C’est officiel ! La billetterie du concert de Ferre Gola à l’ING Arena de Bruxelles est désormais ouverte. Prévu pour le 7 juin 2024, cet événement s’annonce comme un moment exceptionnel pour les Golois et tous les amoureux de la rumba congolaise.
Après ses triomphes sur les grandes scènes internationales, Ferre Gola promet un spectacle inoubliable à Bruxelles. Ses fans ont désormais l’opportunité de réserver leurs places et de contribuer à un possible sold-out, qui serait un magnifique cadeau d’anniversaire pour l’artiste.
Les Golois sont donc appelés à se mobiliser massivement pour écrire une nouvelle page de l’histoire musicale de Ferre Gola. Ne tardez pas à prendre vos billets !
Ordi Mande
Dans un contexte marqué par une baisse du prix du cobalt, les organisations de la société civile basées dans la province du Lualaba, en collaboration avec la plateforme CASMIA-G ASBL ont analysé la récente décision du gouvernement, celle de suspendre temporairement l’exportation du cobalt. Cette mesure, prise par l’autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales stratégiques (ARECOMS), vise à réguler l’offre excédentaire et à stabiliser le marché.
Le cobalt, déclaré minerai stratégique par l’article 7 bis du Code minier, joue un rôle clé dans l’économie congolaise. Exploité principalement dans le Lualaba et le Haut-Katanga, il est produit à la fois par des entreprises minières industrielles et des exploitants artisanaux regroupés en coopératives. Selon les statistiques officielles, environ 30 % de la production provient du secteur artisanal.
Grâce à la redevance minière (article 242 du code minier), ce minerai contribue significativement aux budgets national, provincial et local. Pourtant, la chute drastique du prix du cobalt passant de 90 000$ à moins de 25 000$ la tonne sur le london metal exchange (LME), a mis en difficulté aussi bien l’État que les exploitants artisanaux.
Malgré cette baisse des prix, les entreprises minières industrielles ont poursuivi leurs exportations massives, amplifiant la surproduction et saturant le marché international. En conséquence, les stocks de cobalt se sont accumulés, entraînant une dévalorisation du minerai.
Les exploitants artisanaux, déjà en situation précaire, ont été contraints de vendre leur production à vil prix, parfois presque gratuitement, aux acheteurs étrangers, notamment chinois et libanais.
C’est ainsi que, le cadre de concertation de la société civile du Lualaba et les organisations de la société civile tendance confondue estiment que la suspension temporaire de l’exportation du cobalt est une décision salutaire.
« Lorsqu’un minerai perd sa valeur marchande à cause de la surproduction, il revient à l’État de prendre des mesures correctives pour rééquilibrer le marché », soulignent-elles.
Au-delà de cette suspension, les structures non gouvernementales appellent les autorités compétentes à adopter des mesures audacieuses pour une meilleure régulation du secteur.
« Il faut la fixation d’un seuil de production à ne pas dépasser afin d’éviter la surproduction et mettre en application stricte de l’article 7 bis du code minier, qui exige une réglementation spécifique sur l’extraction, le traitement, le transport et la commercialisation du cobalt. Un Inventaire de toutes les entreprises et entités de traitement du cobalt pour assurer une meilleure transparence est aussi nécessaire », peut-on lire dans la déclaration.
Elles insistent également sur la nécessité de valoriser localement le cobalt en investissant dans une usine de raffinage en RDC.
« Le gouvernement doit utiliser les Fonds pour les générations futures (FOMIN) afin de financer une raffinerie locale, ce qui ajouterait de la valeur à notre minerai et réduirait notre dépendance aux marchés étrangers », déclarent-elles.
Ces organisations de la société civile mettent en garde contre toute tentative de corruption visant à influencer la levée de cette suspension.
« Nous serons intransigeants face à toute tentative de pots-de-vin, notamment de la part des entreprises extractives qui voudraient contourner cette décision », préviennent-elles.
En limitant temporairement l’exportation, la RDC espère faire diminuer les stocks mondiaux et provoquer une reprise de la demande, ce qui entraînerait un redressement des prix. Alors que le marché mondial du cobalt est en pleine mutation, la RDC se positionne ainsi comme un acteur clé dans la régulation de cette ressource essentielle aux batteries électriques et aux technologies avenirs.
Timothée Prince ODIA
Des cas d'arrestations et d'enlèvements par les rebelles du M23 sont de plus en plus signalés à Goma (Nord-Kivu).
De nombreux avis de recherche pour des personnes disparues circulent, certaines étant interpellées par les forces d’occupation, d’autres enlevées par des inconnus.
Cette situation suscite une grande inquiétude, notamment parmi les jeunes et les hommes adultes, ciblés par ces rebelles.
Selon des sources locales, les rebelles du M23 conduisent les personnes arrêtées dans les cachots de leurs services, notamment à l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Chaque jour, des messages, des dénonciations et des avis de recherche circulent sur les réseaux sociaux.
Ils sont lancés par des familles sans nouvelles de leurs proches. Ces familles alertent l’opinion publique et les autorités de facto pour retrouver leurs êtres chers.
Le cas le plus récent remonte au 1er mars, une fillette de six ans a été enlevée dans le quartier Kyeshero, dans l’Ouest de la ville de Goma.
Le même jour dans la matinée, Ruphin Djombe, un jeune bien connu de Goma, a été interpellé à son domicile près du marché Alanine lors d’une perquisition par les rebelles.
Il a été relâché dans la soirée, selon sa famille.
Un autre cas récent concerne un pasteur de l’église CBCA Katoy, enlevé de chez lui par des rebelles du M23 et emmené vers une destination inconnue.
La famille d’Innocent Chasinga Authentic, disparu depuis le 25 février à Goma, est également très inquiète.
De plus, une personne sourde et muette a été tuée par balle par un rebelle dans la ville volcanique le 27 février dernier.
L’association AEDESONOKI dénonce cette exécution d’un innocent en raison de son handicap.
Tous ces incidents ne font qu’accroître la psychose au sein de la population de Goma, qui se sent sacrifiée, selon plusieurs acteurs locaux.
radiookapi.net/CC
Dans la matinée du lundi 3 mars, une nouvelle incursion des Wazalendo a été signalée dans la zone de Camp TV (Karhale), située dans la commune de Kadutu, à Bukavu. Au cours de cette opération, les Wazalendo ont réussi à neutraliser au moins six éléments des M23 avant de se replier vers Lwakabirhi.
« Les coups de feu ont retenti. Les accrochages ont eu lieu. Les Wazalendo sont apparus dans la commune de Kadutu. Il y a des corps sans vie dans les rangs du M23 gisant au sol. Toutefois, les Wazalendo se replient un peu pour éviter un bain de sang », a expliqué l’un des habitants de Kadutu.
Les résistants Wazalendo ont réussi à repousser les forces du M23 vers Mugogo, marquant une victoire temporaire dans un contexte de tensions persistantes. Cependant, malgré leur bravoure, les Wazalendo font face à des défis considérables, notamment un manque crucial de munitions, d’armes et de vivres.
La situation sur le terrain reste volatile, et les résistants continuent de lutter pour défendre leur territoire face à des adversaires mieux équipés. La communauté locale appelle à une solidarité accrue pour soutenir les Wazalendo dans leur combat, alors que les besoins en ressources essentielles deviennent de plus en plus pressants.
Les prochains jours seront cruciaux pour la dynamique des affrontements dans la région, et la population reste attentive aux évolutions de cette crise.
I.K correspondant de Bukavu
Maniema Union de Kindu, du Maniema, Est de la République démocratique du Congo (Rdc) a été sans pitié pour l’OC Renaissance du Congo de Kinshasa, capitale du pays, battu 3-1, dimanche, au stade des Martyrs, à la 19ème journée du groupe B, du championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot). Avec ce succès, Maniema Union a consolidé son leadership avec 32 points en 13 sorties, pendant que l’OC Renaissance du Congo a été immobilisé sur ses 18 en 16 sorties.
Céleste et Kuya en égalité des forces (2-2)
Céleste de Mbandaka, de l’Equateur, au Nord-ouest de la République démocratique du Congo (Rdc) et Kuya de Kinshasa, capitale du pays, se sont quittés en égalité des forces de 2-2, dimanche, au stade des Martyrs de Kinshasa, à la 17ème journée du groupe B, du championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot). Pour Céleste FC, les auteurs des buts ont été Jeancy Tuti Diamvula (11ème) et Akram Bongonga (90ème). Par contre, l’AC Kuya a fait trembler les filets de Céleste, grâce à Issa Shabani (50ème, sur penalty) et à Nathan Buzangu (69ème). De ce qui précède, Kuya a totalisé 15 points en 15sorties et 15 unités après 14 sorties pour Céleste FC.
Tshinkunku s’offre la peau de Panda (1-0) en groupe A
Dimanche, au stade Kikula de Likasi, le club local de l’US Panda a mordu la poussière devant l’US Tshinkunku de Kananga, du Kasaï central, par 0-1, dimanche, dans le cadre de la 17ème journée du groupe A, du 30ème championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot). Les Corbeaux de Kananga ont inscrit leur unique but par le biais de Tawiti Lobanga (45ème). A la faveur de sa 3ème victoire du championnat, Tshinkunku a comptabilisé 15 points en 15 sorties clouant l’US Panda, la lanterne rouge et 12ème, à sa position du départ avec 5 points après 15 matches livrés.
ACP/CC
Le Président congolais a exprimé sa compassion envers la communauté musulmane de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), en difficulté de passer le mois de Ramadan, à cause de l’agression rwandaise, dans son message de circonstance, dont une copie parvenue dimanche à l’ACP.
» Alors que vous vous apprêtez à entrer dans cette période de dévotion de recueillement qu’est le mois sacré du Ramadan, je tiens , en mon nom personnel et de toute la communauté nationale, à vous adresser mes vœux les plus sincères. (..)Je suis conscient que ce Ramadan intervient dans un contexte particulièrement difficile pour notre pays, marqué par une agression brutale qui touche notamment l’est du territoire national, où vit une importante communauté« , a écrit le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi.
« Je mesure la douleur et la détresse de ceux qui contraints à l’exil par la guerre, se retrouvent déplacés, privés de leurs repères et confrontées à d’innombrables défis y compris dans l’accomplissement de ce pilier fondamental de leur foi« , a-t-il écrit également.
Felix Tshisekedi leur a souhaité que ce jeûne soit empreint de piété, de sincérité et de bénédiction pour eux ainsi que tous leurs frères et soeurs musulmans étrangers ayant choisi la République démocratique du Congo comme seconde patrie.
La situation sécuritaire dans l’est du pays s’est davantage détériorée avec l’invasion récente des militaires rwandais et leurs supplétifs de l’AFC-M23, dans les villes de Goma et Bukavu, respectivement chefs-lieux de provinces du Nord et Sud-Kivu où ces occupants commettent des exactions et diverses violences, frisant l’exécution d’un plan d’extermination des Congolais.
Contribuer à la réorganisation de l’Islam/RDC

En outre, le Président Tshisekedi a renouvelé son ‘engagement à contribuer à la réorganisation de l’Islam / RDC, qu’il porte également à coeur.
« Lors de notre dernière rencontre à l’occasion de la rupture du jeûnes, j’avais pris l’engagement de contribuer à le réorganisation de l’islam en RDC, afin d’offrir un meilleur encadrement moral et spirituel à près de 25% de nos concitoyens. Aujourd’hui encore, je renouvelle cet engagement avec la ferme volonté de la concrétiser », a rassuré le Président Tshisekedi.
« Que ce mois de Ramadan soit pour chacun une occasion de prière et de solidarité et qu’Allah, dans sa Miséricorde, accorde à notre Nation, la paix, la sécurité et la stabilité tant attendues« , a-t-il souhaité.
En mars de l’année passée, à l’occasion de la fête musulmane de l’Aïd el-Kebir, également connue sous le nom de Tabaski , le Président Félix Tshisekedi avait exhorté les musulmans de la RDC, à l’unité, soulignant que les conflits internes nuisaient à leur développement et à leur épanouissement.
« Mes frères, vous faites partie intégrante de la communauté nationale. Je suis prêt à vous recevoir, cependant, il faut que cessent les divisions et conflits fratricides car ils sont nuisibles à votre épanouissement », avait-il insisté.
ACP/C.L./CC
C’est une triste nouvelle qui endeuille la scène musicale congolaise. Zulema Strangaley Yaya Monsieur Bis, chanteur emblématique de l’orchestre Wenge BCBG, est décédé.
L’artiste, également passé par les groupes Watikanya B.T.B.G. et Maison Mère, souffrait depuis plusieurs mois d’une grave infection à l’ulcère de Buruli, une maladie infectieuse qui a provoqué une plaie dans sa jambe droite.
Lors d’une récente interview accordée à Diego Lola News, Zulema avait témoigné de son combat contre cette affection, montrant sa plaie en présence de son épouse. Une scène poignante qui avait suscité une vague de solidarité parmi les fans et les proches du groupe Wenge BCBG.
Cette disparition intervient quelques temps seulement après le décès du batteur du groupe, Séguin Mignon, plongeant la “famille” Wenge BCBG dans une période particulièrement difficile.
Père chéri de la formation, Zulema Strangaley Yaya Monsieur Bis était l’une des voix les plus emblématiques de cet orchestre mythique de la rumba congolaise. Ses fans, qui le surnommaient affectueusement “Papa chéri”, ne manqueront pas de lui rendre un dernier hommage.
Au-delà de la sphère musicale, le décès de Zulema est un véritable coup dur pour la communauté artistique de la République Démocratique du Congo, qui perd l’un de ses interprètes les plus talentueux et charismatiques.
Le Cluster Sécurité Alimentaire en République Démocratique du Congo (RDC) a publié son premier rapport de situation sur la crise alimentaire dans l’Est du pays, mettant en lumière les graves difficultés rencontrées par les populations retournées. L’accès limité aux terres agricoles, le manque de semences et d’intrants ainsi que la persistance des conflits compromettent les moyens de subsistance des communautés vulnérables.
Plus des trois quarts des retournés (77,6 %) déclarent ne pas avoir accès à des terres agricoles à leur retour. Parmi eux, 57,9 % expliquent cette situation par l’insécurité persistante dans leurs zones d’origine, tandis qu’un tiers affirme que leurs terres sont désormais occupées par d’autres. Malgré ces contraintes, l’agriculture demeure la principale source de revenus et d’alimentation envisagée par ces populations. Seuls 10 % d’entre eux envisagent d’opter pour une activité commerciale.
Une évaluation rapide menée le 3 février 2025 sur l’axe Rugari-Rumangabo-Kalengera-Rubare, dans la zone de santé de Rutshuru, confirme que la saison culturale B est en cours. Cependant, le manque de semences et d’intrants agricoles risque d’affecter gravement les récoltes, aggravant ainsi l’insécurité alimentaire dans la région.
Face à ces défis, le Cluster Sécurité Alimentaire insiste sur l’urgence d’apporter une assistance en vivres et en cash aux ménages retournés et déplacés. Un appui à la relance des activités agricoles, incluant l’élevage de petits bétails à cycle court de production, est également crucial. La mise en place de jardins péri-domiciliaires grâce à la distribution de semences vivrières et maraîchères ainsi que d’outils agricoles apparaît comme une priorité pour améliorer l’autosuffisance alimentaire.
L’agriculture joue un rôle essentiel dans la région de l’Est de la RDC, où les conflits et l’insécurité alimentaire persistent. Elle constitue non seulement la principale source de nourriture, avec des cultures de base comme le manioc, le maïs et les haricots, mais aussi une opportunité économique cruciale pour les familles locales. En réduisant la dépendance à l’aide humanitaire et en stimulant les économies locales, elle contribue également à renforcer la cohésion sociale et à limiter les tensions liées à l’accès aux ressources naturelles.
Kuzamba Mbuangu
Le cinéma congolais a brillé à la 29ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco). En clôture ce samedi 1er mars au palais des sports de la capitale burkinabè, des prix ont été remis aux productions cinématographiques s’étant distinguées selon que les membres du jury les ont désignées après leurs visionnages par le public durant le festival.
Ainsi, cette grand-messe du cinéma africain, tenu en présence du Président du pays des hommes intègres, Ibrahim Traoré, a donné pour vainqueur 3 congolais dans différentes catégories, sur les 7 qui étaient en lice, et 1 autre a obtenu le prix de la post-production.
Nelson Makengo obtient l'Étalon d'argent de Yennenga dans la catégorie documentaire long métrage pour le film intitulé “To go saa/rising up at night”. Le prix a une valeur de 5 millions de francs CFA (environ 8 000 USD). Une distinction que le réalisateur dédie aux habitants de la partie Est de la RDC.
« Cette prestigieuse distinction du cinéma panafricain, je la dédie aux habitants de Goma, de Bukavu et à toutes les populations vivant sous l’occupation, la rébellion, l’humiliation et la violence au Congo. Tenez bon, car "NOTRE NUIT EST LUMIÈRE ! Vive le Grand Congo », a écrit Nelson Makengo sur Facebook.
Dans la section perspectives, deux films congolais se sont distingués. Il s’agit d’un côté de Catcher de Derhwa Kasunzu en tant que prix Samba Félix N’diaye de la meilleure première ou deuxième œuvre de film documentaire long métrage. Le prix s’accompagne d’une donation de 2 millions de francs CFA (un peu plus de 3 000 USD). Et de l’autre côté, le film “Nail’s man” de Sheriya Twana a remporté le prix Idrissa Ouedraogo de la meilleure révélation. Le prix s'accompagne d’une somme d’argent d’1 million de franc CFA (un peu plus de 1 500 USD).
Pour la post production, le prix Leyth production est revenu à Mwami Wezam pour son film Nzonzing. La récompense financière oscille à environ 50 000 USD. De quoi réjouir le réalisateur qui voit ses efforts récompensés.
“Mon cadeau d’anniversaire est arrivé et il est très beau. C’est arrivé au Fespaco 2025/Yennega Post-production où mon projet de film documentaire Nzonzing vient de remporter un très beau prix pour la post-production. Nous travaillons sur Nzonzing depuis 2019. Nous avons terminé le tournage en novembre 2024. Avec ce prix, nous allons lancer la post-production. Je ne peux vous dire comment je suis ému de voir mon idée, ma vision se transformer en un film dont la vocation est d’éblouir le monde entier”, a écrit Moimi Wezam sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, d'autres congolais étaient également en lice avec leurs productions. Notamment Maud-Salomé Ekila qui a mis en compétition la seule œuvre congolaise dans la catégorie film d’animation “Ban’a mayi”. Dans la catégorie long métrage, le film “Augure” de Baloji était en course ; Deux étaient retenus dans la catégorie short, “The rwhoo” de Safari Sengaire et “Lobi ecosimba” de Elie Maene.
Le Fespaco reste l’une des plus grandes manifestations de cinéma africain qui s’étale sur un peu plus d’une semaine, tous les deux ans, dans cette même période depuis 1969. L’objectif est de favoriser la diffusion de toutes les œuvres du cinéma africain, de permettre les contacts et les échanges entre professionnels du cinéma et de l'audiovisuel, et de contribuer à l'essor, au développement et à la sauvegarde du cinéma africain, en tant que moyen d'expression, d'éducation et de conscientisation.
Le Fespaco est également l'un des rares festivals de cinéma d'État encore existants dans le monde. La 29ème édition s’est clôturée ce samedi 1er mars et a connu la participation de 53 pays dans cette biennale du cinéma africain. La 30e édition se tiendra du 27 février au 6 Mars 2027.
Kuzamba Mbuangu
Le gouvernement a adopté le dossier relatif aux modalités opérationnelles d'augmentation de solde et prime des militaires et policiers, l'amélioration de leur sécurité sociale et l'amélioration des conditions des vies de leurs dépendants. Ceci fait suite à la présentation du rapport du Ministre d'État, ministre du Budget Aimé Boji Sangara lors de la 33e réunion du conseil des ministres tenue vendredi 28 février 2025 à la Cité de l'Union Africaine.
"Le ministre d'État, ministre du Budget a présenté au conseil le rapport relatif aux modalités opérationnelles sur l'augmentation de solde et prime des militaires et policiers, l'amélioration de leur sécurité sociale et l'amélioration des conditions de vies de leurs dépendants. Faisant suite à cette instruction du Président de la République, il a soumis les différentes simulations élaborées par les experts du gouvernement en vue d'atteindre les objectifs poursuivis notamment le doublement de la paie, le rajout d'une prime spéciale de combat avec effet immédiat, les modalités d'exécution de ces dépenses publiques ont été également présentées", rapporte le compte rendu de la réunion.
Selon le Ministre d'État, ministre du Budget Aimé Boji Sangara, ces mesures devraient s'inscrire dans le cadre de la mise en œuvre effective de la loi de programmation militaire qui a l'ambition d'apporter des réponses structurelles aux problèmes sociaux des militaires et policiers.
La loi de programmation militaire est une loi financière pluriannuelle qui fixe les échéances des crédits de paiement relatifs aux dépenses d’équipements et de développement des Forces armées. Elle définit dans le cadre des lois budgétaires la tranche du budget réservée au développement, à l’équipement des Forces armées. Elle détermine les séquences et le rythme des opérations ou des achats à effectuer pour atteindre les objectifs précis des Forces armées.
Face à la détérioration de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, avait ordonné au gouvernement de prendre des mesures strictes de réduction des dépenses publiques afin de soutenir l’effort de guerre. Cette annonce a été faite lors du Conseil des ministres tenu vendredi 31 janvier à la Cité de l’Union Africaine.
Cette décision s’inscrit dans la continuité de son adresse à la nation, alors que la ville de Goma était sous occupation des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Selon le chef de l’État, ces mesures visent à mobiliser davantage de ressources pour les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
La rébellion du M23/AFC soutenue par le Rwanda poursuit son expansion dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. Malgré les appels de la communauté internationale et d'organisations régionales, la situation ne bouge pas malgré les Sanctions infligées récemment à Kigali par la Communauté Internationale.
Clément MUAMBA