Le chanteur Héritier Watanabe a partagé une bonne nouvelle avec ses fans concernant son groupe La Team Wata. Selon sa récente publication, le collectif est actuellement en mode studio à Paris, travaillant sur le prochain album du groupe.

« Il y a de quoi vous satisfaire. Tenez-vous prêts », a-t-il écrit, laissant entendre que les mélomanes peuvent s’attendre à de nouvelles productions de qualité.

Ce projet promet de renforcer la présence de La Team Wata sur la scène musicale internationale et de ravir les fans avec des titres inédits. Les détails sur la sortie de l’album devraient être révélés prochainement.

Ordi Mande



Dans son discours prononcé ce lundi 15 septembre 2025, à l'occasion de l'ouverture de session parlementaire, le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a évoqué la question liée à la pétition initiée contre sa personne et quelques membres de son bureau. 

À l'en croire, nulle ne peut empêcher les députés à exprimer leur droit et devoir légitime et constitutionnel.

« Il s'agit d'un exercice parlementaire légitime », a dit Vital Kamerhe.

Cependant, le speaker de la chambre basse du Parlement  appelle les auteurs de ladite pétition à ne pas freiner le bon fonctionnement de l'institution par la brutalité et la violation de leur propre droit légitime. 

Après avoir évoqué cette question, Vital Kamerhe a été acclamé par quelques élus nationaux et ignorés par les pétitionnaires. 

Roberto Tshahe



Vendredi 12 septembre dernier, la Haute Cour militaire a annoncé la réouverture des débats dans le procès opposant le parquet général militaire à l’ancien chef d’État congolais, Joseph Kabila. Cette décision intervient à la suite d’une requête formulée par les parties civiles, notamment la République démocratique du Congo, ainsi que les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, situées dans l’est du pays.

Lors d’une audience tenue à Kinshasa, rapporte l’Agence congolaise de presse (ACP), le premier président de la Haute Cour militaire, Joseph Mutombo, a précisé : « Il était conclu, aujourd’hui, que la Haute cour militaire allait prononcer son verdict, mais hier nous avons reçu une requête des parties civiles sollicitant la réouverture des débats ».

Cette évolution relance un dossier judiciaire sensible, dont les implications politiques et juridiques sont suivies de près par l’opinion nationale et internationale. Les prochaines audiences devraient permettre d’examiner de nouveaux éléments ou de clarifier certains points soulevés par les parties civiles.

Un réquisitoire sévère contre Joseph kabila

Le ministère public avait requis, le 22 août, la peine de mort contre Joseph Kabila, pour trahison, crimes de guerre, organisation d’un mouvement insurrectionnel, et complot, tout en demandant la mise sous séquestre de l’ensemble de ses biens.
Le procureur général, Lucien René Likulia, avait présenté Joseph Kabila comme l’instigateur intellectuel des exactions commises par les rebelles de l’AFC/M23 dans l’Est du pays. Il avait souligné que les violences — meurtres, viols, déportations, destructions — ont causé des préjudices massifs à la République, justifiant une responsabilité pénale individuelle.

Outre la peine capitale, le ministère public avait requis :

  • 20 ans de prison pour apologie de crimes de guerre
  • 15 ans de prison pour complot
  • Arrestation immédiate du prévenu
  • Condamnation aux frais et contrainte par corps.

Les parties civiles, qui avaient déjà réclamé 24 milliards USD de dommages à l’État congolais, ont contesté le réquisitoire et maintenu leurs plaidoiries. Elles insistent sur la requalification des infractions, notamment en espionnage, et sur la déchéance de la nationalité congolaise de Joseph Kabila.

Ce procès, tenu par contumace, reste un moment clé dans l’histoire judiciaire du pays, il suscite une vive attention nationale et internationale. Les proches de Kabila dénoncent une persécution politique, tandis que ses partisans qualifient la procédure de mise en scène orchestrée pour écarter un acteur influent de la scène politique.

radiookapi.net/CC



La province de la Tshopo est secouée par l’affaire FRIVAO, un scandale de corruption et de détournement qui a profondément affecté plusieurs victimes et fragilisé l’autorité de l’État. Face à cette situation préoccupante, le Procureur Général près la Cour de Cassation, Firmin Mvonde Mambu, est arrivé jeudi à Kisangani pour prendre la mesure de la situation et agir en faveur de la justice.

Dans le cadre de sa mission, Me Mvonde a organisé une journée portes ouvertes, offrant aux citoyens l’opportunité de faire entendre leurs préoccupations. Il convient de souligner que de nombreux justiciables ont soulevé des inquiétudes majeures concernant la gestion du FRIVAO (Fonds de Réparation pour les Victimes des Violations Graves des Droits de l’Homme) ainsi que les conflits fonciers, devenus récurrents dans la province.

Les interventions les plus poignantes sont venues des victimes de la guerre des Six Jours, qui continuent de réclamer justice et réparation, plus de deux décennies après les faits. L’une d’elles a témoigné avec émotion : « Je suis une victime identifiée, mais j’attends toujours le paiement qui m’est dû par le FRIVAO. »

Ce cri du cœur illustre le désarroi de centaines de victimes recensées, qui s’interrogent sur la gestion opaque du fonds censé leur être destiné. Plusieurs d’entre elles affirment avoir accompli toutes les démarches requises, sans que les indemnisations ne leur soient versées à ce jour.

Ce sujet sensible a suscité une vive attention lors de la journée, amenant le Procureur Général à confirmer qu’un dossier judiciaire est en cours d’instruction à ce sujet. Il a également révélé que des mesures concrètes avaient déjà été prises, notamment l’arrestation du coordonnateur intérimaire du FRIVAO, un ancien membre du cabinet du ministre démissionnaire de la Justice.

Au-delà de l’affaire FRIVAO, la journée a aussi été l’occasion de recueillir des témoignages sur des conflits fonciers, souvent sources de tensions dans la ville. Me Mvonde a écouté ces récits avec attention et a promis que la justice allait intervenir pour protéger les droits des citoyens et rétablir l’ordre là où les intérêts privés avaient pris le dessus.

« Là où la corruption et le détournement ont tenté de s’implanter, l’autorité de l’État doit reprendre sa place. Les victimes doivent être indemnisées et les auteurs de ces injustices traduits en justice », a déclaré le Procureur Général.

La présence de Firmin Mvonde à Kisangani envoie un signal clair : la justice ne reculera pas face aux scandales et conflits qui minent la confiance dans les institutions. Son objectif reste de protéger les citoyens et de rétablir leurs droits, qu’il s’agisse des victimes de la guerre de Six Jours ou des personnes concernées par les conflits fonciers.

Alors que l’affaire FRIVAO continue de susciter l’indignation, cette démarche témoigne de la volonté de l’État de creuser jusqu’au fond du scandale et de rétablir la légitimité et la dignité de tous les Kisanganais.

ITK



La CNDH -Commission Nationale des Droits de l’Homme- a procédé, vendredi, à Kinshasa, au lancement officiel du processus d’identification et d’enregistrement des défenseurs des droits de l’homme (DDH) en RDC -République démocratique du Congo-.

La cérémonie, organisée au siège de l’institution citoyenne, a été présidée par Paul Nsapu, président de la CNDH, en présence du rapporteur Kimbumbu Dido et de la commissaire nationale Gisèle Kapinga, chargée des droits de la femme et de l’enfant.

"C’est avec un profond sens de responsabilité et une vive émotion que je prends la parole, en cette journée que nous voulons mémorable, pour marquer le lancement officiel du processus d’identification et d’enregistrement des DDH en RDC", a déclaré Paul Nsapu.

Il a rappelé que cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi n°23/027 du 4 juin 2024, consacrant pour la première fois un statut juridique clair et une protection légale renforcée aux défenseurs des droits de l’homme en RDC.

Le président de la CNDH a insisté sur le sens de ce processus, destiné avant tout aux DDH. "C’est votre sécurité, votre visibilité et votre légitimité qui sont au cœur de notre action aujourd’hui", a-t-il souligné, ajoutant que l’institution "tend la main" aux acteurs concernés pour avancer ensemble dans un esprit de confiance, de transparence et de responsabilité.

Kinshasa servira de zone pilote avant l’extension de l’opération à d’autres provinces à partir du 25 novembre prochain.

La CNDH a tenu à rassurer que l’identification et l’enregistrement ne doivent pas être perçus comme un mécanisme de contrôle, mais comme un véritable outil de protection destiné à renforcer la sécurité et la reconnaissance des DDH à travers le pays.

Avec ce lancement, la RDC franchit une étape importante dans la consolidation de l’État de droit et dans la protection des acteurs engagés en faveur des libertés fondamentales.

Serge Mavungu 



Le Burkina Faso a annoncé la gratuité des visas pour les citoyens des pays africains. Cette décision a été entérinée lors du Conseil des ministres du 11 septembre 2025.

Selon le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, cette mesure vise à promouvoir le tourisme, la culture burkinabè et à améliorer la visibilité du pays en Afrique. Elle s’inscrit dans la vision panafricaniste du président Ibrahim Traoré.

Cependant, la gratuité ne signifie pas une exemption totale de visa. Les ressortissants africains devront toujours faire leur demande en ligne sur le portail officiel www.visaburkina.bf. Leur visa sera alors délivré sans frais en cas d’approbation.

Le ministre a tenu à préciser que cette mesure ne dispense pas les Africains de l’obligation d’obtenir un visa pour entrer au Burkina Faso. Elle vise simplement à faciliter la libre circulation des personnes et des biens sur le continent.

Aucune date officielle d’entrée en vigueur de cette nouvelle politique n’a encore été communiquée. Mais elle s’inscrit dans les efforts du gouvernement burkinabè pour renforcer l’intégration africaine.

mbote/CC



Le commandant de la 33e région militaire des FARDC, basé à Uvira, le général Mwaku Mbuluku est décédé ce vendredi 12 septembre dans l’après-midi, a appris les volcans news de sources militaires locales.

Selon les premières informations recueillies, le général était en traitement à l’hôpital militaire de garnison d’Uvira depuis plusieurs jours, à la suite d’une maladie dont la nature exacte n’a pas été officiellement précisée.

Il aurait succombé à une crise soudaine aux alentours de 14 heures, alors qu’il poursuivait ses soins au sein de l’établissement.

Le général Mwaku Mbuluku, figure bien connue de la hiérarchie militaire dans le Sud-Kivu, avait notamment effectué jeudi une visite aux blessés des récentes manifestations meurtrières menées par les Wazalendo. Une source au sein de l’armée indique qu’il avait également convoqué plusieurs officiers supérieurs à une réunion stratégique dans la soirée du même jour.

Pour l’heure, les circonstances exactes de son décès restent floues, et aucune hypothèse n’a été officiellement retenue. Certaines sources évoquent une crise médicale brutale, mais les autorités n’ont pas encore confirmé cette version.

Une communication formelle des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) est attendue dans les prochaines heures.



Une délégation gouvernementale conduite par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, séjourne à Uvira, dans la province du Sud-Kivu, avec pour mission de réconcilier les communautés locales, apaiser les tensions et rétablir l’autorité de l’État.

Cette visite intervient dans un contexte marqué par plusieurs journées de troubles, ponctuées par des opérations « villes mortes » décrétées par la société civile et les forces vives locales. À l’origine de ces tensions : la nomination controversée d’un nouveau commandant adjoint à la 33e région militaire.

La délégation a participé à un Conseil de sécurité restreint réunissant les services concernés aux niveaux national et provincial, afin de dresser un état des lieux de la situation sécuritaire. Ce conseil a ensuite été élargi à la société civile, aux forces vives et aux représentants des Wazalendo, dans le but de favoriser un dialogue franc, dissiper les malentendus et instaurer un climat de paix.

Le ministère de l’Intérieur souligne que cette démarche s’inscrit dans une volonté de restaurer pleinement l’autorité de l’État à Uvira. Le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, salue l’initiative et évoque une évolution positive sur le terrain.

Aux côtés du ministre de l’Intérieur, la délégation comprend également :

  • Aimé Boji, ministre de l’Industrie,
  • Floribert Anzuluni, ministre de la Coopération régionale,
  • Eliezer Ntambwe, ministre délégué à la Défense chargé des anciens combattants,
  • Le Général Jules Banza, chef d’état-major des FARDC,
  • Le commissaire divisionnaire Benjamin Alongaboni, Commissaire Général de la Police nationale congolaise.

La délégation prévoit de consulter l’ensemble des forces vives locales, y compris les représentants des différentes communautés d’Uvira, afin de consolider les efforts de pacification et renforcer la cohésion sociale.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

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