Une vidéo d’une minute trente secondes devenue virale sur les réseaux sociaux, propageant l’affirmation selon laquelle « la paie du mois d’octobre 2025 interviendra avec 10 jours de retard.  Cette affirmation  est fausse et constitue une fake news de rumeur .

 Genèse de la vidéo 

La vidéo sous examen incriminée, partagée massivement sur diverses plateformes numériques provient du  compte Facebook d’un dénommé « Ndeze Boshwenda Elie », a semé la confusion et suscité de nombreuses interrogations parmi les internautes.

La Vérité sur la Vidéo 

Après vérification, il s’avère que le contenu qui refait surface date en réalité de 2023. Il était lié à l’époque à des ajustements de salaires de fonctionnaires suite au protocole d’accord de la commission paritaire, gouvernement/banc syndicat, et n’a aucune pertinence pour la paie actuelle. Ce contenu est donc périmé et hors contexte.

Pour preuve, le calendrier officiel de la paie des fonctionnaires est clair , le versement interviendra comme prévu le mercredi 29 octobre 2025. Le crédit effectif des comptes bancaires des fonctionnaires peut varier en fonction des banques, nécessitant généralement un délai de 24 à 48 heures maximum.

Conclusion 

La paie du mois d’octobre n’interviendra pas  avec 10 jours de retard. La vidéo virale est une fausse nouvelle ressortie de ses archives.

Recommandation 

 Il est crucial de toujours vérifier la date et la crédibilité de la nouvelle.Ne partagez jamais une nouvelle qui ne provient pas de médias officiels et reconnus, tels que l’Agence Congolaise de Presse (ACP), via son service de vérification des faits (Debunkage).

ACP_Debunkage/CC



Les travaux de la session budgétaire 2026 de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP) ont été lancés, lundi, lors d’une cérémonie organisée à la direction provinciale de cet établissement public, située à Limete, une commune du centre de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

‎«Cette rencontre marque non seulement le début des travaux d’une période de réflexion et de planification, mais également une occasion de renforcer notre engagement envers nos objectifs communs. Cette session budgétaire revêt une attention particulière: premièrement suite au changement de notre cadre organique qui n’est pas une simple réorganisation, mais une réponse stratégique aux défis actuels afin d’assurer notre pertinence et notre efficacité dans un environnement en constante évolution. Et deuxièmement à cause des défis à relever pour la satisfaction de la politique du déploiement territorial de l’Institut», a déclaré Godefroy Stanislas Tshimanga, directeur général de l’INPP.

«Il est, à cet effet, clairement établi que notre intervention de ce jour confère à tous et à chacun la prérogative d’examiner sur le plan mathématique, statistique, technique ainsi que stratégique et sans la moindre complaisance, l’ensemble des intentions chiffrées en les conformant aux impératifs d’un budget réaliste», a-t-il ajouté. 

‎M. Tshimanga a fait savoir qu’au cours des prochains jours, plusieurs points essentiels seront abordés, entre autres, l’analyse des performances où il va être examiné les résultats de l’année précédente pour identifier les réussites et domaines nécessitant des améliorations; les priorités stratégiques, il sera crucial de définir les priorités pour l’année à venir, en tenant compte des besoins des équipes et des exigences du marché.

«Où nous devons discuter ressources dont nous disposons et des investissements nécessaires pour atteindre nos objectifs et l’engagement envers l’innovation et la modernisation: la nécessité d’intégrer l’innovation et les nouvelles technologies dans notre système. Notre Budget doit donc prévoir des investissements dans des outils modernes qui correspondent à la transformation numérique», a-t-il poursuivi. 

‎Le Directeur de l’Institut national de préparation professionnelle a, par la suite,  rappelé  que des efforts doivent être intensifiés pour se conformer aux dispositions des articles 30 et 32 du décret fixant les statuts de l’Institut aux réalités à traduire en chiffres.

‎Pour lui, cette session budgétaire revêt une attention particulière: «premièrement suite au changement de notre cadre organique qui n’est pas une simple réorganisation, mais une réponse stratégique aux défis actuels afin d’assurer notre pertinence et notre efficacité dans un environnement en constante évolution. Et deuxièmement à cause des défis à relever pour la satisfaction de la politique du déploiement territorial de l’Institut. Des assignations d’ordre qualitatif et quantitatif à concrétiser sur terrain et dans la pratique», a-t-il indiqué. 

‎Pour sa part, Marlin Mbumba, directeur en charge du budget et contrôle de l’INPP a indiqué que l’exercice 2025 sera suspendu au mois de décembre. 

‎«L’exercice 2025, que nous avons bien entamé au prix d’une évaluation à mi-parcours, va suspendre son cours en décembre 2025 à minuit, obliger de céder son fauteuil à l’exercice 2026 pour notre institut (…) au vu de la somme de ces équations, vous allez bien vous rendre compte que les prévisions budgétaires qui font l’objet de votre présence dans cette salle sont des intentions chiffrés de l’Institut»,  a dit Marlin Mbumba.

‎Les travaux de cette session budgétaire 2026 de l’INPP, vont  du lundi 27 octobre au jeudi 14 novembre 2025, et permettront  de doter cet institut d’un outil de travail exprimant, de façon chiffrée, les activités de l’établissement en recettes comme en dépenses pour l’exercice 2026, après celui en cours.

‎‎ACP/ODM



Le diocèse de Goma, par la voix de son évêque, Monseigneur Willy Ngumbi Ngengele, a annoncé ce dimanche 26 octobre, le décès de Monseigneur Faustin Ngabu, évêque émérite du diocèse de Goma.

Selon le communiqué, Mgr Faustin Ngabu est décédé ce dimanche à 10 h 30 à l’hôpital Charité Maternelle, à la suite d’une longue maladie.

Ancien évêque de l’Église catholique de Goma de 1974 à 2010, il s’est éteint à l’âge de 90 ans.

En attendant la publication du programme du deuil, le diocèse catholique de Goma invite tous les fidèles chrétiens à prier pour le repos de l’âme de Monseigneur Faustin Ngabu, auprès du Seigneur qu’il a servi toute sa vie. Il demande que celui qui l’a appelé auprès de Lui, après tant de souffrances, l’accueille dans son royaume et lui accorde la grâce de le contempler dans sa grande magnificence avec tous les saints du ciel.

Qui était Monseigneur Faustin Ngabu ?

Né en 1935 à Lokwa, dans l’actuelle République démocratique du Congo, Mgr Faustin Ngabu a été ordonné prêtre le 21 décembre 1963 pour le diocèse de Goma.

Le 25 avril 1974, il est nommé évêque coadjuteur du diocèse de Goma, puis consacré le 7 septembre 1974 par l’archevêque de Bukavu. Le même jour, il succède à Monseigneur Joseph Mikararanga Busimba comme évêque de Goma.

Son ministère épiscopal s’est étendu sur 36 ans, jusqu’à sa démission le 18 mars 2010 pour raison d’âge. Sa devise épiscopale était : « Que tous soient un ».

Tout au long de son ministère, Mgr Ngabu s’est illustré par son engagement pour l’unité, la paix et le développement social et pastoral, dans une région marquée par les conflits, les tensions ethniques et les catastrophes naturelles.

Sous sa direction, plusieurs paroisses ont été créées, notamment Binja, Notre-Dame d’Afrique de Katoyi, Miséricorde divine de Sake et Bienheureuse Anuarite de Himbi. Il a également initié la mise en place de structures éducatives et sanitaires, comme des hôpitaux et des centres de santé mentale à Kyeshero.

Mgr Ngabu a assumé diverses responsabilités au sein de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et d’autres instances ecclésiales.

En novembre 2024, le diocèse de Goma a célébré ses 65 ans d’érection canonique et, à cette occasion, les 50 ans d’épiscopat de Mgr Ngabu, un fait rare parmi les évêques africains.

Situé dans la province du Nord-Kivu, une région souvent touchée par l’insécurité, les conflits armés et les éruptions volcaniques, le diocèse de Goma a trouvé en Mgr Ngabu un pasteur résilient et dévoué. Son action a profondément marqué la pastorale, l’éducation, la santé et la recherche de la paix et de la réconciliation.

Depuis sa démission en 2010, il portait le titre d’évêque émérite du diocèse de Goma, jusqu’à son décès ce dimanche 26 octobre 2025.

Josué Mutanava, à Goma



L’aventure africaine de l’AS Simba s’est brutalement achevée mercredi à Johannesburg en Afrique du Sud. Tenus en échec à l’aller (0-0), les Kamikazes de Kolwezi se sont lourdement inclinés 3-1 face aux Kaizer Chiefs lors du match retour des préliminaires de la Coupe de la Confédération (CAF).‎

‎La rencontre a très vite tourné à l’avantage des Sud-Africains, qui ont marqué trois fois en un quart d’heure. Ighodaro (2ᵉ), Kwinika (14ᵉ) et le Congolais Glody Lilepo (25ᵉ) ont offert une avance confortable à leur équipe dès la première mi-temps.‎

‎Malgré une réduction du score à la 79ᵉ minute, l’AS Simba n’a pas pu opérer de miracle. Pour sa première participation aux compétitions continentales, le club congolais quitte donc la scène africaine dès ce tour préliminaire.‎

‎Après les Aigles du Congo, l'AS Simba est le deuxième représentant congolais à quitter les interclubs de la CAF. 

Désormais la RDC compte une seule équipe en Ligue des champions, le FC St. Éloi Lupopo, et une autre en Coupe de la Confédération, l'AS Maniema Union.

radiookapi.net/CC



L’entraîneur de MK de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a affirmé, en conférence, que l’opposition MK-Rangers, dimanche, au stade des Martyrs, sera plus difficile que celui de mercredi, entre MK et les Aigles du Congo (1-0), au championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot).

« MK s’est imposé difficilement, mercredi, par  1-0, devant Les Aigles du Congo, à la 1ère journée. Mais le 2ème de MK, dimanche devant les Rangers,  sera encore plus difficile« , a déclaré Cyrille Mubiala, entraîneur de MK.

Pour lui, la victoire devant l’équipe championne de la RDC constitue une motivation supplémentaire.

« A l’abordage du match MK-Rangers, la victoire de MK sur les Aigles du Congo  a valeur d’une motivation supplémentaire, en termes de détermination, au regard de la rivalité entre les deux clubs. En toute humilité, MK va se battre pour l’emporter« , a-t-il expliqué, ajoutant que MK qui respecte tous ses adversaires, est  réputé de « tueur des grands » de Kinshasa, dans son ADN, qu’il va répercuter, au fil des matches, pour un bilan global qui sera établi à la fin de la saison.

Cela, a-t-il indiqué, du fait que chaque concurrent engagé fulmine des ambitions légitimes, même si MK rêve de repartir, peu importe le canal, en Afrique pour une troisième fois, après 2013 et 2014, comme vainqueur de la Coupe, quand bien même cette équipe de MK a fait profil bas, en 2025, face à l’AS Simba.

Quoi qu’il en soit, selon Cyrille Mubiala, même si MK avait éliminé l’AC Rangers,  à la coupe du roi, le match de dimanche se jouera et se gagnera, sur le terrain et non, sur une page du passé.

Comme pour dire que les Rangers fouleront l’aire de jeu du stade des Martyrs, avec un relent de revange.

Si MK s’était imposé, par 1-0, sur les Aigles du Congo, après 90 minutes de jeu, il n’en a pas été le cas, pour l’AC Rangers, dominateur de Martin Pêcheur d’Isiro, par forfait (3-0), à la première journée du groupe.

Rangers absent en conférence de presse

En prévision de cette explication, si le staff technique de MK a été présent au rendez-vous, celui de l’AC Rangers, pour on ne sait quelle raison, a été invisible à l’heure de cette entrevue, avec la presse.

Comme on l’aura, MK-Rangers de dimanche sera le rendez-vous des deux gagnants de la première journée du groupe B.

MK-Rangers dimanche à 19hoo

Initialement prévu, samedi, à 13h00, au stade des Martyrs, cette rencontre a été décalée à 19h00, dans le même site pour raison d’ordre organisationnel, selon Mons Mosendju, membre de la cellule de communication de La Linafoot, ajoutant que ce match sera précédé par deux autres, à savoir : d’une part entre V.Club et Martin Pêcheur, absent à la conférence d’avant-match.

Juste après, on vivra le duel des perdants de la première journée, entre les Aigles du Congo et le FC Renaissance du Congo.

Les Aigles du Congo avaient mordu la poussière devant MK (0-1), alors que le FC Renaissance du Congo avait perdu par forfait (0-3), face à Céleste FC.

ACP/C.L./CC



L’importation de l’électricité en Angola a été qualifié samedi par le ministre congolais des Ressources hydrauliques et électricité, de mesure de transition pour couvrir les déficits énergétiques dans les entreprises  exerçant dans les mines en République démocratique du Congo, selon une publication sur X consultée par l’ACP. 

‎‎« L’importation temporaire d’électricité de l’Angola est une mesure de transition, pas un aveu d’échec », a déclaré le ministre Aimé Molendo Sakombi sur son compte X.

‎Selon le ministre, le déficit est critique dans le Lualaba et le Haut-Katanga, où les mines tournent à 20 % de leur capacité.

‎Il a rassuré, en outre, que le projet grand Inga reste le pilier pour répondre efficacement au problème du déficit électrique dans les mines. 

‎‎« Inga reste le pilier, mais les interconnexions régionales nous permettent de répondre à l’urgence tout en renforçant nos capacités nationales, y compris le Grand Inga », a soutenu le ministre.  

‎‎En marge du forum économique USA-RDC qui s’est tenu à Washington, le ministre des Ressources hydrauliques et électricité, Aimé Sakombi Molendo a procédé le 14 octobre dernier à la signature d’un protocole d’accord au nom de la RDC avec la société Hydro-Link relatif à la construction de la ligne de transport pour l’importation de l’énergie électrique de l’Angola vers la RDC pour un montant de 1,5 milliards de dollars américains, afin de desservir le secteur minier et industriel. 

‎Avant de signer avec la RDC, la société Hydro-Link s’est engagée avec le gouvernement Angolais par la signature d’un Protocole d’accord pour l’importation du surplus de son énergie électrique vers la RDC.

‎‎Ce protocole d’accord s’inscrit dans la mise en œuvre du PAG dans son pilier 5 qui sublime l’accès de la population aux services de base, en eau et en électricité, a-t-on rappelé. 

‎‎ACP/C.L./CC



Le Président  congolais a reçu en audience, vendredi , à  la Cité  de l’Union africaine ( UA), la vice-présidente de la société » Vingroup », porteuse  de divers projets d’investissement générateurs d’emplois , a-t-on  appris  samedi  de la Présidence congolaise.

«Je suis venue rencontrer le Président Félix Tshisekedi pour avoir sa bénédiction en vue d’une collaboration fructueuse entre la RDC et Vingroup », a déclaré Mme Thuy Le, après son entretien  avec le Chef de l’État, en présence  de la Première ministre.

La femme d’affaires vietnamienne a fait savoir que l’implantation de Vingroup en RDC  rencontre plusieurs axes prioritaires du programme quinquennal du Président Tshisekedi.

« Vingroup » est, d’après  elle, le plus grand conglomérat vietnamien spécialisé dans l’immobilier, le tourisme, l’industrie, les infrastructures et l’automobile.

« En développant tous ses secteurs d’activités au Congo (l’immobilier, le tourisme, l’automobile, l’industrie et les infrastructures), Vingroup va générer des emplois, protéger le panier de la ménagère, contribuer à la diversification de l’économie et améliorer l’accès aux services sociaux de base », a  fait savoir la Présidence congolaise.

Mme Thuy Le, en  séjour  à  Kinshasa, a sollicité une rencontre avec le Chef de l’État, afin d’obtenir sa bénédiction, avant le lancement dans les prochains jours des activités de la firme vietnamienne en RDC.

«La rencontre avec le Président de la République a été agréable; nous avons pu ressentir en lui de la sincérité et de la détermination de voir cette collaboration réussir », a révélé  Mdme Le.

Avant d’être reçue par le Chef de l’État, Mme Thuy Le a indiqué avoir rencontré, tour à tour, la Première ministre Judith Suminwa et le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, avec qui elle a signé un mémorandum d’entente (M.O.U) pour le développement d’un vaste projet immobilier.

ACP/UKB/CC



L’Union sacrée de la Nation (USN) a officiellement enregistré douze candidatures pour le poste de président de l’Assemblée nationale, une fonction réservée à la majorité parlementaire, selon le règlement intérieur. 

Dans un communiqué publié ce vendredi 24 octobre, le secrétaire permanent de la plateforme, Professeur André Mbata B. Mangu, a salué la discipline et la loyauté dont ont fait preuve les candidats, conformément aux orientations internes.

« Tous les candidats ont signé les Actes d’engagement à l’USN et de loyauté à la Haute Autorité politique », a-t-il précisé, soulignant que chacun s’est engagé à respecter la décision finale de la famille politique.

Liste complète des 12 candidats :

1. Aimé Boji Sangara (UNC, Walungu – Sud-Kivu)

 

2. Doudou Dunia Mangu Mangu (UDPS/Tshisekedi, Lukunga – Kinshasa)

3. Jean-Marie Kalumba Yuma (AAAP, Pangi – Maniema)

4. Didier Kamundu Batundi (ECN/AAAP, Masisi – Nord-Kivu)

5. Patrick Matata Makalamba (UDPS/Tshisekedi, Kisangani – Tshopo)

6. Jean Baudouin Mayo Mambeke (AA/UNC, Mont-Amba – Kinshasa)

7. Crispin Mbindule Mitono (UDPS/Tshisekedi, Butembo – Nord-Kivu)

8. Willy Mishiki Buhini (PEP-AAAP, Walikale – Nord-Kivu)

9. Christophe Mboso N’Kodia Pwanga (CRD/AACRD, Kenge – Kwango)

10. Simon Mulamba Mputu (CODEP/3A, Tshikapa – Kasaï)

11. Mwanza Hamissi Singoma (Debout la Patrie/AAAP, Nyiragongo – Nord-Kivu)

12. Emil Saidi Balikwisha (AAD-A/AB, Beni-Nord-Kivu)

Selon ce communiqué, les dossiers de ces candidats ont été transmis à la « haute autorité politique » de l’USN, « pour appréciation ».

MD



À Nairobi, le public kényan a assisté à un véritable récital congolais. Sur le ring du Championnat d’Afrique zone 3, les Léopards Boxe ont livré une prestation magistrale, combinant puissance, technicité et discipline pour s'adjuger la première place du classement général.

Dirigés par le technicien Toussaint Lofanga, les boxeurs congolais ont moissonné 20 médailles, soit 12 en or, 4 en argent et 4 en bronze. Leur supériorité a été incontestable, reléguant le Kenya et l’Ouganda, pourtant bien préparés, à bonne distance.

Cette domination n’est pas le fruit du hasard. La République Démocratique du Congo vit actuellement un véritable âge d’or dans le Noble Art. D’après le classement mondial le plus récent, la RDC est classée deuxième meilleure nation africaine derrière le Maroc. Cette position témoigne de l’excellence du travail de formation, la rigueur des encadreurs et la détermination des athlètes congolais, de plus en plus respectés sur la scène internationale.

Le triomphe de Nairobi vient ainsi confirmer l’ascension d’une sélection qui n’a plus peur de viser plus haut. Les Léopards Boxe, avec leur force tranquille et leur esprit collectif, symbolisent désormais la renaissance d’un sport congolais en quête de grandeur. À travers cette victoire, les athlètes congolais ne se contentent pas de remporter des combats : ils insufflent foi et fierté à tout un peuple.

Gede Luiz Kupa



Ce samedi, des journalistes, membres de l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC), section de Kinshasa, se sont mobilisés à la Place des Évolués située dans la commune de la Gombe. L'objectif a été d'assainir ce carrefour de la première ville de la RD Congo qui attire chaque jour plusieurs Kinois.

Selon le président de l'UNPC/Kinshasa, cette initiative, appuyée par Rachel Kitsita, questeure de l'UNPC au niveau national, s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement du programme « Kinshasa ezo bonga » du gouverneur Daniel Bumba visant à rendre la capitale congolaise propre et vivable.

« Aujourd’hui, nous lançons le Salongo de la presse. Parce qu’à Kinshasa, chez nous, nous voulons que la capitale rayonne. Nous voulons que ce que fait l’Hôtel de ville ait un écho, un accompagnement de la part des journalistes. Nous ne sommes pas là seulement pour critiquer ou dire ce qui ne va pas, mais aussi pour donner l’exemple. Là, on donne l’exemple », a expliqué Jean-Marie Kassamba à la presse.

Par ailleurs, le président de l’UNPC/Kinshasa a annoncé que toutes les deux semaines, des journalistes se déploieront dans d’autres communes de la capitale afin de rééditer l’opération.

« Nous allons faire la ronde des communes. On a commencé à la Gombe aujourd’hui. Ensuite, nous irons à Lingwala, Bandalungwa, Kisenso, Limete, Maluku, Kalamu, Bumbu et Makala. Toutes les communes seront visitées. Il faut que l’Hôtel de ville se sente accompagné positivement », a laissé entendre le patron de Télé 50.

Pour cette journée de samedi, une centaine de journalistes des différents médias ont participé à cette activité. Pelles, râteaux et balais en mains, ils ont assaini la Place des Évolués.

Pour sa part, la questeure de l'UNPC, Rachel Kitsita, a salué l’initiative. Elle a également encouragé la presse kinoise à demeurer « un modèle de civisme et de responsabilité sociale », en soutenant les actions visant à améliorer le cadre de vie des Kinois.

Prince Mayiro

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