Le Ministre des Hydrocarbures de la République Démocratique du Congo (RDC), Aimé Molendo Sakombi, a participé à la 5ème édition de la Conférence Angola Pétrole et Gaz, organisée dans la capitale angolaise. Aux côtés de Joao Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, ainsi que des Ministres des Hydrocarbures d’Angola, de la Namibie, de la Côte d’Ivoire, et de la République du Congo, cette rencontre a réuni un large parterre de représentants d’organisations internationales du secteur pétrolier venus des quatre coins du monde.

Lors de cette conférence, le Gouvernement congolais, à travers le Ministre des Hydrocarbures, et le Gouvernement angolais, représenté par le Ministre des Ressources Minérales, Pétrole et Gaz, ont signé les annexes de l’Accord de Gouvernance et de Gestion de la Zone Maritime d’Intérêt Commun (ZIC). Cet accord vise à consolider la gestion commune de cette zone stratégique partagée par les deux pays.

Par ailleurs, un deuxième accord, tout aussi crucial, a été signé par le Ministre des Finances de la RDC et son homologue angolaise, portant sur le Partage de Revenus et le Respect des Obligations Fiscales relatives à la ZIC. Cet accord inclut également le règlement de la commission de supervision du compte conjoint de la Zone d’Intérêt Commun.

Le Ministre Aimé Molendo Sakombi a salué le rôle déterminant du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo dans le développement du secteur des hydrocarbures en RDC, soulignant l’importance de cet accord pour les deux nations. Il a tenu à rappeler que « la ratification de ces accords relève de la compétence des deux chefs d’État congolais et angolais ». Le Ministre a également insisté sur l’impact positif que ces accords auront sur les économies des deux pays, ajoutant que les actes posés ce jour « restent très déterminants pour les économies congolaise et angolaise, avec un impact positif sur le budget national des deux États ».

La nomination de Molendo Sakombi au poste de Ministre des Hydrocarbures par le Président Félix Tshisekedi marque une étape cruciale dans la gestion du secteur pétrolier de la RDC, en proie à des défis structurels. Connu pour son approche pragmatique et réformatrice, il est perçu comme l’homme de la situation pour revitaliser un secteur clé de l’économie congolaise. Avant sa nomination, Molendo Sakombi s’était distingué comme Ministre des Affaires foncières, où il a mené des réformes importantes pour la modernisation du cadastre et la lutte contre la corruption. Son engagement pour la bonne gouvernance et la transparence, couplé à son expérience dans la gestion des affaires publiques, en fait une figure centrale du gouvernement congolais.

politico.cd/CC



Le président de la CENI -Commission électorale nationale indépendante-, Denis Kadima, a, au cours d'une cérémonie organisée mercredi 01 octobre, au siège de la Centrale électorale, rendu un vibrant hommage à 126 employés admis à la retraite. Cette vague des départs, indique la cellule de communication de la CENI, met ainsi fin aux activités professionnelles de ces agents au sein de cette institution. 

Cette cérémonie constitue une première dans les annales de la Centrale électorale, et est à mettre à l’actif du bureau présidé par Denis KADIMA KAZADI, a renchéri la même source.

C’est donc une nouvelle étape de leur existence qui commence. En le rappelant, le président de la CENI a rendu un hommage appuyé à ces employés, en reconnaissance de bons et loyaux services qu’ils ont rendus à la Nation, au fil des années, dans l’exercice de leurs fonctions respectives.

«Cette journée célèbre avant tout l’accomplissement, la réussite et le début d’un nouveau chapitre dans la vie de plusieurs de nos agents et cadres. Votre dévouement, votre rigueur et votre engagement ont façonné l’âme de la CENI, lui donnant cette force et cette identité qui sont les siennes aujourd’hui. Nous ne serions pas là où nous sommes sans votre précieuse contribution. Vous avez apporté votre savoir-faire et votre savoir-être, su faire face aux défis, évoluer avec les changements, et toujours avec le même dévouement qui vous caractérise», a reconnu le numéro un de la CENI.

Il a également témoigné ses profonds remerciements à l'ensemble du personnel, pour le travail acharné accompli avec fidélité et loyauté.

Denis Kadima s’est appuyé sur un principe légal universellement reconnu, notamment par le Code du travail, selon lequel lorsque le salarié atteint un âge déterminé, l’employeur peut prendre l’initiative de rompre son contrat de travail, dans le cadre d’une mise à la retraite, sans que cette rupture ne soit constitutive d’un licenciement.

«Vous laissez derrière vous un héritage dont nous sommes fiers; car, vous êtes les véritables artisans du succès de la CENI et de sa durabilité. La retraite marque la fin d’un chapitre et le début d’une nouvelle aventure. Vous restez à jamais une partie intégrante de cette grande famille qu’est la CENI. Je vous souhaite une retraite paisible, épanouie et pleine de nouvelles découvertes», a-t-il souligné.

Après l’allocution du président de la CENI, les retraités se sont exprimés par la voix de leur représentante, Odette Disu, qui, d’une voix empreinte d’émotion, a exprimé les remerciements du groupe à l’endroit du bureau dirigé par Denis Kadima.

Notons que les retraités devront, désormais, jouir de leur retraite, tout en continuant à percevoir, en guise de revenus, la pension à laquelle ils ont droit, afin de leur assurer un minimum vital pour leur quotidien.

Grevisse Tekilazaya 



Dans un calendrier réaménagé publié mercredi 02 octobre, la CENI -Commission électorale nationale indépendante- fixe les élections législatives et provinciales à Yakoma (Nord-Ubangi) et Masimanimba (Kwilu) pour le 15 décembre prochain.

La CENI va procéder ainsi, à partir du 31 octobre au 30 novembre, à l'accréditation des témoins, observateurs et journalistes. Du 13 au 14 décembre, la campagne pour les candidats à la députation nationale et provinciale. Les résultats provisoires seront publiés le 23 décembre de la même année.

Peu avant la publication de ce calendrier réaménagé, le président de la Centrale électorale, Denis Kadima, avait échangé avec quelques animateurs des institutions du pays, notamment le speaker de l'Assemblée nationale. Il a été question de faire le point sur ce sujet. 

Aussi, le patron de la CENI avait échangé avec le VPM de l'Intérieur, Jacquemain Shabani, autour de la sécurisation des élections. Au sortir de l'audience lui accordée, Denis Kadima s'était montré rassuré de l'accompagnement du Gouvernement, pour la bonne tenue des scrutins.

Grevisse Tekilazaya 



Un mois après la rentrée officielle des classes, de nombreux enseignants n’ont toujours pas repris le chemin de l’école à travers le pays. Le porte-parole de la Synergie des syndicats des enseignants de la RDC, Jean-Bosco Puna a, dans une conférence de presse tenue mercredi 2 octobre à Kinshasa  «  alerté sur la menace d’une année blanche,  si rien n'est fait d'ici deux semaines ».

 Pour éviter cette situation, il demande au Gouvernement de répondre aux desiderata des professionnels de l’éducation qui se résument par l'amélioration de leurs conditions salariales :

 « Nous constatons que plusieurs  écoles ne fonctionnent pas depuis la rentrée scolaire 2024-2025. Il est à déplorer que le Gouvernement ne se préoccupe pas de revendications des enseignants, notamment en ce qui concerne le nouveau barème salarial uniformise à payer à tous les enseignants et inspecteurs de la République, enseignants nouvelles unités (NU) et  non payés (NP) »

 Dans cette déclaration, Jean-Bosco Puna rappelle également le non-paiement de la retraite des enseignants. Il demande par conséquent au Gouvernement de donner des réponses aux préoccupations ultimes et légitimes des enseignants avant le 5 octobre, date dédiée à la journée mondiale des enseignants.

 Passé ce délai, l’année scolaire 2024-2025 risque d’être sanctionnée année blanche, prévient-il.

Il y a deux semaines, le secrétaire général à l’Education, Jacques Odia Musungayi, avait promis le début de l’exécution des promesses du Gouvernement dont l’ajout de 100 000 francs congolais ( environ 35 USD) complémentaires aux salaires des enseignants. La Synergie des syndicats des enseignants de la RDC affirme que jusqu’ici, cette promesse n’est toujours pas réalisée.

radiookapi.net/CC



Le président du Conseil économique et social, Jean-Pierre Kiwakana, estime que l’éducation nationale, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle doivent absolument se coordonner sur leurs objectifs en fonction des besoins réels du pays. Cela, après consultation avec les employeurs publics et privés.

Jean-Pierre Kiwakana l’a dit mercredi 2 octobre à l’ouverture de la session ordinaire d’octobre de cette institution.

Il estime que la RDC prend un retard considérable dans le domaine de l’éducation et de la formation à cause du manque d’engagement à répondre efficacement à ses besoins en matière de ressources humaines.

« Le monde autour de nous évolue de manière significative avec une technologie qui devance tout ce qui était à peine imaginable au début du siècle. La menace réelle que font peser sur l’employabilité des jeunes, les progrès de l’intelligence artificielle, la perte de qualité de l’enseignement, les problèmes liés aux infrastructures dédiés à l’enseignement, la pertinence des cursus scolaires et universitaires, devraient nous inquiéter collectivement au plus haut point. L’enseignement des STEMS, de la logique, de l’expression orale et écrite sont autant de priorités qui demandent un personnel enseignant compétent et dévoué », a rappelé Jean-Pierre Kiwakana.

radiookapi.net/CC



Depuis la levée du moratoire sur l'application de la peine de mort en février 2024, les autorités judiciaires militaires en République démocratique du Congo (RDC) ont prononcé au moins 128 condamnations à mort, selon les dernières données compilées par les Nations unies. Ces condamnations concernent notamment 52 cas au Nord-Kivu, 1 au Sud-Kivu, 37 à Kinshasa et 6 au Kasaï-Oriental. Aucun des condamnés n’avait encore été exécuté au moment de la rédaction de ce rapport, les sentences étant toujours en cours de recours.

Cette décision de lever le moratoire a suscité de vives réactions, notamment de la part de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), qui avait exprimé sa consternation en mars dernier. Les prélats catholiques s’opposent fermement à la reprise des exécutions et appellent le gouvernement à adopter des systèmes de détention plus efficaces, qui visent la réhabilitation des criminels plutôt que leur exécution.

« Chaque vie est sacrée, et la dignité humaine doit être préservée. Nous recommandons au gouvernement d'abolir la peine capitale pour tous les crimes », avait déclaré Marcel Utembi Tapa, archevêque de Kisangani et président de la CENCO.

De son côté, la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) a émis une série de recommandations au gouvernement congolais, notamment la réforme du système pénal pour réduire le nombre d'infractions passibles de la peine de mort. La CNDH plaide également pour l'introduction de nouvelles législations permettant aux condamnés de faire appel de leur sentence et encourage la RDC à adhérer au deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques.

actualite.cd/CC



Pour que la paix revienne en RDC, la représentante des Etats-Unis aux Nations Unies a demandé, ce lundi 30 septembre, au Rwanda, devant le conseil de sécurité de retirer immédiatement ses troupes du sol congolais. La diplomate américaine a sollicité également du Conseil de sécurité de ne pas autoriser le retrait complet de la MONUSCO
« Pour offrir la paix aux peuples de cette région, le Rwanda doit immédiatement retirer plus de ses 4000 hommes de troupe du territoire congolais et le M23 doit se retirer de ses positions. Et la RDC doit immédiatement agir contre les FDLR et cesser son soutien à ce groupe », a déclaré la représentante permanente des Etats-Unis à l’ONU.
D’après elle, les Etats-Unis se félicitent de la collaboration entre la RDC et la MONUSCO aussi bien pour le retrait de la mission que pour les activités essentielles en cours, y compris pour faire respecter le cessez-le -feu en cours et protéger les personnes déplacées.
Le pays de l’Oncle Sam se félicite également des efforts de la RDC au niveau local et régional pour le retrait de la MONUSCO du Sud-Kivu, a-t-elle souligné.
Cependant, le retrait de la MONUSCO de cette province a laissé des lacunes majeures qu’il faut à tout prix combler, a recommandé la diplomate américaine.

radiookapi.net/CC



La Cour de justice de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) a examiné le 26 septembre dernier, la requête introduite par la RDC contre le Rwanda sur les exactions commises dans sa partie orientale notamment à travers la rébellion du M23 soutenue par le régime de Kigali. L'audience a été marquée par un “dilatoire” de la partie congolaise qui a exigé que la requête congolaise rédigée soit le soit en anglais. Ce qui a été fait.

Ce mardi, le vice-ministre de la justice et contentieux international, Samuel Mbemba a fait la restitution de la première audience publique de l'examen.

«Les Juges de la Cour de Justice de l'EAC ont eu une attitude d'impartialité et d'équité vis-à-vis de deux parties. Ceci est un bon signe pour la suite de la procédure; Les Avocats du Rwanda étaient manifestement préparés à bloquer la procédure. Leurs lignes principales de défense étaient notamment le rejet de tous les dossiers en français notamment la procuration des Avocats et les rapports des Nations unies qui confirment la présence militaire du Rwanda en RDC. De là, ils ont postulé l'anéantissement total de la procédure en commençant par demander à la Cour de ne pas permettre aux Avocats de la RDC de prendre la parole car leur procuration posait problème. Ils ont dit à la Cour qu'ils étaient incapables de lire un document écrit en français», a déclaré Samuel Mbemba qui a conduit la délégation congolaise à Arusha, en Tanzanie.

Durant l'audience publique, les avocats de la RDC ont plaidé sur les documents que le Rwanda avait introduits bien avant, notamment sa demande à la cour de se déclarer incompétente. Pour sa part, explique M. Samuel Mbemba, la cour de justice de L'EAC a décidé de porter l'affaire en délibéré au sujet de sa compétence dans cette affaire, mise en cause par la défense rwandaise. 

« La Cour a demandé à toutes les deux parties (tous les Avocats) de plaider; à charge pour la RDC d'introduire dans un délai de 24 heures, la procuration des Avocats établie en anglais. Devoir que nous avons déjà rempli. Nous avons donc plaidé sur les autres documents que le Rwanda avait envoyés bien avant pour demander à la Cour de se déclarer incompétente; documents auxquels nos avocats avaient bien préparé les réponses et transmis à la cour avant l'audience; comme cela se passe devant toutes les juridictions, la cour a pris en délibéré ce premier débat sur sa compétence. Elle se prononcera par une décision avant d'entamer le fond», a-t-il ajouté.

La décision de la Cour est donc attendue avant d'évoluer dans cette affaire. La RDC se montre optimiste quant à la suite de l’affaire.  

La décision de l'EAC à confronter la RDC avec le Rwanda fait suite au front judiciaire international créé par Félix Tshisekedi, en plus du front militaire et diplomatique, avec la création d'une task force dénommée « justice internationale », mais aussi la nomination d'un chargé des missions auprès de la Cour pénale internationale (CPI), expliquant Samuel Mbemba.

Samyr LUKOMBO

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Ali Kalonga

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