Lily Tshimpumpu Wabidiya a été nommée, lundi 10 novembre, par le Comité de Normalisation (CONOR), secrétaire générale de la Fédération congolaise de football association (FECOFA).
Elle succède à Jean-Marie Mbuyi Kalonji, dont la fin de collaboration avait été annoncée en octobre dernier par le même comité, sans plus de détails.
Dans son communiqué parvenu le même jour à Radio Okapi, le CONOR justifie le choix de Lily Tshimpumpu par ses compétences et son expérience, qui devraient lui permettre d’assurer avec efficacité l’administration de l’organe faîtier du football congolais.
Cette nomination marque une étape supplémentaire dans la carrière de Lily Tshimpumpu au sein du football national, après avoir occupé le poste de présidente de la Commission nationale de football féminin (CNFF) depuis 2015.
radiookapi.net/CC
Le Cameroun et la RDC s’affrontent ce jeudi 13 novembre à Rabat (Maroc) dans le cadre de la deuxième demi-finale des barrages de qualification pour la Coupe du Monde 2026.
Barrages Mondial 2026/Cameroun – RDC : mi-temps (0-0). Le Cameroun a dominé le jeu, en imposant un jeu physique et rapidité. La RDC s’est montrée laxiste, mais s’est réveillée dans les dernières minutes. Elle a manqué une bonne coordination au niveau de la médiane.
Fin du match Cameroun - RDC (90-1)
90+1': Mbemba marque pour la RDC, sur une passe décisive de B. Cipenga.
88': Mukau remplace Sadiki
80': Les Congolais accentuent la pression dans le camp adverse, sans marquer.
75': Double changement chez les Leopards. B. Cipenga remplace N. Mbuku et F. Mayele, C. Bakambu.
60: Bakambu rate une belle occasion, face au gardien adverse. Corner
59': Edo kayembe monte sur le terrain
58': carton jeune camerounais
Reprise sous la pluie
45+1': coup franc de la RDC à l’entrée de la surface de réparation camerounaise. Bien tiré par Mbuku. Renvoyé en corner.
30': la RDC rate une belle occasion de but.
27’ : corner camerounais repoussée par la défense congolaise
25’ : carton jaune à The Bongonda, pour protestation
20 : le capitaine Mbemba écope d’un carton jeune
17': Deuxieme carton jeune camerounais, C. Baleba
15’ : Premier carton jaune camerounais, F. Magri.
09': premier corner de la RDC. Tiré par N. Mbuku. Raté
5’ : premier tir cadré des Lions, stoppe par Lionel Mpasi.
00’ : Début du match Cameroun – RDC
radiookapi.net/CC
Alors que la chirurgie esthétique gagne du terrain à Kinshasa, entre influence des réseaux sociaux et multiplication de cliniques informelles, ACTUALITE.CD est allé à la rencontre du Dr Richard Batiteyau Kelekele. Septuagénaire, il revient sur son parcours et les débuts d’une pratique encore méconnue en République Démocratique du Congo.
Le docteur Richard Batiteyau Kelekele est, selon le Comité urbain de l’Ordre national des médecins, l’un des pionniers de la chirurgie esthétique à Kinshasa.
« Après mon diplôme d’État vers les années 1987, je suis allé à l’Université Lovanium (actuelle Université de Kinshasa) pour mes études de médecine, qui ont duré sept ans. Ensuite, j’ai été affecté à Mama Yemo où j’ai été repéré par un médecin belge, Paul Wylok. Il faisait partie d’un groupe de médecins venu à la suite d’une collaboration avec le gouvernement congolais. Pendant les séances d’intervention, il a remarqué que j’avais une touche particulière pour l’esthétique et m’a alors proposé une formation complète à Bruxelles, en Belgique. Après un bref test, j’ai été admis. J’y ai passé cinq ans, plus une année en chirurgie plastique et esthétique », rappelle-t-il.
À l’époque, cette spécialité n’existait pas encore en RDC, alors Zaïre. Après lui, un autre médecin s’était également formé en chirurgie plastique avant d’exercer à la Clinique Ngaliema, mais il est décédé depuis. Grâce à une nouvelle collaboration avec ses formateurs, Dr Batiteyau enverra neuf autres médecins se spécialiser à l’étranger. Seuls deux achèveront la formation.
De Mama Yemo à son propre centre
À son retour, il rejoint l’hôpital Mama Yemo (actuel Centre Hospitalier Universitaire de la Renaissance) où il traite des cas de blessures, de malformations et de fentes labiales. La chirurgie esthétique, elle, reste encore peu pratiquée. « La plupart des patients préféraient se rendre à l’étranger », explique-t-il.
Avec le temps, la vétusté de l’hôpital pousse plusieurs patients à chercher des soins ailleurs. En 2010, Dr Batiteyau fonde alors son propre centre sur l’avenue Tshela, dans la commune de Kinshasa. « Au début, j’étais locataire. Quelques années plus tard, j’ai pu acheter la parcelle et la remodeler à ma manière », raconte-t-il.
Une demande en hausse, mais une pratique limitée
Selon lui, la demande de chirurgie esthétique est en nette progression à Kinshasa, mais la majorité des femmes se limitent aux consultations et demandes de transfert vers l’étranger.
« Même si l’expertise existe aujourd’hui, les patientes préfèrent se faire opérer à l’extérieur. Les opérations nécessitent beaucoup de moyens. Dans mon parcours, j’ai réalisé une dizaine d’interventions esthétiques complètes, mais jamais dans ce centre. »
Le chirurgien déplore toutefois la montée des pratiques informelles, exercées sans encadrement adéquat.
« Je ne connais pas de clinique officiellement reconnue pour la chirurgie esthétique à Kinshasa. C’est un domaine libéral, et seul l’État ou l’Ordre des médecins peuvent avoir mot à dire sur de telles structures. »
Des risques ?
Pour le praticien, toute chirurgie comporte des risques, mais l’issue dépend de l’expérience du prestataire et de la qualité du matériel utilisé.
« La chirurgie esthétique exige un haut niveau d’hygiène et d’équipements. À la moindre erreur, une infection peut se propager dans tout le corps. J’ai vu un patient en Europe rester hospitalisé deux ans après une complication. Dans mon centre, ces conditions ne sont pas toujours réunies. »
Aujourd’hui, à 76 ans, le Dr Richard Batiteyau Kelekele se dit fier de son parcours et des jeunes qu’il a pu former. Il invite les femmes congolaises à la prudence. Avant toute opération, il faut s’assurer de la compétence du praticien et de la qualité du matériel. La beauté ne doit jamais coûter la vie.
Prisca Lokale
La 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le climat, la COP30, s’est ouverte lundi à Belém, au Brésil, au cœur de l’Amazonie, région emblématique des défis climatiques mondiaux. Cette édition se veut historique, placée sous le signe de la transparence, de la justice et de l’action.
Une COP pour dire la vérité et agir.
Dès l’ouverture, les délégués ont adopté l’agenda officiel des discussions. Le président de la conférence, André Corrêa do Lago, diplomate brésilien, a promis de faire de cette rencontre une « COP de vérité », où les discours laisseront place à des engagements mesurables et vérifiables.
« Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes. Le monde n’avance pas assez vite. Cette COP doit être celle du réalisme et du courage », a-t-il déclaré dans son allocution d’ouverture.
Des appels forts à accélérer la transition
Le secrétaire exécutif de l’ONU pour le climat, Simon Stiell, a rappelé l’urgence d’agir : le monde ne peut plus se permettre d’attendre. Il a appelé à accélérer les financements climatiques, à renforcer l’adaptation dans les pays les plus touchés et à accélérer la transition énergétique vers des modèles plus propres et inclusifs.
Il a également insisté sur la nécessité pour les États de tenir leurs promesses financières, notamment celles liées au Fonds pour les pertes et dommages, destiné à soutenir les nations vulnérables.
Les peuples autochtones en première ligne
Les représentants des peuples autochtones, très présents à Belém, ont profité de cette tribune mondiale pour rappeler leur rôle central dans la protection des forêts et de la biodiversité. Ils demandent :
La garantie de leurs droits fonciers ;
Un accès direct au financement climatique sans intermédiaires ;
Des mesures d’adaptation rapides pour faire face aux incendies, aux sécheresses et à la dégradation de leurs terres.
Leurs interventions ont reçu un écho particulier, dans un contexte où l’Amazonie, poumon vert de la planète, subit une pression croissante due à la déforestation et aux activités extractives.
Les négociations à Belém s’articulent autour de cinq priorités majeures pour un monde à transformer ont été au cœur de ce grand rendez-vous mondiale.
1. Assurer une transition énergétique juste, centrée sur les énergies renouvelables et la création d’emplois durables ;
2. Mettre fin à la déforestation, notamment dans les zones tropicales ;
3. Augmenter le financement climatique pour les pays du Sud ;
4. Renforcer l’adaptation face aux catastrophes climatiques croissantes ;
5. Réaffirmer le multilatéralisme, pour éviter que la lutte climatique ne soit fragmentée par les intérêts géopolitiques.
Une déclaration historique sur la justice climatique au monde. La journée s’est clôturée par l’adoption de la Déclaration de Belém sur la faim, la pauvreté et la justice climatique, signée par 44 pays. Ce texte établit un lien clair entre l’insécurité alimentaire, la pauvreté et la crise climatique, soulignant que le changement climatique aggrave les inégalités et menace les moyens de subsistance des populations les plus fragiles.
Les signataires s’engagent à intégrer la justice climatique dans les politiques agricoles, sociales et économiques, afin d’assurer que la lutte contre le réchauffement planétaire soit aussi une lutte contre la faim et la pauvreté.
Un tournant pour l’action climatique mondiale réunissant chefs d’État, scientifiques, acteurs de la société civile et peuples autochtones, la COP30 à Belém symbolise un moment charnière. Elle pourrait marquer le passage des promesses à l’action, et ouvrir la voie à un nouveau pacte mondial fondé sur la solidarité, la transparence et la responsabilité partagée.
À Belém, la planète espère non pas un discours de plus, mais le début d’un changement irréversible.
Denise Kyalwahi
Le bureau de l’Assemblée nationale a tranché. À l’issue de l’examen des candidatures pour les postes du bureau définitif, seule Clotilde Mutita, présentée par Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi, a été retenue pour occuper le poste de rapporteur adjoint. Ses concurrentes, Christelle Vuanga et Gracien Iracan, ont été écartés, mettant fin à plusieurs jours de spéculations sur l’arbitrage du bureau.
Cette décision consacre la montée en puissance d’Ensemble au sein de la majorité, tout en révélant la mainmise de la coalition présidentielle sur les postes stratégiques de l’hémicycle.
Dans le même temps, Aimé Boji Sangara, unique candidat à la présidence de la chambre basse du parlement, s’achemine sans encombre vers son élection. Sa candidature, portée par la majorité parlementaire, a été validée sans opposition. Une formalité, selon plusieurs observateurs, qui y voient la confirmation du contrôle total de la coalition au pouvoir sur l’institution.
Si cette configuration assure une stabilité politique à court terme, elle soulève aussi des interrogations sur la place laissée aux voix dissidentes au sein du Parlement. Les équilibres internes, entre fidélité à la majorité et aspirations des forces alliées, devraient continuer d’animer les coulisses de l’hémicycle dans les jours à venir.
Patrick Kitoko
À l’occasion du 50ᵉ anniversaire de l’indépendance de la République d’Angola, célébré ce mardi 11 novembre, le Ministère des Affaires étrangères de la RDC -République démocratique du Congo- a adressé un message empreint de fraternité et de solidarité au peuple et au Gouvernement angolais.
Dans son communiqué, la diplomatie congolaise salue « la victoire du peuple angolais dans sa quête de liberté, d’unité et de souveraineté », soulignant la portée historique de cette journée pour toute la région.
Le Ministère met également en avant « les liens d’amitié, de solidarité et de coopération » qui unissent depuis plusieurs décennies les deux nations voisines, partenaires engagés pour la paix, la stabilité et le développement en Afrique centrale et australe.
Réaffirmant la volonté du Gouvernement congolais d’approfondir les relations bilatérales entre Kinshasa et Luanda, le communiqué insiste sur la nécessité de « renforcer la collaboration au service des peuples respectifs », dans un contexte régional marqué par de nombreux défis communs.
Ce message s’inscrit dans la continuité d’une relation historique entre la RDC et l’Angola, deux pays dont les destins demeurent étroitement liés par la géographie, la culture et une coopération politique et économique en constante évolution.
Patrick Kitoko
Le carrefour de Pompage, entre les communes de Ngaliema et de Mont-Ngafula, est un passage obligé pour des habitants de plusieurs quartiers populeux, dont Mbudi, Mazal, Salongo, Lutendele, Kimbwala. Fréquemment embouteillé, il a été dégagé, samedi dernier par le commissaire divisionnaire de la police ville de Kinshasa, Israël Kantu, accompagné de ses éléments.
Ce carrefour laissait craindre le scénario macabre du marché Matadi-Kibala où des accidents de route causant des dégâts parmi les vendeurs des marchés « pirates ». Israël Kantu a sur le champ ordonné que tous les marchands dégagent la chaussée pour laisser place à la fluidité, en attendant d'autres mesures.
« Quelles que soient les raisons, on ne peut pas permettre de tolérer l'anarchie sur ce carrefour. Il faut prévenir le danger en nous souvenant du drame survenu à Matadi Kibala où un accident a emporté plusieurs vies des petits commerçants qui vendaient le long de la route faute de marché. Nous devons parler avec les autorités municipales pour qu'une solution soit trouvée. Mais en attendant, tout le monde doit d'abord libérer la route pour fluidifier la circulation », at-il dit.
Cette opération a été perçue comme un soulagement pour les passagers qui ont salué le dynamisme du commissaire divisionnaire de la police de la capitale.
« Nous sommes contents de voir pour la première fois un commandant de police de la ville visiter Pompage. C'est exceptionnel et ce qui l'a fait aujourd'hui est à relever dans la mesure où il est inquiétant de voir des mamans et des enfants vendre des douleurs et autres articles exercer leurs négoces sans crainte d'être tamponnés ou écrasés par les véhicules obligés de se frayer un chemin. Nous exigeons qu'on leur trouve un lieu qui leur servira de marché pour épargner des vies ici », a dit un passager d'un taxi.
Dans ce point chaud de la capitale, les embouteillages sont devenus le quotidien de ces nombreux Kinois qui, pour la plupart, sont obligés de quitter leurs domiciles aux petites heures matinales pour espérer en sortir le plus tôt possible. De nombreux marchands occupent impunément et sous le regard impuissant des agents de l'ordre du sous-commissariat de ce coin, tous les trottoirs et même la chaussée de toutes les routes qui convergent sur ce carrefour. Pire, ils ont installé leurs étales en dessous du saut de mouton y solidement. Les motards et les véhicules de transport en commun y stationnent faute de parkings. Les agents commis à la régulation de la circulation semblent, de l'avis de certains usagers de la route, avoir abandonné leur travail pour se confier à la tracasserie des motocyclistes.
Samyr LUKOMBO
L’affaire Roger Lumbala Tshitenga, ancien ministre, député national et sénateur de la République démocratique du Congo, s’ouvre ce mercredi 12 novembre 2025 devant la Cour d’assises de Paris (France). Selon le document de presse du Parquet national anti terroriste (PNAT) parvenu à la rédaction de ACTUALITE.CD, les audiences se tiendront chaque jour avec un verdict attendu le vendredi 19 décembre 2025.
Toujours selon le PNAT, 85 personnes sont citées à comparaître, dont 35 témoins et 6 experts judiciaires. Par ailleurs, 34 victimes se sont constituées parties civiles, parmi lesquelles 6 personnes morales. L’accusé Roger Lumbala Tshitenga, détenu provisoirement, a été renvoyé devant la Cour d’assises par un arrêt de mise en accusation du 28 février 2024, pour les faits suivants :
Complicité de crimes contre l’humanité
Il est reproché à Roger Lumbala de s’être rendu complice de crimes contre l’humanité commis entre le 1er juillet 2002 et le 31 décembre 2003 sur le territoire de l’ancienne Province orientale notamment à Bafwasende, Isiro (Haut-Uélé) et Mambasa (Ituri). Ces faits auraient été commis dans le cadre des activités du RCD-N, groupe armé qu’il dirigeait durant la guerre civile congolaise. Il lui est reproché d’avoir donné des ordres ayant conduit à des tortures et actes inhumains à l’encontre de plusieurs civils ; fournit un soutien logistique et matériel aux auteurs des exactions ; et omis de prévenir ou de réprimer les crimes commis par les combattants placés sous son autorité.
D'après la documentation, cette absence de réaction aurait permis la commission et la répétition de crimes massifs, parmi lesquels : exécutions sommaires de civils ; tortures et viols constitutifs d’actes inhumains ; pillages et vols ; réduction en esclavage, y compris sexuel, de plusieurs victimes, notamment des femmes et des jeunes filles.
Selon toujours la documentation, les faits auraient été inspirés par des motifs politiques, philosophiques, raciaux ou religieux, exécutés dans le cadre d’un plan concerté visant les populations civiles des zones occupées par le RCD-N et le MLC.
Ces crimes sont prévus et réprimés par les articles 212-1, 213-1, 213-2, 121-6 et 121-7 du Code pénal français, ainsi que par les articles 689 à 689-11 du Code de procédure pénale.
Participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes contre l’humanité
Roger Lumbala est également poursuivi pour participation à une association de malfaiteurs entre juillet 2002 et décembre 2003, en République démocratique du Congo, dans le but de préparer la commission de crimes contre l’humanité. Le parquet reproche à l’accusé d’avoir noué une alliance politique et militaire avec Jean-Pierre Bemba, impliquant la commission de tels crimes pour accéder au pouvoir.
Cette alliance, revendiquée publiquement par Lumbala dans le journal La Colombe Plus du 12 octobre 2002, se serait matérialisée par : la venue de Jean-Pierre Bemba à Isiro fin 2002 ; la mise à disposition de troupes ; le partage de territoires ; Et la planification d’opérations militaires conjointes.
Ces faits sont punis par les articles 212-3, 213-1 et 213-2 du Code pénal, ainsi que par les articles 689 à 689-11 du Code de procédure pénale. Selon le dossier de presse consulté par ACTUALITE.CD, "pour ces faits, l’accusé encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité ".
Un procès salué par les ONG de défense des droits humains
Plusieurs organisations non gouvernementales nationales et internationales se sont constituées parties civiles dans cette affaire. Parmi elles figurent :la Clooney Foundation for Justice (CFJ), TRIAL International, Minority Rights Group (MRG), Justice Plus, et le Programme d’assistance aux pygmées (PAP-RDC).
Ces organisations saluent l’ouverture de ce procès après deux décennies d’attente, y voyant une étape majeure vers la justice pour les victimes, notamment les communautés autochtones pygmées.
Clément MUAMBA
L'AS Vita Club et le FC Tanganyika ont parfaitement négocié leur match de championnat de la Ligue 1 ce dimanche 9 novembre. Vita Club s'est imposé à l'extérieur face au Dauphin Noir (0-1), tandis que le FC Tanganyika a battu le FC Tshikas (2-0), une victoire qui le propulse à la troisième place du classement.
Dans le Groupe A, le FC Tanganyika a confirmé sa bonne forme en dominant le FC Tshikas (2-0), lui infligeant sa troisième défaite de la saison. Cette victoire permet au Tanganyika de grimper à la troisième place du classement avec 7 points.
Dans un autre match serré, le Blessig FC est parvenu à renverser l’AS Malole (2-1), mettant fin au parcours sans faute de cette dernière, qui alignait trois victoires en trois sorties.
Enfin, le derby de Kananga entre l’US Tshinkunku et Saint-Luc s’est conclu sur un score vierge (0-0). Un point qui satisfait Saint-Luc, qui faisait son entrée dans le championnat après avoir été récemment repêché.
Dans le Groupe B, l’AS Vita Club poursuit son impressionnante série. Les « Moscovites » se sont imposés (0-1) face aux Dauphins Noirs grâce à un but de Kabeya dès la 22e minute, enregistrant ainsi leur cinquième victoire en six matchs.
L'Ange Vert a également retrouvé le chemin du succès en battant le FC Renaissance, qui concède une deuxième défaite consécutive. La journée dans ce groupe s'est clôturée par un autre match nul (0-0) entre le Daring Club Motema Pembe et le FC MK.
À la suite de ces résultats, dans le Groupe A, la victoire du FC Tanganyika (2-0) le conforte solidement dans le haut du tableau, le maintenant à la 3ème place avec 7 points. Le Blessing FC, grâce à son succès renversant contre l'AS Malole, gagne un précieux souffle en grimpant à la 9ème place. Pour Malole, cette première défaite n'entame pas sa position de vice-leader, mais laisse le leader Saint-Éloi Lupopo prendre un peu d'avance. Enfin, le point glané par Saint-Luc lors de son entrée dans le championnat (0-0) lui permet d'éviter la dernière place, le positionnant à la 14ème.
Et dans le Groupe B, la victoire expéditive de l'AS Vita Club (0-1) scelle son statut d'effrayant leader, avec 16 points et une avance confortable de six longueurs sur son premier poursuivant. L'Ange Vert confirme quant à lui sa dynamique positive en se hissant sur le podium, à la 3ème place, après sa victoire. Le match nul du Daring Club Motema Pembe (0-0) lui permet de conserver une place dans le top 5, à la 4ème position.
radiookapi.net/CC
Plusieurs joueurs de l'équipe nationale de la RDC -République démocratique du Congo-, continuent à poser leurs valises à Rabat où se joueront les barrages continentaux des éliminatoires de la 23ème édition de la Coupe du Monde des Nations, prévue aux États-Unis, au Canada, et au Mexique en 2026.
Trois nouveaux Fauves congolais sont arrivés dans la tanière des Léopards ce lundi 10 novembre 2025 pour renforcer l'équipe . Il s'agit entre autres du portier de Standard de Liège Matthieu Epolo, Mario Stroeykens (Anderlecht); et Michel-Ange Balikwisha (Celtic Glascow).
Outre ces nouveaux visages, d'autres joueurs ont entamé le rassemblement de la sélection congolaise dans la capitale marocaine, ce lundi, au nombre desquels Noah Sadiki, Edo Kayembe, Timothy Fayulu, Arthur Masuaku, Rocky Bushiri, et Joris Kayembe.
Pour rappel, les poulains de Sébastien Desabre vont affronter les Lions Indomptables du Cameroun, ce jeudi 13 novembre au Stade El Barid de Rabat, dans le cadre de demi-finales des barrages continentaux zone Afrique. La rencontre est prévue à 20h00, heure de Kinshasa.
Gratis Makabi









