Un incendie s’est déclaré jeudi 20 novembre 2025 dans une partie des entrepôts centraux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), situés au n° 3075 de l’avenue des Entrepôts, dans le quartier Kingabwa, commune de Limete, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
Selon un communiqué rendu public ce vendredi 21 novembre 2025 à la suite de la descente sur terrain des dirigeants de la CENI, aucun décès ni blessé n’a été enregistré. Toutefois, d’importantes pertes matérielles ont été constatées. Les premières investigations de la CENI indiquent que l’origine du feu se trouve dans la salle où étaient stockées les batteries en lithium.
L’incendie a détruit plusieurs équipements, notamment :
• 3 773 batteries en lithium des dispositifs électroniques de vote (DEV) datant de 2018
• 17 476 batteries en lithium des DEV datant de 2022 et 2023 ;
• 1 778 panneaux solaires ;
• 672 imperméables appartenant à la Base centrale de recensement (BCR) de l’Institut national de la statistique (INS) ;
• 96 batteries ISO de la BCR/INS ;
• 1 360 écritoires de la BCR/INS ;
• 771 casques moto de la BCR/INS ;
• 410 rétroviseurs moto de la BCR/INS ;
• 1 606 paires de bottes ;
• 1 610 tentes de campagne.
D’après la CENI, la vigilance des logisticiens et l’application des mesures de sécurité ont permis de limiter l’ampleur des dégâts. Leur intervention rapide a permis de préserver une partie significative des équipements stockés dans l’entrepôt et d’assurer un retour rapide à la sécurité sur le site.
"La mobilisation rapide des autorités de la ville de Kinshasa, l’appui des équipes de sapeurs-pompiers de SEP Congo, Congo Futur, Modern Construction, Angel Cosmetic, ainsi que la promptitude des équipes techniques de la CENI ont joué un rôle déterminant dans l’extinction de l’incendie", précise le communiqué.
Cet entrepôt de Kingabwa constitue un site stratégique pour la CENI. Il avait été récemment acquis pour accueillir les matériels électoraux en prévision de l’arrivée des kits d’enrôlement des électeurs, des cartes d’électeurs et autres équipements connexes.
Cet incident survient alors que le gouvernement prévoit de relancer simultanément le processus d’identification et le recensement de la population.
Clément MUAMBA
Le FCF TP Mazembe termine au pied du podium de la Ligue des Champions féminine 2025 suite à son succès foudroyant (3-1) devant le FC Masar ce vendredi 21 novembre 2025 au Suez Canal Stadium.
Les Corbeaux finissent dignement leur périple égyptien avec des médailles de bronze aux coudes. Une pour la route pour les désormais ex-championnes d’Afrique qui en voulaient tellement à leur déconfiture de la séance des tirs au but, laquelle les a privées d’une deuxième finale de suite pour croquer et conserver le graal. Les Noires et Blanches abordaient ce match avec un goût de rachat à se faire. Elles avaient une revanche offensive dans un coin de la tête pour finir rouleau compresseur. Elena Obono en faisait son leitmotiv à la 17e minute d’une superbe enroulée sur un bon caramel de Lydia Mohlakoana, plein axe. Cette majestueuse ouverture en était une pour mettre ce premier quart sur un piédestal. Ubamba répondait du berger à la bergère à la 19e minute.
Les hôtesses se contentaient de jouer les trouble-fêtes à la fin de la première demi-heure de jeu, cela sans sentir la rage de vaincre de Marlène Kasaj coupable de la première tentative manquée à la séance de tirs au but perdue (4-2) en demi-finale contre l’AS FAR. La capitaine prenait ses responsabilités pour transformer, d’un sang-froid inouï, son quatrième penalty de la compétition à la 40e minute. Une réussite qui ne dit pas son nom pour la dossard 8 dont les pourcentages plaident ouvertement une spécialité dans l’exercice. Jamais un sans deux : cinq minutes plus tard, l’ancienne du FCF Amani devait se montrer plus élancée que sa taille pour faire parler son jeu de tête à 45+2. Lydia Mohlakoana lui distillait un centre brossé entrant, de la droite vers la gauche. De quoi se voler en tête du peloton du royaume des buteuses avec cinq buts assortis d’un troisième trophée de femme du match.
L’atterrissage est bien en douceur pour les Lushoises qui, outre la troisième place au classement général, voient Kasaj s’emparer du soulier d’or du tournoi. Autant pour la Sud-Africaine Lydia Mohlakoana qui termine meilleure passeuse. Cette moisson consacre proportionnellement l’hégémonie offensive de la meilleure attaque noire et blanche avec dix buts marqués.
Jenovic Lumbuenadio
Le président de la fédération de basketball du Congo (Febaco), Paulin Kabongo a confirmé que les Léopards basketball de la RDC vont effectuer un stage de préparation pour le 1er tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2027. Auxerre, en France, accueillera ce stage de 8 jours, du 22 au 30 novembre.
Il a indiqué que ce stage aurait lieu même sans financement du ministère des Finances, car les joueurs ont été libérés par leurs clubs et des dépenses ont déjà été engagées. Et il y a de l'espoir que le ministre des Finances agisse avec l'aide du ministre des Sports.
"Oui, le stage reste maintenu à Auxerre. Nous allons l'organiser parce que les joueurs ont été libérés par leur club. Nous devons le maintenir parce que nous avions réservé ça et là des billets l'hôtel et ce sont des dépenses qui seront exécutées même au cas où on annulait le, le stage, mais alors ça servirait à quoi de dépenser alors qu'on n'a pas organisé ce stage. Donc nous allons quand même organiser ce stage, même si les moyens n'ont pas encore été mis à notre disposition par le ministère de finances", a déclaré le président de la Febaco.
Pour lui, l'objectif est de permettre au staff technique national de préparer l'équipe et d'évaluer de nouveaux athlètes en vue des éliminatoires qui commenceront en février.
" Nous devons saisir cette occasion pendant que les autres démarrent les éliminatoires, comme nous, nous démarrerons au mois de février, permettre au staff technique de regrouper des athlètes parce qu'il y en aura de nouveaux qui viendront pour la première fois, les évaluer de manière à avoir une idée sur l'équipe qu'on montera au mois de février. malheureusement pour nous, ce cauchemar, ce stress de ne pas avoir les moyens temps continu en dépit de tous les efforts que nous fournissons pour déposer les états des sommes à temps. Nous espérons que le ministre de finances réagira. Nous comptons sur le ministre des sports qui est revenu au pays pour sensibiliser ce collègue afin que nous ayons ce moyen".
Les Léopards de la RDC sont dans le même groupe que leurs homologues malgaches, ivoiriens et sénégalais, avec deux fenêtres en février et juillet 2026. Le programme de la 1ère phase se présente de la manière suivante : Le jeudi 26 février 2026 : Madagascar, Le vendredi 27 février 2026 : Côte d'Ivoire, Le dimanche 1er mars 2026 : Sénégal.
Fiston MOKILI
En tête d’affiche à Kinshasa, l’AS Vita Club a retrouvé le chemin de la victoire en s’imposant (2-0) face à Bukavu Dawa ; tandis que le TP Mazembe a encore déçu en perdant (0-0) à domicile face au promu New Soger ce dimanche 16 novembre à Lubumbashi.
Après la défaite contre les Aigles du Congo, les Verts et noirs de Kinshasa ont réagi avec autorité. Les Dauphins noirs ont assuré le succès en inscrivant deux buts grâce à un doublé de Djino Eyosa (22') et (90+1).
Cette sixième victoire en huit rencontres permet à Vita Club de consolider sa première place dans le Groupe B, avec 19 points. Le collectif entraîné par Barthélémy Ngansono possède la meilleure attaque (14 buts) et l’une des meilleures défenses (2 buts encaissés) de la poule B, affichant un équilibre redoutable.
Mazembe trébuche
La situation est moins rose pour le TP Mazembe. Tenus en échec pour la deuxième fois consécutive, les Corbeaux peinent à décoller cette saison.
Avec seulement deux victoires en cinq matchs joués, ils restent bloqués à une modeste 5e place du Groupe A avec 8 points. Le match nul face au promu New Soger, bien que sans défaite, ressemble à une occasion manquée de se rapprocher du haut du tableau.
Dans les autres rencontres du Groupe A, le FC Tshikas et Blessing FC se sont livrés à un match spectaculaire (3-3). La rencontre entre le CS Manika et Don Bosco s'est soldée par un partage (0-0), tandis que le Groupe Bazano s'est imposé (1-0) face à l'US Panda.
Voici ci-dessous les classements dans les deux groupes:
Groupe A
1. Malole - 12 pts
2. Saint-Éloi Lupopo - 11 pts
3. Don Bosco - 9 pts
4. Lubumbashi - 9 pts
5. TP Mazembe - 8 pts
6. Simba - 8 pts
7. Tanganyika - 7 pts
8. Tshinkunku - 7 pts
9. Panda B52 - 6 pts
10. Blessing - 5 pts
11. Groupe Bazano - 4 pts
12. CS Manika - 4 pts
13. New Soger - 4 pts
14. FC Tshikas - 4 pts
15. A.S Saint LUC - 1 pt
16. Sanga Balende - 1 pt
Groupe B
1. Vita Club - 19 pts
2. Rangers - 11 pts
3. Les Aigles du Congo - 10 pts
4. Maniema Union - 10 pts
5. Dauphin Noir - 10 pts
6. DCMP - 9 pts
7. Anges Verts - 9 pts
8. Céleste - 8 pts
9. New Jak - 8 pts
10. Etoile de Kivu - 8 pts
11. FC MK - 5 pts
12. Renaissance - 4 pts
13. Bukavu Dawa - 4 pts
14. FC Renaissance - 2 pts
15. Martin Pêcheur - 0 pts
radiookapi.net/CC
C’est dans la séance de tirs au but que la RDC a battu la Nigeria (4-3), dimanche 16 novembre 2026, remportant ainsi la finale la finale africaine de barrages Mondial 2026.
Les Léopards de la RDC vont devoir représenter l’Afrique aux barrages intercontinentaux, prévus en mars 2026 au Mexique.
radiookapi.net/CC
Lily Tshimpumpu Wabidiya a été nommée, lundi 10 novembre, par le Comité de Normalisation (CONOR), secrétaire générale de la Fédération congolaise de football association (FECOFA).
Elle succède à Jean-Marie Mbuyi Kalonji, dont la fin de collaboration avait été annoncée en octobre dernier par le même comité, sans plus de détails.
Dans son communiqué parvenu le même jour à Radio Okapi, le CONOR justifie le choix de Lily Tshimpumpu par ses compétences et son expérience, qui devraient lui permettre d’assurer avec efficacité l’administration de l’organe faîtier du football congolais.
Cette nomination marque une étape supplémentaire dans la carrière de Lily Tshimpumpu au sein du football national, après avoir occupé le poste de présidente de la Commission nationale de football féminin (CNFF) depuis 2015.
radiookapi.net/CC
Le Cameroun et la RDC s’affrontent ce jeudi 13 novembre à Rabat (Maroc) dans le cadre de la deuxième demi-finale des barrages de qualification pour la Coupe du Monde 2026.
Barrages Mondial 2026/Cameroun – RDC : mi-temps (0-0). Le Cameroun a dominé le jeu, en imposant un jeu physique et rapidité. La RDC s’est montrée laxiste, mais s’est réveillée dans les dernières minutes. Elle a manqué une bonne coordination au niveau de la médiane.
Fin du match Cameroun - RDC (90-1)
90+1': Mbemba marque pour la RDC, sur une passe décisive de B. Cipenga.
88': Mukau remplace Sadiki
80': Les Congolais accentuent la pression dans le camp adverse, sans marquer.
75': Double changement chez les Leopards. B. Cipenga remplace N. Mbuku et F. Mayele, C. Bakambu.
60: Bakambu rate une belle occasion, face au gardien adverse. Corner
59': Edo kayembe monte sur le terrain
58': carton jeune camerounais
Reprise sous la pluie
45+1': coup franc de la RDC à l’entrée de la surface de réparation camerounaise. Bien tiré par Mbuku. Renvoyé en corner.
30': la RDC rate une belle occasion de but.
27’ : corner camerounais repoussée par la défense congolaise
25’ : carton jaune à The Bongonda, pour protestation
20 : le capitaine Mbemba écope d’un carton jeune
17': Deuxieme carton jeune camerounais, C. Baleba
15’ : Premier carton jaune camerounais, F. Magri.
09': premier corner de la RDC. Tiré par N. Mbuku. Raté
5’ : premier tir cadré des Lions, stoppe par Lionel Mpasi.
00’ : Début du match Cameroun – RDC
radiookapi.net/CC
Alors que la chirurgie esthétique gagne du terrain à Kinshasa, entre influence des réseaux sociaux et multiplication de cliniques informelles, ACTUALITE.CD est allé à la rencontre du Dr Richard Batiteyau Kelekele. Septuagénaire, il revient sur son parcours et les débuts d’une pratique encore méconnue en République Démocratique du Congo.
Le docteur Richard Batiteyau Kelekele est, selon le Comité urbain de l’Ordre national des médecins, l’un des pionniers de la chirurgie esthétique à Kinshasa.
« Après mon diplôme d’État vers les années 1987, je suis allé à l’Université Lovanium (actuelle Université de Kinshasa) pour mes études de médecine, qui ont duré sept ans. Ensuite, j’ai été affecté à Mama Yemo où j’ai été repéré par un médecin belge, Paul Wylok. Il faisait partie d’un groupe de médecins venu à la suite d’une collaboration avec le gouvernement congolais. Pendant les séances d’intervention, il a remarqué que j’avais une touche particulière pour l’esthétique et m’a alors proposé une formation complète à Bruxelles, en Belgique. Après un bref test, j’ai été admis. J’y ai passé cinq ans, plus une année en chirurgie plastique et esthétique », rappelle-t-il.
À l’époque, cette spécialité n’existait pas encore en RDC, alors Zaïre. Après lui, un autre médecin s’était également formé en chirurgie plastique avant d’exercer à la Clinique Ngaliema, mais il est décédé depuis. Grâce à une nouvelle collaboration avec ses formateurs, Dr Batiteyau enverra neuf autres médecins se spécialiser à l’étranger. Seuls deux achèveront la formation.
De Mama Yemo à son propre centre
À son retour, il rejoint l’hôpital Mama Yemo (actuel Centre Hospitalier Universitaire de la Renaissance) où il traite des cas de blessures, de malformations et de fentes labiales. La chirurgie esthétique, elle, reste encore peu pratiquée. « La plupart des patients préféraient se rendre à l’étranger », explique-t-il.
Avec le temps, la vétusté de l’hôpital pousse plusieurs patients à chercher des soins ailleurs. En 2010, Dr Batiteyau fonde alors son propre centre sur l’avenue Tshela, dans la commune de Kinshasa. « Au début, j’étais locataire. Quelques années plus tard, j’ai pu acheter la parcelle et la remodeler à ma manière », raconte-t-il.
Une demande en hausse, mais une pratique limitée
Selon lui, la demande de chirurgie esthétique est en nette progression à Kinshasa, mais la majorité des femmes se limitent aux consultations et demandes de transfert vers l’étranger.
« Même si l’expertise existe aujourd’hui, les patientes préfèrent se faire opérer à l’extérieur. Les opérations nécessitent beaucoup de moyens. Dans mon parcours, j’ai réalisé une dizaine d’interventions esthétiques complètes, mais jamais dans ce centre. »
Le chirurgien déplore toutefois la montée des pratiques informelles, exercées sans encadrement adéquat.
« Je ne connais pas de clinique officiellement reconnue pour la chirurgie esthétique à Kinshasa. C’est un domaine libéral, et seul l’État ou l’Ordre des médecins peuvent avoir mot à dire sur de telles structures. »
Des risques ?
Pour le praticien, toute chirurgie comporte des risques, mais l’issue dépend de l’expérience du prestataire et de la qualité du matériel utilisé.
« La chirurgie esthétique exige un haut niveau d’hygiène et d’équipements. À la moindre erreur, une infection peut se propager dans tout le corps. J’ai vu un patient en Europe rester hospitalisé deux ans après une complication. Dans mon centre, ces conditions ne sont pas toujours réunies. »
Aujourd’hui, à 76 ans, le Dr Richard Batiteyau Kelekele se dit fier de son parcours et des jeunes qu’il a pu former. Il invite les femmes congolaises à la prudence. Avant toute opération, il faut s’assurer de la compétence du praticien et de la qualité du matériel. La beauté ne doit jamais coûter la vie.
Prisca Lokale
La 30ᵉ Conférence des Nations unies sur le climat, la COP30, s’est ouverte lundi à Belém, au Brésil, au cœur de l’Amazonie, région emblématique des défis climatiques mondiaux. Cette édition se veut historique, placée sous le signe de la transparence, de la justice et de l’action.
Une COP pour dire la vérité et agir.
Dès l’ouverture, les délégués ont adopté l’agenda officiel des discussions. Le président de la conférence, André Corrêa do Lago, diplomate brésilien, a promis de faire de cette rencontre une « COP de vérité », où les discours laisseront place à des engagements mesurables et vérifiables.
« Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes. Le monde n’avance pas assez vite. Cette COP doit être celle du réalisme et du courage », a-t-il déclaré dans son allocution d’ouverture.
Des appels forts à accélérer la transition
Le secrétaire exécutif de l’ONU pour le climat, Simon Stiell, a rappelé l’urgence d’agir : le monde ne peut plus se permettre d’attendre. Il a appelé à accélérer les financements climatiques, à renforcer l’adaptation dans les pays les plus touchés et à accélérer la transition énergétique vers des modèles plus propres et inclusifs.
Il a également insisté sur la nécessité pour les États de tenir leurs promesses financières, notamment celles liées au Fonds pour les pertes et dommages, destiné à soutenir les nations vulnérables.
Les peuples autochtones en première ligne
Les représentants des peuples autochtones, très présents à Belém, ont profité de cette tribune mondiale pour rappeler leur rôle central dans la protection des forêts et de la biodiversité. Ils demandent :
La garantie de leurs droits fonciers ;
Un accès direct au financement climatique sans intermédiaires ;
Des mesures d’adaptation rapides pour faire face aux incendies, aux sécheresses et à la dégradation de leurs terres.
Leurs interventions ont reçu un écho particulier, dans un contexte où l’Amazonie, poumon vert de la planète, subit une pression croissante due à la déforestation et aux activités extractives.
Les négociations à Belém s’articulent autour de cinq priorités majeures pour un monde à transformer ont été au cœur de ce grand rendez-vous mondiale.
1. Assurer une transition énergétique juste, centrée sur les énergies renouvelables et la création d’emplois durables ;
2. Mettre fin à la déforestation, notamment dans les zones tropicales ;
3. Augmenter le financement climatique pour les pays du Sud ;
4. Renforcer l’adaptation face aux catastrophes climatiques croissantes ;
5. Réaffirmer le multilatéralisme, pour éviter que la lutte climatique ne soit fragmentée par les intérêts géopolitiques.
Une déclaration historique sur la justice climatique au monde. La journée s’est clôturée par l’adoption de la Déclaration de Belém sur la faim, la pauvreté et la justice climatique, signée par 44 pays. Ce texte établit un lien clair entre l’insécurité alimentaire, la pauvreté et la crise climatique, soulignant que le changement climatique aggrave les inégalités et menace les moyens de subsistance des populations les plus fragiles.
Les signataires s’engagent à intégrer la justice climatique dans les politiques agricoles, sociales et économiques, afin d’assurer que la lutte contre le réchauffement planétaire soit aussi une lutte contre la faim et la pauvreté.
Un tournant pour l’action climatique mondiale réunissant chefs d’État, scientifiques, acteurs de la société civile et peuples autochtones, la COP30 à Belém symbolise un moment charnière. Elle pourrait marquer le passage des promesses à l’action, et ouvrir la voie à un nouveau pacte mondial fondé sur la solidarité, la transparence et la responsabilité partagée.
À Belém, la planète espère non pas un discours de plus, mais le début d’un changement irréversible.
Denise Kyalwahi
Le bureau de l’Assemblée nationale a tranché. À l’issue de l’examen des candidatures pour les postes du bureau définitif, seule Clotilde Mutita, présentée par Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi, a été retenue pour occuper le poste de rapporteur adjoint. Ses concurrentes, Christelle Vuanga et Gracien Iracan, ont été écartés, mettant fin à plusieurs jours de spéculations sur l’arbitrage du bureau.
Cette décision consacre la montée en puissance d’Ensemble au sein de la majorité, tout en révélant la mainmise de la coalition présidentielle sur les postes stratégiques de l’hémicycle.
Dans le même temps, Aimé Boji Sangara, unique candidat à la présidence de la chambre basse du parlement, s’achemine sans encombre vers son élection. Sa candidature, portée par la majorité parlementaire, a été validée sans opposition. Une formalité, selon plusieurs observateurs, qui y voient la confirmation du contrôle total de la coalition au pouvoir sur l’institution.
Si cette configuration assure une stabilité politique à court terme, elle soulève aussi des interrogations sur la place laissée aux voix dissidentes au sein du Parlement. Les équilibres internes, entre fidélité à la majorité et aspirations des forces alliées, devraient continuer d’animer les coulisses de l’hémicycle dans les jours à venir.
Patrick Kitoko









