Trois organisations non gouvernementales de promotion et de protection des droits de I‘homme, basées à Lubumbashi, sont vivement préoccupées par la nouvelle annonçant la disparition forcée du chauffeur de l’opposant Moïse Katumbi Chapwe.

Ce chauffeur répondant au nom de Kafutshi serait gardé en secret par les services de sécurité, depuis la nuit du 1er au 2 octobre, en rapport avec l’affaire de la piste aéroportuaire que réhabilite Moïse Katumbi au village de Mulonde, du territoire de Mpweto, dans la province du Haut-Katanga, rapporte ces ONG.  

Ces trois organisations, notamment le Centre pour la justice et la réconciliation (CJR), l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) et Justicia Asbl ont exprimé leurs inquiétudes dans un communiqué publié en fin de semaine dernière.  

Elles craignent que cet employé de l’homme politique ne soit victime de torture.  

Ces ONG estiment que « des services de I'Etat ne devraient ni faire disparaître un citoyen congolais, ni le détenir au secret, quelle que soit l'accusation qui pèse contre lui ».

Le riche homme politique avait écrit à l'autorité de l’aviation civile pour l'informer qu'il réhabilitait la piste de Mulonde dans le groupement Kamfwa, au territoire de Pweto dans le Haut-Katanga. Cependant, dans une correspondance, l'autorité de l'aviation civile a répondu à Moïse Katumbi qu’ayant commencé ces travaux sans en avoir informé l’autorité de tutelle, il tombe sous le coup l’article 183 alinéa 1 de la loi portant sur l’aviation civile en RDC.

Cette loi stipule : «  est puni de 5 à 10 ans de servitude pénale et une amende toute personne qui modifie, exploite et dessert un aérodrome sans l'autorisation de l'autorité de l'aviation civile ou du ministre de tutelle », lit-on dans cette correspondance abondamment relayée dans la presse et sur les réseaux sociaux. 

C’est après cette réponse adressée au président du parti politique "Ensemble pour la République" que dans la nuit du 01 au 02 octobre, les forces de défense sont descendues sur le terrain et ont mis la main sur son chauffeur et saisi son véhicule.

Pour la coordination provinciale de la jeunesse de son parti au Tanganyika, cette descente des forces de défense dans ce village de Mulonde est une tentative d’arrestation de leur président national, Moïse Katumbi.

Dans une déclaration politique, samedi 5 octobre à Kalemie, les jeunes de ce parti ont appelé le Gouvernement à « œuvrer plutôt au renforcement de la cohésion nationale au lieu de s’acharner sur Moïse Katumbi ».

Pour ces jeunes, la réhabilitation de la piste de Mulonde par l’opposant politique entre dans le cadre des travaux de rénovation de l’hôpital de ce village auquel est rattaché cette piste et que cet homme politique entreprend généreusement ces travaux, selon ses partisans.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté la tentative d’instrumentalisation de la justice à des fins politiques des œuvres sociales de notre président national le camarade Moïse Katumbi consistant à réhabiliter l’hôpital et la piste d’aviation qui s’y rattache dans le village de Mulonde », a déclaré Vianey Muteta, président provincial de la jeunesse d’Ensemble pour la République, au Tanganyika.

Ce partisan de Katumbi rappelle que le président de leur parti politique n’en est pas à sa première œuvre philanthropique communautaire :

« Nous rappelons que le président Moïse a eu à le faire dans le passé à Kibombo au Maniema, à Kasenga à Pweto et dans son village natal à Kashobwe dans le Haut-Katanga ». 

Vianey Muteta affirme que les jeunes du parti Ensemble, au Tanganyika, appellent à l’arrêt de « toute pratique tendant à régresser l’Etat de droit et à intimider toute voix dissidente pour passer en force à la révision constitutionnelle ou carrément au changement de la constitution ».

L’opposant Moise Katumbi, candidat président à l’élection de décembre 2023, était arrivé en deuxième position après Felix Tshisekedi.

radiookapi.net/CC



Cinq jours après le naufrage du bateau MV Merdi, le Gouvernement a pris des sanctions contre les responsables des services publics impliqués dans ce naufrage survenu au large du lac Kivu. Il s’agit notamment des agents de la division provinciale des transports et communication, de la police nationale lacustre et ceux de la Direction générale des migrations, (DGM).

Le ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani qui séjourne à Goma (Nord-Kivu) depuis dimanche 6 octobre, a également autorisé les familles à procéder à l’enterrement de leurs proches qui ont péri dans ce naufrage, et promet son accompagnement  pour un enterrement digne et conforme aux us et coutumes.

Jacquemin Shabani a également instruit les gouverneurs des provinces du Nord et Sud-Kivu de prendre toutes les mesures sécuritaires et règlementaires en matière de navigation sur les lacs Kivu et Edouard, et de veiller à leur strict respect.

Il s’agit entre autres d’exiger le port de gilets de sauvetage à tous les passagers embarqués à bord des unités flottantes et le contrôle technique et de conformité des embarcations. 

Il annonce également que les services habilités poursuivent  les recherches des corps encore coincés dans l’épave du bateau situé à 200m de profondeur, afin de les remettre aux membres de leurs familles pour un enterrement digne.

Par ailleurs, le Gouvernement promet la prise en charge médicale de tous les rescapés internés dans les hôpitaux de Goma.

radiookapi.net/CC



L'Institut des Musées Nationaux du Congo (IMNC) marque un tournant décisif dans la valorisation de l'art contemporain congolais. En lançant un registre numérique destiné à recenser et protéger les œuvres des artistes, l'institution s'engage à offrir une visibilité inédite à la création artistique locale et à sécuriser les droits d'auteur.

Lors d’une récente rencontre de prise de contact avec les artistes, Simon Siala Siala, le nouveau Directeur Général de l'IMNC, a souligné l'importance de ce projet, les artistes étant les premiers partenaires de son institution. 

“ L'art contemporain est un vecteur puissant de notre culture, et il est essentiel de le protéger et de le promouvoir. Cette plateforme permettra aux amateurs d’art, aux collectionneurs et aux institutions du monde entier d'accéder à vos œuvres, à les découvrir et à les apprécier. Plus important encore, elle vous ouvrira une opportunité unique d’atteindre de nouveaux publics et de nouveaux marchés ”, a-t-il dit aux artistes.

Ce registre numérique permettra aux artistes congolais de sécuriser leurs droits d'auteur, chaque œuvre sera enregistrée et authentifiée, mettant fin aux usurpations et aux utilisations non autorisées ; d’accéder à un marché plus large tant au niveau national qu'international ; et de bénéficier d'une reconnaissance institutionnelle car les artistes auront un statut officiel, ce qui renforcera leur crédibilité.

Au-delà du registre numérique, l'IMNC envisage de mettre en place un programme d'échanges culturels ambitieux. Des résidences de création, des expositions et des productions seront organisées pour favoriser la création et la diffusion de l'art contemporain congolais.

Blaise Esinyalanga, directeur de la conservation du Musée National de la RDC, a souligné que ces échanges favoriseront la création d’un univers propice pour l'art congolais.

“ Il s'agit de détecter les talents émergents et de les accompagner dans leur développement. Nous voulons créer un écosystème favorable à la création artistique en RDC ”, a-t-il dit.

Ce registre sera non seulement un outil de reconnaissance mais aussi de protection. Chaque artiste sera inscrit avec ses œuvres répertoriées, et chaque création protégée et sécurisée par un certificat authentique numérisé. Ce système permettra aux clients, qu'ils soient particuliers ou institutionnels, de vérifier votre certification, en tant qu’artiste agréé et officiel.

La procédure d’affiliation sera simple. Il faut s’affilier à l’IMNC via son site, et la protection des œuvres sera automatiquement assurée par le simple fait de l’immatriculation, sans aucune autre démarche. 

“Un homme de terrain”

Cette discussion avec le DG Simon Siala Siala était aussi une opportunité pour certains artistes de lui proposer la manière de travailler pour plus d’efficacité dans ce secteur un peu négligé dans le pays.

« Qu’il soit un homme de terrain parce que les artistes sont plus dans les ateliers, il aura comme ça la chance de palper du doigt leur travail directement. Il pourra voir ce que réalisent les artistes », a indiqué Assan Tshamala, artiste sculpteur et enseignant à l’académie des beaux-arts.

Fifi Bashala connu sous le label de Bitshilux mode, a trouvé l’occasion de décrier ce qui ne marche pas dans son secteur d’activité.

« Imaginez vous que nous n’avons même pas d’usine qui crée des doublures, des tirettes, des fils ! Alors que ce sont nos matières premières, qu’il perçoive 5 000 Fc ou plus pour un travail, nous utilisons les mêmes matières. Et comment tout un pays comme la RDC, nous n’avons pas une seule usine qui peut produire ça sur place ? », s’interroge-t-elle.

Kuzamba Mbuangu



Franck Mulaja, figure emblématique du gospel congolais et leader du groupe Échos d’adoration, lance un avertissement contre la commercialisation croissante de la musique sacrée.

« La musique sacrée n’a pas pour vocation d’être une musique commerciale », déclare Mulaja, pointant du doigt une évolution qu’il juge préoccupante.

Selon lui, l’afflux d’argent dans l’industrie du gospel, bien que résultant d’une popularité grandissante, risque de détourner les artistes de leur mission première : glorifier Dieu.

Le chanteur reconnaît que le succès permet aux artistes de vivre de leur art, mais il met en garde contre les dérives potentielles.

« Lorsque nous mettrons l’aspect commercial en avant, nous détruisons tout », affirme-t-il avec conviction.

Franck Mulaja craint que la quête de profit ne conduise à des compromis artistiques et spirituels, citant l’exemple extrême de l’introduction de danseuses pour satisfaire un public avide de spectacle.

Cette mise en garde intervient dans un contexte où de nombreux artistes gospel congolais connaissent un succès commercial croissant. La popularité de la musique chrétienne en RDC a en effet ouvert de nouvelles opportunités financières, créant un dilemme pour les artistes partagés entre leur vocation spirituelle et les réalités économiques.

Mulaja appelle ses pairs à ne pas perdre de vue leur mission spirituelle. Il les exhorte à résister à la tentation de concevoir leur musique uniquement pour plaire au public, au risque de négliger son essence sacrée.
« Que Dieu nous aide à vivre par sa grâce et à ne pas tomber dans la cupidité », conclut-il, rappelant l’importance de rester fidèle aux valeurs fondamentales du gospel.

Ce débat soulève des questions cruciales pour l’avenir de la musique gospel en RDC. Comment les artistes peuvent-ils concilier leur vocation spirituelle avec les réalités économiques de l’industrie musicale ? Est-il possible de maintenir l’intégrité artistique et spirituelle tout en bénéficiant du succès commercial ?

La réflexion de Franck Mulaja invite à un examen de conscience collectif au sein de la communauté gospel congolaise. Elle rappelle que, au-delà du succès et de la reconnaissance, la musique chrétienne doit avant tout rester un vecteur d’élévation spirituelle et de glorification divine.

Alors que le gospel congolais continue de gagner en popularité, tant au niveau national qu’international, le message de Mulaja résonne comme un appel à la vigilance et à l’authenticité. Il incite les artistes à trouver un équilibre délicat entre leur mission spirituelle et les opportunités offertes par leur succès grandissant, tout en préservant l’essence même de leur art sacré.
mbote/CC
 


Les agents de la REGIDESOo de la province du Maniema ont lancé un mouvement de grève ce week-end.

Ils protestent contre le non-paiement de leurs salaires depuis 19 mois.

Cette action vise à attirer l'attention des autorités sur leur situation.

Amundala Yausiya, délégué provincial de la REGIDESO, explique que les agents réclament le paiement de 16 mois d'arriérés de salaires, ainsi que trois mois supplémentaires impayés depuis juillet. "Ies agents se sont réunis pour revendiquer leur droit, car malgré leurs demandes répétées auprès des autorités nationales, ils n'ont pas été entendus," se désole-t-il.

Il souligne que le salaire a un caractère "alimentaire", et que sans rémunération, les agents ne peuvent pas subvenir à leurs besoins. Il précise que les agents sont prêts à reprendre le travail dès que leurs salaires seront versés : "Tout à fait normal si seulement ces revendications sont répondues, directement ils rentrent au travail"

La situation de ces agents de la REGIDESO a été portée à l'attention de toutes les autorités concernées, mais elles n'ont pas encore reçu de réponse à leurs revendications.

radiookapi.net/CC



Journaliste reporter, réalisatrice, autrice et militante congolaise, Maud-Salomé Ekila utilise l’art, la culture et l’éducation pour promouvoir l’unité africaine et la souveraineté culturelle. Originaire de la République Démocratique du Congo, elle a toujours été profondément enracinée dans la lutte pour l’autodétermination des peuples africains. Avec une carrière de journaliste sur les chaînes de télévisions congolaises Numerica TV et Tropicana TV, elle a également dirigé la chaîne Télé Haïti en tant que rédactrice en chef.

Elle occupe actuellement le poste de porte-parole d’Urgences Panafricanistes, une organisation présidée par Kemi Seba, où elle milite pour la souveraineté et l’unité des peuples africains à travers diverses initiatives, tout en collaborant avec des personnalités telles que le Dr Mukwege sur des questions de justice transitionnelle, entre autres.

En 2019, elle a sorti un livre audio intitulé Kesho, 13 Histoires et Comptines d’Afrique, une œuvre dédiée aux enfants. Avec ce projet, elle s’attaque à un autre enjeu de taille : la représentation des enfants africains dans la littérature jeunesse.

Lorsqu'elle est tombée enceinte de son premier enfant, Maïko, Maud-Salomé Ekila a remarqué le manque constant de livres pour enfants où les personnages africains étaient représentés de manière authentique ou mis en avant. Les rares ouvrages qu’elle trouvait véhiculaient souvent des clichés désobligeants : des personnages en haillons, pieds nus, évoluant dans des paysages stéréotypés de jungles ou de savanes. « Si nos enfants ne se voient pas représentés dans leur diversité et leur beauté, comment peuvent-ils être fiers de leur identité ? » s’interroge-t-elle.

Un héritage africain pour les générations futures

Le succès de Kesho est le reflet d’une volonté farouche de changer les paradigmes. L'ouvrage regroupe 13 histoires et comptines inspirées des cultures de divers pays africains, racontées en plusieurs langues africaines comme le kiswahili, le lari, le bambara ou encore le lingala, avec des versions en français et en anglais également disponibles. Plus qu’un livre, Kesho est une véritable aventure sonore, avec des voix prêtées par des figures de renom telles qu'Ilyasah Shabazz, la fille de Malcolm X, Djimon Hounsou, Angélique Kidjo, Innoss’B, et bien d'autres.

À travers ces récits, Maud-Salomé Ekila veut faire découvrir aux enfants l'histoire des peuples africains. Elle aborde des sujets qui touchent le quotidien de ces peuples, tels que la solidarité, l'esclavage, les spiritualités africaines et le génocide des Congolais. Dans son livre audio, l’on retrouve deux extraits de son album audio dans ce sens : Maïko, où elle raconte l’histoire d’une fille africaine dont les parents lui apprennent à n’avoir d’yeux que pour son continent et son pays, et Bana Mayi, devenu un dessin animé musical, qui traite de la tolérance et de l’inclusion à travers le personnage d'une fillette albinos.

Un projet éducatif et militant

Maud-Salomé Ekila voit en Kesho un outil de transformation. Pour elle, les médias et la littérature jeunesse sont des leviers cruciaux dans la formation de la conscience collective des enfants. « Les dessins animés ont toujours été des outils de propagande, parfois néfastes pour l’enfant. Ils influencent la perception du monde et l’identité de nos enfants », explique-t-elle. L’objectif de Kesho est de « contrer ces influences et de semer une graine de fierté et de résilience chez les jeunes Africains et Afro-descendants ».

Malgré les contraintes liées à l'auto-édition et le défi de concilier ses diverses activités militantes, Maud-Salomé Ekila continue de promouvoir son projet. Elle a récemment sorti la version en lingala de Bana Mayi et produit d’autres dessins animés musicaux inspirés des histoires du livre. Elle encourage également les parents à jouer un rôle actif dans la transmission de la culture africaine à leurs enfants, insistant sur l'importance de la connaissance de l’histoire et de la mémoire collective comme fondement de l'identité.

Une figure panafricaine

Plus qu'une simple autrice pour enfants, Maud-Salomé Ekila est une figure phare de la lutte pour la souveraineté culturelle africaine. Elle plaide pour une renaissance africaine basée sur l’unité, la transmission des traditions et le respect des droits humains. Sa lutte pour la libération du Congo et l’autodétermination des peuples africains se reflète dans chaque aspect de son engagement, que ce soit dans ses livres pour enfants ou ses prises de position en tant que militante panafricaniste.

À travers Kesho, Maud-Salomé Ekila entend laisser un héritage qui va au-delà des mots. Elle ouvre une porte pour que les enfants africains puissent se réapproprier leur histoire, célébrer leur identité, en être fiers et se préparer à construire un avenir plus juste et digne. Ce projet est une invitation à la résistance, un plaidoyer pour le courage et l’amour de soi, qui résonnera encore longtemps dans le cœur des générations futures.

Avec plus de 4 500 exemplaires vendus, ce livre audio prouve que la littérature jeunesse peut être un puissant vecteur de transmission culturelle. Maud-Salomé Ekila incarne une vision audacieuse de l'éducation des enfants africains, où le livre et l’art deviennent des armes contre l’injustice et l’aliénation culturelle. Son travail reste un exemple inspirant de ce que signifie vraiment militer pour l'Afrique et ses enfants.

actualite.cd/CC



L’Assemblée nationale a mis en place ce samedi 5 octobre, les groupes parlementaires pour cette législature. Au total, 21 groupes constitués d'au moins 20 députés.

Par la même occasion, la plénière a entériné les bureaux de ces différents groupes.

Voici les différents groupes et ceux qui les président:

  1. AFDC-A  : Vital Banywesize
  2. A-A/UNC: Claude Misare;
  3. AAAP-CODE et alliés : Steve Mbikayi;
  4. UDPS-T:  Augustin Kabuya
  5. Dynamique Agissons: Serge Chembo
  6. Trois alliances: Fonsthi Serge
  7. Bonne gouvernance : Toussaint Kisimba;
  8. Consolidons les acquis : Paul Tshilumbu;
  9. Ensemble : Christian Mwando;
  10. MLC-A: Alexis Lenga wa Lenga;
  11. Le peuple d’abord : Crispin Mbindule
  12. Les Patriotes: Theodore Kazadi Mwayila;
  13. 2A/TDC: Banza Lunda John;
  14. Bâtissons le Congo: Remyxon
  15. Mumbere Mukweso; 
  16. A/B50- AVK/2018: présidente Jeanine Kavira Katasohire;
  17. AE-AUN- AMSC-Palu: Lambert Mende;
  18. AACPG-A: Meschack Mandefu Mwela;
  19. Congo Uni : Lambert Osango;
  20. AACRD/Palu-A: Willy Makiashi;
  21. Alternative divine: Eddy Mundela;
  22. Le peuple souverain: Freddy Bonzeke;

Aussi, huit députés non-inscrits ont été entérinés. Il s’agit des élus de Dypro de Constant Mutamba, du Nouvel élan d’Adolphe Muzito, de Matata Ponyo et de Gratien de Saint-Nicolas d’Ensemble pour la République qui d’être ne pas appartenir au groupe parlementaire du parti qui l’avait emmené aux élections.

À près ce processus, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale a rappelé qu’après cet entérinement, aucun autre changement n’est admis. Le député qui quitte son groupe parlementaire devient non-inscrit. C’est ce que prévoit le règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

actualite.cd/CC



La ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine a rencontré son homologue en charge de la Politique de la Ville pour discuter d'un projet ambitieux : intégrer la culture dans le développement urbain. Cette collaboration interministérielle vise à créer des synergies entre les secteurs de la culture et de l'urbanisme, afin de développer des infrastructures culturelles modernes et adaptées aux besoins de chaque territoire.

L'objectif est de renforcer l'attractivité des villes, de stimuler l'économie locale et de favoriser le lien social. En parallèle de cette collaboration, le ministère de la Culture recense toutes les infrastructures culturelles existantes à travers le pays. Ce travail de fond permettra d'identifier les besoins en matière d'équipements culturels et de définir une stratégie de développement adaptée à chaque territoire.

Les nouvelles infrastructures culturelles ne seront pas de simples bâtiments. Elles seront conçues comme de véritables lieux de vie, où les habitants pourront se retrouver, s'exprimer et découvrir de nouvelles formes d'art. Ces espaces culturels contribueront notamment à dynamiser l'économie locale en créant des emplois et en attirant de nouveaux publics.

En outre, elles amélioreront l'attractivité des territoires en faisant de la culture un atout majeur pour le développement touristique et renforceront le lien social en favorisant les échanges et les rencontres entre les habitants.

En intégrant la culture dans les projets urbains, les autorités congolaises expriment leur volonté de faire de la culture un moteur de développement et d'inclusion sociale. Cette initiative s'inscrit dans le programme du gouvernement visant à moderniser le pays et à améliorer le cadre de vie des Congolais.

Kuzamba Mbuangu

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles