Lors de son homélie du dimanche 9 février 2025 à la cathédrale Notre-Dame du Congo, le cardinal Fridolin Ambongo a lancé un appel urgent à l’ensemble des Congolais pour résoudre la crise qui secoue le pays. Insistant sur l’importance du dialogue, il a exhorté les dirigeants et les citoyens à mettre de côté leurs différends pour sauver la nation d’un danger imminent.

Dans son message, le cardinal Ambongo a souligné que le dialogue est la seule voie pour sortir des crises qui minent la République démocratique du Congo depuis des décennies :

« Dialogue, c’est le mot sacré, c’est le maître mot qui peut nous aider à sortir de notre situation actuelle. Nous trouverons des solutions à nos crises qui durent depuis des décennies en dialoguant même avec ceux-là que nous considérons comme les ennemis. » a-t-il déclaré.

Pour lui, il est impératif que toutes les parties concernées acceptent de s’asseoir autour de la même table, en s’inspirant de la tradition de la palabre africaine, qui privilégie le règlement des conflits par la discussion plutôt que par la confrontation.

Le prélat a également alerté sur l’urgence de la situation, affirmant que chaque minute qui passe est cruciale pour le pays.

À travers ces mots, le cardinal invite les dirigeants politiques, les forces sociales et les citoyens à prendre leurs responsabilités pour éviter le chaos et construire un avenir fondé sur la paix, la justice et la réconciliation.

Ordi Mande



La connexion internet en République Démocratique du Congo a connu des perturbations majeures et des restrictions ces dernières heures, entraînant le dysfonctionnement des réseaux sociaux, notamment X (anciennement Twitter) et TikTok.

Lors d’un briefing de presse tenu à Kinshasa le 3 février 2025, le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a assuré que la situation était en cours de résolution.

« Tout sera rétabli sous peu. » a-t-il déclaré.

Si les causes exactes de ces interruptions ne sont pas officiellement détaillées, plusieurs observateurs y voient une mesure sécuritaire prise par le gouvernement dans un contexte de tensions, alors que des appels à une journée « ville morte »circulaient sur les réseaux sociaux.

Jacquemain Shabani a également profité de cette prise de parole pour rappeler que les forces de l’ordre veillent au maintien de la stabilité et que toute tentative de perturbation de l’ordre public serait fermement contrôlée.

La connexion internet en République Démocratique du Congo a connu des perturbations majeures et des restrictions ces dernières heures, entraînant le dysfonctionnement des réseaux sociaux, notamment X (anciennement Twitter) et TikTok.

Lors d’un briefing de presse tenu à Kinshasa le 3 février 2025, le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a assuré que la situation était en cours de résolution.

 
« Tout sera rétabli sous peu. » a-t-il déclaré.
 
Si les causes exactes de ces interruptions ne sont pas officiellement détaillées, plusieurs observateurs y voient une mesure sécuritaire prise par le gouvernement dans un contexte de tensions, alors que des appels à une journée « ville morte »circulaient sur les réseaux sociaux.

Jacquemain Shabani a également profité de cette prise de parole pour rappeler que les forces de l’ordre veillent au maintien de la stabilité et que toute tentative de perturbation de l’ordre public serait fermement contrôlée.

Pour l’instant, les utilisateurs de X et TikTok en RDC doivent patienter en attendant le retour progressif des services.
 


Dix (10) députés provinciaux du groupe parlementaire Union pour la Nation Congolaise UNC Sud-Kivu ont appelé à l'élaboration en urgence d'un plan de contingence provinciale pour faire face aux catastrophes humanitaires causées par les affrontements entre les FARDC et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu.

Ces élus l'ont exprimé dans une déclaration rendue publique le 3 février 2025 à Bukavu. Pour ces élus de province, la situation humanitaire se dégrade tous les jours et les populations passent des moments difficiles après la prise de Goma et Minova.

" En effet, après la prise de Goma au Nord-Kivu et bien avant la cité de Minova, au Sud-Kivu par les M23 soutenu par l'armée rwandaise, il s'observe au Sud-Kivu, d'une part, un déplacement massif des populations de Kalehe fuyant la guerre vers d'autres localités du même territoire non encore touchées, vers Bukavu, Idjwi, Kabare et d'autres part la psychose qui règne actuellement dans notre population orchestrée par l'ennemi qui nous impose injustement la guerre ", note ces députés provinciaux.

Ces élus estiment qu'il est temps d'élaborer un plan de contingence pour les déplacés qui arrivent en grand nombre dans différents territoires.

" Demandons à l'autorité provinciale de convoquer en toute urgence une réunion avec les élus, la société civile et la FEC en vue de réfléchir ensemble sur l'élaboration d'un plan de contingence provinciale vue la gravité de la situation humanitaire des déplacés ", insiste le groupe parlementaire UNC/Sud-Kivu. 

Dans la suite, ils ont encouragé les  Forces armées et Wazalendo engagés aux fronts pour défendre la RDC, la province du Sud-Kivu et tous les habitants. 

Cette déclaration intervient dans un contexte tel que les affrontements entre les FARDC et le M23 sont signalés dans le territoire de Kalehe.

Le groupe parlementaire UNC a dit saluer  l'engagement du président de la République pour la défense de l'intégrité territoriale ainsi que l'engagement de Vital Kamerhe pour que la paix revienne dans la partie Est de la RDC.

Dans cette dernière, les 12 élus provinciaux ont condamné tout individu qui se laisse manipuler par des détracteurs partageant sur la toile de fausses informations. 

Justin Mwamba



La MONUSCO Beni va accompagner le nouveau gouverneur du Nord-Kivu, le Général Evariste Somo Kakule dans l’exercice de ses fonctions. Abdourahamane Ganda, le chef du sous bureau de cette mission onusienne à Beni, l’a affirmé mardi 4 février, à l’issue de la toute première rencontre avec le Général Evariste Somo Kakule, installé provisoirement dans la ville de Beni.

Selon Abdourahamane Ganda, la MONUSCO travaillera main dans la main avec le gouverneur dans le cadre de la protection des civils :
 « Nous avons déjà exprimé vraiment notre compassion à l’ensemble de nos frères et sœurs congolais au nom de la Représentante spéciale de l’ensemble du système des Nations Unies ici et au nom du bureau de Beni. Ça c’est la première chose. La deuxième chose, nous avons élaboré notre méthode de travailler ensemble pour protéger la population. Les FARDC, la force de la MONUSCO, la MONUSCO dans sa globalité, la PNC plus le gouverneur vont travailler ou continueront à travailler main dans la main pour protéger la population dans le grand Nord »

 Le chef de bureau de la MONUSCO a dit avoir exposé au gouverneur le plan de travail de la Mission et que ce dernier a accepté et promis d’apporter tout son appui.
« Notre souhait est qu’il puisse retourner le plutôt possible à Goma prendre ses fonctions mais en attendant, ensemble nous allons créer les conditions logistiques pour qu’il puisse travailler », a conclu Abdourahamane Ganda.
 Nommé en remplacement du lieutenant-général Peter Cirimwami, décédé le 24 janvier après avoir été blessé sur la ligne de front contre les rebelles du M23, le général Somo a provisoirement établi son quartier général à Beni, la deuxième ville de la province ; le chef-lieu, Goma étant occupé par la rébellion.

Le nouveau gouverneur a pris ses fonctions le 31 janvier, alors que les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, ont fait leur entrée à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.
Dans son discours, le gouverneur militaire a insisté sur l’urgence de restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble du Nord-Kivu.

radiookapi.net/CC



La société civile Forces vives de la RDC s’indigne de la présence du M23/AFC et ses alliés rwandais dans la ville de Goma au Nord-Kivu. Dans une déclaration parvenue mercredi 5 février à Radio Okapi, cette structure citoyenne invite tous les Congolais à l’unité derrière les FARDC afin que la partie orientale du pays recouvre la paix, la sécurité et l’intégrité territoriale.

La société civile Forces vives de la RDC s’indigne de la présence dans la ville touristique de Goma du M23 /AFC et leurs alliés rwandais.

Elle encourage les FARDC et les Wazalendo à tenir toujours bon devant l’ennemi.

« Aussi est-il pour nous une occasion d’inviter tous les compatriotes congolais à l’unité derrière nos Forces armées afin que toute la partie orientale de notre pays recouvre la paix, la sécurité et l’intégrité territoriale », a affirmé le premier vice-président de la société civile Forces vives de la RDC, Jean Bosco Lalo.

Dans cette optique, il remercie vivement les coordinations provinciales de la société civile du Sud-Kivu, du Kasaï-Oriental, du Sankuru et de Bas-Uele pour avoir chacune organise des marches pacifiques de soutien aux FARDC, en étroite collaboration avec leurs autorités provinciales respectives sans incidents majeurs.

radiookapi.net/CC



L’expert militaire belgo-congolais, Jean-Jacques Wondo, a été libéré dans la nuit du 4 février, après une longue audition par la justice militaire militaire.

Il a quitté Kinshasa cette même nuit pour Bruxelles, en Belgique.

Selon son avocat, Carlos Ngwapitshi, cette libération est d’ordre humanitaire pour permettre à son client de se faire soigner, après plusieurs sollicitations sans résultat escompté.

Le 27 janvier dernier, Jean-Jacques Wondo a été condamné à la peine de mort et ne s’est pas encore pourvu en cassation dont le délai est de 40 jours francs à partir de sa condamnation en appel par la Haute Cour militaire. 

Protestation de la Belgique 

La cour militaire de Kinshasa avait confirmé, en effet, la peine de mort prononcée en septembre 2024 contre Jean-Jacques Wondo, expert militaire belge d’origine congolaise, pour sa participation présumée à une « tentative de coup d’État » en RDC. Ce verdict en appel avait suscité une réaction immédiate de la Belgique.

Dans un communiqué publié sur le compte X du ministère belge des Affaires étrangères, Bruxelles exprimait sa « grande déception » et « une totale incompréhension » face à ce verdict, évoquant « la grande faiblesse des éléments présentés lors des audiences et l'absence manifeste de preuves crédibles ».

En réponse, la Belgique avait décidé de rappeler temporairement son ambassadeur à Kinshasa pour consultations. Parallèlement, l’Ambassadeur de la RDC à Bruxelles était convoqué pour recevoir les « plus vives préoccupations » du Gouvernement belge.

Jean-Jacques Wondo était accusé d’avoir participé à une « tentative de coup d’État » en mai 2024 à Kinshasa. Détenu depuis huit mois, il avait vu sa santé se dégrader considérablement en prison, selon les déclarations de sa famille.

Cet expert militaire avait été condamné à la peine capitale aux côtés de plusieurs autres accusés en septembre 2024.

radiookapi.net/CC



La Cour militaire de Kinshasa/Gombe a lancé, mercredi 5 février, un mandat d’arrêt international contre Corneille Nangaa Yobeluo, chef du groupe rebelle de l’Alliance du Fleuve Congo (AFC), soutenu par le Rwanda.

Selon un document officiel signé par l’avocat général militaire près la Cour militaire , colonel magistrat Parfait Mbuta Muntu et relayé par l’Agence congolaise de presse (ACP), Corneille Nangaa est poursuivi pour plusieurs griefs dont des crimes guerre et des crimes contre l’humanité, l’insurrection, la tournure .

Le même document stipule que « Nangaa Yobeluo soit arrêté en tous lieux qu’il se trouve et conduit sur le territoire de la RDC sous bonne garde et remis aux autorités compétentes ».

La décision de cette instance judiciaire de Kinshasa intervient cinq jours après que les biens  du chef rebelle ont été affectés au patrimoine public de l’Etat congolais, notamment à certains services de la justice civile et militaire.

En août dernier, Corneille Naanga, ancien président de Commission électorale nationale indépendante (CENI), devenu chef rebelle avait été condamné à mort par la Haute Cour militaire.

radiookapi.net/CC



La plateforme des confessions religieuses va bientôt se prononcer sur la démarche enclenchée par les représentants de la CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo- et de l'ECC -Église du Christ au Congo-, pour un pacte social pour la paix, en réponse à la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC. C'est son représentant, Evariste Ejiba Yamampia, qui l'a indiqué, à l'issue de la rencontre, ce jeudi 06 février, avec la délégation CENCO-ECC, représentée par Mgr Donatien N'shole et le Révérend Pasteur Éric Nsenga. 

Visiblement satisfait, Evariste Ejiba Yamampia a loué l'initiative et la qualité des échanges fructueux. «L'initiative est louable. Nous sommes tous faiseurs de paix.» 

«Nous avons écouté, nous rentrons réfléchir et nous allons nous recontacter. Cette situation nécessite que les voix se lèvent, que des intelligences se mettent ensemble et, qu'au-delà, on cherche ce qui est bon pour la RDC et le peuple congolais», a-t-il affirmé.

Les évêques membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo et ceux de l’Église du Christ au Congo ont remis, lundi 4 février, au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, un projet contenant des propositions, afin de sortir la RDC de la crise sécuritaire qu’elle traverse dans sa partie orientale.

Plusieurs acteurs politiques de l'opposition ont été contactés, à l'instar de Martin Fayulu. Ce dernier leur a fait part de sa disponibilité de privilégier la cohésion nationale.

Grevisse Tekilazaya 

 

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles