Le concert de Werrason, prévu ce samedi à l’Aréna Grand Paris, se dirige vers un possible sold-out. En effet, sur la plateforme Ticketmaster, il ne reste plus que 308 billets disponibles dans la catégorie Carré Or.
Toutefois, certaines places sont encore accessibles sur d’autres sites, notamment celui de la salle, où des tickets en catégorie 2, situés en haut dans les gradins, sont toujours en vente.
L’engouement autour de cet événement confirme une fois de plus l’impact et la popularité du Roi de la Forêt, qui s’apprête à offrir un show mémorable à ses nombreux fans.
Ordi Mande
Le comité de gestion de la Ligue nationale de football (LINAFOOT) a finalement publié, mardi 11 février, le calendrier de la phase retour du championnat national Illico Cash Ligue 1. Cette publication intervient trois jours après la réunion tripartite ayant réuni la LINAFOOT, les dirigeants des clubs de Ligue 1 et 2, ainsi que le comité de normalisation de la Fédération congolaise de football (FECOFA).
Lors de cette rencontre, il a été décidé que la phase retour débutera le samedi 15 février 2025, en conservant le format actuel, avec des matchs en déplacement entre clubs. Par ailleurs, la phase des Play-offs est programmée pour le 15 avril 2025.
En raison de la situation sécuritaire instable dans l’est du pays, notamment à cause du conflit opposant les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, aux FARDC, les équipes du Nord et du Sud-Kivu devront délocaliser leurs matchs, indique ce même calendrier.
L’AS Dauphins Noirs de Goma par exemple jouera désormais ses rencontres à Kindu (Maniema). L’OC Bukavu Dawa et l’Étoile du Kivu, basés à Bukavu, disputeront leurs matchs à Kinshasa.
À la reprise du championnat ce week-end, trois matchs du groupe B sont prévus. AF Ange Verts affrontera FC Les Aigles au Stade des Martyrs de Kinshasa. AC Kuya Sport sera opposé à OC Renaissance, également au Stade des Martyrs. Enfin, l’AS Maniema Union recevra New Jack FC de Kinshasa à Kindu.
radiookapi.net/CC
Le Gouvernement condamne et attire l’attention de la communauté internationale sur la violation par le Rwanda et ses supplétifs du M23, du cessez-le-feu décidé lors du Sommet conjoint des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), tenu le 8 février 2025 à Dar es Salaam, en Tanzanie. Ce sommet était consacré à la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est de la RDC.
Dans un communiqué de presse rendu public le mercredi 12 février, le Gouvernement congolais recommande la convocation urgente de la réunion des chefs d’État-major général, décidée lors du sommet conjoint, en vue de mettre en place le mécanisme de suivi et de vérification.
Dans ce document, les autorités congolaises rapportent que dans la matinée du 9 février, soit, moins de 24h après la tenue du sommet, les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, ont bombardé des positions des Forces armées de la RDC (FARDC), dans la localité Ndoluma, chefferie des Bamate, en territoire de Lubero, (Nord-Kivu).
Le Gouvernement dresse le bilan de de 14 morts, dont des civils, et plusieurs blessés.
Dans sa note, le Gouvernement mentionne que dans le même territoire de Lubero, des positions tenues par l’armée congolaise ont encore une fois été attaquées en début de semaine dans les localités de Kanyambi, de Ndolama et de Tshulo.
Il déplore aussi l’attaque par le M23 dans le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, de plusieurs autres positions des FARDC dans les localités d’Ihusi et de Munanira le 11 février dernier.
Le Gouvernement rassure dans son communiqué que les rebelles ont été repoussés, même s’ils continuent de recevoir des renforts.
Pour décourager cette attitude qu’il qualifie de récidiviste, le Gouvernement de la RDC recommande une condamnation ferme et unanime de cette violation par la SADC et l’EAC, assortie de sanctions mais aussi la convocation d’une réunion d’urgence des instances de la SADC et de l’EAC pour évaluer la situation et tirer les conséquences de ce nouvel acte d’agression.
radiookapi.net/CC
Le procès opposant la RDC au Rwanda s’est ouvert, ce mercredi 12 février, devant la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) à Arusha, en Tanzanie.
Dans ce procès, Kinshasa veut faire reconnaître et obtenir des sanctions contre le régime de Kigali à la suite des atrocités de son dans l’Est du pays.
Le Gouvernement congolais a salué le début de ce procès qui fait partie du front judiciaire que le mène la RDC contre le Rwanda pour ses atrocités commises dans l’Est du pays.
A ce stade, a expliqué le ministre de la Justice et Contentieux International, il est question pour cette Cour de se prononcer sur la recevabilité et sur sa compétence de juger cette affaire.
Selon Samuel Mbemba après cette phase interviendra celle de fond au cours de laquelle, la RDC va présenter des preuves des exactions subies par les victimes devant la Cour africaine des droits de l’homme et de peuple.
Il a assuré avoir réuni toutes ces preuves grâce à l’implication des organisations des droits de l’homme congolaises et autres experts en la matière.
« Des Ong des droits de l’homme avec lesquelles nous avons eu une série de réunions et de séminaires travaillent actuellement sur terrain pour encourager les victimes et les témoins à fournir les éléments d’information qu’ils ont. Parce que ce n’est plus un secret pour personne que le Rwanda est présent en RDC », a rapporté Samuel Mbemba.
Lors de cette première audience, l’avocat-conseil du Rwanda a plaidé sur les exceptions d’incompétence de cette cour.
Sur ce, il a demandé que la requête de la RDC soit rejetée parce qu’elle ne relève pas de la compétence de la CADHP.
Réponse du berger à la bergère.
Les avocats-conseils de la RDC ont tous retorque, en prouvant la compétence territoriale élargie de la CADHP.
Pour Me Jean-Paul Segihobe, la cour devra prendre en compte la requête de la RDC aussi longtemps qu’elle relève des faits commis en RDC, Etats membre de l’Union africaine.
Hormis le vice-ministre de la Justice et Contentieux International, de nombreuses autorités congolaises prennent part à ce procès à Arusha dont le coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord-cadre d’Addis Abeba, professeur Ntumba Lwaba.
radiookapi.net/CC
La Société civile révolutionnaire appelle les autorités à ouvrir une enquête ainsi que des poursuites judiciaires contre les représentants de la CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo- et de l'ECC -Église du Christ au Congo-, aperçus mercredi 12 février, à Goma, avec les rebelles autour d'une table de discussion, à propos d'un probable dialogue.
Le président de cette structure, Me Ferdinand Kitenge, parle de la haute trahison de la part de ces pères spirituels. Me Kitenge s'étonne que les évêques aient enclenché une action sans avoir le quitus du Chef de l'État ni celui du peuple congolais.
Plusieurs autres partis au pouvoir ont également exprimé leur indignation à la suite de cette initiative des évêques catholiques et révérends protestants. C'est notamment le cas de l'ADNAC -Alliance des démocrates nationalistes congolais-. Son président, Adrien Poba, pense que les terroristes du M23-AFC ne sont pas des interlocuteurs valables.
A l'issue de leur échange, faut-il le rappeler, la délégation CENCO-ECC a loué l'engagement des rebelles pour la cessation des hostilités. Cette démarche, a indiqué Mgr N'shole, s'inscrit dans la logique de privilégier la paix.
Grevisse Tekilazaya
Le secrétaire général de la CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo- s'est exprimé sur les objectifs de la rencontre entre la délégation ECC-CENCO et le leader de la coalition de rébellion M23-AFC, après d'intenses combats dans la ville de Goma.
Dans une interview exclusive accordée à la Radio Okapi, Donatien Nshole a fait savoir que l'un des objectifs de cette rencontre était de convaincre les responsables du M23 et de l’AFC -Alliance Fleuve Congo- de Corneille Nangaa; car, la lutte armée n’est pas la solution aux problèmes que traverse la RDC.
"L’objectif était de convaincre que la lutte armée n’est pas la solution, mais nous venons avec une proposition qui peut contribuer à la construction de la paix durable, donc le Pacte social pour la paix et le vivre ensemble en RDC", a-t-il déclaré.
Le SG de la CENCO a, en outre, indiqué que les religieux ont présenté leur plan de sortie de crise intitulé «Pacte social pour la paix et le vivre ensemble en RDC» visant à renforcer la cohésion nationale.
Il est à noter que cette rencontre intervient alors qu'en RDC les avis divergent sur la démarche des pères spirituels. Si du côté de l'opposition, l'initiative est très vivement saluée pour la cohésion nationale, au niveau du camp au pouvoir, par contre, l'UDPS a ouvertement manifesté son désaccord.
Gratis Makabi
108 cas de choléra plus deux morts ont été enregistrés dans les zones de santé de Kalemie et de Nyemba depuis que cette épidémie servit il y a six semaines à Kalemie dans la province du Tanganyika dans l’est de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP de source sanitaire.
« Depuis le début de l’année 2025, j’ai reçu jusqu’ au mercredi 12 février, cent huit cas des malades de l’épidémie de choléra en provenance de différentes aires de santé de deux zones de santé de Kalemie et de Nyemba », a déclaré à l’ACP l’infirmière titulaire du Centre de traitement des maladies d’origine hydrique (CTMD) de l’hôpital général de référence de Kalemie, Véronique Zadio.
Elle a souligné que tous les cas de malade hospitalisés sont pris en charge avec les intrants que le CTMD reçoit de la division provinciale de la santé à travers les deux zones de santé qui sont frappées avec la flambée de l’épidémie de choléra qui a tendance en hausse de nouveaux cas à la sixième semaine.
Elle a, à cette occasion, déploré le manque des nourritures pour alimenter les patients internés dans ce centre malgré les intrants médicaux que le CTMD reçoit pour offrir des soins de qualité aux victimes de choléra venant de ces deux zones de santé et dont le nombre augmente du jour au jour.
La zone de santé de Kalemie est en tête avec 65 cas de choléra notifiés et deux décès à la sixième semaine tandis que celle de Nyemba enregistre 43 trois cas de choléra pour la même période et qui sont tous pris en charge dans le CTMD à l’hôpital général de référence de Kalemie, a précisé, pour sa part, le superviseur des hôpitaux de la zone de santé de Kalemie, Germain Kalunga.
Il a lancé à ce sujet, un appel aux autorités de Kalemie et aux partenaires pour se pencher sur cette épidémie de choléra dont le nombre de cas ne cessent d’augmenter au centre de traitement des maladies d’origine hydrique (CTMD).
Il a annoncé que Dix sites de chloration sont déjà installés dans les plages du lac Tanganyika à Kalemie avec l’appui de la Croix-Rouge du Congo pour secourir la population en eau propre par manque d’eau potable de la REGIDESO dans certains quartiers de la ville.
Pour stopper la propagation de cette épidémie dans la ville de Kalemie, l’autorité appelle la population de ces deux zones de santé au respect d’observance stricte de règles d’hygiène, a-t-on renseigné.
ACP/C.L./CC
180 acteurs de l’éducation et membres du cluster éducation sont en formation à Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu dans l’est de la République démocratique du Congo sur l’éducation en situation d’urgence, a appris jeudi l’ACP de source locale.
» Cette formation a pour but de renforcer les compétences et les connaissances, des participants afin de les rendre capables de bien répondre en toute urgence aux besoins humanitaires en éducation qui peut surgir « , a déclaré Emmanuel Tshibangu, coordonnateur du cluster éducation au Sud-Kivu et Maniema,
Il a parlé de la réduction des risques en milieu scolaire, de la prévention et de l’éducation en ce qui concerne les restes des engins explosifs comme autres matières qui vont s’ajouter à la formation, le tout pour préparer les acteurs éducatifs à donner des réponses adéquates en temps de crises.
Pour le représentant pays du réseau inter agence pour l’éducation en situation d’urgence et l’un des facilitateurs, Josaphat Byadunia, cette formation tombe à point nommé car les participants sont outillés sur les généralités des urgences, la protection des enfants en temps d’urgence et en cette période de conflits armés dans l’est du pays, sur comment éviter les risques des mines et autres engins explosifs.
» En situation de crise, il est toujours impérieux de donner une éducation de qualité à l’enfant car l’éducation est l’un de ses droits fondamentaux« , a renchéri Josaphat Byadunia.
Le chef de bureau études et planification à la division provinciale de la jeunesse au Sud-Kivu, Fidèle Zihugana a, dans son mot, déploré la guerre dans l’est de la République démocratique du Congo qui tue, traumatise, déplace et prive aux enfants de leurs droits.
Il a souhaité voir la République aux côtés de tous ses partenaires et de la communauté internationale trouver des voies et moyens pour mettre fin à la guerre et donner la chance aux enfants de vivre et de grandir dans des conditions acceptables.
Cette formation de trois jours qui a débuté le mercredi se tient au centre de lecture et d’animation culturelle (CLAC) à l’athénée d’Ibanda sous le financement de l’UNICEF.
ACP/C.L./CC
Les jeunes de la République démocratique du Congo (Rdc) ont été appelés à faire preuve de résilience pour se relever face aux luttes quotidiennes, dans la chanson intitulée ‘‘Muhammad Ali’’ lancée sur les plateformes musicales, apprend-on de son compositeur mercredi lors d’un entretien.
«Le single ‘‘Muhammad Ali’’ est une ode à la persévérance, à l’image de la légende américaine de la boxe. La chanson parle des luttes auxquelles la jeunesse est confrontée, mais aussi de l’espoir, du courage et de la force pour se relever.
Avec des influences musicales mixtes (swahili, français, lingala), elle est conçue pour toucher un large public», a déclaré le slameur congolais Christian Mwamba. Il a ajouté : « Avant tout, c’est la vie elle-même qui m’a inspiré. Les difficultés que je traverse, que nous traversons en tant que jeunes dans notre communauté.
La réalité, c’est qu’on fait face à des défis constants : le manque d’opportunités, la pression sociale, les doutes, les échecs (…). Parfois, tout ça nous donne l’impression que tout est contre nous». Pour l’auteur, ce nouvel opus est écrit comme un discours pour transformer ces différentes réalités des jeunes congolais en force. Et d’ajouter : « Malgré les coups, on peut toujours se relever, comme sur un ring. C’est une quête d’espoir, de confiance en soi et de résilience.
Et c’est en pensant à ces valeurs que je me suis tourné vers Muhammad Ali, une figure emblématique du combat, du mental d’acier et de la détermination». L’artiste a fait savoir que le personnage du champion de boxe de renommée mondiale, Mohammed Ali, représentait tout ce qu’il voulait transmettre à travers son œuvre musicale, à savoir : «Ne jamais abandonner, croire en soi, et surtout, frapper fort quand il le faut, car le succès, le bonheur, on le mérite tous et on doit l’arracher de gré ou de force».
Un message universel porté par un mélange linguistique
«Mon message est simple : ne lâchez rien ! Peu importe les épreuves, les critiques ou les moments de doute. Il faut croire en soi, travailler dur et avancer avec détermination», a laissé entendre Mwamba Slam. Selon l’auteur, le mélange de ces trois langues dans cette chanson a offert une musicalité unique au morceau.
«Cela reflète aussi la diversité et la richesse de notre identité en RDC. J’ai veillé à ce que chaque langue apporte une touche particulière : le français pour l’universalité, le lingala pour l’intensité et la sonorité, et le swahili pour l’authenticité et la connexion avec mon public local», a-t-il expliqué. Cette chanson d’au moins trois (3) minutes est un mélange d’afrobeat et de slam (poésie) avec une rythmique percutante pour soutenir le message du texte.
Originaire de Lubumbashi, Christian Mwamba Kalubamba, connu sous le nom de scène « The Bad Poet », ou encore Mwamba Slam, s’est imposé dans la sphère de la musique urbaine congolaise grâce à son style mêlant poésie, slam et rythmes urbains avec des influences de l’afrobeat et du hip-hop.
ACP/CC
La fusion entre le cinéma et la musique a été mise au cœur du festival ‘‘Riff & Reel’’ (séquence et réalité), prévu le 22 février 2025, dans la commune de Lingwala nord de Kinshasa, en République démocratique du Congo (Rdc), a appris l’ACP mercredi des organisateurs. « Kinshasa va accueillir la première édition de « Riff & Reel », un concept innovant alliant musique et cinéma, tout en proposant des expositions d’art, de l’humour et du networking.
L’objectif du festival est de mettre en lumière la culture congolaise en créant une plateforme d’échange et de découverte», a déclaré Henmart Mutela, Fondateur de « Hoversayd », structure organisatrice de l’événement.
Ce rendez-vous culturel, a-t-il poursuivi, vise également de mettre en avant des talents congolais, aussi bien émergents que confirmés dans le domaine musical et cinématographique. « Nous avons à cœur d’offrir une expérience immersive où les sons et les images se répondent pour raconter une histoire», a expliqué Henmart Mutela. Et d’ajouter : « la programmation complète des artistes et réalisateurs sera dévoilée prochainement ».
Outre les performances artistiques des jeunes talents, le festival « Riff & Reel » propose des rencontres interactives entre le public et les créateurs.
« Ce festival ne se limite pas à la simple diffusion d’œuvres. Il vise aussi à rapprocher les artistes et les spectateurs et surtout à enrichir l’expérience culturelle », a-t-il soutenu. Le festival est organisé par la maison « Hoversayd » qui est une entreprise congolaise spécialisée dans l’organisation d’événements culturels et dans la gestion des artistes visuels, rappelle-t-on.
ACP/CC