La Première Ministre Judith Suminwa a présidé un événement historique, à Kinshasa, jeudi 26 septembre 2014, marquant la publication de l’annuaire alphabétique et numérique des cadres et agents des services publics de l’État, validés par le Fichier de Référence de l’Administration Publique (FRAP)

Cet acte marque une étape décisive dans la modernisation de l’administration publique et la gestion des ressources humaines en RDC -République démocratique du Congo-.

Un des objectifs majeurs de cette initiative est de maîtriser les effectifs et la masse salariale de l’État. Jean-Pierre Lihau, Vice-premier ministre, ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration Publique et Innovation du Service Public, a souligné que cet annuaire représente un outil de gestion crucial, permettant de recenser, de manière précise, l’ensemble des agents de l’État. Cette démarche est essentielle pour mettre fin à la présence de fonctionnaires fictifs, une problématique qui a longtemps miné l’efficacité de l'administration publique.

"Bien plus qu'un simple répertoire nominatif renseignant pour chaque agent quelques informations phares, à savoir le nom, matricules, grades, services d'affectation et photos de profil, l'annuaire alphabétique est un outil de gestion qui symbolise la ferme volonté du Gouvernement de maîtriser l'ensemble des effectifs de son appareil administratif, et de marquer l'avènement d'un nouveau système de gestion des ressources humaines", a déclaré Jean-Pierre Lihau.

À en croire la Cheffe de l'Exécutif national, cet annuaire est bien plus qu’un simple document administratif. Il symbolise la volonté ferme du Gouvernement de moderniser la gestion des ressources humaines. En permettant une meilleure connaissance des effectifs, l’État pourra mieux rémunérer ses employés et allouer les ressources de manière plus efficace. Cela répond également à une exigence de transparence et de rigueur dans la gestion publique.

À ce stade, la publication de l'annuaire ne concerne que les services centraux et les divisions urbaines de Kinshasa. Ainsi, la Première Ministre a engagé le Vice-premier Ministre Lihau à poursuivre l’identification des fonctionnaires et agents de l’État au niveau des provinces et ETD -Entités territoriales décentralisées-.

"Vous devez continuer avec la même bravoure et la même détermination, afin de faire écrire à notre administration une nouvelle page de son histoire. Pour ce faire, le Gouvernement, pour sa part, ne lésinera sur aucun moyen. L'identification biométrique doit donc inexorablement se poursuivre et être effectuée sur toute l'étendue du territoire national. Le temps où l'État payait des faux agents doit être révolu. Ainsi, j'encourage le ministère de la Fonction Publique à mettre les bouchées doubles, pour mettre fin au phénomène «nouvelles unités», en disposant notamment d'un mécanisme efficace de suivi et de contrôle pouvant nous permettre de veiller, conformément à la Constitution, au respect strict des règles d'accès dans la Fonction publique, afin de faire éviter à notre pays de retomber dans les travers du passé", a déclaré Judith Suminwa.

Cet événement, il est important de le signaler, s’inscrit dans le cadre du Programme d’Actions du Gouvernement pour la période 2024-2028. Dans le Pilier 5 de ce programme, il est clairement stipulé que l’un des axes prioritaires est le renforcement de l’efficacité des services publics, notamment par l’amélioration de la gestion des ressources humaines. Le Gouvernement entend ainsi établir un nouveau système de gestion, qui repose sur des bases solides et transparentes.

Serge Mavungu 



Alors qu’il ne cesse de réclamer l’ouverture de discussions avec le pouvoir de Félix Tshisekedi, l’opposant Martin Fayulu fait une nouvelle fois appel à la cohésion nationale. S’inspirant cette fois de la légende Tabu Ley Rochereau, à travers sa célèbre chanson « Congo lelo ».

Sur les réseaux sociaux ce jeudi, l’ancien candidat à la présidentielle a posté un message d’une courte vidéo dans lequel il cite les conseils donnés dans cette chanson emblématique, appelant tous les Congolais à s’asseoir autour d’une table. Malgré les critiques d’autres figures de l’opposition à son égard, Martin Fayulu maintient son vœu de dialogue pour résoudre notamment la crise dans l’Est du pays.

En choisissant de citer Tabu Ley, l’homme politique et président de l’Ecidé entend sans doute raviver l’idéal d’unité et de paix véhiculé depuis toujours par le défunt maître de la rumba. Il espère sans doute aussi convaincre ses détracteurs, à l’heure où le pays a plus que jamais besoin, selon lui, de rassembler ses forces.

mbote/CC



La République démocratique du Congo et la Chine sont déterminées à matérialiser leurs projets de développement annoncés par le président chinois, Xi Jinping, lors du dernier forum sino-africain de Pékin. C'est dans ce cadre que la vice-ministre des Affaires étrangères, Coopération internationale et Francophonie, Grâce Yamba Kazadi, a reçu en audience, mercredi 25 septembre 2024, l'ambassadeur chinois à Kinshasa, Zhao Bin.

Dans leurs échanges, les deux personnalités ont d'abord fait l'état des lieux de la coopération sino-congolaise, rapporte la cellule de communication du ministère des Affaires étrangères.

« Nous avons discuté de la manière de faire bénéficier la partie congolaise des mesures annoncées par le président chinois  Xi Jinping en début de septembre en faveur de la modernisation africaine », a déclaré le diplomate chinois.

Les deux parties ont réaffirmé leur volonté de soutien mutuel concernant les affaires relatives aux intérêts vitaux des deux pays. Il s’agit du soutien par la Chine aux efforts dans la défense de la souveraineté et de l’intégrité du territoire congolais et pour la RDC du respect du principe de la Chine unique.

« J'ai eu un échange de vues avec madame la vice-ministre des Affaires étrangères sur un large éventail de sujets, d’une  part. Les deux parties ont affirmé  leur volonté de soutien mutuel aux affaires relatives aux intérêts  vitaux de deux parties. Il est question pour la partie congolaise de bénéficier du soutien de la Chine dans la défense de sa souveraineté et de son intégrité territoriale et du soutien du Congo  au principe de Chine unie, notamment sur les questions qui concernent Taïwan.Tout pays ami de la Chine doit absolument rompre ses relations officielles avec Taïwan comme pays indépendant », a-t-il fait savoir.

Dans la même journée, la cheffe adjointe de la diplomatie congolaise a également échangé avec l'ambassadrice du Canada, Maryse Guilbeaul.

Il s’est agi, pour les deux personnalités, de faire le point sur le récent séjour de la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, du 19 au 20 septembre dernier, au Canada.
La ministre d’État a participé activement à la rencontre des ministres femmes des Affaires étrangères de différents pays, une rencontre enrichissante pendant laquelle elle a eu plusieurs rencontres bilatérales, dont celle avec Mélanie Joly, cheffe de la diplomatie canadienne.

Raphaël Kwazi



Le Président congolais Félix Tshisekedi a réitéré, mercredi 25 septembre à la tribune de l’ONU, la demande de création de deux sièges permanents pour l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU.

Il juge nécessaire que les Nations unies redynamisent le multilatéralisme par des réformes ciblées, touchant des questions telles que le conseil de sécurité, le droit de véto, le chapitre 7 et le recours à la force.

« A cet égard, tout en saluant l’appui des Etats-Unis, je réitère avec fermeté, au nom de l’ensemble des pays africains, la requête de création de deux sièges permanents au Conseil de sécurité des Nations Unies pour les pays africains », a rapporté Felix Tshisekedi.

Il estime que le Conseil de sécurité de l’ONU devra intégrer des représentants africains parmi ses membres permanents avec toutes les prérogatives leur reconnus, notamment le droit de veto pour garantir une juste représentation géographique.

Pour le chef de l’Etat congolais, il est question de justice pour un continent dont le rôle dans les affaires internationales ne cesse de croître.

Campagne pour la RDC au Conseil des droits de l’homme

Il a en outre rappelé qu’après plus de trois décennies d’absence au Conseil de sécurité, la RDC se porte à nouveau candidate, avec le soutien de l’Union Africaine et de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC).

Felix Tshisekedi a assuré qu’une fois élue, la RDC entend jouer un rôle proactif au sein du Conseil de sécurité, participant à la revitalisation de la Charte des Nations Unies et contribuant de manière constructive aux débats et aux actions qui en découlent.

Entre-temps, au pays, la Fondation Bill Clinton pour la paix (FBCP) mobilise les ONG nationales et internationales en vue de recaler l’élection de la RDC au Conseil de l’ONU aux droits de l’homme.

radiookapi.net/CC



Dans le but de remédier au problème de déficit de voirie dans la capitale, le gouverneur Daniel Bumba Lubaki, a lancé, ce mercredi 25 septembre 2024, les travaux de construction des avenues Kwilu et Kimwenza à Makala, Wangata dans la commune de Kinshasa ainsi que la réhabilitation de l’avenue Colonel Ebeya à Gombe.

À Makala, où il a lancé les travaux, le premier citoyen de la ville était accompagné du vice gouverneur Eddy Iyeli Molangi et du ministre provincial des infrastructures. Face aux Kinois, l'autorité urbaine a soutenu que la réhabilitation de ces routes permettra de désengorger Kinshasa. 

« Les travaux que nous lançons aujourd’hui permettront de désengorger et de fluidifier la circulation dans la ville de Kinshasa. Nous allons construire 20,4 kilomètres de routes dans cette zone », a-t-il déclaré. 

Le gouverneur Daniel Bumba a invité les Kinois de ce coin à veiller au bon déroulement desdits travaux, inscrits dans la vision du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi. 

« Cette route est un don du Chef de l’État, SEM Félix-Antoine Tshisekedi. Elle sera construite en chaussée rigide ou en béton parce que nous voulons que nos routes à Kinshasa aient une longue durée de vie. Accompagnez ces travaux et soyez vigilants. Veillez à ce que tout se passe très bien », a ajouté le gouverneur. 

Après cette étape, l’Autorité urbaine s’est rendue sur l’avenue Wangata pour s’assurer que les travaux de construction ont bel et bien débuté et se déroulent comme il l’a recommandé. Sur les lieux, le patron de la ville a insisté sur la nécessité de livrer cette route avant fin décembre.

Par la suite, le Gouverneur a inspecté les travaux de bétonnage de l’avenue Colonel Ebeya. L’autorité urbaine s’est réjouie de l’évolution desdits travaux. Il a encouragé la société chargée de l'exécution à doubler les efforts pour rendre cette avenue de nouveau praticable. 

Notons que toutes ces quatre routes seront construites en chaussée rigide, dit "béton", suivant les directives du gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki. 

actualite.cd/CC



À l’occasion de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, l’artiste Fally Ipupa a fait une prestation remarquée. Il s’était déplacé à New York pour soutenir la Recording Academy (Grammys) et l’Université d’Oxford.

Devant l’assemblée onusienne, le chanteur congolais a offert une performance qualifiée d' »exceptionnelle ». Avec sa voix unique et son talent indéniable, il a su marquer les esprits.

Que ce soit pour défendre les droits humains ou promouvoir la musique, Fally Ipupa met toujours son art au service de nobles causes. Il a de nouveau su illustrer son statut de star planétaire dans ce cadre international.

Sa prestation a confirmé tout le rayonnement d’un artiste complet, capable de transcender les cultures et les publics. Même dans une enceinte aussi prestigieuse que l’ONU, il a su éblouir l’assemblée par la magie de sa musique.

Cette apparition remarquée témoigne, une fois de plus, de l’aura immense acquise par Fally Ipupa, qui transporte les foules où qu’il se produise.

Ordi Mande



La ministre d’État en charge des Affaires Foncières, Acacia Bandubola a procédé, ce mercredi 25 septembre, à la pose de la première pierre pour le lancement de travaux de construction du bâtiment qui abritera le Secrétariat général des affaires foncières-circonscription foncière de Ngaliema.

Ces travaux de construction du bâtiment moderne qui seront exécutés par la Société Modern Construction Sarl, vont durer 15 mois.

Selon l’un des responsables de cette société, l’ouvrage du bâtiment comportera un rez-de-chaussée, 5 étages complètement équipé et connecté à tous les réseaux vitaux.

En son sein, dit-il, l’immeuble comprendra un bureau d’un directeur à chaque niveau ainsi que les services y rattachés; dix bureaux haut standing pour les chefs de département; cinq work station pouvant recevoir plus de 10 personnes pour chaque niveau; un parking d’une capacité de plus de 50 véhicules et deux ascenseurs; deux salles de conférence moderne et plusieurs installations sanitaires.

Prenant la parole, la ministre d’État en charge des Affaires Foncières, Acacia Bandubola a salué la vision du Chef de l’État, Félix Tshisekedi celle de transformer et rendre le pays plus beau qu’avant.

À cet effet, elle dit joindre son action à celle de la Première ministre qui, d’après elle, imprime au jour le jour la marque d’amélioration de la Gouvernance administrative orientée vers la gestion axée sur les résultats.

«Lors de ma prise de fonctions le 13 juin 2024 et après un état des lieux des différentes circonscriptions foncières que j’ai eu à mener pendant deux mois, l’un des constats amers qui s’en est dégagé est que la plupart des circonscriptions foncières de la RDC sont dépourvues d’un bâtiment administratif propre, abritant différents services d’appoint leur permettant de réaliser les missions leurs dévolues, suivant la loi du 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime foncier et immobilier et régime des sûretés. On trouve des circonscriptions foncière locataires, sans bureau, et d’autres squattant les immeubles appartenant aux tiers. La politique de la débrouille est le lot quotidien de beaucoup de circonscriptions foncières», a fait savoir la ministre d’État en charge des Affaires Foncières, Acacia Bandubola.

À l’en croire, cette situation est encore pire à l’intérieur du pays. Ce qui est d’autant plus paradoxal est que ce service gère les terres du domaine privé de l’Etat.

«Malheureusement, même le Secrétariat Général aux Affaires foncières qui se trouve dans la Ville de Kinshasa, siège des institutions, connaît ce même problème. En effet, pendant plus de 40 ans, le Secrétariat Général a squatté un immeuble appartenant à une succession bénéficiant d’un jugement de déguerpissement. C’est chaque matin que l’on se demandait quand viendrait ce déguerpissement. Devant cette réalité plusieurs Gouvernements qui nous ont précédé, ont tenté d’apporter solution à cette problématique, mais sans succès», a-t-elle laissé entendre.

C’est ainsi que, dit-elle, en date du 06 février 2024 a été pris l’arrêté ministériel 0067/CAB /MIN.AFF.FONC/2024 portant déclaration d’utilité publique et ordonnant l’expropriation des parcelles n°32.183 et n°15.030 du plan cadastral de la commune de Ngaliema, ville de Kinshasa et attribuant ainsi au Secrétariat Général des Affaires Foncières la parcelle de terre où nous nous trouvons, pour y ériger un bâtiment S+R+5 pouvant recevoir non seulement le Secrétariat Général des Affaires Foncières mais aussi, la Circonscription Foncière de Ngaliema.

D’après Acacia Bandubola, les conditions dans lesquelles les constructions seront réalisées en ce lieu, sont le fruit des études approfondies et conséquentes et ce, sur pied d’un contrat de partenariat gagnant-gagnant avec la Société Modern Construction SARL et qui ont pris en compte de manière prompte, tous les aspects techniques de la traversée des rails à travers une construction moderne dont la conception permettra de garantir, non seulement les espaces techniquement envisagés pour cette fin, mais aussi, la sécurité des usagers, il y a donc lieu d’appesantir l’opinion quant à ce, et de faire d’une pierre deux coups de cet espace.

Christian Okende



Le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a, dans le cadre de la mission régalienne de la Chambre basse du Parlement, invité, pour des échanges, les animateurs de la Cour des comptes, conduits par Jimmy Munganga Ngwaka, Premier Président de cette Cour.

Le président de l'Assemblée nationale a exprimé son souhait de recevoir les techniciens de la Cour des comptes au Palais du peuple, pour des séances de renforcement des capacités en matière de l'élaboration et exécution du Budget de l'État, ainsi que sur le contrôle des dépenses publiques. Cet exercice, a-t-il souligné, va permettre aux élus nationaux d’être suffisamment outillés en matière d'audit, pour mener objectivement leur mission de contrôle du Gouvernement.

"Nous avons échangé autour de l'organisation du travail à la Cour des comptes et sur la reddition des comptes exercice 2024, qui est en finalisation. Mais nous sommes émerveillés par la sollicitation du président de l'Assemblée nationale de tirer au maximum profit de notre collaboration, en organisant un séminaire de renforcement des capacités des élus nationaux en matière d'audit et contrôle des finances publiques. Nous savons que les députés nationaux ne sont pas tous experts en finances publiques. Dans son rôle, la Cour des comptes, une structure d'appui à l'Assemblée nationale, offre l'expertise de ses techniciens en appui au travail de contrôle parlementaire des élus du peuple", a déclaré Jimmy Munganga Ngwaka, Premier Président de la Cour des comptes.

Vital Kamerhe a invité la Cour des comptes, à travers son Premier Président, à travailler de commun accord avec la commission ÉCOFIN, pour préparer ces différentes séances de renforcement des capacités. Il a, cependant, promis son implication pour veiller aux intérêts de la Cour des comptes, dans les discussions sur la Loi des Finances 2025, qu’ils vont entamer bientôt.

Serge Mavungu 

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