Malgré les appels pour sa libération, Glody Ndaya, journaliste et directrice générale du site Eventsrdc, a été transférée ce mercredi à la prison centrale de Makala, à Kinshasa. Ce transfert est intervenu sans confrontation avec la partie plaignante, selon plusieurs sources proches du dossier.
Ce développement judiciaire suscite de nombreuses interrogations dans le monde médiatique, d’autant plus qu’il intervient le même jour que l’incarcération d’un autre journaliste, provoquant des inquiétudes sur le respect des procédures et des droits des journalistes.
La plainte porte le nom d’un médecin baptisé Vincent Lokonga. La fois dernière, le média Eventsdrc avait posté un article l’incriminant en le présentant comme un faux sauveur qui tue à petit feu.
Malgré les appels des organisations telle que l’UNPC, Ndaya est droitement conduite à la prison sans aucun procès pour justifier la publication de cet article.
La famille paternelle de Blanche Kandolo Odia conteste officiellement la version des faits présentée par l’ex-mari de la défunte, le pasteur Jérémie Tunasi Marcello, au sujet de son décès survenu il y a plus d'un an, à la suite d'un arrêt cardiaque lors d'une « opération », selon la version officielle.
Dans un communiqué publié ce 4 août 2025, la famille Kandolo évoque de « sérieux doutes » quant aux circonstances de la mort de Blanche. Elle dénonce le rapatriement expéditif du corps et affirme avoir été tenue à l’écart.
« Le rapatriement expéditif du corps, combiné au refus catégorique de nous permettre de l’examiner, nous pousse à penser qu’il y a eu une volonté manifeste de dissimuler la vérité », écrit-elle.
La nouvelle du décès, selon la même source, leur a été apprise « sur le net comme le reste du monde ». Les proches dénoncent également l'organisation rapide des obsèques, estimant qu’elles ont été conduites « à la va-vite », sans clarification préalable des causes réelles du décès.
Marcello au cœur des critiques
Sans le nommer directement dans le document, la famille Kandolo remet en cause la version livrée par Marcello Tunasi, qu’elle juge « contradictoire et mensongère... Elle ne correspond pas à ses premiers propos lors des rares échanges pendant le deuil », insiste le communiqué.
La famille fustige également ses dernières déclarations au sujet du patrimoine de la défunte. La famille se réserve désormais le droit « d'entamer des actions de clarification et de saisir les instances compétentes pour que lumière soit faite ».
Une rencontre avec les responsables familiaux est annoncée pour exposer l’ensemble des griefs.
MD
Le chef de l'État, Félix Tshisekedi, a nommé Kamala Musungu Théophile Charles et Piema Mikobi Gaston, respectivement administrateur chef de département service intérieur et administrateur chef de département service extérieur à l'Agence Nationale de Renseignement (ANR).
Ils remplacent de manière respective, à ces postes, Mweze Kirembe Louis et Nyembo Tumba Augustin. Cette ordonnance présidentielle a été lue à la télévision nationale le mardi 5 août 2025.
Ces deux personnalités vont travailler au sein du département d'intelligence économique et financière (DIEF) de l'ANR, créé en août 2024, ayant pour rôle la vérification et le contrôle des flux de capitaux, des transactions bancaires, des paiements mobiles et des monnaies virtuelles, ainsi que la surveillance des ressources naturelles et des produits stratégiques.
Christel Insiwe
Véritable phénomène musical de la francophonie, Damso vient de réaliser une performance exceptionnelle en épuisant la totalité des 120 000 billets disponibles pour ses trois concerts à la Paris La Défense Arena, les 28, 29 et 30 mai 2026.
Cet événement marque le grand retour sur scène du rappeur belge, qui profitera de ces soirées parisiennes pour présenter son nouvel album intitulé “Bēyāh”. Avec ce triple sold-out historique, Damso s’impose définitivement comme l’un des artistes majeurs de la scène musicale francophone actuelle.
Les billets se sont écoulés en seulement quelques heures, témoignant de l’immense engouement suscité par Damso auprès de sa communauté de fans à travers toute la francophonie. Ce succès le place désormais aux côtés des plus grandes stars ayant réussi à remplir plusieurs soirs d’affilée cette mythique salle de concerts.
Un nouveau jalon dans la carrière de Damso
Ce triple sold-out parisien marque un nouveau jalon dans la carrière déjà exceptionnelle de Damso. Artiste aux multiples récompenses et disques de platine, il s’impose désormais comme l’un des porte-étendards incontournables du rap francophone.
Au-delà de sa virtuosité technique et de son style singulier, Damso a su développer une relation unique avec son public, le fidélisant à travers une discographie riche et exigeante. Cet événement parisien vient ainsi consacrer son statut de phénomène musical transcendant les frontières.
mbote/CC
L’ancien ministre de la justice Constant Mutamba a fait face aux accusations de menaces et d’intimidation de la part de Marie-Paule Mukadi, directrice générale a.i de la direction générale du contrôle des marchés publics (DGCMP) et renseignante dans le procès en cours devant la Cour de cassation.
Lors de sa déposition à l’audience de ce mercredi 6 août, Marie-Paule Mukadi a répondu aux différentes questions qui lui ont été posées et selon le ministère public, la renseignants avait déclaré lors de l’instruction préparatoire avoir reçu des intimidations ou des menaces de la part de Constant Mutamba, qui lui aurait demandé d’accorder l’autorisation de recourir à la procédure de gré à gré dans le projet de construction de la prison à Kisangani. Des propos que l’ancien ministre de la justice et ses avocats ont réfutés.
Tout en reconnaissant avoir invité la directrice générale de la DGCMP dans son bureau, le prévenu a déclaré que la renseignante avait été contactée par son directeur de cabinet et leur rendez-vous portait sur plusieurs travaux en collaboration avec plusieurs services étatiques.
Toujours dans sa déposition, Marie-Paule Mukadi a révélé qu’elle avait fait part de ses doutes dans l’octroi du marché à la société Zion, à cause de l’inexpérience de cette dernière dans le domaine de construction et aussi parce qu’elle n’avait qu’une année d’existence. Elle a affirmé que l’autorisation qui avait été accordée portait sur un montant de 39 millions de dollars mais l’autorité contractante avait modifié ce coût en réduisant jusqu’à 29 millions de dollars américains.
Constant Mutamba est poursuivi pour détournement de 19 millions de dollars américains dans le cadre du projet de construction d’une prison à Kisangani.
actualite.cd/CC
L’OLPA -Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique- exprime sa vive préoccupation après l’interpellation de la journaliste Glody Ndaya, directrice générale du média en ligne Eventsrdc.com, survenue le 4 août dans la capitale congolaise.
Selon les informations recueillies, la journaliste a été arrêtée par des éléments du Commissariat provincial de la Police, alors qu’elle quittait un restaurant du centre-ville de Kinshasa. Elle a été conduite dans les locaux de la Police, où elle a été interrogée en lien avec un article publié le 31 juillet par son média, titré : "RDC – Enquête exclusive : le docteur Vincent Lokonga, un faux sauveur qui tue à petit feu".
Le contenu de cette enquête a conduit à l’inculpation de Glody Ndaya pour imputations dommageables à l’encontre du docteur Vincent Lokonga, oncologue [médecin spécialisé dans le traitementdu cancer] de renom. Le lendemain, le 5 août, elle a été transférée au Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, où elle a été longuement auditionnée avant d’être placée en détention provisoire, en attendant une éventuelle confrontation avec le plaignant.
Le Gouvernement de la RDC -République démocratique du Congo- a appris, avec consternation, le meurtre, dans des conditions effroyables, de Wilondja Mazambi Fiston, journaliste au service de la Centrale de Monitoring des Médias de l’UNPC -Union Nationale de la Presse du Congo-, survenu à Bukavu, Chef-lieu de la province du Sud-Kivu, partie du territoire national sous occupation.
Par le biais d'un communiqué du ministère de la Communication et Médias, le Gouvernement condamne avec la plus grande fermeté cet acte criminel, qui intervient dans un contexte marqué par la violation continue des droits fondamentaux dans les territoires occupés, où la liberté de la presse est gravement compromise par les menaces, les enlèvements, les assassinats visant notamment les journalistes, et l’empêchement systématique des structures professionnelles à exercer librement.
Le Gouvernement de la République adresse ses condoléances à la famille du défunt et à l’ensemble de la corporation journalistique. Il rappelle, par ailleurs, que tous les actes criminels commis sur le territoire national, y compris dans les zones sous occupation, sont systématiquement documentés, et que leurs auteurs, co-auteurs et complices auront à répondre de leurs actes devant la justice, conformément à la loi.
Le président de l'ANAPECO -Association nationale des parents d’élèves du Congo-, Steve Diatezua, a salué la publication anticipée des résultats de la 58ᵉ édition de l’Examen d’État, soulignant une avancée notable dans la modernisation du système éducatif congolais.
Selon lui, ce délai record dans la publication des résultats est rendu possible grâce à l’intégration de l’intelligence artificielle dans le traitement et la diffusion des données. Une innovation qui, selon Diatezua, représente une réelle plus-value pour les élèves et leurs familles.
«Moi, j’accepte les résultats tels qu’ils ont été publiés, parce que cela avait été annoncé et la ministre a tenu parole. J’espère que ses services sont suffisamment outillés, pour pérenniser cette innovation. Les avantages sont clairs : moins de stress, un temps d’attente réduit, et une meilleure visibilité pour les élèves et leurs parents, notamment en ce qui concerne les inscriptions dans les établissements d’enseignement supérieur, au niveau national comme à l’étranger», a-t-il déclaré.
Le ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté a réagi avec fermeté, dénonçant les «rumeurs infondées» propagées par ce qu’il qualifie de «détracteurs du progrès». Dans une mise au point officielle, il défend le caractère inédit, rigoureux et transparent de la correction des épreuves.
"La correction s’est déroulée dans un cadre strictement méthodologique, avec une rigueur et une efficacité sans précédent", indique le communiqué ministériel, qui rejette toute accusation de précipitation ou d’irrégularité.
Le ministère rappelle que cette rapidité est le fruit d’un travail préparatoire approfondi et d’une volonté de modernisation du secteur éducatif, et non d’un compromis sur la qualité ou l’équité du processus.
Gloire Balolage