Le FCF TP Mazembe s’est incliné 1-3 face à l’AS FAR lors de leur deuxième match en Ligue des Champions féminine de la CAF 2024 ce mardi 12 novembre 2024. Au stade M’hamed El Abdi d’El Jadida, la première période des Lushoise prometteuse, démarrée en fanfare.
En ce début de match bien maîtrisé, les Corbeaux multipliaient les assauts dans les 15 dernières mètres marocaines. Dès la 11e minute, Elena Obono marquait pour Mazembe, profitant d’un service parfait de Merveille Kanjinga. À ce moment-là, Mazembe semblait en contrôle, se procurant même une nouvelle occasion à la 31e minute avec Marta Lacho, lancée en profondeur par Kanjinga, qui a malheureusement manqué son face-à-face face à la gardienne marocaine Khadija Er-Rmichi.
Le TP Mazembe semblait doubler la mise peu avant la mi-temps, à la 43e minute, par l’intermédiaire de Merveille Kanjinga sur un parfait coup de casque. Cela, sans s’en percevoir au refus de l’arbitre, qui a consulté le VAR pour refuser le but qui aurait mis les Blanches et Noires au large.
Le FAR est revenu des vestiaires avec une détermination renouvelée et des nouvelles initiatives en pressant très haut.Doha El Madani égalisait à la 50è minute d’une tête puissante en pleine lucarne, remettant les deux équipes à égalité. Les Rouges et Noirs devenaient de plus en plus galvanisé, qui n’ont pas tardé à enfoncer le clou. Deux minutes plus tard, Saana Mssoudy, d’un tir habile du pied gauche, a lobbé la gardienne congolaise Fideline Ngoyi.
Le tournant du match est survenu à la 57e minute pour emballer totalement le match. Fideline Ngoyi de mauvais jours commettra l’irréparable d’anticipation sur un coup franc, Saana Mssoudy, en tirera parti en coupant la trajectoire du ballon d’une talonnade subtile au premier poteau.
Mazembe pouvait au moins espérer à un score pas trop salé si Thelma Baffour ne se trouait pas à 84è minute. Cet échec symbolise une soirée où les Congolaises, bien qu’ayant montré de belles choses par moments, n’ont pas su convertir leurs opportunités en points : le tournant décisif de leur qualification se jouera jeudi contre les Aigles de la Madina.
A 3 points, le champion du Congo et de l’Union des Fédérations de football d’Afrique centrale a toutes ses cartes en mains pour espérer engranger les trois points de la qualification devant un adversaire déjà hors course. Le duel lointain se jouera avec University Of The Western de Cape Town: qui compte aussi 3 points en ex-quo de différence des buts : 0 à chacun. Mazembe pourra, en cas d’égalité parfaite au fin de fin s’appuyer sur la confrontation directe qu’elle brillamment remportée aux dépens des Sud-africaines.
Jenovic Lumbuenadio
Le 12 novembre 2018, alors que l’accord de Genève désignant Martin Fayulu comme candidat unique de l’opposition vient tout juste d’être signé, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe annoncent leur retrait, provoquant une onde de choc dans les rangs de l’opposition et dans le parti de Tshisekedi, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Ce retrait marque une rupture décisive et suscite des tensions internes que Peter Kazadi et Augustin Kabuya, deux figures de l’UDPS, relatent le 12 novembre 2024 à Kinshasa devant les membres du parti.
Kazadi se souvient du moment où la décision est tombée. “La nouvelle est tombée vers 19 heures. Il y avait une cabale contre Tshisekedi à Genève”, explique-t-il. La base de l’UDPS, attachée à la candidature de Tshisekedi, perçoit cet accord comme une menace, et la pression monte rapidement. Kazadi indique qu’Augustin Kabuya, alors secrétaire général adjoint, est le premier à s’opposer publiquement à l’accord sur Twitter, exprimant le rejet de la base pour cette décision imposée.
Dans la nuit, Félix Tshisekedi contacte certains cadres et leur donne pour mission de calmer les militants. “Il nous a dit d’aller au siège et de dire à la base qu’il allait retirer sa signature”, raconte Kazadi. Dès l’aube du 13 novembre, Kazadi et Kabuya se rendent au siège de l’UDPS pour exécuter cette consigne. Ils y découvrent une scène chaotique, le siège étant envahi par des militants en colère qui rejettent l’idée que Tshisekedi se retire de la course présidentielle au profit de Fayulu. “Il n’y avait aucun autre cadre du parti”, se rappelle Kazadi.
Jean-Marc Kabund, alors secrétaire général du parti, arrive peu après. Cependant, à la surprise de Kazadi et Kabuya, Kabund adopte une position stricte, estimant que Tshisekedi, en retirant sa signature, a trahi l’accord de Genève et, par extension, le parti, selon Kabuya et Kazadi. Toujours selon les mêmes sources, Kabund propose même d’exclure Tshisekedi de l’UDPS. “Dans le bureau de Kabund, il nous a dit que Félix avait trahi le parti et qu’aujourd’hui, nous devions le chasser”, rapporte Kazadi. Cette proposition surprend Kazadi, qui se lève immédiatement pour s’opposer à Kabund. “Je me suis levé et je me suis opposé”, explique-t-il, mais Kabund le rabroue : “Toi, tu es toujours comme ça. Va te battre pour devenir député.”
Augustin Kabuya tente également de calmer les esprits face à Kabund, mais celui-ci reste ferme dans sa décision de vouloir sanctionner Tshisekedi. “Kabund était furieux”, relate Kabuya. Le dialogue est tendu, Kabund allant jusqu’à menacer d’appeler les militants pour disperser Kabuya et Kazadi. “Il m’a dit : ‘Je vais demander aux combattants de l’UDPS de venir vous tabasser ici si vous continuez à défendre Tshisekedi’”, se souvient Kabuya. Malgré cette intimidation, Kabuya reste ferme, réitérant qu’il est nécessaire de protéger la candidature de Tshisekedi pour préserver la cohésion du parti.
Dans cette atmosphère tendue, Kazadi et Kabuya mobilisent alors les ligues de jeunes et de femmes du parti, qui se rangent de leur côté pour soutenir Tshisekedi. Des manifestations éclatent devant le siège de l’UDPS, où des pneus sont brûlés en signe de protestation contre l’accord de Genève. Selon Kabuya, certains cadres de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), dont Billy Kambale et Sele Yemba, se joignent à la mobilisation pour montrer leur solidarité. “Nous leur avons dit : ‘Mettez aussi la pression sur Kamerhe comme nous le faisons pour Tshisekedi’”, rapporte Kabuya, renforçant ainsi l’alliance entre les partisans de l’UDPS et de l’UNC.
Cette mobilisation de la base s’avère délicate, mais utile pour maintenir Tshisekedi dans la course. Kazadi affirme que, sans la vigilance et le soutien des militants, l’histoire aurait pu tourner différemment. “Si la base n’était pas vigilante, nous ne serions pas là aujourd’hui”, affirme-t-il, soulignant l’importance de cette réaction populaire qui, selon lui, a “réhabilité” Tshisekedi et permis de préserver sa candidature.
Grâce à ce soutien populaire et à l’union des cadres de l’UDPS, le retrait de Tshisekedi de l’accord de Genève devient un point de départ pour la formation d’une nouvelle alliance : le Cap pour le Changement (CACH), scellant un partenariat stratégique entre Tshisekedi et Kamerhe pour l’élection présidentielle.
Après le retrait de l’accord de Genève et les tensions qui ont suivi, les principaux protagonistes de l’UDPS et de l’opposition congolaise ont emprunté des trajectoires politiques différentes, qui ont redessiné le paysage politique de la République démocratique du Congo.
Félix Tshisekedi : vers la présidence
Après avoir retiré sa signature de l’accord de Genève, Félix Tshisekedi s’allie à Vital Kamerhe pour former le “Cap pour le Changement” (CACH). Tshisekedi devient le candidat de cette coalition à la présidentielle de décembre 2018, avec Kamerhe comme son principal allié et futur chef de cabinet en cas de victoire. Aux élections, Tshisekedi est proclamé vainqueur, marquant la première alternance démocratique de la RDC. Son accession à la présidence est toutefois contestée par Martin Fayulu, qui revendique la victoire en affirmant avoir obtenu la majorité des voix. Cependant, la Cour constitutionnelle valide l’élection de Tshisekedi, et il est officiellement investi président en janvier 2019.
Vital Kamerhe : un partenaire devenu chef de cabinet
Vital Kamerhe, en s’alliant avec Tshisekedi, obtient la promesse de devenir son directeur de cabinet en cas de victoire. Après l’élection, il assume ce rôle stratégique, contribuant aux grandes orientations du pouvoir exécutif aux côtés du président. Cependant, leur alliance connaît un revers en 2020, lorsque Kamerhe est accusé de détournement de fonds publics dans le cadre du programme d’urgence de Tshisekedi. Jugé et condamné à 20 ans de travaux forcés pour corruption, il est incarcéré avant d’être libéré en 2022. Sa carrière politique est ébranlée, même s’il continue à jouer un rôle en coulisse.
Martin Fayulu : une opposition intransigeante
Martin Fayulu, choisi comme candidat commun par l’accord de Genève, ne reconnaît pas la victoire de Tshisekedi. Il qualifie le scrutin de “hold-up électoral” et continue de revendiquer la présidence, se présentant comme le “président élu” aux yeux de ses partisans. Son refus de reconnaître le gouvernement de Tshisekedi le pousse à adopter une posture d’opposition intransigeante, faisant de lui une figure centrale dans la critique du pouvoir actuel. Depuis lors, Fayulu a maintenu une pression constante sur Tshisekedi, appelant à des réformes électorales et à davantage de transparence.
Jean-Marc Kabund : un fidèle devenu opposant
Jean-Marc Kabund, secrétaire général de l’UDPS lors de la rupture de l’accord de Genève, est resté proche de Tshisekedi dans un premier temps, accédant même au poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale. Toutefois, des tensions internes et des divergences sur la gestion du parti et du pays finissent par fragiliser sa position. En janvier 2022, il est destitué de l’UDPS, accusé de trahison après avoir annoncé sa démission de l’Assemblée nationale sans consulter le parti. En juillet 2022, il crée son propre parti politique, l’Alliance pour le Changement, et devient un opposant virulent au régime de Tshisekedi. En août 2022, il est arrêté pour “outrage au chef de l’État” et autres accusations, puis condamné en 2023 à sept ans de prison.
Peter Kazadi : de cadre à ministre de l’Intérieur
Peter Kazadi, cadre influent de l’UDPS et l’un des défenseurs acharnés de Tshisekedi lors de la rupture de l’accord de Genève, reste fidèle au président. En reconnaissance de sa loyauté, Kazadi est progressivement intégré dans les cercles décisionnels du pouvoir. En mars 2023, il est nommé vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, un poste clé qui le place en première ligne des politiques sécuritaires du gouvernement. Aujourd’hui, Kazadi est député national et continue de jouer un rôle stratégique dans le soutien au président
Augustin Kabuya : l’ascension et les luttes internes
Augustin Kabuya, secrétaire général adjoint de l’UDPS lors des événements de Genève, se montre déterminé à défendre la candidature de Tshisekedi, mobilisant les bases du parti aux côtés de Kazadi. Après l’accession de Tshisekedi à la présidence, Kabuya gravit les échelons pour devenir secrétaire général de l’UDPS. Cependant, en août 2024, il est déchu de ses fonctions par la Convention démocratique du parti, une décision qu’il conteste en dénonçant une violation des statuts de l’UDPS. Malgré cette éviction, Kabuya conserve une influence et sa place au sein du parti, notamment auprès de la base militante.
La rupture de novembre 2018 n’a pas seulement marqué un tournant dans la stratégie électorale de l’opposition ; elle a également redéfini les alliances et les ambitions de ses principaux acteurs, dont les parcours continuent de peser sur l’avenir politique de la RDC.
actualite.cd/CC
Congo Airways a accueilli ce mardi un premier Boeing 737-800, acquis en location, marquant une étape importante pour la relance de la compagnie aérienne nationale de la République démocratique du Congo. Le premier vol de l’appareil est prévu pour ce vendredi 15 novembre, avec des destinations annoncées vers Kindu et Lubumbashi, selon un communiqué officiel.
Le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa Tongba, avait précédemment annoncé l’arrivée imminente de nouveaux avions pour renforcer la flotte de Congo Airways, lors d’un briefing de presse organisé par le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Un second avion pourrait rejoindre la flotte d’ici la fin du mois si les négociations en cours aboutissent.
« Nous aurons bientôt des résultats. Le directeur général intérimaire de Congo Airways et une équipe d’experts se rendront cette semaine à Paris pour rencontrer les dirigeants d’Air France afin de louer deux moteurs. Si l’accord est conclu, nous disposerons de deux avions en novembre », a précisé M. Bussa.
En parallèle, le ministre a mentionné des mesures pour clarifier une controverse liée aux 1,4 million de dollars versés pour la location d’un appareil non encore livré. « Le directeur général intérimaire est en contact avec cette société. Soit l’avion arrivera, soit l’argent sera remboursé », a-t-il assuré.
D’ici décembre, un troisième avion devrait être mis à disposition par la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS), portant la flotte de Congo Airways à trois appareils. M. Bussa a ajouté que des projets sont prévus pour 2025 afin d’améliorer encore la flotte de la compagnie nationale.
Fondée en 2014, Congo Airways a vu sa flotte se réduire de quatre à deux avions, actuellement immobilisés pour des raisons techniques. La compagnie bénéficie d’un moratoire de l’Association du transport aérien international (IATA) pour faciliter la remise en service de ses avions. En juillet dernier, le vice-Premier ministre et ministre des Transports, Jean-Pierre Bemba Gombo, avait présenté un plan quinquennal visant à revitaliser Congo Airways, incluant l’acquisition en location-achat de trois Airbus A320.
actualite.cd/CC
Près de quatre-vingts villages sont, depuis quelques jours, envahis par les eaux du lac Albert avec près de 11 000 familles affectées et des milliers de personnes en déplacements, dans trois territoires de l’Ituri. Ce bilan encore provisoire est publié mardi 12 novembre par la coordination provinciale du service de la protection civile.
Cette structure appelle les habitants installés dans des entités non encore touchées par les eaux à les quitter au plus vite, en vue de prévenir de nouveaux dégâts.
Territoire de Mahagi
Plus de vingt camps de pêche sont envahis par les eaux avec près de six milles ménages affectés par cette catastrophe naturelle à Mahagi.
Les dégâts enregistrés sont énormes, affirme le coordonnateur provincial de la protection civile : plus de 12 000 maisons d’habitation détruites. Ce qui a jeté dans les rues plus de 30 000 personnes.
Dans la chefferie voisine de Mokambo, 23 villages sont touchés avec plus de 17 000 personnes contraintes de quitter leurs milieux.
Territoire de Djugu
Dans la chefferie de Bahema Banyagi, 11 villages sont complètement engloutis.
A cela s'ajoute la destruction des édifices publics, dont le bureau de l’Office congolais de contrôle, (OCC), la police congolaise et de douanes (DGDA) et de l’hygiène aux frontières.
Le centre de santé de Nyamamba et deux fosses communes sont également submergés.
Territoire d’Irumu
Au total,1500 familles installées dans 15 camps de pêche ont vidé ces milieux. Cette situation crée également un conflit entre agriculteurs et pêcheurs, obligés d’accoster dans des champs des paysans.
D’autre part, des déplacés, en quête de nourriture, recourent aux récoltes des autochtones, ont rapporté des sources sur place.
radiookapi.net/CC
La Présidence de la RDC -République démocratique du Congo- a décidé d'engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de l'usurpation d'identité du directeur de cabinet du Chef de l'État. Dans un communiqué rendu public ce mercredi, la Présidence dit avoir recensé plusieurs cas d'abus avec ces pratiques illicites.
L'individu qui se fait passer pour le directeur de cabinet utilise deux faux numéros de téléphone (+243 990 520 183; +243 814022435) et une photo détournée de lui, pour arnaquer les citoyens, indique la cellule de communication de la Présidence congolaise.
Et d'ajouter : "Ce fraudeur sollicite des faveurs financières et d'autres prestations auprès de ses victimes, en échange de promesses d'influence et de services, ce qui est totalement contraire aux principes de notre institution".
La Présidence précise, par ailleurs, que le directeur de cabinet du Président de la République ne sollicite pas de faveurs personnelles et n'a mandaté personne pour le faire en son nom.
"Toutes démarches en direction du cabinet du Président de la République doivent s'effectuer par voies officielles, dans le respect des normes et des procédures en vigueur", précise le communiqué.
La Présidence appelle le public à faire preuve de la plus grande vigilance, de ne répondre à aucune sollicitation suspecte et de vérifier l'authenticité de toute communication prétendant provenir du cabinet. Elle encourage dès lors la population à signaler ces faits auprès de la Police nationale et des autorités judiciaires compétentes.
Grevisse Tekilazaya
L'École primaire d'application de Bogoro, située dans le secteur de Bahema-Sud, dans la province de l'Ituri, a connu cette année une augmentation significative de ses effectifs, avec une hausse de près de 40 % . Les responsables de l'établissement attribuent cette croissance à la dotation par le gouvernement d'un nouveau bâtiment, dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires.
Ce nouvel édifice, flambant neuf, comprend neuf salles de classe spacieuses, équipées de pupitres, de tableaux, ainsi que de chaises et de tables pour le corps enseignant. Il dispose également de latrines et de bureaux administratifs. Emmanuel Kabagambe, directeur de l'école, explique : « cette année, nous enregistrons un effectif de 349 élèves alors que, dans les années antérieures, nous avions un effectif qui nageait entre 250 et 270. Nous n'avons jamais atteint 300 élèves inscrits sur une année scolaire. »
Il explique que cette hausse des effectifs est due à la gratuité de l'enseignement décrétée par le gouvernement, mais surtout aux nouvelles infrastructures qui offrent aux enfants des conditions d'apprentissage optimales. Rebecca Mbavazi, enseignante de deuxième année du primaire, confirme : « avant, nous fonctionnions dans un bâtiment où, lorsque la pluie tombait, il était difficile de poursuivre les enseignements à cause du bruit, car les salles n'avaient pas de plafond. Mais actuellement, les enfants et nous-mêmes sommes bien. Même s'il pleut, nous enseignons sans problème. »
La remise officielle de ce bâtiment a eu lieu en mars de l'année dernière, mais c'est depuis la rentrée scolaire 2024 qu'il fonctionne à plein régime.
radiookapi.net/CC
Une importante cargaison de sauterelles a été incinérée le vendredi 8 novembre à Nobili, dans le territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu. Nobili, une cité frontalière située à 85 kilomètres de Beni-ville, se trouve dans la chefferie des Watalinga, à la frontière avec l’Ouganda. Cette mesure préventive a été prise par les responsables du service de quarantaine et d'hygiène à la frontière, en réponse à l'apparition de cas de diarrhée enregistrés dans la région après la consommation de sauterelles par certains habitants.
Le responsable du service de quarantaine animale et de l’hygiène à la frontière explique que l'incinération de cette cargaison de sauterelles vise à protéger la population de la chefferie de Watalinga contre les risques de maladies.
Ces insectes comestibles, importés dans de mauvaises conditions hygiéniques et de manière frauduleuse, provenaient des entités voisines et de l’Ouganda. Le docteur Ndovya Banamihere, responsable de ce service à la frontière, précise que l'importation de sauterelles avait déjà été interdite dans cette région frontalière. Cette interdiction fait suite à plusieurs cas de diarrhée et de vomissements constatés chez les consommateurs de ces insectes, très prisés par la population locale.
Le docteur Ndovya Banamihere exhorte la population de Nobili et de la chefferie des Watalinga à ne consommer que les sauterelles capturées dans des pièges conformes aux normes. Un appel soutenu par la société civile de la chefferie des Watalinga, qui encourage la population à suivre rigoureusement les conseils des professionnels de santé.
radiookapi.net/CC
Plusieurs personnalités politiques, des mouvements citoyens, des partis de l’opposition ont lancé, samedi 9 novembre, un appel contre le changement de la Constitution et l’éventuel troisième mandat de Félix Tshisekedi. Ils l’ont exprimé au cours d’une conférence de presse, tenue à Kinshasa.
Le président du regroupement Alternative 2028, Ados Ndombasi a recommandé aux Congolais de s’élever contre ce qu’il qualifie de dictature de Félix Tshisekedi.
« Congolaises et Congolais, la mère patrie, la RDC, vous appelle à un sursaut national contre la dictature de Felix Tshisekedi, en annonçant le 23 octobre dernier depuis Kisangani sa volonté de modifier la Constitution », a-t-il laisse entendre.
Pour Ados Ndombas, le président de la République a manqué à son devoir et montré son mépris de l’intérêt général dans la conduire des affaires de l’Etat.
Il a estimé que le fait de vouloir briser le pacte de la stabilité républicaine et s’octroyer un 3e mandat à la tête du pays et se maintenir au pouvoir à vie est une initiative hasardeuse donc l’unique bénéfice est personnel.
Cet acteur politique a demandé aux Congolais de se dresser contre « la régression de notre démocratie ».
« Face à nos différents clivages, disons tous non au retour d’un pouvoir d’un et à l’anarchie. Levons-nous et réaffirmons publiquement et en acte le fondement de notre Constitution », a poursuivi Ados Ndombasi.
Selon les organisateurs de ce forum, il s’agit de se rassembler conformément à l’article 64 de la Constitution dans une initiative citoyenne ouverte à tous les patriotes.
« En tirant les leçons de notre histoire, nous avons ensemble décidé qu’aucun individu, d’aucune sorte ne peut exercer plus de deux mandats à la tête du pays », a ajouté Ados Ndombasi.
Parmi les signataires de cette déclaration, il y a Delly Sessanga du parti Envol, Jean-Claude Katende de l’ASADHO et Fred Bauma de Lucha.
radiookapi.net/CC
Les pasteurs sont censés incarner la droiture et l’honnêteté, mais ce n’est manifestement pas le cas du pasteur Lebraity Makuni de l’Église Apostolic Faith Mission (AFM) au Zimbabwe.
Selon les informations, le pasteur Makuni, âgé de 28 ans, a déposé une fausse plainte auprès de la police affirmant avoir été victime d’un braquage à son domicile de Chitungwiza, où il aurait perdu 7 500 $ et d’autres objets de valeur.
Le porte-parole de la police provinciale de Harare, l’inspecteur Luckmore Chakanza, a confirmé l’arrestation du pasteur, qui a été inculpé pour avoir fourni de fausses informations aux autorités. Makuni a été libéré sous caution de 100 $, avec l’obligation de se présenter au commissariat de Chitungwiza tous les vendredis. Il devra retourner au tribunal la semaine prochaine.
Le ministre des Sports et Loisirs, Didier Budimbu, a rencontré son homologue français, Gil Averous, ce mardi 5 novembre 2024 à Paris (France).
L'exploitation de nouvelles opportunités de collaboration entre la France et la République Démocratique du Congo dans le domaine des sports était au centre de leurs échanges, notamment des initiatives visant à renforcer les échanges sportifs entre les deux nations, à travers des programmes de formation et des projets d’infrastructures.
Après la Hongrie et l'Azerbaïdjan, cette nouvelle coopération bilatérale entre la RDC et la France dans le domaine des sports s'inscrit dans la vision de Didier Budimbu de faire du sport un levier de développement social et économique en RDC.
Bob Bondo