L’artiste congolais affirme que les autorités redoutent l’influence de sa nouvelle compagne, également membre de son groupe Quartier Latin

Koffi Olomidé ne mâche pas ses mots pour expliquer les raisons de l’annulation de son concert prévu à l’hippodrome de Vincennes. Selon lui, les autorités ont peur de la “légende actuelle” Cindy le Coeur, sa compagne et membre de son groupe Quartier Latin.

“Parce que je suis Koffi, parce que je suis le GOAT”

Dans des propos rapportés, Koffi Olomidé s’interroge ouvertement sur les véritables motifs qui ont conduit à l’annulation de son concert à Paris : “Vous vous posez la question pourquoi ça ? Parce que je suis Koffi, parce que je suis le GOAT [le plus grand de tous les temps, ndlr].”

mbote/CC

 


Le Président américain, Donald Trump, a salué vendredi 20 juin sur son compte de son réseau social, consulté samedi par l’ACP, l’accord trouvé entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.

«Je suis très heureux d'annoncer que j'ai conclu, avec le secrétaire d'État, Marco Rubio, un merveilleux traité entre la République démocratique du Congo et la République du Rwanda, dans leur guerre, connue pour ses violentes effusions de sang et ses morts, plus encore que la plupart des autres guerres, et qui dure depuis des décennies », écrit M. Trump.

Des équipes techniques de la République démocratique du Congo et de la République du Rwanda avaient déjà paraphé, le mercredi 18 juin à Washington, le texte de l’Accord de paix, en présence de la sous-secrétaire américaine aux affaires politiques, Allison Hooker, en vue de la signature ministérielle de l'accord de paix prévue le 27 juin 2025.

Donald Trump a d’ailleurs annoncé l’arrivée, dès lundi prochain à Washington, des délégations congolaise et rwandaise pour la signature définitive de cet accord :

« Des représentants du Rwanda et du Congo seront à Washington lundi pour signer des documents. C'est un grand jour pour l'Afrique et, très franchement, un grand jour pour le monde !».

Prix Nobel de la paix

Intervenant sur la chaîne Fox News, le Président américain indiqué qu'il méritait un prix Nobel de la paix pour ce qu’il a réalisé afin de rétablir la paix entre plusieurs pays, notamment la République démocratique du Congo et le Rwanda.

 «Ils devraient me donner le prix Nobel pour ce que j’ai fait au Rwanda, au Congo, en Serbie, au Kosovo (…) Il y en a beaucoup. Mais le plus important, c’est l’Inde et le Pakistan. Franchement, j’aurais déjà dû le recevoir quatre ou cinq fois », a-t-il affirmé.

radiookapi.net/CC



Le Président Félix Tshisekedi a reçu en audience, samedi à Kinshasa, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d'état major et commandant de l'armée ougandaise en séjour de travail en République démocratique du Congo, selon la Présidence congolaise

"Ce samedi à la Cité de l’Union africaine, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a reçu le Général Muhoozi Kainerugaba, Chef d'état-major et Commandant de l’armée ougandaise (UPDF), en séjour de travail à Kinshasa depuis le vendredi dernier. 

Profitant de sa présence dans la capitale congolaise, dans le cadre de l’évaluation de l’opération militaire conjointe FARDC-UPDF, avec son homologue congolais, le Général Jules Banza Mwilambwe, le Chef d’État-major ougandais est venu présenter ses civilités au Président Félix Tshisekedi, Commandant suprême des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC)", a renseigné le compte X de la Présidence congolaise.

La présence du général ougandais s'inscrit dans le cadre de l’opération Shujaa, lancée le 30 novembre 2021. Celle-ci est ne initiative militaire conjointe entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les Forces de défense du peuple ougandais (UPDF). Elle vise à neutraliser les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe rebelle accusé de massacres de civils dans l’est de la RDC et d’attentats terroristes en Ouganda.

Grevisse Tekilazaya 

 

 

 


Alors que les réseaux sociaux bruissent d’un nouvel épisode tendu dans l’univers musical congolais notamment après la fuite d’un audio polémique dans lequel Koffi Olomide semble s’en prendre à lui-même JB Mpiana choisit une réponse tout en élégance et en silence.

Le leader de Wenge Musica BCBG a publié une vidéo touchante dans laquelle on le voit passer un moment complice avec sa fille Soraya Mpiana. Cette dernière lui a offert un cadeau symbolique : une paire de babouches Dior, un geste empreint de tendresse et de raffinement.

Ce moment père-fille intervient au lendemain de la diffusion d’un enregistrement qui agite la toile, mais JB semble avoir opté pour le calme familial plutôt que la réplique médiatique. Une façon de montrer qu’il préfère les gestes simples et sincères aux confrontations bruyantes.

Dans un monde musical souvent rythmé par les rivalités et les déclarations chocs, JB Mpiana rappelle qu’il est aussi possible de répondre par l’amour, la classe et la discrétion. Une posture saluée par de nombreux fans, qui voient en lui un exemple de maturité artistique et personnelle.
 


Une avancée significative a été franchie dans le processus de paix entre la RDC -République démocratique du Congo- et le Rwanda. Les équipes techniques des deux pays ont paraphé, ce mercredi 18 juin 2025, le texte d’un accord de paix, sous la médiation des États-Unis et en présence d’un observateur du Qatar.

Ce texte, résultat de trois jours de pourparlers constructifs, jette les bases d’un engagement commun autour de plusieurs axes majeurs : respect de l’intégrité territoriale, cessation des hostilités, désarmement et désengagement des groupes armés, intégration conditionnelle des combattants, retour sécurisé des réfugiés et déplacés, accès humanitaire, et coopération économique régionale.

L’accord s’appuie sur la Déclaration de principes signée le 25 avril 2025 et intègre le Concept d’opérations conjointes (CONOPS) du 31 octobre 2024, notamment à travers la création d’un Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité.

La signature officielle du document est annoncée pour le 27 juin 2025, au niveau ministériel, en présence du secrétaire d'État américain Marco Rubio. La médiation a été conduite par Allison Hooker, sous-secrétaire américaine aux Affaires politiques, tandis que le Qatar a assuré un rôle de facilitation en soutien aux efforts américains.

Les deux parties ont salué l’implication conjointe des États-Unis et du Qatar, qu’elles considèrent comme des partenaires clés dans la quête d’une paix durable dans la région des Grands Lacs. Elles ont également exprimé leur attente du prochain sommet des chefs d’État à Washington, qui devrait marquer une nouvelle étape vers la stabilité et la prospérité régionale.

Prehoub Urprus



Le gouvernement de la République du Congo a annulé son contrat de cession des terres au Rwanda dans le cadre d’un vaste projet agro-pastoral. Cette annonce a été faite depuis le 6 juin dernier lors d'une conférence de presse tenue par Thierry Lézin Moungalla, porte-parole du gouvernement du Congo-Brazzaville.

Selon lui, cette mesure fait suite au non-respect par la partie rwandaise des clauses du contrat, notamment l’obligation d'entamer les travaux avant décembre 2024. 

« La fameuse histoire des terres rwandaises, vous vous rappelez, la polémique, la salive, l'encre que tout cela a fait couler mais pourquoi vous n’avez pas demandé quelle a été la suite ? Pourquoi on n'en parle plus ? Parce que tout simplement, le dossier est terminé. Pourquoi est-il terminé ? Le premier ministre, dans ses diverses communications, vous a dit que ce sont des autorisations provisoires, des autorisations fragiles qui dépendent de la réalisation par les entreprises rwandaises concernées d'un certain nombre de réalisations ou d'un certain nombre d'actes », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, il a indiqué que Brazzaville avait notifié en bonne et due forme les entreprises rwandaises concernées. Pour Thierry Lézin Moungalla, ce deal appartient désormais au passé.

« Ce deal appartient désormais au passé. On avait une date butoir qui était au 8 décembre, mais figurez-vous qu'au 8 décembre, n'ayant pas eu de retour positif ou en tout cas cohérent des entreprises concernées, le ministre d'État, ministre des Affaires Foncières, Mabiala, qui avait délivré au nom du gouvernement les autorisations, a informé les partenaires que c'était annulé. Le dossier dit des terres rwandaises est terminé puisque faute pour les partenaires privés concernés d'exécuter leurs obligations ça a été annulé après le 8 décembre par des correspondances adressées au nom du gouvernement aux entreprises concernées par le ministre d'État Mabiala », a affirmé le porte-parole du gouvernement brazzavillois.

Il y a deux ans, la République du Congo avait cédé des terres agricoles au Rwanda dans le cadre d’un accord signé en avril 2022, lors de la visite du président Paul Kagame à Brazzaville. Cet accord, qui portait sur 12 millions d’hectares de terres congolaises, soit 5% du territoire national, visait à permettre au Rwanda d’exploiter ces terres pour la production agricole destinée à l’exportation.

L’annonce de cette cession de terres avait suscité la méfiance de la République Démocratique du Congo (RDC) voisine. Kinshasa, déjà en conflit avec le Rwanda qu’elle accuse de soutenir les rebelles du M23, considérait l’opération comme une menace potentielle à sa sécurité, en particulier en raison de la proximité géographique avec sa capitale.

Les autorités congolaises (RDC) avaient alors appelé à plus de transparence, à la protection des droits fonciers et à la préservation de la sécurité alimentaire, dans un contexte de fortes tensions régionales.

Raphaël Kwazi



Le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, a adressé une lettre au Procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, pour récuser ce dernier ainsi que tous les magistrats de son office. Il justifie cette décision par une « inimitié manifeste » à son égard, fondée selon lui sur des motivations personnelles et politiques, notamment l’ouverture d’un dossier judiciaire à sa charge après des dénonciations concernant ses biens à l’étranger. Il dénonce un « acharnement » et un « complot politique » visant à l’écarter, et affirme vouloir se prémunir d’une justice biaisée.

Le procureur Firmin Mvonde, de son côté, a adressé un nouveau réquisitoire à l’Assemblée nationale, demandant l’autorisation de poursuivre Constant Mutamba pour détournement présumé de près de 19 millions de dollars. Cette somme aurait été versée à une société jugée fictive, Zion Construction, dans le cadre d’un projet de construction d’une prison à Kisangani. Mvonde affirme que les réponses du ministre lors de ses auditions n’ont fait que renforcer les soupçons de malversation.

Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a pressé les groupes parlementaires à désigner leurs délégués pour composer une commission spéciale chargée d’examiner ce réquisitoire. L’affaire prend une ampleur politique importante, d’autant plus que Mutamba est également accusé dans un autre dossier de détournement, portant cette fois sur les fonds destinés à l’indemnisation des victimes congolaises des activités illicites de l’Ouganda, dans le cadre du Fonds de réparation (FRIVAO).

Selon le parquet général, l'enquête a mis en lumière des incohérences dans la gestion du marché attribué à Zion Construction. Il est reproché à Mutamba de ne pas avoir vérifié l'existence effective de l’entreprise ni la qualité des travaux réalisés. Le ministère public soupçonne que cette société n’a été qu’un paravent pour justifier le détournement de fonds publics.

actualite.cd/CC



Judith Suminwa Tuluka présente un bilan économique salué comme l’un des plus structurants de ces dernières années. Sous l’égide du pilier 1 de son Programme d’Actions, axé sur la création d’emplois et la protection du pouvoir d’achat, plusieurs réformes et actions concrètes ont été engagées. Résultat : une économie stabilisée, un franc congolais plus résilient, des prix alimentaires en baisse, et une relance progressive de l’investissement.

Une stabilité macroéconomique retrouvée

Le premier indicateur encourageant est la stabilisation du taux de change, maintenu autour de 2 856 CDF/USD depuis août 2024. Ce niveau constant a permis de contenir les fluctuations du marché et de préserver le pouvoir d’achat des Congolais. Par ailleurs, l’inflation, qui culminait à 23,8 % fin 2023, a été réduite de façon significative à moins de 10 %, avec une prévision à 7,8 % d’ici décembre 2025, grâce à une gestion rigoureuse des politiques monétaire et budgétaire.

Autre réussite majeure : les réserves internationales sont passées de 4,82 milliards USD à 6,15 milliards USD, assurant plus de 3 mois de couverture des importations. Un gage de sécurité financière et de crédibilité pour les partenaires internationaux.

Le Gouvernement Suminwa a aussi procédé à la fixation du Smig, à 14 500 à partir de mai 2025. Ce taux sera réajusté à 21 500 à partir de janvier 2026.

Une gestion budgétaire plus efficace

La rationalisation des dépenses publiques est également au cœur du redressement économique. Les dépenses en mode d’urgence sont passées de 33 % en 2023 à seulement 12 % aujourd’hui, témoignant d’une plus grande rigueur administrative. Le train de vie des institutions a été réduit de 30 %, tandis que les crédits à l’investissement sont passés de 32,6 % à 44 %. Une orientation claire vers des dépenses utiles, notamment dans les secteurs sociaux stratégiques comme la santé, l’éducation et les infrastructures.

Sans compter les efforts réalisés dans l’amélioration des conditions de vie de nos forces armées et de la police à travers le doublement de leur solde ainsi que la prise en charge de leurs dépendants.

Transformation structurelle de l’économie : des résultats concrets

Concernant la transformation structurelle de l’économie, plusieurs avancées notables sont à souligner.

- Baisse des prix des produits de base

Les mesures prises par le Gouvernement ont permis de réduire les prix à la pompe soit une baisse de 13 % entre 2023 et 2025 selon les zones, de stabiliser les tarifs pétroliers et de régler les dettes envers les sociétés pétrolières. Le Gouvernement Suminwa a réussi l'apurement total des dettes ou manque à gagner trouvé pour la période comprise entre 2021 et 2023 qui s’établissaient à 292 369 544 USD.

A ce jour, le manque à gagner qui s’élevait en moyenne annuelle à 340 000 000 USD millions a sensiblement baissé s’établissant en 2024 après certification à 31 564 242,88 USD soit une baisse annuelle de près de 91%.

L’action du gouvernement a également ciblé des produits de première nécessité comme le maïs, aliment de base dans plusieurs provinces.

« Nous avons allégé tous les droits et taxes sur le maïs importé. Nous avons aussi renforcé le transport ferroviaire de la SNCC vers le Kasaï et soutenu la production locale via le ministère de l’Agriculture. Cela a permis une baisse importante et durable des prix dans le Kasaï et le Katanga », a déclaré Mukoko Samba, ministre de l’Économie nationale.

Le sac de maïs de 100 kg est ainsi passé de 255 000 CDF à 150 000 CDF, soit une baisse de plus de 41 % en quelques mois. La mesurette locale (Ekolo), qui valait 5 000 CDF, se vend désormais entre 1 800 et 3 000 CDF, selon les marchés. D’autres produits comme le riz, la viande, le lait, le sucre ou le chinchard ont aussi vu leurs prix diminuer.

- Autonomisation économique et relance industrielle

Côté emploi et entrepreneuriat, le gouvernement a lancé le projet Transforme pour autonomiser les femmes et les jeunes entrepreneurs, doté d’un financement de 300 millions USD. Objectif : formaliser, renforcer et financer 25 000 entrepreneurs, avec à terme 75 000 emplois directs attendus.

Parallèlement, 1 385 contrats de sous-traitance ont été signés pour un montant global de 2,045 milliards USD au bénéfice de 786 PME congolaises. Cela a généré des milliers d’emplois directs et indirects dans les secteurs productifs.

Enfin, le secteur industriel bénéficie d’un financement spécifique de plus de 50,9 millions USD, répartis entre plusieurs projets :

- SUKI (Sud-Kivu) : près de 9 millions USD pour relancer la production de sucre.

- SOTEXKI (Tshopo) : 5,6 millions USD pour le textile, avec 410 emplois directs et 55 000 indirects.

- NEW CIMAIKO (Tshopo) : 6,7 millions USD pour la production de ciment.

- TRIOMF RDC : 14 millions USD pour la production locale d'engrais chimiques.

Un climat des affaires en amélioration

Le gouvernement a lancé un processus de rationalisation de la parafiscalité visant à réduire le nombre de taxes, harmoniser les redevances entre les niveaux de pouvoir (central, provincial et local) et supprimer les tracasseries administratives, autrefois frein majeur à l'investissement.

Conclusion : une année de fondation

Avec des résultats tangibles sur la maîtrise de l’inflation, la stabilité monétaire, la réduction des prix alimentaires, et la relance de la production locale, le gouvernement Suminwa dresse un bilan économique solide pour sa première année.

Certes, les défis restent nombreux – en particulier dans les secteurs minier, énergétique et logistique – mais les bases d’une économie plus inclusive et résiliente sont désormais posées.

Judith Suminwa incarne une approche de gouvernance économique réaliste, axée sur l’investissement, la rigueur et la protection des plus vulnérables. Une rupture assumée avec les pratiques du passé.

actualite.cd/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles