Les Léopards À de la République démocratique du Congo (RDC) tombent devant les Harambes Stars du Kenya (1-0) ce dimanche 03 août 2025 au Kasarani Arena Stadium.
Ce sont les Kényans qui sonnaient les Congolais en premier au quart d’heure de jeu. Portés par la liesse populaire de Nairobi omniprésent dans les gradins, les hôtes profitaient du laxisme du travail de pressing haut des Congolais pour développer leur jeu verticalement : mine de rien, les visiteurs repoussaient leurs combinaisons dans les interlignes pour calmer les ardeurs de hôtes. Piqués au vif, Kitambala profitait de l’activité en contre-pressing de Lys Nyembo pour envoyer une frappe fumante dans le soupirail de Bryne Omondi. Léopards 1 Harambes 0, l’attaquant de l’AS Maniema Union se muait en Messie des siens. Sauf que, leur joie sera de très courte durée.
Le duo arbitral de la VAR formé de Dahane Beida (Mauritanie) et de Maria Packuita Cynquela (Île Maurice) invitaient Jelly Alfred Chavani (RSA) pour revenir à la faute de l’ailier de Lupopo au départ de l’action. Le sifflet sud-africain après visionnage de l’action : annulait le but de doubles champions d’Afrique (2009 - 2016). Frustrés : Matobo, Papy Kokeleya allumaient l’aile gauche Kényan avec des chevauchements cliniques. Le danger devenait de plus en plus palpable dans le camp des hommes Benedict Saul MC Carthy. L’adresse technique et la justesse dans le dernier geste échappaient aux pions d’Otis Ngoma.
La légende de Bafana Bafana d’Afrique du Sud (Champion d’Afrique 1996), sélectionneur de Harambes, revoyait ses plans contre le cours de jeu. Ce sont les Rouges qui parvenaient à faire fléchir le bloc des Blancs alors que Jonathan Mokonzi échappait belle à la 29e minute. Très court sur un long ballon : l’axial des Viets du FC St Éloi Lupopo se faisait devancer par Juma Choka dans son dos. Le dossard 16 des Harambes seul face à Brudel Efonge rencontrait le pied droit du numéro 16 des fauves tricolores, majestueux sur le coup. Mokonzi : visiblement pas trop dans le bain se disputait avec son gardien : à la 35e minute un ballon fort de Ryan Wesley Rabok Ogam. Le danger ne s’éloignait pourtant de la cage du dernier rempart de Maniema Union.
Attentistes, passifs : Mokonzi, Ntambwe, Lolendo laissaient Austine Odhiambo Otieno avancer seul à la 45e minute pour battre l’ancien portier de Jeunesse Sportive de Kinshasa (JSK) d’un plat du pied gauche chirurgical. Douchés : Lys Nyembo et Mbiyeye descendaient aux vestiaires pour ne plus y sortir. Helton Kayembe et Josué Kazema Baso prenaient leur place. Le néo joueur de Mazembe sur droite réveillait les ardeurs d’un aille longtemps patois. Dos au but : Kitambala doublement, manquait de peu son geste aux 50e et 52e minutes. Helton Kayembe par contre à la 58e sollicitait les gants de Omondi d’une frappe bout portant. Basiala, Matobo appuyaient sur l’accélérateur. Mokonzi : loupait la reprise d’une offrande de l’expérimenté numéro 7 de Maniema. L’homme à tout faire de côté congolais (Matobo) cédait sa place à Kabwit. La reprise de Horso Mwaku à la 76e minute mourrait dans les décors.
Les Léopards ne gagnent plus depuis le CHAN 2020 au Cameroun. C’est une avalanche de trois défaites sur cinq matchs en trois éditions distinctes. Leur dernier but d’ailleurs inscrit : intervenait par l’entremise de Glody Lilepo en quart de finale au pays de Paul Biya et depuis c’est un temps grand trou béant qui s’en suit. Éliminés au premier tour en Algérie en 2023, les congolais ne savent plus la couleur de la victoire.
Jenovic Lumbuenadio à Nairobi.
Les représentants de la RDC et du Rwanda ont paraphé à Washington, le 1er août, sous la facilitation des États-Unis d’Amérique, le texte des Principes du Cadre d’intégration économique régionale, prévu par l’accord de paix signé entre les deux pays le 27 juin 2025.
Selon un communiqué du Département d’État américain, grâce à une coordination conjointe dans des domaines tels que l’énergie, les infrastructures, les mines, la gestion des parcs nationaux, le tourisme et la santé publique, la RDC et le Rwanda entendent stimuler le progrès économique et améliorer les conditions de vie des populations de la région des Grands lacs.
La veille, les deux délégations avaient tenu à Washington la première réunion du Comité mixte de suivi de l’accord.
Toujours on Washington, ces avancées constituent une étape clé vers la stabilité et une paix durable dans la région.
radiookapi.net/CC
À la veille de leur premier match au Championnat d'Afrique des Nations 2025 face au Kenya ce dimanche 3 août, les Léopards A' de la RDC et leurs adversaires affichent un mélange de détermination et de respect mutuel.
Les sélectionneurs de deux équipes ont livré leurs impressions lors d’une conférence de presse animée ce samedi 2 août à Nairobi.
Otis Ngoma, sélectionneur national de la RDC, reconnaît une « pression positive » pesant sur son groupe :
« Tout athlète confronté à une compétition internationale la ressent. Malgré le temps limité pour préparer l’équipe, nous sommes prêts».
Le technicien congolais anticipe un match intense, soulignant l’avantage du Kenya, porté par ses 60 000 supporters locaux.
Du côté kényan, Beni McCarthy mise sur la cohésion :
« Les 11 joueurs sur le terrain donneront tout pour offrir un spectacle et honorer leur pays».
Ce coach admet la difficulté de ses choix : « Sélectionner seulement 11 joueurs sur 23 est douloureux, mais je crois en eux ».
La RDC aborde cette rencontre avec un passé récent compliqué contre le Kenya : deux défaites et un nul lors des trois derniers affrontements. Un défi supplémentaire pour les Léopards, déterminés à inverser la tendance dès ce premier match du groupe.
Le CHAN a débuté ce samedi 2 aout avec une rencontre au programme entre la Tanzanie et le Burkina Faso. Cette compétition qui fait la promotion des joueurs qui évolue au continent, est organisée conjointement par la Tanzanie, Ouganda et le Kenya.
radiookapi.net/CC
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a réuni, ce samedi 02 août 2025, en début de soirée, au siège de l’Union sacrée de la Nation, à Gombe, les cadres de sa plateforme politique.
Selon le professeur André Mbata, Secrétaire permanent de l’USN, cette rencontre visait à renforcer la cohésion interne et à réaffirmer l’unité nationale. Le chef de l’État a insisté sur sa vision : "rassembler les Congolaises et les Congolais de tous bords pour bâtir, au cœur de l’Afrique, un pays puissant et une nation prospère".
Les échanges ont porté notamment sur les récentes victoires diplomatiques de la RDC, dont l’adoption de la résolution 2773 du Conseil de sécurité des Nations Unies, saluée par les participants. Le Présidium a exprimé son soutien aux accords internationaux en attente de ratification au Parlement, les qualifiant d’"instruments de cohésion nationale et de préservation de l’intégrité territoriale".
Concernant la formation du prochain gouvernement, annoncée comme imminente, l’USN s’est engagée à apporter un appui total à l’exécutif qui sera mis en place.
La réunion a rassemblé 30 des 40 membres du Présidium, dont la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, le président du Sénat Sama Lukonde, ainsi que plusieurs ministres et élus de la majorité présidentielle.
Prosper Buhuru
Le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé un appel fort à la communauté internationale, ce samedi 2 août 2025, à Kinshasa, lors de la cérémonie commémorative du Génocost, désignant le génocide congolais motivé par des gains économiques. À la veille de l’installation d’une commission d’enquête indépendante sur les massacres perpétrés dans l’est du pays, le chef de l’État a plaidé pour une reconnaissance claire des atrocités commises et une mobilisation internationale en faveur de la justice et de la mémoire.
"Le silence que nous venons de garder résonne comme un cri, un appel à la justice", a déclaré le Président Tshisekedi dans une allocution empreinte d’émotion. Il a souligné que "chaque victime représente une vie brisée, un rêve éteint, un nom effacé", et que la mémoire de ces drames doit fonder une action "lucide, responsable et irréversible".
Revenant sur les nombreuses exactions survenues dans les provinces orientales du pays depuis plus de deux décennies, le chef de l’État a affirmé que plusieurs de ces massacres répondent juridiquement aux critères définis par la Convention de 1948 sur la prévention et la répression du crime de génocide. "En tant que garant de la Nation, j’assume pleinement cette responsabilité", a-t-il insisté, tout en précisant qu’il ne s’agit pas de "chercher un statut victimaire", mais de "rétablir une vérité historique occultée".
Pour consolider cette démarche, Félix Tshisekedi a annoncé la tenue, sous son autorité, d’un colloque international entre le 29 et le 31 juillet dernier à Kinshasa. Ce forum a réuni des experts congolais et étrangers, et a permis de dégager un consensus académique autour de la qualification des crimes perpétrés en RDC comme des génocides, en raison de leur caractère systématique et ciblé.
Le Président a également adressé un message clair à ceux qui doutent encore de la nature des crimes subis par les Congolais : "Et si le monde hésite encore à reconnaître cette tragédie pour ce qu’elle est, un génocide rampant, nous n’attendrons pas que d’autres valident notre douleur. Nous en sommes les premiers témoins, nous en serons les premiers artisans de justice."
Avec l’installation imminente d’une commission d’enquête indépendante, Kinshasa espère poser les bases d’un processus de vérité, de justice et de réparation à même de construire une paix durable. Le mot d’ordre du chef de l’État est sans ambiguïté : faire de la mémoire des victimes le socle d’un avenir fondé sur la dignité et la souveraineté.
Prosper Buhuru
Le baril de pétrole, l’un des principaux produits d’exportation de la RDC -République démocratique du Congo-, a enregistré une légère baisse sur les marchés internationaux. Selon la note de conjoncture économique de la BCC -Banque centrale du Congo-, au 24 juillet 2025, il s’est négocié à 69,5 USD, contre 69,7 USD la semaine précédente, soit un recul de 0,2 %.
La BCC attribue cette baisse à la menace de nouvelles mesures douanières annoncées par Donald Trump, qui pourraient entrer en vigueur ce 1ᵉʳ août 2025 et peser sur les échanges commerciaux mondiaux. Ces incertitudes ont provoqué des tensions sur le marché des matières premières.
Durant la période précédente, du 11 au 18 juillet, le prix du pétrole avait pourtant connu une hausse hebdomadaire de 1,4 %, atteignant alors 69,7 USD le baril. Toutefois, à fin 2024, le baril affichait une baisse globale de 6,6 %, illustrant une tendance instable sur le long terme.
Dans un contexte mondial de transition énergétique, la Banque centrale rappelle que les pays exportateurs de pétrole, dont la RDC, doivent envisager des politiques adaptées pour répondre aux défis climatiques et réduire leur dépendance aux hydrocarbures.
Outre le pétrole, la note de la BCC fait état de baisses notables sur les prix des principales céréales : Le riz s’est établi à 283,4 USD la tonne, en baisse de 0,7 % sur une semaine. Le blé a chuté à 197,8 USD la tonne, soit une diminution de 2,6 %. Ces baisses sont principalement attribuées à l’abondance des récoltes et à la hausse des stocks mondiaux.
En revanche, le maïs a enregistré une hausse de 2,9 %, atteignant 157 USD la tonne, en raison des risques climatiques et de la demande soutenue, combinés à une réduction des stocks prévisionnels.
La volatilité des cours des matières premières continue d’avoir un impact direct sur l’économie congolaise, fortement tributaire des exportations dans les secteurs minier, pétrolier et agricole. Une situation qui appelle à une diversification de l’économie nationale et à une stratégie d’adaptation aux marchés mondiaux.
Gloire Balolage
Dix jours après la signature d’une déclaration de principes à Doha entre le gouvernement congolais et la rébellion de l’AFC/M23, les engagements pris peinent à être concrétisés. Le texte prévoyait une entrée en vigueur immédiate, avec une date butoir fixée au mardi 29 juillet 2025. Ce délai est désormais expiré, sans avancée notable.
Parmi les principales dispositions prévues, figurait un cessez-le-feu immédiat et permanent. Or, des combats continuent d’être signalés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mettant à mal la crédibilité des engagements pris par les deux camps.
Concernant les mesures de confiance, les deux parties avaient pris l’engagement de procéder à la libération réciproque des détenus avant toute nouvelle phase de négociations.
Une étape indispensable pour permettre la reprise des discussions prévue à Doha le 8 août. Mais à ce jour, aucune libération n’a été signalée.
Au-delà des prisonniers, le retour sécurisé des déplacés devrait être une priorité afin de détendre une situation humanitaire catastrophique. Mais là encore, pas d’avancée non plus. Cette impasse fait planer un doute sérieux sur l’avenir du processus.
La désescalade verbale tant redoutée reprend de l’élan avec une guerre médiatique et communicationnelle d’une rare violence.
Pour rappel, les deux parties avaient convenu de négocier un accord de paix global d’ici le 17 août, dans un esprit de compromis et de responsabilité. Mais l’inertie actuelle risque de compromettre l’ensemble de la démarche.
Don Momat
La récente révélation d’une correspondance datée d’avril 2024 secoue le paysage politique et sportif RD-congolais. Dans cette lettre, le ministre des Sports et Loisirs, Didier Budimbu, sollicitait près de 14,6 millions de dollars auprès du Fonds de Réparation des indemnisations des victimes des activités illicites de l’Ouganda -FRIVAO- afin de réhabiliter le Stade Lumumba de Kisangani.
Cette marmite, emblématique d’une région marquée par des conflits armés, devrait selon Budimbu récupérer son éclat dans le cadre d’un projet jugé essentiel pour promouvoir la réconciliation et l’inclusion sociale.
Évoquant les instructions de la hiérarchie, le ministre des Sports a articulé dans son courrier que la rénovation du Stade Lumumba est plus qu’une nécessaire mise à jour d’infrastructure ; elle représente un projet structurant capable d’offrir un espace moderne pour la pratique sportive, de contribuer à la cohésion sociale et de restaurer le moral des populations éprouvées par des années de conflits. La description du stade comme « symbole d’espoir » illustre bien son importance pour les communautés locales, tant sur le plan sportif que social.
Cependant, la mise en lumière de cette correspondance de Budimbu intervient dans un contexte tendu, lié au procès de Constant Mutamba, ancien ministre d’État en charge de la justice, accusé pour sa part de détournement de 19 millions de dollars du même fonds FRIVAO. Ce lien entre deux figures politiques et les questions relatives à l’utilisation des fonds soulèvent des interrogations quant à la transparence et à la gouvernance dans la gestion des ressources publiques.
Une ombre sur le Frivao
Le fait que le montant demandé par Budimbu soit extrait du même fonds que celui impliqué dans les accusations contre Mutamba, qui l’affectation cité à témoigner, pose logiquement des zones d’ombre concernant l’affectation et l’utilisation de cet argent public.
Alors que les annonces faisaient état d’une diligence dans le traitement de la demande de Budimbu, de nombreux observateurs s’interrogent sur le statut réel des fonds : ont-ils été décaissés ? Si oui, comment ont-ils été utilisés ?
Espoir d’un projet de réhabilitation tangible est tempéré par l’absence d’avancées concrètes sur le terrain. La promesse de travaux imminents, fatiguée par la lenteur bureaucratique et les allégations de corruption qui pèsent sur le système, semble aujourd’hui lointaine.
Il est crucial de clarifier cette situation dans l’intérêt des économies locales et de la reconstruction du pays. La transparence dans la gestion des fonds publics et des projets d’infrastructure est un impératif pour restaurer la confiance du public et assurer que les ressources destinées au développement profitent aux citoyens.
Le ministère des Affaires étrangères, coopération internationale et francophonie exprime son indignation, ce jeudi 31 juillet 2025, à Kinshasa, sur les faits « extrêmement graves » à l’origine de l’arrestation en Bulgarie d’un diplomate congolais, impliqué dans le transport d’une importante quantité de produits stupéfiants.
Selon un communiqué consulté par 7SUR7.CD, le ministère condamne ces agissements « inacceptables » et affirme qu’il s’agit d’un cas isolé, totalement contraire aux valeurs et à l’éthique du diplomate de la RDC.
« Le ministère condamne avec la plus grande fermeté ces agissements inacceptables et affirme qu’il s’agit d’un cas isolé, totalement contraire aux valeurs et à l’éthique du diplomate de la République démocratique du Congo », a-t-on lu.
En réponse à ces actes, le ministère a pris les mesures suivantes :
• Le rappel définitif de l’agent concerné, ainsi que la levée de ses immunités diplomatiques, en raison du caractère manifeste et de la gravité des faits ;
• Transmission officielle aux autorités bulgares, à Sofia, de la position du gouvernement
congolais et engagement à coopérer pleinement avec l’État d’interpellation ;
• Envoi d’une mission conjointe du ministère des Affaires étrangères et du ministère de la Justice à Sofia afin de suivre le dossier avec les autorités compétentes.
Par ailleurs, il tient à rassurer l’opinion publique de sa détermination à faire toute la lumière sur cette affaire, à établir les responsabilités et à veiller à ce que les « conséquences en soient tirées dans le respect des lois ». En outre, le ministère rappelle qu’il applique une politique de « tolérance zéro » à l’égard de tout abus de la part de ses diplomates.
L’interpellation a eu lieu le 18 juillet 2025, à la frontière bulgaro-turque, alors que l’agent Jean de Dieu Mutebwa Mulumba circulait à bord d’un véhicule à immatriculation diplomatique, dans le cadre d’un déplacement non autorisé par l’ambassade dans laquelle il est affecté.
Raphaël Kwazi
Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, a exhorté, jeudi, les étudiants de l'Université des sciences de l'information et de la communication (UNISIC), ex IFASIC, à porter la cause nationale à travers leurs actions face à l'agression que subit la République démocratique du Congo. C'était au cours d'une conférence-débat organisée sous le thème : « Au cœur du processus de pacification de la RDC : comprendre pour agir - l'appropriation du narratif congolais par la jeunesse pour la construction d'une paix durable ».
Pour le ministre de la Communication et médias, porter la cause nationale constitue une responsabilité pour les étudiants de cette alma mater qui forme les professionnels des médias.
« Considérez que dès que moi je termine cette communication, vous, vous avez une responsabilité : vos téléphones et vos articles doivent servir à porter la cause nationale, doivent servir à porter notre fierté, notre fierté ne signifie pas soutenir forcément le président de la République, notre fierté, c'est de mettre le drapeau sur le front, c'est de mettre le drapeau sur le cou et considérez que nous sommes un pays grand et nous construisons notre grandeur », a-t-il déclaré.
Bien avant, ce membre du gouvernement a expliqué à ces étudiants la genèse de la guerre dans l'Est de la RDC et les différents processus de paix dans lesquels est engagé le gouvernement congolais pour en finir avec cette situation. Il s'agit, a-t-il rappelé, notamment des processus de paix de Washington et de Doha, qui ont enregistré des progrès significatifs avec la signature de l'Accord de paix RDC-Rwanda, mais aussi de la Déclaration de principes RDC - AFC/M23.
« L'objectif principal, c'est la paix, il faut que nous puissions tous être prédisposés à être ceux qui contribuent à la construction de cette paix et cette université, c'est l'université qui forme les premiers vecteurs de la société, ceux qui doivent, à travers l'écrit, la télévision, la radio, atteindre les Congolais partout où ils se trouvent », a soutenu Patrick Muyaya Katembwe.
Il s'en est ensuivi une session de questions-réponses pour éclairer la lanterne des étudiants et du corps enseignant sur certaines matières liées au processus de pacification du pays.
Pour sa part, l'UNISIC a exprimé son soutien au chef de l'État et son gouvernement dans la lutte pour la restauration de la paix sur toute l'étendue du pays.
« L’UNISIC, en pensant organiser cette activité, nous voulons affirmer que notre président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et son gouvernement que dirige son excellence madame Judith Suminwa, ne sont pas seuls. Vous n'êtes pas seuls dans cette lutte face à l’agression barbare que subit notre pays. Dites au président que vous n’êtes pas seuls dans votre lutte pour la restauration de la paix sur toute l’étendue du pays », a déclaré le professeur Kambayi Bwatshia, recteur de l'UNISIC.
Notons qu'avant l'UNISIC, le porte-parole du gouvernement Suminwa était, la semaine dernière, à l'Université de Kinshasa (UNIKIN) où il a sensibilisé les étudiants à l'appropriation du narratif congolais et du processus de pacification de la République démocratique du Congo.
Prince Mayiro