Après lui avoir apporté publiquement son soutien lors du concours Miss Univers, le boxeur congolais a enfin rencontré Dorcas Dienda, la représentante de la République démocratique du Congo, au cours d’un voyage en avion.
Les deux personnalités ont profité de ce moment pour échanger brièvement et prendre une photo ensemble, un geste qui a rapidement attiré l’attention des internautes. Cette rencontre symbolique a été bien accueillie par de nombreux fans, qui ont salué le soutien du sportif envers la candidate congolaise.
Sans déclarations particulières de leur part, cette image reste un simple témoignage de respect et d’encouragement envers la représentante de la RDC sur la scène internationale.
Le gouvernement congolais a ordonné, à travers un télégramme signé le lundi 1ᵉʳ décembre par le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières la suspension immédiate des activités du mouvement « Sauvons la RDC ».
Le document, adressé aux gouverneurs de provinces et à toutes les autorités administratives, instruit l’arrêt de toute activité publique, réunion ou initiative organisée au nom de cette plateforme.
« Sauvons la RDC » a été lancé à l’issue d’un conclave tenu du 14 au 15 octobre 2025 à Nairobi, regroupant plusieurs responsables politiques proches de l’ancien président Joseph Kabila. À l’issue de cette rencontre, l’ancien chef de l’État a été désigné leader de cette nouvelle plateforme.
Les participants avaient présenté « Sauvons la RDC » comme un mouvement politique et citoyen destiné à :
- Dénoncer la crise multidimensionnelle que traverse le pays,
- Défendre l’ordre constitutionnel ;
- Promouvoir la réconciliation nationale,
- Appeler à un dialogue inclusif sur la gouvernance et la paix.
La naissance de « Sauvons la RDC » a entraîné une réaction rapide du gouvernement. Dans les semaines ayant suivi le conclave de Nairobi, plusieurs partis politiques ayant participé à la création de la plateforme ont été ciblés par des mesures administratives.
Parmi les formations suspendues par des arrêtés du ministère de l’Intérieur figuraient notamment le PPRD, l'ATD de José Makila, le LGD de Matata Ponyo et plusieurs autres partis membres du regroupement politique proche du FCC.
Ces mesures avaient été dénoncées par l’opposition comme une tentative de « réduire au silence toute expression politique indépendante ».
Merveil Molo
Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, et le président du Rwanda, Paul Kagame, séjournent à Washington pour entériner ce jeudi, l’accord de paix précédemment paraphé le 27 juin par leurs ministres des Affaires étrangères, sous l’égide des États-Unis. L’administration Trump, via la Maison-Blanche, a confirmé la tenue de la cérémonie ce jeudi 4 décembre 2025, en vue de signer officiellement cet accord censé mettre fin aux violences dans l’est de la RDC, marquées par l’activisme de groupes armés et de la rébellion AFC/M23, soutenue par le Rwanda, selon plusieurs rapports.
Plusieurs observateurs restent tout de même sceptiques quant au respect dudit accord par le Rwanda étant donné que plusieurs autres protocoles signés par le passé n’ont jamais été respectés. A ce sujet, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a expliqué que la RDC fait confiance au médiateur américain.
"Nous croyons au processus, nous croyons au médiateur. Il y a évidemment l’attitude du Président rwandais. Nous venons, nous avons signé un accord, nous avons des engagements précis, et nous regardons la part qui est la nôtre. Mais l’idée de faire cet accord, l’idée d’aller vers le cadre d’intégration économique régionale et tout ce qui s'ensuit, n’est pas une idée qui plaît au Président rwandais. Parce que si vous regardez les conditions du cadre d’intégration économique régionale, c’est d’abord mettre fin à tout trafic illicite. Et il est évident qu’aujourd’hui, le modèle économique rwandais a été construit sur le vol de minerais dans l’Est de la République démocratique du Congo", a expliqué Patrick Muyaya lors d'un briefing presse co-animé avec Tina Salama porte-parole du chef de l'État mercredi 3 décembre 2025 à Washington.
Kinshasa entend jouer sa partition dans le cadre de ce processus. Selon le porte-parole du gouvernement, Félix Tshisekedi va profiter de la rencontre pour faire part au Président américain de la situation réelle sur le terrain des opérations dans l'Est de la RDC.
"Le Président de la République aura l’occasion de rencontrer le Président américain, et ce sera l’occasion pour lui de rapporter tout ce que nous avons dit, y compris la réalité sur le terrain. Il y a des services américains qui suivent les positions des uns et des autres. Nous, comme nous avons confiance à la médiation américaine, nous pensons qu’il y a des possibilités ou des mécanismes qui pourront être trouvés pour que nous avancions vers l’objectif que nous souhaitons", a-t-il assuré.
La rencontre annoncée entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame, prévue le 4 décembre à Washington, devait être le symbole d’un tournant diplomatique. Sous l’impulsion directe des États-Unis, les deux dirigeants doivent ratifier l’accord signé en juin et donner corps au cadre d’intégration économique régionale adopté début novembre. Pourtant, à mesure que l’échéance approche, l’optimisme initial se fissure et laisse place à une réalité beaucoup plus complexe : un processus poussé par Washington, mais freiné par une défiance politique enracinée, des divergences de lecture et une situation militaire inchangée dans l’est de la République démocratique du Congo.
La médiation qatarie constitue un autre volet essentiel du dispositif diplomatique. Un accord-cadre a été signé entre Kinshasa et le M23, mais son contenu reste largement à négocier. Sur le terrain, rien n’a changé : les positions ne bougent pas, les lignes de front restent actives et aucune mesure de confiance n’a été mise en place. La juxtaposition des deux processus (Washington et Doha) montre la complexité du dossier : d’un côté une médiation interétatique, de l’autre une négociation politico-militaire directe avec la rébellion.
Clément MUAMBA
Pour la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Maroc 2025 du 21 décembre 2025 au 18 Janvier 2026, Sébastien Desabre prend le même groupe avec lequel il a réussi le hold-up dernièrement en novembre contre les Lions Indomptables du Cameroun et les Super Eagles du Nigeria pour les barrages intercontinentaux de mars.
Le Français intransigeant n’a pas renoncé à ses 25 commandos. Il a justement injecté que Simon Banza, qui effectue son grand retour après deux absences successives lors des trêves d’octobre et novembre. Le longiligne avant-centre, qui se refait une santé dans le Golfe avec Al-Jazira (Émirats arabes unis), sera de la campagne de l’hiver prochain pour porter le groupe à 26. Wissa et Bertaud (sans club), sans surprise, ne seront pas de l’aventure. Alors que la CAF lui avait donné l’opportunité d’amener 28 âmes, Desabre a fait le choix impopulaire d’amener aucun renfort, pendant que le nom de Warren Bondo figure dans la liste des présélectionnés. Dans son noyau dur, Desabre fera face à un dilemme pendant la préparation qui lance lundi prochain en Espagne. En effet, Samuel Moutoussamy et Simon Banza viennent de contracter en club, à peine une semaine pour le premier cité, deux jours pour le second, des blessures dont la nature n’a pas été explicitement dévoilée. Est-il aussi que, dans le même ordre, Théo Bongonda et Joris n’ont plus rejoué depuis le succès du 13 novembre contre les Lions.
À l’approche du regroupement de plus de 11 jours à Alicante, avant de mettre le cap sur Rabat, Desabre aura de dernières retouches pour présenter un groupe solide dès le 23 décembre contre les Guépards du Bénin en ouverture du groupe B à 13h au stade Al Médina, puis face aux Lions de la Teranga du Sénégal le samedi 27 décembre au Grand Stade de Tanger, et enfin devant les Zèbres du Botswana le mardi 30 au stade Al Médina. Pour leur 22ᵉ participation à la grande messe, les Fauves Tricolores vont chèrement se prévaloir d’un statut d’outsiders sérieux eu égard à leur montée en puissance de ces deux derniers mois. À un match du Mondial américain, les Léopards sont piqués au vif mentalement et tactiquement. Cette CAN va justement être cet autre test à grandeur nature qui va confirmer leur retour en puissance au-devant de la scène pour jouer enfin le premier rôle.
Jenovic Lumbuenadio
La Maison Blanche a confirmé lundi que les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame se rencontreront le 4 décembre à Washington. Certains dirigeants de la sous-région, dont les présidents burundais et kényan, sont également attendus.
Cette rencontre, annoncée comme une étape clé du processus diplomatique soutenu par les États-Unis, doit permettre aux deux chefs d’État de ratifier l’accord signé en juin et de donner suite au cadre d’intégration économique adopté début novembre. Washington cherche à stabiliser une zone stratégique pour les chaînes d’approvisionnement occidentales en cobalt, cuivre, lithium, or et tantale, et dit continuer à « travailler avec les deux parties », tout en envisageant de faciliter des investissements de plusieurs milliards de dollars.
Mais à l’approche de l’échéance, les divergences persistent. Aucun progrès notable n’a été enregistré dans la mise en œuvre des engagements annoncés en septembre, notamment la neutralisation des FDLR et le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais. À Kigali, Paul Kagame affirme que les blocages ne viennent pas du Rwanda et accuse Kinshasa d’avoir renié certains séquencements convenus. Le président rwandais reproche à son homologue congolais d’ajouter des conditions et met en cause ce qu’il décrit comme une position fluctuante des autorités congolaises.
À Kinshasa, la position est inverse. Le gouvernement congolais répète qu’aucun déplacement du président Tshisekedi à Washington ne serait possible sans un début de retrait des forces rwandaises. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, l’a affirmé mi-novembre, et Félix Tshisekedi a réitéré cette exigence vendredi en Serbie, évoquant le respect de la souveraineté congolaise et la nécessité de rétablir la confiance.
Sur le terrain, la situation reste inchangée. Le M23 contrôle toujours Goma, Bukavu et plusieurs axes du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Kigali continue de nier tout soutien au mouvement, tandis qu’un rapport du groupe d’experts de l’ONU publié en juillet affirme que le Rwanda exerce un « commandement et contrôle » sur la rébellion.
La médiation conduite au Qatar entre Kinshasa et le M23 constitue un autre volet du dispositif. Un accord-cadre a été signé, mais son contenu doit encore être négocié et aucune avancée n’a été observée sur les lignes de front. La coexistence des deux processus — Washington et Doha — illustre la complexité du dossier, entre médiation interétatique et discussions politico-militaires.
La question de l’intégration régionale reste également en suspens. Félix Tshisekedi affirme en faire un axe de sa diplomatie, tout en rappelant que les événements de 2022 ont fragilisé la confiance régionale.
À une semaine de la rencontre, les positions demeurent éloignées. Les États-Unis misent sur une fenêtre diplomatique, Kigali accuse Kinshasa d’incohérences et le président congolais maintient ses conditions de départ. La réunion du 4 décembre pourrait ouvrir une séquence décisive ou mettre en lumière les contradictions qui freinent la mise en œuvre du processus engagé depuis près de deux ans.
actualite.cd/CC
Le Festival de la bande dessinée et du film d’animation africaine ‘‘Wapenzi Club’’, est prévu du 5 au 7 décembre à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, en République démocratique du Congo, pour célébrer la créativité artistique, selon le communiqué des organisateurs consulté dimanche par l’ACP .
« Le Festival de la bande dessinée et du film d’animation africaine prévu du 05 au 07 décembre 2025 à l’Académie des Beaux-Arts pour célébrer la créativité, est un véritable espace d’échange et d’inspiration pour tous les passionnés de narration visuelle », a-t-on lu.
Selon la source, cette première édition du festival Wapenzi Club ouvre un espace de réflexion, de créativité et d’innovation autour de la bande dessinée du webtoon et de l’animation en RDC.
ACP/CC
L’artiste congolais Hiro a récemment exprimé toute son admiration pour Koffi Olomide. Dans une déclaration brève mais forte, il a décrit le Grand Mopao comme « l’artiste congolais le plus authentique humainement parlant ».
Hiro, qui entretient de bonnes relations avec Koffi, souligne ainsi le caractère vrai et sincère du leader du Quartier Latin, au-delà de sa longue carrière musicale. Cette prise de position a été largement commentée sur les réseaux sociaux, où les fans des deux artistes ont réagi en masse.
Pour Hiro, cette authenticité fait partie des raisons qui expliquent l’impact durable de Koffi Olomide dans la musique congolaise et son influence sur plusieurs générations de musiciens.
En séjour de travail en Serbie, le chef de l’État Félix Tshisekedi a échangé, ce vendredi 28 novembre 2025, avec les membres de la diaspora congolaise installés dans ce pays. Plusieurs sujets d’actualité ont été abordés, notamment l’accord de paix entre Kinshasa et Kigali qui devrait être entériné dans les tout prochains jours.
À ce propos, Félix Tshisekedi a indiqué qu’il se rendrait prochainement aux États-Unis pour procéder à son entérinement, tout en rassurant qu’il n’y aura ni brassage ni mixage au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo.
« Je me rendrai à Washington pour entériner l'accord signé avec le Rwanda sous l'égide des États-Unis et qui a déjà été rendu public en toute transparence. Mais ne vous laissez pas berner : on ne fera ni brassage ni mixage », a-t-il déclaré.
Le président de la République s’est également montré ferme quant au respect de la souveraineté nationale.
« Le respect des accords implique le respect de la souveraineté de notre pays, le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais et le rétablissement de la confiance mutuelle. On ne fait pas de commerce régional sans paix ni confiance rétablie », a-t-il martelé.
Et d’ajouter : « Concernant l’accord d’intégration régionale, sachez qu’il n’y a rien de nouveau. L'intégration régionale, c’est tout ce que j’ai désiré dès mon accession au pouvoir, mais ils nous ont poignardés dans le dos en 2022 ».
Félix Tshisekedi a, par ailleurs, réitéré l’engagement du gouvernement à améliorer les mécanismes d’accompagnement des Congolais vivant à l’étranger dans le cadre des réformes en cours au sein de la diplomatie congolaise, saluant au passage la place de choix qu’occupe la diaspora dans sa vision du développement national.
Junior Ika
Un procès historique s'est ouvert, il y a une dizaine de jours, à la Division des crimes internationaux de la Haute Cour de Kampala, en Ouganda. Il implique un acteur bien connu dans la sphère politico-sécuritaire sous-régionale : Jamil Mukulu, fondateur des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé aujourd'hui très actif dans l'Est de la République démocratique du Congo.
Arrêté en 2015 en Tanzanie avant d'être extradé vers l'Ouganda, le leader du mouvement terroriste n'est jamais jugé depuis plus de 10 ans et est resté longtemps détenu à la prison de Luzira, dans la capitale ougandaise.
Bien que les débats aient été reportés en février 2026 après la dernière audience du 19 novembre dernier, nombre d'observateurs estiment que le procès tombe à point nommé pour autant qu'il coïncide avec une spirale de violences, particulièrement dans le territoire de Lubero ( Nord-Kivu) où l'ADF a repris du poils de la bête, ciblant plusieurs villages, y compris même des structures sanitaires.
Le jeudi 27 novembre dernier, la société civile locale a, par exemple, rapporté qu'au moins 2.650 civils ont été tués
depuis juin 2024, dont près d'une centaine en seulement 10 jours ces dernières semaines, contraignant une quarantaine d'écoles à suspendre les cours et une dizaine de structures sanitaires à fermer leurs portes.
Ainsi, se dit-on, le procès contre Mukulu pourrait aider à fournir des renseignements sur les réseaux de financement, qui ont pu aider l'ADF à survivre aux opérations militaires de l'armée congolaise mais aussi apporter une lumière sur les raisons exactes de l'activisme d'un mouvement armé né d'une opposition contre le régime ougandais, mais qui s'est métamorphosé en une machine à tuer dans l'Est de la RDC.
Jamil Mukulu est un sujet ougandais converti à l'islam en 1984 avant de se radicaliser peu à peu. En 1996, il initie une coalition armée, les Forces démocratiques alliées (ADF), dont l'une des branches principales était l'Armée nationale pour la libération de l'Ouganda (NALU) afin de mener une opposition armée contre le régime Museveni.
Selon des affirmations de Jeune Afrique qui cite un rapport de l'ONU de 2002, "entre 1996 et 2001, l'ADF perpètre de nombreux massacres et commet des attentats à la bombe en RDC, tuant environ mille civils et provoque le déplacement de 150 000 autres". Le groupe de Jamil Mukulu est alors accusé d'esclavagisme, mariage forcé, utilisation d'enfants soldats et de terrorisme dans les zones sous son contrôle.
Le leader ADF a tissé des liens avec Al-Shabaab ou encore Al-Qaïda mais a réussi, pendant des années, à échapper à la vigilance des services sous-régionaux grâce à ses dizaines de noms d'emprunt et ses nombreux passeports frauduleusement acquis de plusieurs pays. Mais, en 2015, la police tanzanienne parvient à l'appréhender grâce à l'un de ses collaborateurs.
Après l'arrestation de Jamil Mukulu, Musa Seka Baluku, son second, a alors pris le relai jusqu'à ces jours. Ce dernier, décidément beaucoup plus cruel, a multiplié des attaques contre des agglomérations dans le Nord-Kivu et l'Ituri.
En 2017, il a même rapproché le mouvement ADF de l'Etat islamique qui revendique, depuis plusieurs mois maintenant, les attaques menées contre des civils en RDC. Selon des chiffres avancés par les forces vives de la région, en 10 ans des massacres, plus de 15 mille morts auraient déjà été enregistrés dans les 2 provinces visées, sans compter plusieurs centaines de maisons, des véhicules incendiés, des personnes enlevées et des biens pillés.
Dans son dernier rapport rendu public en ce mois de novembre, le Bureau conjoint des Nations unies a rapporté qu'au moins 1.071 civils ont été tués par ce groupe armé au seul premier semestre 2025. Dans les territoires de Mambasa (Ituri) et Lubero (Nord-Kivu), l'ADF tient désormais des meetings publics à travers lesquels il exprime son intention d'islamiser la contrée.
Isaac Kisatiro, à Butembo









