Alors que le titre « Zala » d’Héritier Wata en collaboration avec Lobeso Tigre continue de faire sensation sur la toile, certains artistes congolais semblent ne pas encore être au courant de ce succès.

Interrogé récemment, Soleil Wanga a surpris en avouant qu’il n’avait jamais entendu parler de ce morceau :

« Non, c’est quoi ? Je n’ai pas encore écouté la chanson», a-t-il lancé, affichant une totale méconnaissance face à ce hit en pleine ascension.

Une réaction qui rappelle celle de Ferre Gola, lequel avait lui aussi déclaré ne pas connaître cette chanson. Une double coïncidence qui fait jaser dans le milieu musical congolais, certains y voyant un désintérêt volontaire, d’autres une réelle ignorance.

Quoi qu’il en soit, malgré ces déclarations inattendues, « Zala » poursuit sa percée sur les plateformes numériques et continue d’accroître la visibilité d’Héritier Wata et Lobeso Tigre.

Ordi Mande



Né le 26 novembre 1936, Paul Malembe Tamandiak s’est imposé comme l’un des fondateurs de l’enseignement du journalisme en République démocratique du Congo. Professeur ordinaire à l’Université de Kinshasa, il a marqué plusieurs générations d’étudiants par son exigence et son engagement en faveur d’une information conçue comme un instrument de citoyenneté.

Issu d’un milieu modeste, il effectue ses études primaires et secondaires dans sa région natale avant d’intégrer, dans les années 1950, l’école d’assistants médicaux du Bandundu. Cinq années de formation, auxquelles s’ajoute une année préparatoire, lui permettent d’obtenir un diplôme en 1959. Destiné à une carrière médicale, il renonce pourtant à cette orientation. Le journalisme, qu’il avait commencé à pratiquer dès la fin des années 1950, l’attire davantage.

Envoyé en France pour poursuivre la médecine, il se heurte aux équivalences complexes entre diplômes coloniaux belges et formations françaises. Refusant de reprendre un cycle complet, il choisit de s’inscrire à l’Université catholique de Louvain. Il y obtient une maîtrise en journalisme, une licence en ethnologie – aujourd’hui anthropologie sociale et culturelle – ainsi qu’une spécialisation en sciences politiques et sociales, option relations internationales. Il poursuit ensuite un doctorat en sociologie à la Sorbonne, convaincu que la carrière académique lui permettrait de conjuguer l’ensemble de ses compétences.

Son arrivée en Europe, à la veille de l’indépendance congolaise, le place aux portes de l’histoire. Installé en France en septembre 1960, il assiste en observateur à la table ronde de Bruxelles. Refusé à l’entrée, comme d’autres jeunes intellectuels congolais dont Joseph-Désiré Mobutu, il suit de près les négociations qui scellent l’accession du pays à l’indépendance. C’est également en Europe qu’il s’engage dans des associations étudiantes et intellectuelles africaines, telles que la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France, les mouvements catholiques africains et le Congrès pour la liberté de la culture. Ces expériences renforcent sa conviction que l’indépendance ne peut être réduite à une rupture politique, mais doit aussi s’accompagner d’une émancipation culturelle et intellectuelle.

En 1965, il est recruté comme assistant à l’Université de Louvain, devenant l’un des premiers Congolais à occuper une telle fonction dans l’enseignement supérieur belge. Sollicité par le gouvernement congolais, il rentre au pays pour contribuer à la modernisation du secteur médiatique. À la fin des années 1960, il participe à l’installation de la télévision congolaise et devient, en 1966, le premier rédacteur en chef du journal télévisé. Il démissionne cependant quelques mois plus tard, refusant de transformer l’information en outil de propagande politique.

Son rôle le plus décisif intervient en 1973, lorsqu’il fonde l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTI, aujourd’hui UNISIC). Inspiré de son expérience européenne, il y impose une logique de qualité : promotions réduites, sélection rigoureuse et forte dimension pratique. « Il fallait former peu de gens, mais de très haut niveau », expliquait-il. L’institut devient rapidement une référence en Afrique centrale, attirant des étudiants venus de plusieurs pays voisins.

L’ISTI offre également une spécialisation rare à l’époque : journalisme politique, international, économique, ou encore formation pratique avec des professionnels congolais associés à l’enseignement. Cette approche intégrée contribue à faire de l’institut « la plus grande école de journalisme en Afrique centrale » selon ses pairs.

Professeur ordinaire à l’Université de Kinshasa, Malembe Tamandiak s’impose comme l’un des pionniers de l’enseignement de la communication en RDC. Son engagement dépasse cependant le cadre académique. En 1971, il est arrêté et détenu durant six mois, accusé par les services de sécurité d’inspirer les mouvements étudiants de Lovanium.

Dans ses analyses, il adopte un regard critique sur l’indépendance congolaise, estimant que le pays n’avait pas été préparé à assumer cette rupture. Pour lui, les élites de l’époque, issues pour l’essentiel de l’administration coloniale, n’avaient ni l’expérience démocratique ni la formation culturelle suffisante pour transformer l’indépendance politique en véritable autonomie économique et sociale.

Malembe Tamandiak a toujours défendu une conception exigeante du rôle des médias. À ses yeux, ils constituent des interfaces entre gouvernants et gouvernés, des outils de formation de la conscience nationale et des instruments indispensables au processus démocratique. Mais il soulignait aussi les limites d’un journalisme pratiqué dans un contexte de précarité économique, où la dépendance aux financements extérieurs fragilise l’indépendance éditoriale.

À travers ses étudiants, devenus journalistes, responsables publics ou cadres d’entreprise, le professeur a laissé une empreinte durable. « La carrière la plus noble, c’est l’éducation, parce que c’est elle qui permet le développement du pays », affirmait-il.

actualite.cd/CC



L’opposant congolais Martin Fayulu a adressé lundi une lettre à la Fondation Thabo Mbeki pour lui demander de soutenir prioritairement le dialogue national inclusif actuellement en gestation en RDC.

Dans sa réponse à l’invitation de la fondation sud-africaine à participer au Deuxième Dialogue Annuel sur la Paix et la Sécurité en Afrique, prévu du 3 au 6 septembre à Gauteng, Fayulu salue l’initiative visant à examiner les défis sécuritaires du continent et souligne l’importance de la situation en RDC.

Mais il exprime sa réserve sur le manque d’informations disponibles à seulement deux jours de la rencontre, concernant la liste des participants, les thématiques, l’agenda des panels et les dispositions protocolaires.

Martin Fayulu rappelle par ailleurs qu’un processus de dialogue national inclusif est déjà en cours, piloté par les autorités religieuses congolaises et soutenu par une majorité de la population. Il cite également le rôle du président togolais Faure Gnassingbé, désigné par l’Union africaine comme facilitateur de ce processus, avec l’appui de quatre anciens chefs d’État africains.

L’opposant encourage la Fondation Thabo Mbeki à accorder la priorité au dialogue de Kinshasa, en soutenant la participation de tous les acteurs nationaux, afin de favoriser une résolution pacifique et durable des crises profondes qui affectent le pays.

Fayulu précise qu’il ne se rendra donc pas à la rencontre prévue en Afrique du Sud, estimant que la priorité doit être donnée au processus inclusif interne en RDC.

Dans sa lettre, il souligne que ce soutien serait pertinent et légitime, et qu’il pourrait avoir un impact réel pour la paix durable en RDC.

actualite.cd/CC



Ce lundi 1er septembre marque la rentrée scolaire 2025-2026 en République démocratique du Congo, avec plus de 29 millions d'élèves, y compris dans les zones sous occupation, qui ont repris les cours.

Cette année est placée sous le signe de la continuité des réformes majeures :

  • Gratuité de l'enseignement primaire,
  • Renforcement de la qualité éducative,
  • Promotion de l'égalité des chances,
  • Intégration des technologies pour un apprentissage inclusif.

La rentrée a été lancée à Moanda, dans le Kongo-Central, par la ministre d'État Raïssa Malu, qui a insisté sur la formation de citoyen·ne·s responsables à travers les clubs scolaires et le Serment du citoyen.

« Cette rentrée scolaire est une étape cruciale dans la transformation de notre système éducatif… La crise sécuritaire dans l'Est a perturbé l'éducation de milliers d'enfants, mais elle n'a pas entamé la détermination du gouvernement ni la résilience de notre système éducatif »,  a déclaré la ministre.

Des mesures d'urgence comme les salles temporaires et l'enseignement à distance ont été mises en place pour garantir la continuité de l'éducation, même dans les zones les plus touchées. Les programmes seront également modernisés pour intégrer les compétences du XXIe siècle, notamment l'histoire, les langues et les compétences transversales.

radiookapi.net/CC



Claude Mbuyi a été élu, dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2025, président du CNJ -Conseil National de la Jeunesse-, au terme d’une assemblée générale organisée dans la commune de Nsele, à Kinshasa. Il succède à William Mukambila, dont le mandat est arrivé à échéance, depuis août 2024.

Ingénieur agronome de formation et ancien secrétaire exécutif du bureau sortant, le nouveau président du CNJ dirigera l’organe pour un mandat de trois ans. Au cours de sa campagne, il a promis de défendre "sans relâche l’insertion socio-économique digne de la jeunesse congolaise".

Ces élections se sont tenues à l’issue des assises convoquées par la ministre de la Jeunesse, du 28 au 30 août. Les participants ont adopté deux textes clés : le règlement intérieur et le manuel des procédures administratives et financières du CNJ, avant de procéder au renouvellement du bureau.

Prosper Buhuru 



Ce lundi 1er septembre 2025, à Kinshasa, il y a eu une double cérémonie d’hommage en mémoire de deux officiers supérieurs des FARDC -Forces armées de la République démocratique du Congo-, tombés au champ d’honneur. Le général major Peter Cirimwami Nkuba, ancien gouverneur militaire du Nord-Kivu, a reçu les honneurs de la Nation, aux côtés du colonel Alexis-Lewis Rugabisha, tué en opération dans le Sud-Kivu.

La cérémonie s’est tenue dans l’enceinte du Palais du Peuple, à Lingwala, en présence du Président de la République, Félix Tshisekedi, accompagné de la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi. Le couple présidentiel a personnellement présidé cette double cérémonie officielle empreinte d’émotion et de solennité.

Le Président de la République s’est incliné devant les cercueils des deux officiers, saluant leur mémoire. Avec son épouse, il a pris un moment pour réconforter les familles endeuillées, marquant ainsi l’implication personnelle du chef de l’État dans cet hommage national.

De nombreuses personnalités civiles et militaires ont pris part à cette commémoration : ministres, députés, sénateurs, officiers des FARDC, membres du Gouvernement, diplomates, ainsi que les proches des deux défunts. Tous se sont réunis pour rendre un hommage «mérité» à ces hommes qui ont donné leur vie pour la patrie.

Le général Peter Cirimwami a été décoré à titre posthume par le Président Félix Tshisekedi. Il a été élevé au rang de lieutenant général trois étoiles, tandis que le colonel Alexis-Lewis Rugabisha a été promu général de brigade à titre posthume. Les deux officiers ont également été admis dans l’Ordre national des héros nationaux Kabila-Lumumba.

Le chef d’état-major général des FARDC a procédé au dépôt des insignes de grade sur les deux cercueils, dans un geste militaire hautement symbolique, salué par l’assistance.

Le président de l’Assemblée nationale a, lui aussi, déposé une gerbe de fleurs en hommage au général Cirimwami, suivi du président du Sénat, puis de la Première ministre Judith Suminwa, qui a déposé une gerbe au nom du Gouvernement, entourée de plusieurs membres de son équipe.

L’ambassadeur du Burundi, présent à Kinshasa, a également tenu à déposer une gerbe, marquant la solidarité régionale envers les familles endeuillées et les Forces Armées congolaises. La PNC -Police nationale congolaise- s’est également jointe à la cérémonie, pour honorer la mémoire du défunt général.

Après cette étape officielle, les corps ont été levés du Palais du Peuple, en direction du cimetière «Le Repos du Soldat», situé dans la commune de N’Sele, où se sont poursuivies les obsèques, marquées par l’inhumation du général Peter Cirimwami dans un mausolée érigé en son honneur et inauguré le même jour.

Parallèlement, le colonel Alexis-Lewis Rugabisha a reçu des hommages militaires, en tant qu’officier supérieur tombé au front dans le territoire de Kalehe, dans la province du Sud-Kivu. Cette reconnaissance conjointe a mis en lumière la bravoure et le sacrifice de ces deux hommes morts dans l’exercice de leurs fonctions.

Le décès du général Peter Cirimwami avait été annoncé publiquement le vendredi 24 janvier 2025 par le général Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC. Grièvement blessé en opération, il avait été évacué vers Kinshasa, où il a succombé à ses blessures, malgré les efforts médicaux engagés.

Officier respecté, Peter Cirimwami laisse derrière lui une carrière exemplaire, marquée par le courage, la discipline et un profond sens du devoir. Ses contributions ont marqué les efforts militaires de la RDC dans les zones les plus sensibles du territoire.

Au cours de sa carrière, il a occupé des postes stratégiques au sein des FARDC, notamment dans les opérations militaires de lutte contre les groupes armés dans l’Est du pays. Il a également joué un rôle clé dans la stabilisation des zones de conflit.

En octobre 2023, il avait été nommé gouverneur militaire du Nord-Kivu, dans le cadre de l’état de siège, en remplacement du lieutenant général Constant Ndima.

Gloire Balolage 



La RDC -République démocratique du Congo- a perdu, ce lundi 1er septembre 2025, l’une de ses figures les plus emblématiques du monde des médias. Le Professeur Émérite Paul Malembe Tamandiak, considéré comme le père de la presse congolaise, est décédé à l’âge de 88 ans, aux Cliniques universitaires de Kinshasa, des suites d’une longue maladie.

La triste nouvelle a été confirmée à l’ACP -Agence congolaise de presse- par son fils aîné, Louis-Paul Malembe. Le professeur Malembe Tamandiak était hospitalisé depuis plusieurs semaines, et avait passé près d’un mois dans le coma, avant de rendre l’âme en ce premier jour du neuvième mois de l’année.

Fondateur de l’UNISIC -Université des sciences de l’information et de la communication-, anciennement ISTI puis IFASIC, Paul Malembe Tamandiak laisse derrière lui un héritage inestimable dans le domaine de la formation journalistique en RDC. Il a formé la grande majorité des journalistes congolais en activité aujourd’hui, marquant plusieurs générations par son savoir, sa rigueur académique et sa vision de la presse.

Né en 1937, le Professeur Malembe a consacré sa vie à l’enseignement, à la recherche et à la promotion de l’éthique journalistique. Son engagement pour une presse professionnelle et responsable en RDC lui a valu le respect aussi bien dans les milieux académiques que dans les cercles médiatiques et institutionnels.

La disparition de cette grande figure survient à un moment où les défis liés à la liberté de la presse, à la qualité de l’information et à la formation des journalistes restent plus que jamais d’actualité en RDC.

Serge Mavungu 



Les secrétaires des clubs de l’Entente urbaine de football de Kinshasa (Eufkin)-Lukunga, en République démocratique du Congo (RDC), ont été outillés, à la pratique de dix-sept lois de jeu, en prévision du championnat 2025-2025 de cette entité, au cours d’une formation, organisée, samedi, à Kinshasa, capitale du pays. 

« Dans le but de faciliter le bon déroulement du prochain championnat de l’Entente urbaine de football de Kinshasa (Eufkin)-Lukunga, raison pour laquelle, nous avons organisé cette formation, en vue d’apprendre aux secrétaires sportifs de cette structure, la pratique de dix-sept lois de jeu et leurs modifications apportées, afin d’éviter les incompréhensions pendant la compétition », a déclaré, Nestor Mvuenzolo, secrétaire provincial adjoint de la Ligue de football de Kinshasa (Lifkin).

« Pour y arriver, tous les secrétaires sportifs, qui ont assisté à cette formation doivent à leur tour, faire comprendre à leurs joueurs et supporteurs, ces nouvelles modifications apportées dans les 17 lois de jeu, afin que nous arrivions à améliorer l’organisation du championnat de l’Eufkin-Lukunga, en particulier et celle des autres entités de la ville de Kinshasa, en général », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, il sied de noter que 72 secrétaires sportifs de différents clubs de l’Eufkin-Lukunga, ont pris part, lors de ces assises, que se sont déroulées, au siège de cette entité sportive, située, au stade des Martyrs de Kinshasa, capitale de la RDC.

Pour rappel, le démarrage du championnat 2025-2026 de l’Eufkin-Lukunga est annoncé pour la première semaine du mois de septembre de l’année en cours.

ACP/C.L./CC

 


Le volleyball club la Loi a décroché, ce samedi 30 août sont ticket pour la finale de la coupe du Congo chez les dames, en battant l’équipe de Canon de N’djili 3 sets 1 au terrain du gymnase de la police nationale congolaise.

L’équipe de la Loi a renversé la vapeur dans ce duel intense après avoir perdu le premier set 23-25 pour battre avec autorité les N’djiloises 3-1, (25-15, 25-23, 25-18). La joueuse Tetila Monge avec une performance remarquable a été élue MVP du match.

Une victoire qui permet à l'équipe de la Loi de se qualifier pour la finale. Elle sera confrontée aux Aigles du Congo lors de cette dernière épreuve. Ce sera ce dimanche 31 août au gymnase de la police nationale congolaise.

Lors des autres rencontres chez les messieurs, le VC Green Team, champion de Kinshasa, a été victorieux (3 sets 0) contre les Aigles du Congo, avec des scores de 25-18, 25-20, 25-20. Et le VC Garde Républicaine, tenant du titre s’est incliné 1 sets 3 face au VC Espoir de Kinshasa. Un des affrontements les plus intenses de la soirée entre ces deux clubs de la capitale. Dans un match à suspense en quatre sets qui s’est joué jusqu’à la fin, les espoirs ont remporté le premier set 26-24, avant de s’incliner au deuxième sets (24-26), puis de revenir dans le match pour empocher le troisième 25-22 et finalement arracher la victoire au quatrième sets 25-16.


Fiston MOKILI



Le journaliste Tuver Wundi, correspondant de l’ONG Journaliste en danger (JED) à Goma et directeur provincial de la Radio-télévision nationale congolaise (RTNC), a été libéré vendredi soir après avoir été détenu depuis mercredi 27 août dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR) à Kinshasa, a annoncé JED.

« Tuver Wundi (…) recouvre sa liberté ce soir, mais reste à la disposition des services », a indiqué dans un communiqué Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de JED.

L’ONG avait exprimé son inquiétude après deux jours sans nouvelles du journaliste, aperçu pour la dernière fois mercredi au bureau de JED à Kinshasa, avant de disparaître. Son épouse avait signalé que ses deux téléphones sonnaient sans réponse et ses proches avaient fait part de leur inquiétude.

Selon une source officielle citée par JED, M. Wundi était « en train d’être débriefé par les services ».

Originaire de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu actuellement en partie occupé par les rebelles du M23/AFC, le journaliste séjourne depuis plusieurs semaines dans la capitale. Il avait déjà été détenu plusieurs jours par les services de renseignements des rebelles après la prise de Goma en mars 2025.

JED a déploré cette privation de liberté et a demandé aux autorités congolaises de préciser les motifs de son interpellation.

actualiye.cd/CC

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