La famille de Patrice Emery Lumumba décide de suspendre toutes les activités publiques prévues ce vendredi 17 janvier dans le cadre de la commémoration du 64eme anniversaire de l'assassinat du tout premier Premier ministre de la RDC.

Selon Roland Lumumba, fils du héros national, la raison du boycott demeure la profanation du mausolée de leur père, annonce l’Agence congolaise de presse. 

« Il n'y aura aucune activité publique quant à la commémoration de l'héros national Patrice Emery Lumumba. Aussi longtemps que la famille Lumumba n'aura pas les résultats des enquêtes en cours sur la profanation de son mausolée, aucune activité publique ne se tiendra. Quant à la messe en sa mémoire, puisque nous sommes chrétiens, nous la tiendrons à la résidence familiale », a précisé Roland Lumumba. 

Le mausolée du héros national Patrice-Emery Lumumba, érigé à la Place de l’Echangeur de Limete à Kinshasa, avait été profané le mardi 19 novembre 2024. 

Les vitres du mausolée avaient été brisées par des personnes non identifiées.

Interrogé par l’ACP, un responsable du musée national de l'échangeur de Limete avait confirmé cette profanation, sous anonymat:

« Les intrus n'ont pas touché le monument. Mais ils ont réussi à casser les vitres du mausolée du premier chef du Gouvernement de la République démocratique du Congo. Le cercueil dans lequel se trouve la relique de Patrice Emery Lumumba a été cassé. Mais on ne sait pas si la relique s'y trouve encore ou si elle a été emportée ».

Six personnes, présentées comme de présumés auteurs de l’acte de profanation du mausolée de Patrice-Emery Lumumba, ont été arrêtées. Deux autres personnes sont recherchées, avait annoncé le 20 novembre 2024, le vice-Premier ministre de l’Intérieur et Sécurité, Jacquemain Shabani. 

Il l'avait déclaré à l’issue d’une réunion avec la ministre de la Culture, Arts et patrimoine ainsi que des responsables des services de sécurité de la République démocratique du Congo.

« Nous nous sommes rassurés également de la sécurisation et l’entretien du site, nous avons pris les dispositions avec les différents services pour que cela soit fait. Nous pourrons assurer l’opinion tant nationale qu’internationale qu’en ce qui concerne la relique, elle a été sécurisée et elle est protégée », avait poursuivi Jacquemain Shabani.

radiookapi.net/CC



Les quatre Premiers ministres de la RDC -République démocratique du Congo- en vie, dont Léon Kengo wa Dondo, Evariste Mabi Mulumba, Adolphe Muzito, Samy Badibanga et Norbert Likulia, se sont réunis, mercredi, à Kinshasa. Ils ont, au cours de leurs échanges, tablé sur les situations sécuritaire, socio-économique et politique qui prévalent actuellement au pays.

À l'issue de leurs échanges, les anciens Premiers ministres de la RDC ont fait part de leur soutien à l'initiative du Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, sur la mise en place d'une commission multidisciplinaire, qui sera chargée d'évaluer et d'analyser l'actuelle Constitution. Ils se disent prêts à contribuer pleinement à ce débat de société, dans la perspective d'apporter les réformes nécessaires et fondamentales dans l'intérêt de la République.

Ils ont, dans leur déclaration, déploré et condamné avec véhémence les multiples agressions dont la RDC fait l'objet dans sa partie Est, et encouragent le Chef de l'État à poursuivre les efforts sur tous les fronts, tant diplomatique que militaire, afin de résoudre cette situation qui perdure depuis plus de trente ans. Ils invitent le peuple congolais, en particulier les populations de l'Est du pays, à accompagner et soutenir le Chef de l'État et les FARDC dans toutes les actions de terrain, en vue de gagner cette bataille qui n'a que trop duré.

Ils constatent la dégradation de la situation socio- économique dans le chef de la population congolaise de manière générale, et des fonctionnaires de l'État en particulier. Ils encouragent le Gouvernement de la République à plus d'efforts, pour améliorer la vie de nos concitoyens. Toutefois, ils notent une amélioration progressive de la gouvernance publique, grâce à la collaboration avec les institutions de Bretton Woods, dans le cadre du programme économique du Gouvernement, qui impose des critères de performance clairs dans son exécution.

L'occasion faisant bien son larron, les Premiers ministres honoraires invitent les uns et les autres à la retenue, et surtout à privilégier l'intérêt supérieur de la République.

Serge Mavungu 

 


Le Président Félix Tshisekedi ne cache plus son intention de réorganiser l'appareil judiciaire de la rd-Congo dès le début de ce deuxième et dernier mandat constitutionnel. En ce sens, il a procédé, ce jeudi 16 janvier, à la nomination de quelques animateurs, dont deux nouveaux membres à la prestigieuse cour constitutionnelle.

Il s'agit de Madame Odio Nonde Marthe issue de la composante présidence, et de Mr Kayindo Nguru Aristide, de la composante Parlement.

Le chef de l'État a mis à la retraite la Première Présidente du Conseil d'État Madame Odio Nonde Marthe. Ainsi, Félix Tshisekedi a nommé Nsensele Wa Nsele comme Première Présidente du Conseil d'État.

Mr Moke Mayele, de son côté, est nommé procureur général près la cour constitutionnelle. Et Jean-Pierre Mukolo nommé Procureur général près le conseil d’état.

Les nominations ont aussi concerné la Nouvelle compagnie d'aviation Congo Airways, la Société nationale d'électricité et  l'Afridex.

Grevisse Tekilazaya 



L'ancien président de la RDC, Joseph Kabila, et l'ex-gouverneur Moïse Katumbi ont tenu une rencontre historique à Addis-Abeba pour aborder la crise multidimensionnelle qui frappe leur pays, la RDC. Ensemble, ils ont exprimé leurs préoccupations face aux atteintes aux droits fondamentaux, telles que les arrestations de journalistes, activistes et opposants. Ils ont également dénoncé la présence de forces étrangères sur le sol congolais et réaffirmé leur opposition à toute tentative de réforme constitutionnelle visant à prolonger les mandats présidentiels, qu'ils considèrent comme une menace à la démocratie.

Les deux leaders ont exhorté la population à résister aux dérives du pouvoir en place, accusé de compromettre l'unité nationale et de rompre le pacte républicain. Ils ont plaidé pour l’unité des forces politiques et sociales afin de proposer une alternative crédible à la mauvaise gouvernance et au pillage des ressources nationales. Raymond Tshibanda, proche de Kabila, a souligné que ce dernier reste actif sur la scène politique et prêt à jouer un rôle clé dans l'avenir de la nation.

En novembre dernier, l’opposition congolaise, représentée par le FCC, Lamuka et Ensemble pour la République, s’est exprimée pour rejeter fermement le projet de révision constitutionnelle porté par le président Félix Tshisekedi. Ils ont qualifié cette initiative de menace grave pour la souveraineté et la démocratie, dénonçant un "plan diabolique" visant à consacrer la balkanisation du pays. L’opposition a appelé le peuple congolais à se mobiliser pour défendre la Constitution de 2006.

Les forces politiques d'opposition ont insisté sur la nécessité de respecter l'article 64 de la Constitution, qui engage le peuple à se dresser contre toute tentative de subversion des institutions démocratiques. Elles ont fermement déclaré : "Pas de changement de Constitution, pas de troisième mandat", en s’opposant à toute tentative de s’octroyer un pouvoir prolongé.

actualite.cd/CC

 



Le commissaire général de Police nationale congolaise (PNC), le commissaire Benjamin Alongaboni, a appelé les policiers à se tenir prêts pour toute réquisition afin de soutenir l’armée dans la guerre qu’elle mène dans la partie Est du pays.

Il a lancé cet appel au cours d’une parade organisée mercredi 15 janvier au Stade des Martyrs, et qui a rassemblé toutes les unités de la PNC.

« Un jour, si le commandant suprême nous réquisitionne pour soutenir l’armée dans l’Est, nous devons aller avec détermination. C’est notre pays. Si cela arrive, nous partirons, eux n’utilisent pas l’arme avec canon à l’arrière », a lancé le commissaire Benjamin Alongaboni.

Il a aussi appelé tous les policiers congolais à la discipline dans l’exercice de leur métier pour anéantir toute activité des criminels urbains appelés  Kulunas.

« Un policier indiscipliné est plus dangereux qu’un Kuluna. L’opération Ndobo lancée ici à Kinshasa sera exécutée très prochainement dans toutes les provinces du pays. Nous les mettrons à disposition du ministre de la Justice. Vous connaissez son slogan », a-t-il annoncé.

Pour bannir toute forme de bavures, le commissaire général de la PNC invite l’Inspection générale à se déployer à travers tout le territoire congolais :

« Nous demandons à l’Inspection générale de la PNC d’être davantage sévère et se déployer en dehors de Kinshasa pour arrêter tout policier indiscipliné ». 

Insistant sur l’indiscipline dans l’exercice de la police, Alongaboni instruit tous les commandants de punir sans pitié tout cas d’injures, d’ivresse publique, tenue de police non conforme, et autres.

radiookapi.net/CC



Ce jeudi 16 janvier 2025, vingt-quatre ans sont passés depuis que Laurent-Désiré Kabila, alors Président de la République démocratique du Congo (RDC), a été assassiné dans son bureau, à Kinshasa par un de ses gardes du corps : Rashidi Mizele Kasereka. L’auteur des coups de feu qui a tué l’ancien Chef de l’Etat sera abattu à son tour dans sa fuite par Eddy Kapend, l’aide de camp du Président Laurent-Désiré Kabila, aujourd’hui commandant de la vingt-deuxième région militaire. 

En 2003, la Cour militaire condamnera une vingtaine de personnes à mort, dont Eddy Kapend, pour négligence dans la protection du Président. Mais leur peine sera commuée en une condamnation à la prison à vie. Eddy Kapend sera gracié par le Président Félix-Antoine Tshisekedi.

Vingt-quatre ans après, plusieurs personnes estiment que le procès sur l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila n’a pas encore répondu à toutes les questions et les véritables commanditaires de cet assassinat ne sont pas encore connus. 

Récit 

Mardi 16 janvier 2001, aux environs de 13 heures, heure de Kinshasa, Laurent-Désiré Kabila travaille dans son bureau, au palais des Marbres, situé dans le quartier Ma Campagne, dans la commune de Ngaliema. 

Selon plusieurs proches de l’ancien Président, ce jour-là dans la matinée, le Président congolais a accordé quelques audiences, notamment à des hommes d’affaires, et à quelques politiciens. 

Peu avant 14 heures, un jeune soldat de la garde républicaine, un caporal du nom de Rachidi arrive devant le bureau de Kabila et demande à aller présenter ses civilités au Président.  

La garde laisse Rachidi entrer. Ce dernier se dirige calmement vers Laurent Désiré Kabila, en pleine conversation avec l’un de ses conseillers, dégaine son arme et lui tire dessus.  

Laurent-Désiré Kabila s’écroule… 

Le chef de l’État s’écroule, atteint au cou et au bas-ventre. Rashidi Mizele tente de s’enfuir. Il est aussitôt abattu par le colonel Eddy Kapend, l'aide de camp du président Kabila.  

Pendant ce temps, Laurent-Désiré Kabila est emmené à la clinique Ngaliema pour les soins. En cet après-midi du 16 janvier, les nouvelles qui parviennent de cet hôpital sont contradictoires.  

Selon la rumeur qui court les rues désertes de la capitale, le Président serait mort. D’autres sources indiquent que le Président a été blessé, mais reste en vie et qu’il a été évacué, avec plusieurs membres de sa famille vers le Zimbabwe. 

C’était la confusion dans le pays. C’est seulement le 18 janvier 2001 que le Gouvernement congolais annoncera officiellement la mort de Laurent-Désiré Kabila au Zibambwe. 

radiookapi.net/CC



Le prophète Denis Lessie a récemment adressé un message fort à l’artiste Koffi Olomide, suite à certaines déclarations jugées peu cordiales de ce dernier. Dans une déclaration publique, le prophète a exhorté Koffi Olomide à se repentir.

“Koffi Olomide, tu ne connais pas Dieu, donc repens-toi, sinon Dieu va récupérer ton âme” a-t-il déclaré

Cette intervention spirituelle de Denis Lessie semble être une réaction directe à des propos tenus par Koffi Olomide, qui auraient suscité une certaine controverse. En tant que leader religieux connu pour ses prises de position tranchées, le prophète n’a pas hésité à rappeler l’importance de la foi et de la repentance dans la vie de tout individu, y compris celle des célébrités.
 
Le message a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant diverses réactions parmi les fans et les observateurs. Si certains y voient un appel à la réflexion, d’autres y perçoivent une critique frontale qui pourrait enflammer les tensions.
 
 


La  Cour militaire de Kinshasa-Gombe a pris en délibéré mercredi, l’affaire coup d’État étouffé du 19 mai 2024, à l’issue de la plaidoirie des avocats, lors d’une audience tenue à la prison de Ndolo, dans le nord de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

«  A présent je déclare le débat clos, la Cour prend la cause en délibéré pour se prononcer dans le délai légal. Plus rien n’étant inscrit au rôle pénal, la séance de ce jour est levé », a déclaré le Colonel magistrat Kilensele Muke, président de céans.

Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense (des prévenus), constitués en collectif  ont  présenté  leurs conclusions, selon les infractions mise à charge de leurs clients, avant de  plaider tous non coupable en faveur de trente-sept  (37) prévenus 

Par ailleurs, l’avocat du prévenu Jean-Jacques Wondo,  ancien conseiller principal de l’administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR) a indiqué que le rapport des experts du conseil national de cybercriminalité qui incrimine son client est entaché d’irrégularités de fait de défaut de qualité de la personne qui l’aurais rédigé.

Cette personne, a-t- il dit, s’est transformé en officier de police judiciaire, alors qu’il  n’a jamais prêté serment, et n’a jamais apposé sa signature sur ce rapport. Par conséquent, il a demandé à la Cour de n’est pas considéré l’œuvre du premier juge, de l’annuler dans  toutes ces dispositions et  d’acquitter  tout simplement son client,  car toutes ces accusations seraient basé sur des suppositions.

Dans sa réplique, le  ministère public  a estimé que  Jean-Jacques Wondo agissait par anonymat et en douceur par rapport a toutes ses qualités en téléguidant l’opération a distance pour passer inaperçu, soutenant qu’il n’a jamais brandi une invitation du gouvernement de la République démocratique du Congo  pour travailler ici au pays. Par ce motif, le ministère public a demandé  à la Cour de reconduire l’œuvre du premier juge.

De son côté, Me Matadi Wamba, avocat de la partie civile (victime), République démocratique du Congo a demandé  à la Cour militaire d’apprécier dans son intime conviction,  les éléments mis à charge du prévenu Jean-Jacques Wondo, bien que fragile mais qui  conduise  à la même conclusion.

« La RDC a comparé le salaire que gagne Jean-Jacques Wondo en Belgique et celui de la RDC, il n’y a pas de la cohérence, tout en sachant que le tribunal est plus outillés pour la multitude des indices que la Cour se rassure », a  conclu Me Matadi Wamba, avocat de la RDC.

ACP/C.L./CC

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Ali Kalonga

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