Initialement prévues à la date du 07 mai 2024, les sénatoriales et les gouvernorales dans la province de l'Équateur sont reportées au 24 mai 2024.

C'est ce qui ressort d'un communiqué de presse de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) publié le lundi 6 mai dernier par Patricia Nseya, rapporteur de cette institution d'appui à la démocratie en République démocratique du Congo et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce mardi. 

« La Commission électorale nationale indépendante (CENI) porte à la connaissance de l'opinion publique que les élections des sénateurs, gouverneur et vice-gouverneur de la province de l'Équateur, initialement prévues le 07 mai 204, sont reportées au 24 mai 2024 », lit-on dans ce document de la centrale électorale congolaise.

Les sénatoriales et les gouvernorales dans la province de l'Équateur ne peuvent se tenir sans l'organisation des élections des membres du bureau définitif de l'Assemblée provinciale et leur installation. 

Cependant, au stade actuel, les membres qui devront composer le bureau définitif de la première institution politique de l'Équateur ne sont pas encore connus. La Cour constitutionnelle  qui a annulé les premières élections des membres du bureau définitif de cette assemblée, a instruit le bureau provisoire d'organiser de nouvelles élections des membres du bureau définitif dans les 7 jours qui suivent la signification de son arrêt intervenue le 04 mai dernier. 

Tout porte à croire que le report de ces élections des sénateurs, gouverneur et vice-gouverneur dans la province de l'Équateur est consécutif aux nouvelles élections des membres du bureau définitif de l'Assemblée provinciale qui auront lieu dans les jours qui suivent. 

César Augustin Mokano Zawa



L'international footballeur congolais, Cédric Bakambu, va manquer les deux prochains matchs de l'équipe nationale de la RDC -République Démocratique du Congo-, comptant pour la 3ème et 4ème journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Sorti sur blessure lors du derby qui opposait son équipe du Réal Betis au FC Séville le dimanche 28 avril dernier, le Léopard de 33 ans sera opéré ce mardi, et sera éloigné des terrains entre 4 et 5 mois.

Arrivé à l'hiver dernier en provenance de Galatasaray, Bakambu a inscrit 1 but en 5 rencontres disputées sous les couleurs du Réal Betis.

Pour rappel, les Léopards de la RDC vont affronter les Lions de la Teranga du Sénégal, le 06 juin prochain, au stade Abdoulaye Wade de Dakar, puis, trois jours plus tard, les Éperviers du Togo, au stade des Martyrs de Kinshasa. La RDC est 3ème du groupe B, avec 3 points, juste derrière le Sénégal et le Soudan qui comptent 4 unités chacun.

Gratis Makabi



Probable révision de la Constitution de février 2006 ou rédaction et promulgation d'une Constitution définitive pour la RDC -République démocratique du Congo-? La question fait couler beaucoup d'encre et de salive.

Alors que la polémique gagne du terrain, l'ex- Premier Ministre Adolphe Muzito, président national de la formation politique Nouvel élan juge opportun ce qu'il appelle "réformes".

À l'en croire, en RDC, il s'impose pour le mandat en cours, des réformes politiques, économiques, financières, monétaires, budgétaires et sociales.

Ces réformes doivent s'inscrire, a-t-il ajouté, soit dans la trame de la révision de l'actuelle Constitution de «Transition» (de février 2006) rédigée et adoptée par un parlement non élu, soit dans la trame de la rédaction et de la promulgation d'une Constitution définitive de la RDC.

Ces réformes ou le changement de Constitution, souligne-t-il, visent le changement du mécanisme et du taux de répartition des recettes à caractère national et d'origine extérieure entre l'État et les provinces y compris les entités territoriales décentralisées ;le transfert effectif des compétences exclusives des provinces par l'État en faveur de ces dernières; le régime politique (présidentiel, semi-présidentiel ou présidentiel indirect), comme en Afrique du Sud, au Togo, en Angola; l'application de la loi Bakajika; les réformes liées à la titrisation des terres; et le financement des partis politiques.

Serge Mavungu



Le Secrétariat général de la LINAFOOT -Ligue Nationale de Football- a dévoilé le calendrier de la phase retour des play-offs de Vodacom Ligue 1, championnat national, qui va débuter le samedi 11 mai prochain.

D'après ce calendrier, un derby de la 13ème journée qui va opposer l'AS VClub à l'AS Maniema Union, le dimanche 19 mai, au stade des Martyrs de Kinshasa, à partir de 15h00. Cette rencontre tombe le jour où il est prévu le concert de l'artiste musicien du gospel, Moïse Mbiye.

Les organisateurs de la LINA FOOT pourront modifier le calendrier du championnat, afin de permettre au chanteur congolais de livrer sa prestation scénique, qui est attendue par ses nombreux mélomanes?

La réponse à cette question est attendue. Si la Linafoot ne modifie pas son calendrier, Moïse Mbiye sera dans l'obligation de repousser son concert à une date ultérieure.

En cas de maintien de sa prestation le 19 mai, le pasteur de l'église Citée Béthel deviendra le premier chanteur du gospel à avoir livré un concert en solo dans cette plus grande infrastructure sportive de la République Démocratique du Congo, juste devant Mike Kalambayi qui s'y produira deux mois plus tard.

Moïse Mbiye deviendra aussi le 11ème artiste musicien qui s'est produit au stade des Martyrs, après King Kester, JB Mpiana, Werrason, Koffi Olomide, Papa Wemba, Bébé Tshanda, Fally Ipupa, Héritier Watanabe, Ferré Gola et Félix Wazekwa.

Depuis le début de sa carrière musicale, en 2007, le natif de Matete compte à son actif six albums au nombre desquels Influence; Le Cœur de l'agneau; Champion; Héros; Triomphe; et Royal. 

Il a plusieurs chansons à succès, entre autres, Bi bomba bomba, Losambo, Tango naye, Na nzela na nga, Esimbi te, Ye oyo, Oza mosantu, Molimo, Nabimi Molongi, O mérité, Fidèle, Na tiela yo motema, Bilaka, et Ta présence.

Gratis Makabi



Dans une annonce faite ce mardi 7 mai, le comité de gestion de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) a dévoilé le calendrier révisé de la phase de play-off. Cette mise à jour tient compte de tous les engagements du TP Mazembe dans la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF). Ainsi, le samedi 11 mai, le classico congolais entre le Mazembe et le V club se tiendra au stade Mazembe de Lubumbashi à 15h30, un derby précédé par le choc entre Don Bosco et le FC Lubumbashi Sport.

Le 12 mai verra deux rencontres : Maniema Union affrontera les Aigles du Congo au stade Joseph Kabila, tandis que Lupopo rencontrera le Dauphin Noir au stade Kibasa.

Le 14 mai, Don Bosco jouera contre Mazembe, suivi le 15 mai par le match opposant Lubumbashi sport à l'AS Dauphins noirs au stade Kibasa à 13h30, et à 15h30 Lupopo affrontera le Vclub au même endroit.

Le 18 mai, deux matchs importants sont prévus : TP Mazembe contre Dauphins noirs au stade Mazembe à 15h30, et au même moment, au stade Kibasa, Lubumbashi sport affrontera le FC Saint-Eloi Lupopo.

Le 19 mai verra le duel entre le Vclub et Maniema union au stade des Martyrs. Le 22 mai, Maniema union accueillera Lubumbashi Sport à 15h30 au stade Joseph Kabila, tandis qu'à Kinshasa, les Aigles du Congo affronteront l'AS Dauphin noir.

Le 26 mai verra le TP Mazembe affronter Maniema union au stade Joseph Kabila à 15h30, et au même moment, à Lubumbashi, Lupopo jouera contre les Aigles du Congo au stade Kibasa-Malibas. Enfin, le 29 mai au stade Mazembe, les Corbeaux du TP Mazembe accueilleront les Aigles du Congo à 15h30.

radiookapi.net/CC



Au moins 163 députés nationaux dits « nationalistes » maintiennent la pression sur le bureau d’âge de l’Assemblée nationale pour la reprise du processus de mise en place du bureau définitif. Deux d’entre eux, Antoine Bushabu et Willy Mishiki Buhini l’ont annoncé à la presse mardi 7 mai à Kinshasa.

Devant des journalistes, les députés Antoine Bushabu, de la circonscription de Mweka (Kasaï), et Willy Mishiki Buhini, de la circonscription de Walikale (Nord-Kivu) ont, au nom de leurs collègues, demandé au bureau d’âge de pouvoir se surpasser et de programmer dans les meilleurs délais l’élection et l’installation du bureau définitif de l’Assemblée nationale.

Ce dernier permettra à la chambre basse du Parlement de pouvoir investir le prochain Gouvernement de la République, dans la perspective de décanter plusieurs dossiers du pays bloqués, selon ces élus.

radiookapi.net/CC

 



Les épreuves hors session de l’examen d’État, édition 2023-2024 ont débuté lundi dernier sur l’ensemble du pays. Mais pour des zones sous occupation du M23 comme le territoire de Rutshuru, les élèves finalistes ont entamé ces épreuves mardi après une réunion à Goma entre les intervenants dans le secteur éducatif, dont les inspecteurs, les responsables d’écoles,  les syndicalistes, les députés provinciaux de Rutshuru ainsi que le vice-gouverneur policier du Nord-Kivu, le commissaire divisionnaire Jean Romuald Ekuka Lipopo. 

« Dans cette zone dont il est question tout comme dans la ville  de Goma, toutes les dispositions ont été prises pour que l’examen se passe, à ce niveau il y a aucun souci. Le chef de l'État avait donné son accord pour le décaissement d’un montant pour couvrir tous les 60 500 candidats que compte la province du Nord-Kivu », a dit Luc Baweza Kabango, directeur de la province éducationnelle Nord-Kivu1.

« Les finalistes de Rutshuru ne doivent plus s’inquiéter, il y a des équipes qui sont déployées partout, dans ce territoire il ya 11 centres de passation d'examen d’Etat », a soutenu Elie Nzaghani, député provincial élu de Rutshuru.

A Rutshuru, les épreuves se déroulent sous la surveillance des enseignants et de quelques inspecteurs de l’EPST. Plus de 900 finalistes étaient attendus pour cette hors session d’examen d’Etat à Rutshuru, selon l’inspecteur chef de pool dans le secteur éducationnel Rutshuru 1.

Par ailleurs, malgré la tension entre le Rwanda et la RDC, les finalistes de l’école consulaire congolaise de Kigali passent également les épreuves. 

Yvonne Kapinga, à Goma



Des chercheurs de l'Institut de médecine tropicale d'Anvers et de l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) de Kinshasa ont découvert une mutation du virus de la variole du singe (Mpox). C’est ce qu’indique une étude en prépublication qui n'a pas encore fait l'objet d'une évaluation par des pairs. Cette souche du virus a été découverte à l'occasion d'une flambée de cas à Kamituga, une ville minière à l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

Selon l'Institut de médecine tropicale d’Anvers, cette souche semble surtout transmissible par contact sexuel et pourrait s'étendre à la ville de Bukavu et des pays limitrophes (comme le Rwanda et le Burundi) via des travailleurs du sexe et des mineurs. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, d'autant qu'il ne peut être détecté par certains tests PCR.

En 2022, un variant du virus de la variole du singe avait provoqué une épidémie qui s'était propagée dans plusieurs pays dans le monde et notamment en Belgique. Les contaminations avaient toutefois nettement reculé en Europe, après plusieurs mois, mais le virus a continué à sévir en Afrique. C'est ainsi qu'en octobre 2023, une épidémie a éclaté dans la ville congolaise de Kamituga.

Le nouveau variant à son origine s'est rapidement disséminé, surtout parmi les jeunes adultes et les travailleurs du sexe. Parmi les 108 infections constatées, près de 30% affectent des travailleurs du sexe. "Nous avons urgemment besoin d'une nouvelle stratégie par laquelle la variole du singe serait intégrée aux programmes de prévention du sida et des infections sexuellement transmissibles", estime le professeur Placide Mbala-Kingebeni, de l'INRB, l'un des auteurs de l'étude. "Il est important que nous nous concentrions sur des groupes cibles et que l'on évite la stigmatisation à tout prix."

L'Institut de médecine tropicale analyse de près la situation épidémique et regarde avec ses partenaires congolais si une campagne de vaccination peut endiguer ce variant plus agressif. Sans un renforcement du suivi des contacts et sans un recours aux vaccins, l'épidémie pourrait en effet s'étendre, met encore en garde l'Institut d’Anvers.

Anne François, Belga/CC



Mme Vivian van de Perre, représentante spéciale-adjointe pour la protection et les opérations au sein de la MONUSCO affirme séjourner à Beni pour aider les autorités à renforcer la sécurité de la population.

Elle l’a dit lundi 6 mai au cours d’un échange avec le maire de Beni, commissaire supérieur Jacob Nyofondo, sur la situation sécuritaire, la collaboration entre les autorités locales et la mission onusienne et sa phase de transition en RDC.

« Nous sommes ici pour aider les autorités à bien gérer la situation sécuritaire pour la protection des civils », a souligné Mme Vivian van de Perre.

Ce haut fonctionnaire de l’ONU a salué « la franche collaboration » des autorités avec la MONUSCO.

Elle prévoit des rencontres ce mardi avec les responsables de différentes associations féminines locales et de la jeunesse de Beni.

La nouvelle Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l’ONU est arrivée à Beni pour sa toute première visite après sa nomination en février 2024. 

radiookapi.net/CC



La communauté internationale a réagi avec véhémence aux récents bombardements sur un camp de déplacés à proximité de Goma, en République Démocratique du Congo (RDC), qui ont fait plusieurs victimes civiles, dont des enfants, ce vendredi 3 mai.

La Belgique, dans un communiqué, a fermement condamné cette attaque et toute violation du droit international humanitaire. Le gouvernement belge a exigé que le Rwanda retire immédiatement ses forces armées du territoire congolais et mette fin à son soutien au groupe rebelle M23, responsable de récentes avancées militaires dans la région. La Belgique a également souligné l'importance de la voie diplomatique et du processus de Luanda pour assurer une paix durable en RDC.

La France, de son côté, a également exprimé sa ferme condamnation des bombardements et a déploré l'escalade de la violence, particulièrement l'usage d'armes lourdes près des zones habitées par des civils. Le président français a rappelé lors de la récente visite du président congolais Félix Tshisekedi à Paris, l'impératif pour le Rwanda de retirer ses troupes de la RDC. La France a réaffirmé son soutien aux initiatives régionales visant à résoudre la crise.

Les États-Unis ont renforcé ces condamnations en accusant directement le Rwanda d'être derrière ces attaques meurtrières. Ils ont appelé à une action judiciaire contre les responsables pour garantir que justice soit faite.

Ces déclarations internationales convergent vers un appel commun pour la cessation immédiate des hostilités et la nécessité de respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de la RDC. Elles soulignent également la gravité des impacts de ce conflit sur les populations civiles, qui subissent de plein fouet les conséquences de ces affrontements armés.

actualite.cd/CC

 
 

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