Les avenues Plateau, du Marché, de l'École, du Marais et Rwakadingi, situées dans les communes de Kinshasa, Barumbu, Lingwala et Gombe, débouchant au marché central, sont d'une impraticabilité inquiétante. Le gouvernement provincial de Kinshasa annonce la délocalisation des marchés pirates qui les traversent en vue de leur réhabilitation.

Vendredi 18 octobre dernier, la commission ad hoc mise en place pour la sensibilisation et la délocalisation des vendeurs, chapeautée par le ministre provincial des infrastructures et travaux publics, s'est réunie avec les bourgmestres de ces communes. Au cours de cette réunion, 10 sites ont été identifiés pour accueillir temporairement les marchés pirates en vue de l'entame des travaux de réhabilitation de ces 5 avenues, du reste très fréquentées.

En effet, ces travaux plantent les décors de la remise en service du marché central de Kinshasa dit « Zando», dont les travaux de construction tendent déjà vers la fin. L'objectif est également de fluidifier la circulation des alentours de Zando pour faciliter l'accès à ce lieu de négoce.

Les 5 artères concernés par ces travaux de réhabilitation forment un linéaire de 4,88 kilomètres. Les bourgmestres des communes concernées ont, quant à eux, lancé un message pressant aux vendeurs pour vider le lieu pour permettre le début des travaux.

Samyr LUKOMBO



Un projet de jumelage entre les communes de Kinshasa et celles de Bruxelles, à l'image de celui réalisé avec la commune de Selembao, a été présenté ce lundi 21 octobre 2024 à la Première Ministre, Judith Suminwa, par les élus belges d'origine congolaise.

D'après une dépêche de la cellule de communication de la Primature, ce type d'initiative vise à établir des relations mutuellement bénéfiques. Ces communes respectives peuvent échanger des idées, des ressources et des bonnes pratiques.

"Les élus ont souligné l'importance de ce jumelage pour favoriser la coopération et la compréhension entre les cultures", peut-on lire dans cette dépêche.

Lors de cette rencontre, la Première ministre a également évoqué l'inauguration prochaine d'un centre culturel d'Afrique centrale en RDC. Ce lieu sera dédié à la promotion des identités culturelles, africaines et congolaises, en particulier ; un levier important pour les jeunes Congolais de la diaspora en quête de leur identité. Cet espace permettra de célébrer la richesse culturelle de la RDC tout en abordant des questions essentielles concernant les droits des femmes et l'identité nationale. Il va, en outre, mettre en valeur et faire connaître l’immense patrimoine culturel du pays.

Enfin, les deux parties ont mis l'accent sur les intérêts des différents groupes belges désireux de s'engager avec la RDC, que ce soit à travers des projets économiques, culturels ou sociaux. Cette dynamique d'échange est essentielle pour renforcer les liens entre les deux pays.

"La Première Ministre a encouragé les initiatives des élus belges d’origine congolaise pour bâtir ensemble un avenir prometteur", a rapporté la cellule de communication de la Primature.

Cette rencontre entre la cheffe du gouvernement et plusieurs groupes de personnalités, dont les élus belges d'origine congolaise, "symbolise une volonté commune vers le renforcement des liens entre la Belgique et la République Démocratique du Congo". C'était aussi une occasion pour les élus belges de partager leurs initiatives et de discuter des défis auxquels ils font face dans l'exercice de leur mandat.

Merveil Molo



Le ministre de la Santé, Dr Roger Kamba, a, à l'occasion de la clôture de la commission paritaire Gouvernement et banc syndical de la Santé, annoncé la tenue bientôt d'une série d'états généraux dans ce secteur. Cette initiative, a-t-il fait remarquer, s'inscrit dans le cadre de l'amélioration de la qualité de l'offre des soins. 

Premièrement, le ministre a rassuré sur la tenue des états généraux des ressources humaines. Pour cela, a-t-il indiqué, le secrétaire général du ministère de la Santé est déjà instruit. En second lieu, il sera question des états généraux du ministère de la Santé. Et, enfin, des états généraux pour l'évaluation du système pharmaceutique en RDC.

"Nous avons déjà adopté notre plan national du développement sanitaire. Celui-ci comporte des améliorations sociales, qui sont posées comme base de notre évolution", a-t-il déclaré.

En définitive, Roger Kamba a martelé sur le fait qu'il existe bien trois éléments à prendre en compte, lorsque l'on évoque la question relative à la qualité de l'offre des soins, à s'avoir : le prestataire, l'équipement et le médicament.

Grevisse Tekilazaya 



En séjour à Bruxelles, capitale du Royaume de Belgique, la Première Ministre, Judith Suminwa, a accordé une audience, ce lundi 21 octobre 2024, à une délégation menée par Pierre Kompany, député belge d'origine congolaise

À en croire une dépêche de la cellule de communication de la Primature, cette rencontre, qui a réuni des représentants d'ONG œuvrant en RDC- République démocratique du Congo-, s'inscrit dans une dynamique de collaboration pour le développement de projets en faveur de la jeunesse.

Pierre Kompany, à la tête d'un groupe engagé, a présenté les initiatives de l’association Samia et de la Friendly Foot Association. Ces organisations se consacrent à l'éducation et au sport, des domaines essentiels pour encadrer et soutenir la jeunesse défavorisée, tant en RDC qu’au Sénégal et ailleurs. Leur approche vise à offrir des opportunités éducatives et sportives, contribuant ainsi à la formation de citoyens responsables et engagés.

"Après cette rencontre, je crois que c'est une belle opportunité pour que les projets que nous menons soient connus des responsables du pays", a affirmé Pierre Kompany.

La baronne Sophie de Jacques, aussi présente, a souligné l’importance de lutter contre les violences faites aux femmes et aux jeunes en situation vulnérable. Son engagement met en avant les défis persistants auxquels sont confrontés ces groupes, et elle a plaidé pour un soutien accru afin de créer des environnements sûrs et inclusifs.

L'audience a également permis d'échanger sur la possibilité de collaborer sur des projets concrets destinés à la jeunesse. En présence du Ministre de la Communication et Médias, les discussions ont porté sur la valorisation et la gestion des infrastructures sportives laissées par les Jeux de la Francophonie. Ces installations représentent une opportunité précieuse pour développer le sport en RDC, mais nécessitent une planification et un investissement adéquats.

Un point crucial évoqué lors de cette rencontre a été l’augmentation significative des investissements dans le secteur sportif depuis l’avènement du Gouvernement Suminwa. L'accent mis sur le sport en tant qu'outil de développement et de cohésion sociale reflète une volonté politique forte d'améliorer les conditions de vie des jeunes Congolais. Aussi, dans le pilier 4 de son Programme d'Actions, le Gouvernement Suminwa considère le sport comme l'un des leviers du rayonnement du pays et l'amélioration de la santé du Congolais, en vue d'avoir une classe de citoyens sains de corps et d'esprit capables de contribuer au développement du pays.

Cette audience avec la Première Ministre Suminwa représente un tournant dans l'engagement du Gouvernement congolais envers sa jeunesse. En mettant en avant des projets éducatifs et sportifs, il est possible de créer un avenir meilleur pour les jeunes, en leur offrant les outils nécessaires pour surmonter les obstacles et s'épanouir dans un environnement propice au développement.

Serge Mavungu 



Depuis plus de deux semaines déjà, Kinshasa connaît la baisse du prix de carburant à la station. Alors qu'ils espéraient souffler dans le domaine de transport en commun, pour leur faciliter la vie qui coûte déjà chère, les Kinois continuent de subir la loi du plus fort.

Dès ce lundi matin, fort est de constater des colonnes des populations longeant les arrêts de bus depuis plusieurs heures. Une situation qui vient, en effet, occasionner l'augmentation exorbitante du prix du trajet de transport. 

À Binza Delvaux, par exemple, le constat est amer. Depuis des heures, difficile de se trouver un moyen de transport. Les quelques rares qui se trouvent, les chauffeurs et les chargeurs se donnent le luxe de revoir à la hausse le coût du trajet, sans tenir compte de la dernière grille tarifaire rendue publique par l'hôtel de ville de Kinshasa.

Trouvé sur place, Venant Lubaki, passager dans un taxi-bus, s'inquiète de l'autorité de l'État congolais. "C'est ici que nous devons sentir l'autorité de l'État. Car, l'autorité s'impose. Malheureusement, chez nous au Congo, l'État n'existe plus. Personne ne respecte l'autorité", s'indigne-t-il. Et d'ajouter: "Nous avons appris de la baisse du prix de carburant à la station. Mais, plus le carburant a baissé de prix, le coût de transport a pris de l'ascenseur. Cela justice la vie chère et la population ne fait que souffrir du jour au lendemain".

Avec cette situation, le Gouvernement est appelé à agir en responsable, pour soulager la population qui lance sans cesse des cris de détresse, sans savoir à quel saint se vouer.

Don Benjamin Makolo



L'opposant Seth Kikuni a été transféré lundi 21 octobre de la prison centrale de Makala vers un centre hospitalier pour des soins, à la suite d'une rechute.

Selon son parti, Piste pour l'émergence, l'opposant a des antécédents médicaux dus à une intervention chirurgicale qu'il a subie avant son arrestation par les services de renseignement militaire.

Le porte-parole de son parti, Nathanaël Onokomba, dénonce la détention de l'opposant qu'il considère comment irrégulière.

Seth Kikuni est accusé d’incitation à la désobéissance civile et de propagation de faux bruits. Après son audition le 13 septembre dernier au parquet général près la Cour d'appel de Gombe, son dossier a été envoyé en fixation au Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe depuis deux semaines.

radiookapi.net/CC



Le Fonds Spécial pour la Promotion, l’Entrepreneuriat et l’emploi des Jeunes (FSPEEJ), en partenariat avec Africa Digital Academy, a organisé, ce lundi 21 octobre, le premier Forum sur les compétences numériques et l’emploi des jeunes. 

Devant les acteurs clés du secteur du numérique,  la ministre de la Jeunesse et de l’Éveil patriotique, Noëlla Ayeganagato, a souligné l’importance de maîtriser les outils numériques pour s’insérer sur le marché du travail.

« Nous avons besoin d’une jeunesse qualifiée et compétente pour relever les défis de notre temps. Le numérique est un levier essentiel pour y parvenir », a déclaré la ministre.

Elle a également indiqué que cette initiative s’inscrit dans la vision du président Félix Tshisekedi et de la Première ministre Judith Suminwa, qui veulent  voir émerger la politique nationale en faveur du développement  de la jeunesse. 

A cette occasion, il a également été dressé un état des lieux des défis et opportunités liés au développement des compétences numériques en RDC. 

Joseph Mbuyi Mukendi, Directeur général du FSPEEJ a, quant à lui, insisté sur la nécessité d’une approche coordonnée et inclusive pour développer les compétences numériques des jeunes à l’échelle nationale. 

Pour illustrer les avancées concrètes réalisées, 37 jeunes ont reçu leur certification en digital et metaverse, fruit d’une formation dispensée par le FSPEEJ en partenariat avec Africa Digital Academy.

Bruno Nsaka



Jean Bamanisa Saidi, sénateur de la Tshopo et ancien gouverneur de la province Orientale, a exprimé des critiques sur l'état actuel du présidium de l'Union sacrée de la Nation, coalition politique de l'actuel Chef de l'État. Il l’a fait lors d'un point de presse tenu lundi 21 octobre à Kisangani. 

« Le présidium de l'Union sacrée n'existe plus », lance-t-il. Kamerhe, Mboso, Sama, Bemba, A. Kabuya et Lukwebo composent le présidium. Et actuellement, ils sont soit députés nationaux, soit ministres, ou sénateurs. Ainsi, pour Bamanisa, « le nouveau présidium de l'Union Sacrée doit être redéfini ».

La direction ci-haut citée, avait été mise en place avant les élections du 20 décembre 2023 avec pour ambition « d’accompagner la candidature du Chef de l'État ». Une mission réussie pour l'Union sacrée, car Félix Tshisekedi a été majoritairement élu. Cette même direction a imposé au MLC de changer sa candidature au bureau définitif du sénat. 

« Ce n'est pas 4 ou 5 personnes qui ont déjà leurs postes qui vont toujours décider pour la vie des autres [...] Nous risquons de revivre des histoires que nous avons déjà connues », déclare le dernier Gouverneur de l'Ituri avant l'état de siège et membre du MLC. 

Jean Bamanisa Saidi a également abordé la question de la multiplicité des partis politiques au sein de la coalition politique de Félix Tshisekedi. 

« Quand on a mis l'USN en place, j'étais là, c'était dans l'esprit de ne pas multiplier les partis politiques jusqu'à 1200. C'était dans l'idée d'avoir des grandes forces politiques. Aujourd'hui, on est un papier, ce n'est pas bien, ce n'est pas très efficace », soutient-il.  

Aspirant au poste Rapporteur du sénat, Jean Bamanisa Saidi avait été remplacé à la dernière minute. Le présidium de l'Union Sacrée avait demandé au MLC de désigner une candidate au poste précité. Bemba Françoise, la candidate proposée, avait été battue aussi. 

Gaston MUKENDI, à Kisangani

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