Initialement prévues pour le 22 avril de cette année, l'élection des sénateurs est retardée d’une semaine. Selon un communiqué de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), publié lundi 15 avril 2024, les sénateurs et gouverneurs de provinces et leurs adjoints seront élus le même jour, soit le lundi 29 avril 2024.

La CENI justifie ce nouveau calendrier par des contraintes financières. Le nouveau chronogramme de la CENI prévoit le déroulement de la campagne électorale du 25 au 27 avril.

Par ailleurs, les candidats gouverneurs et sénateurs du Kwilu et du Nord-Ubangi devront attendre la tenue des élections législatives provinciales dans les territoires de Yakoma et Masimanimba.

Cette étape cruciale du calendrier électoral suit l'organisation de quatre scrutins combinés à suffrage direct en décembre de l'année dernière. Les élections des sénateurs, gouverneurs, et vice-gouverneurs sont indirectes, les députés provinciaux étant responsables de l'élection des sénateurs, gouverneurs, et vice-gouverneurs.

Clément MUAMBA



Le retrait annoncé de Moïse Katumbi du football pour cause de dépassement de nombre d’années autorisé notamment, 25 ans, fait débat en qualité de dirigeant d’un club.

Le chairman du Tout Mazembe, veut s’en aller mais la grande question est celle de savoir, à qui laisser le club qu’il a lui même façonné au point d’en faire une institution ? Deux camps s’affrontent sur ce sujet. Ceux qui pensent que son fils peut lui succéder pour la stabilité de l’entreprise Mazembe .

Et une poignée non négligeable des supporters , analystes sportifs et amoureux du ballon rond qui estime que Mazembe est une équipe nationale et non un bien privé, redoutant ainsi la privatisation du club noir et blanc. Cette opinion, voit dans la succession de l’équipe par Mose Katumbi (photo) son fils comme une main mise du clan Katumbi sur un bien commun.

Toute fois, font noter certains analystes, ce qui importe dans ce débat , c’est la stabilité du club lushois devenu une fierté nationale. Que l’après Katumbi ne consacre pas la descente aux enfers de l’équipe.

SportRDC/CC



Aux arrêts depuis plus d’un mois, Dj Mombochi est toujours en prison. L’artiste a été auditionné le week-end dernier à la prison Centrale de Makayla en audience foraine.

Une peine de 12 mois d’emprisonnement et 3 une amande de 3 millions de francs congolais ont été requis contre l’artiste musicien par le ministère public.

Il convient de signaler que Mombochi est reproché de faire l’apologie de l’immoralité dans son nouveau single « Mbongo ». Une chanson qui a connu un grand succès auprès du public depuis 2023.

Bien que l’article et son équipe d’avocats continuent de défendre qu’il s’agissait plutôt d’un autre thème exploité dans cette chanson en lieu et place de l’immortalité, les juges ont rejeté encore sa demande de mise en liberté.

D’après certaines sources pénitentiaires, Dj Mombochi serait malade et son état se dégrade à la longueur des journées. Reste à savoir s’il sera libéré dans les prochains jours.

Miguel Jegou Mpiutu



La chancellerie de l'Archidiocèse de Kinshasa condamne avec la dernière énergie le traitement dégradant que les Services officiels aéroportuaires ont réservé au Cardinal Fridolin Ambongo qui se rendait à Rome, ce dimanche 14 avril 2024, à midi. Témoins de la scène, beaucoup de compatriotes présents à l'Aéroport international de N'djili en étaient très indignés.

Dans un communiqué adressé à tous les Diocésains et Diocésaines de Kinshasa, aux Catholiques de la RDC, à toutes les Personnes de bonne volonté,dont une copie est parvenue à la rédaction d'Opinion-info.cd, la chancellerie de l'Archidiocèse de Kinshasa indique que comme vous le savez, le Cardinal Archevêque Métropolitain de Kinshasa est membre du C9, le Conseil des cardinaux qui assistent le Saint-Pére, le Pape François dans le projet de Réforme de l'Eglise. 

"C'est pour cette mission qu'il voyageait. Aussi, en tant que Cardinal de la Sainte Eglise Romaine, il est détenteur d'un passeport diplomatique. Mais, pourquoi lui refuse-t-on aujourd'hui ce statut qui a toujours été reconnu à tous les cardinaux, même sur le plan international?", renseigne ce même communiqué.

Ce serait dommage, ajoute la Chancellerie de l'Archidiocèse de Kinshasa, si ce traitement fait suite à ses prises de position prophétiques, notamment son homélie de la nuit de Pâques où il interpelle toutes les personnes impliquées, de quelque manière, dans la crise qui sévit dans notre Pays. En prenant la communauté tant nationale qu'internationale à témoin, la Chancellerie diocésaine invite les Fidèles de l'Archidiocèse et les Persores de bonne volonté à prier pour le Cardinal.

Serge Mavungu



Le Centre d'arbitrage et de règlement amiable des différends en République démocratique du Congo a amorcé le samedi 13 avril une campagne d'information visant à promouvoir les méthodes alternatives de résolution des conflits, telles que la négociation, la facilitation, la médiation et l'arbitrage.

Cette première phase de sensibilisation a débuté dans les universités du pays, notamment à l’Université de Kinshasa (Unikin) et à l’UPN. La RDC est confrontée à plusieurs conflits, dont le plus récent oppose les communautés Teke et Yaka dans la province du Kongo Central. On se souvient également du conflit Twa-Bantou dans la province du Tanganyika, qui a entraîné des violences, causant de nombreux décès et des déplacements massifs de populations il y a quelques années.

Ces exemples ne sont que la pointe de l'iceberg. Pour remédier à cette situation, le médiateur du Centre d'arbitrage a souligné l'importance de s'attaquer aux causes profondes des conflits. Il a recommandé la mise en place de cellules de règlement des conflits dans les écoles, les universités, les entreprises, les marchés et même dans les lieux de culte. Ces cellules auront pour mission d'outiller les différentes couches de la population pour la résolution pacifique des différends.

Dans le cadre de cette initiative, Romain Nkonde, membre du Panel global de médiation des Nations unies, a rappelé que les conflits entravent le développement de plusieurs villes et localités de la RDC. « Les conflits en RDC, on ne les explique pas, nous les vivons chaque jour, et nous dormons avec », a souligné cet expert en gestion de conflits. Il a insisté sur la nécessité de « changer de fusil d’épaule » en considérant des voies de résolution pacifique des conflits afin de permettre à la RDC de vider «  toutes les séquelles créées par des conflits antérieurs ».

Romain Nkonde a mis en avant l'impact néfaste de ces désaccords sur la société congolaise et a plaidé en faveur de la mise en place de mécanismes combinant justice et réconciliation pour favoriser la cohésion sociale. Il a fustigé le fait qu’à ce jour, la société recoure au mode d’adversité et d’affrontement, au mépris du dialogue.

radiookapi.net/CC



L’AS VClub de Kinshasa a perdu, dimanche 14 avril, face au TP. Mazembe de Lubumbashi sur le score d’un but à deux au stade des Martyrs.

Ce match-aller s’inscrivait dans le cadre de la phase de Play Off de la Ligue nationale de football (LINAFOOT).

Les Dauphins noirs ont encaissé dès la 19e minute de jeu sur penalty transformé par Fily Traore.

C’est sur cette avance que l’arbitre Martin Lukala a renvoyé les 22 acteurs aux vestiaires.

Au retour de la pause, Fily Traore a doublé pour Mazembe à la 69e minute de jeu.

Et VClub a réduit le score par le truchement de Kika Bushikiri a la 93e minute de jeu.

Avec cette défaite à domicile, les Moscovites stagnent à la 4e position avec 10 points alors que son adversaire du jour (Mazembe) consolide sa première place avec 18 unités.

Maniema Union est deuxième au classement provisoire avec 16 points, suivi du FC Lupopo (15 points).

Le même dimanche, les Cheminots lushois ont dominé les Salésiens du CS Don Bosco sur le score de deux buts à un, au stade Kibassa Maliba.

radiookapi.net/CC



Judith Suminwa Tuluka poursuit ses consultations cruciales pour la formation de son gouvernement. Cette initiative fait suite à sa récente nomination par le Président Félix Tshisekedi, après sa réélection. Ces discussions, entamées samedi, avec les représentants des principales forces politiques à l'Assemblée Nationale, sont prévues pour durer sept jours.

Ce lundi marque une étape importante avec la participation des figures majeures de la politique congolaise. Parmi les participants figurent des leaders de grands blocs politiques tels que l'Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise (A/A UNC) et A/VK 2018 de Vital Kamerhe, qui représentent un total de 32 députés. De plus, l'Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) de Modeste Bahati, pesant 30 députés, et le Mouvement de Libération du Congo (MLC) ainsi que l'Alliance des Partis Politiques Alliés MLC (APA/MLC) de Jean-Pierre Bemba, avec 23 députés, sont également présents.

Ces rencontres de haut niveau incluent également des discussions avec des groupes plus modestes mais significatifs comme l'Action des Alliés Tous pour le Développement du Congo 2A/TDC de Jean Claude Tshilumbayi, qui apporte 19 députés à la table, et l'Alliance Bloc 50 (AB/50) dirigée par Julien Paluku Kahongya, comptant 17 députés. L’échange avec l’Alliance pour l’Avènement d'un Congo Prospère et Grand (AACPG) de Pius Muabilu avec ses 17 députés est également prévu pour ce lundi.

Judith Suminwa Tuluka, en conformité avec les exigences constitutionnelles, vise à constituer un gouvernement qui répond non seulement aux attentes de la population congolaise mais qui évite également les erreurs du passé, explique l’équipe de Judith Suminwa Tuluka. Elle s'est engagée à collaborer uniquement avec des individus qui démontrent à la fois probité et compétence, selon un communiqué de son bureau.

Le calendrier des consultations s'étend jusqu'au 19 avril.

actualite.cd/CC



Pour son tout premier match à la 45ème édition de la Coupe d'Afrique des clubs champions (CACC), qui a débuté le dimanche 14 avril au Caire en Égypte, le VC Green Team a subi une défaite contre Al Ahly, qui l'a emporté par 3 sets à 0.

Pour ce premier rendez-vous de cette compétition contre une équipe égyptienne favorite, les ambassadeurs congolais ne sont pas rentrés dans la partie comme ils l'avaient prévu à Kinshasa. Après avoir perdu le premier set malgré la résistance, l'équipe congolaise, qui participe pour la première fois, n'ont plus été capables de rivaliser dans les deux autres sets restants, soit (15-25,13-25, 10-25).

Face à l'une des meilleures équipes de cette compétition, les Congolais ont été confrontés à un défi bien trop élevé pour cette première expérience. Ils doivent se mobiliser à nouveau pour les prochains matchs et tenter de les gagner, afin d'espérer se qualifier pour le deuxième tour de ce tournoi.

La prochaine rencontre de volley-ball du club Green Team, prévue ce lundi 15 avril dans l'après-midi contre MCF d'Éthiopie, s'annonce déjà cruciale. Quant à eux, la Garde Républicaine, qui n'a pas encore rejoint l'Égypte, fera ses débuts contre le PVC du Rwanda. Ce sera le même lundi pour le compte du groupe D. Par ailleurs, le VC Espoir, champion du Congo, affrontera l'AS Wilaya de Béjaïa d'Algérie dans le cadre du groupe C. La rencontre est prévue pour ce soir.

Fiston MOKILI



Hier au parc aquatique Aquasplash, Ferre Gola a donné le dernier concert avant ses deux méga-shows prévus les 20 et 21 avril prochain à l’Adidas Arena.

Devant une marée de fans, baptisés « Golois », l’artiste a enflammé la scène comme à son habitude. Mais c’est aussi son style vestimentaire qui a attiré l’attention.

En effet, Ferre Gola arborait une chemise à la coupe efféminée. Il s’agissait en réalité d’un modèle de la collection femme du créateur britannique JW Anderson. Cette chemise à l’épaule baissée ainsi qu’à l’emmanchure basse faisait partie de la ligne printemps-été destinée aux femmes.
 

Sa tenue détonnante, avec une chemise normalement réservée au vestiaire féminin, a surpris le public, peu habitué à voir le « padre » de la rumba porter des vêtements au style si singulier.

Entre prestation vocale et look androgyne assumé, Ferre Gola a une fois de plus fait parler de lui avant son grand coming-out européen devant des milliers de spectateurs à Paris.

mbote/CC


Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) dément avoir menacé d’invalidation les députés provinciaux membres de son parti si leurs candidats à l’élection des gouverneur et vice-gouverneur de Kinshasa, en RDC, ne sont pas élus, chose qu’il ne conçoit pas que sa famille politique largement majoritaire à l’assemblée provinciale avec 44 élus, soit battue dans une élection indirecte par des candidats n’ayant aucun élu. 

Dans un entretien samedi à 7SUR7.CD, Augustin Kabuya restitue le contexte et la portée de ses propos  lors sa causerie morale devant des députés provinciaux de l’Union sacrée de la nation qu’il avait réuni vendredi à Fleuve Congo Hôtel, pour garantir la victoire des tickets USN au bureau de l’Assemblée nationale et à l’exécutif provincial.

« Vous savez, je suis vraiment déçu et désolé. Je n'ai menacé personne ! C'était sous forme d'une causerie morale, j'étais en train de prodiguer des conseils aux amis. Je dis que c'est regrettable et malhonnête ! Je sais, ce sont des amis qui roulent pour les billets verts au détriment du développement de notre pays », a-t-il lancé contre ceux qui, d’après lui, ont détourné ses propos.

Le SG de l’UDPS a expliqué sa stratégie pour ne pas reproduire les erreurs du passé, comme en 2019 où son parti avec 14 députés provinciaux, n’en avait pas tiré les dividendes politiques. Pour lui, même si son parti est majoritaire avec 12 députés, il faut laisser de la place à ses partenaires de l’USN pour consolider la cohésion de leur famille politique. Il explique pourquoi, en tant que chef de parti, il a sermonné  un député qui voulait que l’UDPS ait deux postes au bureau au lieu d’un.

« Qu'est-ce qui s'est passé : j'ai trouvé des choses que moi comme, responsable, je ne pouvais pas permettre. Un membre de l'UDPS, il prend son courage pour diminuer les autres (partis et regroupement, NDLR), ils n'ont pas un poids politique. Ils ne peuvent pas occuper le poste de vice-président de l'Assemblée provinciale. Je lui ai dit, en politique, il faut respecter tout le monde. Ne donnons pas l'impression que l'UDPS veut tout prendre. , a-t-il renchéri. 

Avant d’ajouter : « ANB du premier ministre honoraire Sama a deux députés à l'Assemblée provinciale. Comme les autres avaient proposé ce poste, j'ai dit à notre ami du parti qui voulait contester, non! Nous sommes la première force politique, nous sommes un parti au pouvoir, on doit considérer tout le monde, il ne faut plus sous-estimer les autres et surtout qu'il y a une seule femme dans ce bureau là, elle peut occuper ce poste, je ne vois pas ce que nous perdons. Est-ce que j'avais mal fait ? »,  a-t-il relaté. 

Sur les ambitions d’un autre membre de l’ANB qui voulait avoir un autre poste au bureau, le SG Kabuya a dit qu’il n’était pas possible pour lui de l’avoir alors que l’AFDC-A avec 6 députés n’avait aucun poste.

« J'ai prodigué encore un conseil à un membre de l’ANB qui voulait postuler, puis qu'ils ne sont qu'à deux, au poste de rapporteur au moment où il y avait un délégué de l'AFDC du président Bahati. Je lui ai dit non, ça va mal sonner. L’AFDC a 6 députés et vous, avec vos deux députés, on vous donne le poste de premier vice-président de l'Assemblée et vous dites que ça ne suffit pas, vous voulez compétir  même avec l'AFDC au poste de rapporteur, ça ne va pas bien sonner, laissons cette place à l'AFDC », a-t-il indiqué.

En outre, Augustin Kabuya a dit avoir donné d’autres conseils aux députés provinciaux par rapport aux réalités politiques.

« J'ai dit à notre ami du parti, il y a d'autres réalités politiques qui peuvent faire qu'on laisse le poste à x personne sans tenir compte de son poids politique comme vous le dites. Je lui ai posé la question : pouvez-vous nous expliquer par quel mécanisme, Christopher Mboso était devenu président de l'Assemblée nationale ? Il avait combien de députés, si nous allons dans votre logique ? Nous, l'UDPS à Tshuapa , à Boende, nous avons un seul député provincial mais c'est l'UDPS qui dirige le bureau de l'Assemblée provinciale. Par quel mécanisme tu peux m'expliquer puisque tu parles de poids politique ? L'UDPS dans la législature passée avait un seul sénateur. Par quel mécanisme l'UDPS a eu le poste de premier vice-président du Sénat ? », s’est-il interrogé.

Le SG de l’UDPS a rappelé les efforts qu’il a consentis au niveau du parti pour avoir des résultats après 5 ans. Il a aussi dénoncé des mensonges visant à ternir son image.

" Nous sommes dans quel monde ? J'ai travaillé pendant cinq ans pour avoir ces députés au moment où les autres étaient dans des avions pour leurs business", a-t-il lâché.

Dans un message relayé sur les réseaux sociaux, l’on accuse le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, d’avoir sermonné et menacé d’invalidation les députés provinciaux de son parti si leurs candidats aux gouvernotales à Kinshasa ne passaient pas lors d’une réunion tenue  vendredi dans la capitale congolaise.

Prince MAYIRO

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Ali Kalonga

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