Depuis la Hongrie où il séjourne depuis dimanche, le président de la République Félix Tshisekedi n’est pas resté indifférent au décès de l’ancien basketteur Congolais Mutombo Dikembe, survenu ce lundi 30 septembre 2024.

En son nom et au nom du peuple congolais, le chef de l’État adresse ses sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à ses fans en RDC et dans le monde.

« Mutombo Dikembe était un sportif de talent, un citoyen engagé et un exemple de réussite pour la jeunesse », fait savoir Félix Tshisekedi cité par le compte X de la Présidence.

En outre, Félix Tshisekedi dit rendre hommage à un digne fils du pays, philanthrope dans l’âme, qui a porté haut l’étendard de la RDC et œuvré pour l’intérêt général notamment dans les secteurs de la santé et de l’éducation.

Figure de la NBA des années 1990 et considéré comme l'un des meilleurs défenseurs de l'histoire, Dikembe Mutombo est décédé ce lundi à l'âge de 58 ans, des suites d'une tumeur au cerveau.

Drafté en 1991 après avoir joué trois ans pour la prestigieuse université de Georgetown, le pivot congolais a évolué 19 saisons dans la grande ligue américaine, à Denver, Atlanta, Philadelphie, New York et Houston où il a fini par prendre sa retraite en 2009, à l'âge de 42 ans.

Il a été élu meilleur défenseur de l'année 4 fois (1995, 1997, 1998, et 2001), un record qu'il partage avec Ben Wallace et Rudy Gobert. Grâce à taille (2,18 m) et à sa longévité, il a achevé sa carrière au 20e rang des meilleurs rebondeurs de l'histoire de la NBA, et est surtout son 2e contreur le plus prolifique (3 289 blocks) derrière Hakeem Olajuwon.

Jephté Kitsita



Les revendications salariales des agents et cadres de la DGRK -Direction Générale des Impôts de Kinshasa- ainsi que les problèmes relatifs aux émoluments des conseillers communaux figurent parmi les matières auxquelles les députés doivent trouver des solutions. C'est ce qu'a indiqué le président de l'Assemblée provinciale de Kinshasa, lundi 30 septembre, lors de l'ouverture de la session ordinaire de septembre.

Essentiellement budgétaire, cette dernière session parlementaire de l'année en cours portera sur l'examen et le vote de projets d'édit portant reddition des comptes de la ville de Kinshasa pour l'exercice 2023. Aussi sur l'examen et adoption du projet d'édit portant le budget 2025.

Présent à cette séance d'ouverture, le député Nicolas Wemakoy a réitéré la détermination des élus provinciaux à accentuer le contrôle pour le bien-être des Kinois. "Nous devons contrôler le gouvernement provincial et les services de la ville de Kinshasa, pour permettre aux Kinoises et Kinois de retrouver le sourire... Nous allons vérifier après le dépôt de leurs budgets, si les projections sont bonnes. C'est nous qui sommes l'autorité budgétaire", a-t-il indiqué.

Signalons que le calendrier de cette session reste encore ouvert pour l'inscription d'autres matières. Au cours de cette session, faut-il indiquer, les députés provinciaux vont aussi examiner et voter le projet rectificatif du budget pour l'exercice 2024.

Grevisse Tekilazaya 



La mort de l'ancienne star de NBA, Jean-Jacques Mutombo Dikembe, n'a pas laissé indifférents les artistes musiciens de la RDC -République démocratique du Congo-. L'ancien défenseur des Rockets a rendu l'âme, lundi 30 septembre 2024, à l'âge de 58 ans, des suites d'un cancer du cerveau, aux États-Unis.

Pour l'avoir dédicacé plus d'une fois dans ses chansons dont "A Flyé", Fally Ipupa a souhaité le repos éternel à l'âme de son compatriote. "Rest in peace big brother, Legend", peut-on lire sur le compte X de Fally Ipupa.

Ferré Gola a rédigé un long message, pour exprimer sa profonde douleur, et a fait savoir que Mutombo Dikembe était un être humain exceptionnel.

"C'est avec une profonde tristesse que nous apprenons le décès de la légende du basketball, Dikembe Mutombo. Au-delà de sa carrière exceptionnelle sur les terrains, il a marqué les esprits par son humanité, son engagement philanthropique et son désir de faire une différence dans le monde. Son héritage, tant sportif qu'humain, continuera d'inspirer des générations. Nos pensées accompagnent sa famille et ses proches en ces moments difficiles", a-t-il déclaré.

Innoss'b a déclaré que Mutombo Dikembe restera une des plus grandes fiertés congolaises et mondiales.

Outre ces trois chanteurs, Héritier Wata et Fabregas ont aussi exprimé leurs profondes tristesses, suite à la disparition de cette légende.

Pour rappel, Mutombo Dikembe a été élu, à quatre reprises, meilleur défenseur de la NBA et a été sélectionné, à huit reprises, au All-Star Game. Il est surtout connu pour ses célèbres gestes de blocage et son cri emblématique : "Not in my house!" (Pas chez moi !), qui est devenu un symbole de sa domination défensive.

En dehors du basketball, il était un fervent défenseur de l'éducation et de la santé en Afrique. Il a fondé l'hôpital Biamba Marie Mutombo en République démocratique du Congo, offrant des soins médicaux à des milliers de personnes. Son engagement humanitaire a été reconnu par de nombreuses organisations, et il a reçu plusieurs prix pour son travail philanthropique.

Né le 25 juin 1966, à Kinshasa, en République démocratique du Congo, Mutombo a déménagé aux États-Unis pour poursuivre ses études. Il a joué pour l'université de Georgetown, avant d'être sélectionné en quatrième position lors de la draft NBA de 1991, par les Denver Nuggets. Au cours de sa carrière, il a évolué dans plusieurs équipes, dont les Atlanta Hawks, les Philadelphia 76ers et les Houston Rockets.

Gratis Makabi



« Le blanchiment criminel des ressources naturelles de la RDC sorties clandestinement du pays renforce les groupes armés, maintient l'exploitation des populations civiles, dont certaines sont réduites à l'esclavage de facto, et sape les efforts de rétablissement de la paix », a déclaré lundi 30 septembre, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita. C’était devant le Conseil de sécurité réuni alors qu’elle faisait le point sur la situation en République démocratique du Congo.

Elle a prévenu que malgré des progrès, la paix n'est pas encore gagnée, citant les affrontements armés, le trafic de minerais et le fléau de la violence sexiste qui font que les civils nécessitent toujours la protection de la mission de paix des Nations unies, la MONUSCO.

Bintou Keita a demandé que des sanctions internationales soient imposées à ceux qui profitent de ce commerce criminel, sans lesquelles « la paix restera insaisissable et les civils continueront de souffrir ».

Des défis importants subsistent en RDC, où au cours des derniers mois, les rivalités pour l’exploitation et le commerce des ressources naturelles ont encore attisé le conflit dans l’Est du pays.

Des groupes armés contrôlent des mines

En Ituri, alors que les profits ont bondi avec l'expansion de l'extraction semi-mécanisée de l'or, les groupes armés sont devenus des entrepreneurs militarisés, a-t-elle déploré. En conséquence, conclut Mme Bintou, « les dirigeants communautaires et les forces gouvernementales épuisées luttent pour contenir les groupes armés, qui se sont renforcés à la fois militairement et financièrement ».

Au Nord-Kivu, le M23 a établi un contrôle total sur la production de coltan dans les territoires de Masisi et de Rutshuru, et le commerce dans la région de Rubaya, qui devrait fournir plus de 15% de la production mondiale de tantale, génère environ 300.000 USD par mois pour le groupe armé.

Bintou Keita a ajouté que la neutralisation des ADF au Nord-Kivu et en Ituri après le record de 272 civils tués par ce groupe armé en juin dernier, demeure une priorité de la mission de paix des Nations Unies.

Mais le pays est confronté à d’autres défis. Les 2,4 millions de personnes déplacées, pour beaucoup d’entre elles dans des sites surpeuplés, sont particulièrement vulnérables aux maladies. Et la RDC, qui compte la majorité des cas de mpox en Afrique, représente l’épicentre d’une épidémie qui touche déjà 15 pays du continent.

La Représentante spéciale a aussi déploré la montée des tensions politiques et l’inquiétude des partis d’opposition face aux restrictions des libertés, rappelant au gouvernement que la poursuite des réformes, le renforcement de la confiance et de la cohésion nationale constituent des antidotes aux appels à la rébellion armée.

Fléau de la violence sexuelle

Mme Bintou a aussi rappelé le fléau de la violence sexuelle et sexiste, qui touche de manière disproportionnée la RDC, et avant tout les femmes et les filles touchées par le conflit dans l’Est de la RDC.

Au cours du premier semestre de 2024, 61.000 victimes ont été prises en charge par les organisations humanitaires, un chiffre en augmentation de 10% par rapport à 2023, ce qui équivaut à une victime toutes les quatre minutes, et promet des traumatismes durables pour le tissu social de la RDC.

Dans sa déclaration au Conseil de sécurité, Thérèse Nzale-Kove, activiste pour les droits des femmes et dirigeante du Fonds pour les femmes congolaises (FFC), a rappelé l’importance de mesures de protection des civils et en particulier des droits des femmes pendant et après le retrait de la MONUSCO, notant que sur fond de « désastre humanitaire » dans le pays, « il est clair que les femmes et les filles ne sont pas protégées ».

En témoignent les 90.000 cas de violences sexuelles rapportés l’année dernière, les viols récents de 268 détenues de la prison Makala à Kinshasa, et la précarité particulière des femmes déplacées, qui les conduit à des « rapports sexuels transactionnels » pour assurer leur survie.

Soutien aux efforts de paix de la MONUSCO

Face aux risques multiples qu’encourt la RDC, Bintou Keita a préconisé un soutien aux efforts de paix dans les zones de conflits. 

Depuis le départ de la MONUSCO de la province du Sud-Kivu, l’ONU maintient des mécanismes de protection non armée des civils, mais la cheffe de la mission rappelle la nécessité d’avoir des outils permanents de prévention, de gestion et de résolution des conflits.

La protection militaire des civils par la MONUSCO continue dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu, assure-t-elle, soulignant que les Casques bleus se montrent plus agiles et robustes dans leurs interventions.

La création d’un Centre de coordination et d’opérations conjointes avec les Forces armées de la RDC (FARDC) à Bunia, en Ituri, a réduit le temps de réaction à une alerte à moins de 15 minutes, et l’intervention conjointe des deux forces il y a dix jours a mis fin à une attaque du groupe armé CODECO. « Sans l’intervention de la MONUSCO, nous aurions compté plus de cent morts », a témoigné un responsable local.

radiookapi.net/CC



Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a procédé à un remaniement à la tête de la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK). Cette décision, officialisée par un arrêté publié ce dimanche, vise à renforcer la gestion des finances provinciales.

Les nouveaux responsables de la DGRK sont les suivants Bitalo Mooko Bonkay Eddy, le Directeur général ; Kabongo Makasa Joseph, le Directeur général adjoint chargé des questions techniques ; Mukendi Tshiashala Tyty, le Directeur général adjoint chargé des questions financières et administratives.

Ce remaniement intervient dans un contexte où l’Assemblée provinciale de Kinshasa (APK) avait décidé d’interpeller, en juin dernier, Michée Musaka Mayelenkay, qui était alors Directeur Général.

actualite.cd/CC



C’est une nouvelle qui a secoué les milieux politiques de la République démocratique du Congo (RDC) ce dimanche 29 septembre 2024.

Jean-Pierre Kambila Kankwende wa Mpunga, ancien Directeur de cabinet adjoint à la Présidence sous le régime d’Joseph Kabila, a été retrouvé mort dans une chambre d’hôtel de la commune de Kasa-Vubu, à Kinshasa.

Âgé de 70 ans, Jean-Pierre Kambila était une figure emblématique de l’ère Kabila, au pouvoir de 2001 à 2019. En tant que Directeur de cabinet adjoint à la Présidence, il a joué un rôle clé au sein de l’entourage de l’ancien chef de l’État, surnommé « l’homme de Kingakati ».

Les circonstances exactes de son décès restent pour l’heure mystérieuses. Selon les premières informations, le corps de l’ancien haut responsable politique a été découvert dimanche soir, aux alentours de 19 heures, dans une chambre d’hôtel de la commune de Kasa-Vubu.

Les autorités compétentes ont été immédiatement saisies et une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce décès. À ce stade, aucune hypothèse n’est écartée, que ce soit un acte criminel ou un décès naturel.

Figure controversée de l’ancien régime, Jean-Pierre Kambila était connu pour son influence importante au sein de l’entourage de Joseph Kabila. Son décès soulève de nombreuses interrogations dans un contexte politique encore tendu en RDC.

Les proches de l’ancien Directeur de cabinet adjoint à la Présidence ont exprimé leur choc et leur tristesse face à cette disparition soudaine. Les enquêteurs devront désormais faire toute la lumière sur les circonstances de ce décès mystérieux.

mbote/CC



Un communiqué officiel du ministère provincial des Transports et de la Mobilité urbaine datant du 27 septembre annonce de nouvelles restrictions de stationnement aux abords de l’Hôtel de Ville de Kinshasa.

Désormais, il est formellement interdit aux taxis, taxis-bus et taxis-motos de s’arrêter ou stationner devant et autour du bâtiment administratif. Cette décision fait suite aux importantes perturbations de la circulation observées aux heures de pointe dans ce périmètre.

« Tous les arrêts de Bus environnant l’hôtel de Ville de Kinshasa sont délocalisés vers le Jardin Zoologique & l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa (Ex. MAMAN YEMO) » peut-on lire dans cette correspondance.

La police nationale congolaise et la division urbaine des transports sont chargées de faire respecter ces nouvelles mesures annoncées par le ministre provincial des Transports, Bob Amisso Yoka.

Cette réorganisation vise à fluidifier le trafic dans le centre névralgique de la capitale, souvent congestionné. Les usagers sont donc invités à emprunter les nouveaux points d’arrêt situés à quelques centaines de mètres de l’Hôtel de Ville pour accéder aux transports en commun.

Ordi Mande



Le vice-ministre de l'éducation nationale et nouvelle citoyenneté (EDN-NC) séjourne dans la province du Haut-Uele au Nord-est de la République Démocratique du Congo depuis le 27 septembre 2024.

Acceuilli au pied de l'avion par le gouverneur de la province, Jean Bakomito, Jean-Pierre Kazamudru dit être dans une mission officielle dans la région visant à s'imprégner de l'effectivité de la rentrée scolaire 2024-2025 mais aussi s’acquérir de la continuité de la gratuité de l'enseignement primaire dans cette zone.

Dans une adresse à la presse locale, la deuxième personnalité de l'EDN-NC a invité les parents à envoyer massivement leurs enfants à l'école car selon lui, l'avenir du pays repose sur ces enfants.

« Les élèves viennent des familles. Ce que nous allons demander aux parents est de ne pas laisser les enfants à la maison. Il y a toujours eu des déplacés internes si l'on se déplace c'est sûr on doit toujours trouver un cadre pour permettre les enfants de continuer correctement avec les cours », a-t-il dit.

L'arrivée de Jean-Pierre Kazamudru au Haut-Uele intervient après l'étape de la province voisine de la Tshopo où, malgré son passage par exemple à Baniala, la rentrée scolaire n'est toujours pas été effective. Dans le Haut-Uele, ça fait près de deux semaines depuis que les cours ont repris.

Reagan Bin kakani, à Durba

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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