est de l’intérêt pour ce conflit insoluble pour lequel plus d’un attendait de l’Organisation mondiale une solution à deux Etats ? Ce conflit meurtrier pour lequel l’ensemble de la planète s’est mobilisé depuis bientôt un centenaire, signant des pétitions de soutien sur des plates-formes en ligne et des hashtags sur des réseaux sociaux, multipliant les spectacles et marches dans les grandes capitales et mythiques lieux de culture pour exiger une chose : « la solution à deux Etats : Israël et Palestine ».

A l’issue du vote, il y aura 142 voix pour, 10 voix contre et 12 abstentions ; la RDC faisant partie des abstentionnistes ce coup-ci : Vivat. Cette position tranche singulièrement avec les récentes positions congolaises sur les grandes questions internationales impliquant des bras de fer avoués et/ou inavoués entre certaines grandes puissances. Occasion pour nous, de faire le point sur les enjeux et les dangers inhérents à la posture plutôt courageuse de la RDC.

Enjeux et dangers

En effet, loin d’être anodin, le résultat de ce vote ouvre la voie à l’une des batailles diplomatiques les plus épiques de l’histoire diplomatique contemporaine. Pour faire clair, ce texte préparé par la France et l’Arabie saoudite, fait office d’une feuille de route devant conduire à la reconnaissance de l’Etat palestinien dans ses frontières de  1967.

Cette question est d’autant plus épineuse que les Etats-Unis et Israël ont promis de poser des actes d’une radicalité inouïe. A titre exemplatif, Israël a menacé d’annexer la Cisjordanie   occupée ; ce qui pourrait englober les villes et localités de Jérusalem-Est, Jéricho, Naplouse, Hébron, Jénine  ou Tulkarem. Lorsqu’on associe cela au projet de prise de contrôle définitif de Gaza et le déplacement de sa population, c’est carrément la disparition de la Palestine,  car sans territoire l’idée même de l’Etat perd toute sa substance. 

En ce XXIe siècle, la géopolitique du monde, des régions et des sous-régions est en train de changer au gré des rivalités, des alliances, des concurrences et de plusieurs autres réalités. Ce dangereux jeu de puissance et d’équilibre de forces auquel se livrent de plus en plus les grandes puissances mondiales fait que certains États faibles deviennent de simples pions dans le grand échiquier mondial. Pions que les grandes puissances peuvent utiliser selon leurs intérêts.

La prise en compte de tous ces aspects, rend toute prise de position assez compliquée pour des pays n’ayant pas un très grand poids diplomatique, d’autant plus que ça peut provoquer l’ire d’un des camps, ce qui ne nous sera d’aucune utilité. 

La RDC faisant partie du concert des nations ne pouvait que se positionner par rapport à son intérêt national et éviter tout suivisme pouvant l’entrainer dans des conflits dans lesquels elle n’aura rien à gagner.

La position neutre de la RDC a été une posture prudente et rationnel dans ce sens qu’en pesant le pour et le contre, nous parvenons à comprendre que notre avis ne saura rien changer en profondeur, sachant que ces genres de questions ont des issues qui relèvent presque exclusivement de la résultante des rapports de forces entre les grandes puissances. La RDC n’y faisant pas partie, et sachant que ladite déclaration de l’Assemblée Générale des Nations-Unies ne revêt pas un caractère contraignant, surtout pour un Etat de la trame d’Israël et des Etats-Unis, il était très judicieux de ne pas trop s’impliquer.  

Tenant compte du fait qu’il y a très peu d’enthousiasme de la communauté internationale dans la situation sécuritaire et humanitaire à l’Est du pays, la RDC ne pouvait qu’adopter cette position : l’abstention. Il est temps, nous semble-t-il, que la diplomatie congolaise prenne en compte d’abord et avant tout les intérêts du Congo dans ses prises de positions. Cela devrait être le socle de toute action internationale de sa politique étrangère. Nous caressons l’espoir que loin d’être un court moment de lucidité, cette position s’inscrira dans une stratégie à long terme de non-alignement coulé dans la politique étrangère de la République Démocratique du Congo.

Bienfaits du non-alignement dans un monde en perpétuelle mutation et en croissante interdépendance 

Lorsque le concept non-alignement est évoqué, d’aucuns pensent,  à raison d’ailleurs, à la guerre froide et à la bipolarité qui en faisait la force. Mais en regardant les choses d’un peu plus près, nous comprenons que la visée n’était pas tant le refus de s’aligner sur la position de l’une ou l’autre superpuissance qui posait problème, mais plutôt la volonté pour ces Etats non-alignés d’affirmer leur souveraineté, à assurer leur développement et à exprimer leur opposition au néocolonialisme et à la guerre froide. 

Évolution vers le multi-alignement 

L’exemple des pays comme l’inde, l’Arabie Saoudite, la Turquie, l’Egypte ou le Qatar sont un parfait exemple du multi-alignement qui consiste à maintenir des liens avec différentes puissances, mêmes antagonistes, sans s’y engager complètement ; l’objectif étant de faire passer les intérêts nationaux et la coopération avant les oppositions géopolitiques et géostratégiques entre les grandes puissances.  Ces pays entretiennent de bonnes relations aussi bien avec les puissances occidentales qu’avec les géants du Sud global. C’est en réalité l’essence de ce qui a été imaginé dans la conférence de Bandung d’Avril 1955 en Indonésie.   

 Conclusion

Nous tenons à appuyer le récent vote de la RDC à l’Assemblée Générale des Nations-Unies sur la question israélo-palestinienne, et particulièrement sur la future reconnaissance d’un Etat palestinien. La logique et l’équité voudrait que la RDC appuie cette fameuse déclaration de New-York qui garantit le droit à l’autodétermination des palestiniens, cependant cette question est tellement complexe et épineuse que toute prise de position hasardeuse peut avoir des conséquences au-delà des simples postures. 

Nos dernières prises de positions dans les questions hautement sensibles telles que celle des Ouïghours en Chine (au  Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies) sont des prises de risque qui pouvaient nous faire perdre plus que nous ne pouvions gagner. Ne dit-on pas « quand les éléphants se battent se sont les herbes qui en pâtissent ? » Il n’y a rien de plus dangereux que de vouloir s’impliquer dans les jeux d’influence entre grandes puissances.

Les pays en voie de développement n’ont pas vocation à s’aligner indéfectiblement, indéfiniment et systématiquement derrière une grande puissance dans toutes les questions épineuses se posant sur la scène internationale. L’abstention est souvent une position plus confortable compte tenu des intérêts en jeu. Les pressions sont souvent fortes, mais la neutralité peut être une façon d’éviter d’être la chasse gardée d’une seule puissance dans ce XXIe siècle où la diversification des partenaires est devenue une religion. Il était donc temps de n’être ni un porte-à-faux, ni un vassal. Toutefois, chaque cas peut comporter sa particularité et nécessiter telle ou telle autre posture due à la gestion des intérêts en jeu.

La guerre entre la Russie et l’Ukraine est la parfaite illustration du danger que comporte le fait de vouloir mettre son nez dans les jeux d’influence. Cette guerre est aussi la parfaite illustration du multi-alignement et  de la multipolarité du monde actuel. Nous avons vu des pays réputés proches des occidentaux comme le Qatar, l’Arabie Saoudite, l’inde ou l’Egypte refuser de prendre des sanctions contre la Russie. De même, la majorité des pays du monde ont refusé de se mêler de la guerre économique que se livrent les américains et les Chinois. Ce type de position évite aux pays plus ou moins faibles de se retrouver entre deux feux, de se bruler les ailes ; alors que les deux prétendus antagonistes continuent d’entretenir des échanges économiques et des relations diplomatiques plus ou moins normales. 

Piaget Mpoto Balebo



Les députés pétitionnaires ont réussi à déposer une pétition contre le Président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe et quatre membres du bureau, exceptés Jean-Claude Tshilumbayi et Christophe Mboso, respectivement 1er vice-président et 2ème vice-président de la chambre basse du parlement, ce lundi 15 septembre 2025.

D'après le député Samuel Yumba Mwanabute, les pétitionnaires avaient trouvé le bureau fermé, et ont tout fait pour faire venir un huissier de justice pour réceptionner la pétition. Cette dernière contient au total 261 signatures.

"Monsieur Kamerhe a reconnu lui-même les griefs mais il doit savoir que nous ne le pardonnons pas. Qui s'excuse s'accuse. Nulle part dans les règlements on a dit que quand le président demande pardon, il faut le laisser. Après ça, nous allons saisir la justice", a-t-il déclaré.

Pour rappel, le speaker de la chambre basse du Parlement Vital Kamerhe a ouvertement demandé pardon à toutes les personnes " députés" froissées par sa conduite, à la base aujourd'hui, d'un climat de malaise à 'Assemblée nationale . Il l'a dit ce lundi 15 septembre, dans son allocution à l'occasion de la rentrée parlementaire.

Vital Kamerhe a avant tout reconnu la liberté à chaque député de mener une quelconque démarche parlementaire. Cependant, il a fustigé que la motion qui le vise soit transformée en un instrument politique.

Dans son speech, le président de la chambre basse du Parlement a souhaité un fructueux mandat à tous les députés nommés au sein du gouvernement Suminwa 2. Il a expressément loué la nomination d'un ministre d'État en relation avec le Parlement. 

 

Face aux agitations enregistrées sur la pétition, Vital Kamerhe est revenu sur sa propre carrière, tout en rappelant qu'il demeure engagé aux côtés du chef de l'État Félix Tshisekedi pour le développement de la RDC.

Il a enfin appelé les uns et les autres à la vigilance pour la paix et la stabilité au pays. Il a de nouveau sollicité le soutien de toute la population à se dresser derrière les forces armées de la RDC engagées au front.
 
Gratis Makabi


Le chanteur Héritier Watanabe a partagé une bonne nouvelle avec ses fans concernant son groupe La Team Wata. Selon sa récente publication, le collectif est actuellement en mode studio à Paris, travaillant sur le prochain album du groupe.

« Il y a de quoi vous satisfaire. Tenez-vous prêts », a-t-il écrit, laissant entendre que les mélomanes peuvent s’attendre à de nouvelles productions de qualité.

Ce projet promet de renforcer la présence de La Team Wata sur la scène musicale internationale et de ravir les fans avec des titres inédits. Les détails sur la sortie de l’album devraient être révélés prochainement.

Ordi Mande



Dans son discours prononcé ce lundi 15 septembre 2025, à l'occasion de l'ouverture de session parlementaire, le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a évoqué la question liée à la pétition initiée contre sa personne et quelques membres de son bureau. 

À l'en croire, nulle ne peut empêcher les députés à exprimer leur droit et devoir légitime et constitutionnel.

« Il s'agit d'un exercice parlementaire légitime », a dit Vital Kamerhe.

Cependant, le speaker de la chambre basse du Parlement  appelle les auteurs de ladite pétition à ne pas freiner le bon fonctionnement de l'institution par la brutalité et la violation de leur propre droit légitime. 

Après avoir évoqué cette question, Vital Kamerhe a été acclamé par quelques élus nationaux et ignorés par les pétitionnaires. 

Roberto Tshahe



Vendredi 12 septembre dernier, la Haute Cour militaire a annoncé la réouverture des débats dans le procès opposant le parquet général militaire à l’ancien chef d’État congolais, Joseph Kabila. Cette décision intervient à la suite d’une requête formulée par les parties civiles, notamment la République démocratique du Congo, ainsi que les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, situées dans l’est du pays.

Lors d’une audience tenue à Kinshasa, rapporte l’Agence congolaise de presse (ACP), le premier président de la Haute Cour militaire, Joseph Mutombo, a précisé : « Il était conclu, aujourd’hui, que la Haute cour militaire allait prononcer son verdict, mais hier nous avons reçu une requête des parties civiles sollicitant la réouverture des débats ».

Cette évolution relance un dossier judiciaire sensible, dont les implications politiques et juridiques sont suivies de près par l’opinion nationale et internationale. Les prochaines audiences devraient permettre d’examiner de nouveaux éléments ou de clarifier certains points soulevés par les parties civiles.

Un réquisitoire sévère contre Joseph kabila

Le ministère public avait requis, le 22 août, la peine de mort contre Joseph Kabila, pour trahison, crimes de guerre, organisation d’un mouvement insurrectionnel, et complot, tout en demandant la mise sous séquestre de l’ensemble de ses biens.
Le procureur général, Lucien René Likulia, avait présenté Joseph Kabila comme l’instigateur intellectuel des exactions commises par les rebelles de l’AFC/M23 dans l’Est du pays. Il avait souligné que les violences — meurtres, viols, déportations, destructions — ont causé des préjudices massifs à la République, justifiant une responsabilité pénale individuelle.

Outre la peine capitale, le ministère public avait requis :

  • 20 ans de prison pour apologie de crimes de guerre
  • 15 ans de prison pour complot
  • Arrestation immédiate du prévenu
  • Condamnation aux frais et contrainte par corps.

Les parties civiles, qui avaient déjà réclamé 24 milliards USD de dommages à l’État congolais, ont contesté le réquisitoire et maintenu leurs plaidoiries. Elles insistent sur la requalification des infractions, notamment en espionnage, et sur la déchéance de la nationalité congolaise de Joseph Kabila.

Ce procès, tenu par contumace, reste un moment clé dans l’histoire judiciaire du pays, il suscite une vive attention nationale et internationale. Les proches de Kabila dénoncent une persécution politique, tandis que ses partisans qualifient la procédure de mise en scène orchestrée pour écarter un acteur influent de la scène politique.

radiookapi.net/CC



La province de la Tshopo est secouée par l’affaire FRIVAO, un scandale de corruption et de détournement qui a profondément affecté plusieurs victimes et fragilisé l’autorité de l’État. Face à cette situation préoccupante, le Procureur Général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu, est arrivé jeudi à Kisangani pour prendre la mesure de la situation et agir en faveur de la justice.

Dans le cadre de sa mission, Me Mvonde a organisé une journée portes ouvertes, offrant aux citoyens l’opportunité de faire entendre leurs préoccupations. Il convient de souligner que de nombreux justiciables ont soulevé des inquiétudes majeures concernant la gestion du FRIVAO (Fonds de Réparation pour les Victimes des Violations Graves des Droits de l’Homme) ainsi que les conflits fonciers, devenus récurrents dans la province.

Les interventions les plus poignantes sont venues des victimes de la guerre des Six Jours, qui continuent de réclamer justice et réparation, plus de deux décennies après les faits. L’une d’elles a témoigné avec émotion : « Je suis une victime identifiée, mais j’attends toujours le paiement qui m’est dû par le FRIVAO. »

Ce cri du cœur illustre le désarroi de centaines de victimes recensées, qui s’interrogent sur la gestion opaque du fonds censé leur être destiné. Plusieurs d’entre elles affirment avoir accompli toutes les démarches requises, sans que les indemnisations ne leur soient versées à ce jour.

Ce sujet sensible a suscité une vive attention lors de la journée, amenant le Procureur Général à confirmer qu’un dossier judiciaire est en cours d’instruction à ce sujet. Il a également révélé que des mesures concrètes avaient déjà été prises, notamment l’arrestation du coordonnateur intérimaire du FRIVAO, un ancien membre du cabinet du ministre démissionnaire de la Justice.

Au-delà de l’affaire FRIVAO, la journée a aussi été l’occasion de recueillir des témoignages sur des conflits fonciers, souvent sources de tensions dans la ville. Me Mvonde a écouté ces récits avec attention et a promis que la justice allait intervenir pour protéger les droits des citoyens et rétablir l’ordre là où les intérêts privés avaient pris le dessus.

« Là où la corruption et le détournement ont tenté de s’implanter, l’autorité de l’État doit reprendre sa place. Les victimes doivent être indemnisées et les auteurs de ces injustices traduits en justice », a déclaré le Procureur Général.

La présence de Firmin Mvonde à Kisangani envoie un signal clair : la justice ne reculera pas face aux scandales et conflits qui minent la confiance dans les institutions. Son objectif reste de protéger les citoyens et de rétablir leurs droits, qu’il s’agisse des victimes de la guerre de Six Jours ou des personnes concernées par les conflits fonciers.

Alors que l’affaire FRIVAO continue de susciter l’indignation, cette démarche témoigne de la volonté de l’État de creuser jusqu’au fond du scandale et de rétablir la légitimité et la dignité de tous les Kisanganais.

ITK



La CNDH -Commission Nationale des Droits de l’Homme- a procédé, vendredi, à Kinshasa, au lancement officiel du processus d’identification et d’enregistrement des défenseurs des droits de l’homme (DDH) en RDC -République démocratique du Congo-.

La cérémonie, organisée au siège de l’institution citoyenne, a été présidée par Paul Nsapu, président de la CNDH, en présence du rapporteur Kimbumbu Dido et de la commissaire nationale Gisèle Kapinga, chargée des droits de la femme et de l’enfant.

"C’est avec un profond sens de responsabilité et une vive émotion que je prends la parole, en cette journée que nous voulons mémorable, pour marquer le lancement officiel du processus d’identification et d’enregistrement des DDH en RDC", a déclaré Paul Nsapu.

Il a rappelé que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi n°23/027 du 4 juin 2024, consacrant pour la première fois un statut juridique clair et une protection légale renforcée aux défenseurs des droits de l’homme en RDC.

Le président de la CNDH a insisté sur le sens de ce processus, destiné avant tout aux DDH. "C’est votre sécurité, votre visibilité et votre légitimité qui sont au cœur de notre action aujourd’hui", a-t-il souligné, ajoutant que l’institution "tend la main" aux acteurs concernés pour avancer ensemble dans un esprit de confiance, de transparence et de responsabilité.

Kinshasa servira de zone pilote avant l’extension de l’opération à d’autres provinces à partir du 25 novembre prochain.

La CNDH a tenu à rassurer que l’identification et l’enregistrement ne doivent pas être perçus comme un mécanisme de contrôle, mais comme un véritable outil de protection destiné à renforcer la sécurité et la reconnaissance des DDH à travers le pays.

Avec ce lancement, la RDC franchit une étape importante dans la consolidation de l’État de droit et dans la protection des acteurs engagés en faveur des libertés fondamentales.

Serge Mavungu 

A Propos

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Directeur de la Rédaction

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