L’ancien président irakien, Barham Salih, a été élu ce jeudi 18 décembre 2025 au poste de Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) au cours d’une assemblée générale à New-York. Selon un communiqué de l’ONU, le successeur de Filippo Grandi a été désigné à l’issue d’un processus compétitif ayant attiré des candidats issus de plusieurs pays. Barham Salih devrait entrer en fonction le 1er janvier 2026 et sera basé à Genève, en Suisse.
« Barham Salih compte plusieurs décennies d'expérience dans la fonction publique au plus haut niveau, marquées par un leadership stable et une diplomatie avisée. Originaire d'un pays récemment touché par les conflits, les persécutions et les déplacements de population, il dispose d'une expérience directe des défis auxquels sont confrontés aujourd'hui de nombreux réfugiés. Son parcours et son expérience font de lui la personne idéale pour diriger le HCR, à une époque marquée par des déplacements de population à grande échelle et des défis humanitaires et politiques de plus en plus complexes », a déclaré Filippo Grandi, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) sortant.
L’ancien président irakien a indiqué que son expérience guidera son programme de leadership, fondé sur l’empathie, le pragmatisme et le respect du droit international.
" Ayant moi-même été réfugié, je sais combien la protection et l'assistance peuvent transformer une vie. Cette expérience guidera mon programme de leadership, fondé sur l'empathie, le pragmatisme et le respect du droit international. Ma priorité sera le sort des réfugiés et des personnes déplacées de force; en protégeant leurs droits et leur dignité et en œuvrant à trouver des solutions concrètes, je ferai en sorte que le déplacement soit temporaire et non une fatalité", a-t-il déclaré.
Et d'ajouter :
" Face à l'immense nombre de personnes déplacées et à la pression considérable exercée sur les ressources humanitaires, la réalisation du mandat du HCR exigera une réaffirmation de son efficacité, de sa transparence et de son efficience. Il s'agit d'une responsabilité partagée. Le Haut-Commissariat poursuivra les importantes réformes entreprises ces dernières années afin de renforcer son efficacité sur le terrain et d'assurer une utilisation optimale des ressources financières. Je travaillerai avec nos États membres et nos partenaires des secteurs public et privé ainsi que des organisations caritatives pour apporter une aide aux personnes qui en ont le plus besoin".
Il prend la tête du HCR dans un contexte où l'institution est confrontée à une crise mondiale d'ampleur. Il existe ce jour, plus de 122 millions de déplacés de force dans le monde, d’après le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi qui s’exprimait en octobre dernier à l'ouverture de la 76e session du Comité exécutif du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à Genève en Suisse.
De la Syrie au Myanmar, du Soudan du Sud au Yémen, de l’Afghanistan à République démocratique du Congo, mais aussi en Ukraine et au Soudan, des conflits ont conduit au déplacement de millions de personnes. En Amérique latine et dans les Caraïbes, des crises complexes entraînent des déplacements complexes, notamment de Vénézuéliens, de Nicaraguayens, d’Haïtiens et d’autres populations.
Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a souligné les conséquences extrêmement néfastes des coupes budgétaires de cette année. « Notre budget pour 2025, approuvé, s'élevait à 10,6 milliards de dollars, un montant similaire à celui des années précédentes. Ces dernières années, nous avons reçu environ la moitié de nos besoins budgétaires, soit environ 5 milliards de dollars par an », a-t-il indiqué. Pour lui, cette situation pourrait non seulement " contraindre à de nouvelles coupes budgétaires, affectant les réfugiés et les pays d'accueil, mais aussi nous exposer à un début d'année 2026 très difficile, car nous ne disposerions d'aucun report de fonds ni de liquidités pour couvrir nos engagements en début d'année".
Le mandat de dix ans de M. Grandi en tant que Haut Commissaire prendra fin le 31 décembre 2025. Il a débuté son mandat en janvier 2016 et a depuis guidé la réponse du HCR face aux crises majeures de déplacement dans le monde, notamment en Syrie, en Ukraine, au Soudan, en République Démocratique du Congo.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, salue la décision prise par l'Assemblée générale d'élire Barham Ahmed Salih, de nationalité irakienne, au poste de Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) pour un mandat de cinq ans. M. Salih succédera à Filippo Grandi (Italie), auquel le Secrétaire général a exprimé sa plus profonde gratitude pour son leadership et ses efforts inlassables en faveur de la protection des réfugiés, des personnes déplacées et des apatrides.
Malgré les réductions importantes des financements humanitaires cette année, le HCR reste présent dans 128 pays, avec près de 90% de ses plus de 14 600 employés travaillant sur le terrain. Ce mois-ci, le HCR marque 75 ans d’engagement pour la protection des personnes contraintes de fuir.
Clément MUAMBA
Le Conseil de sécurité de l’ONU a renouvelé vendredi à l’unanimité le mandat de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), adoptant par 15 voix sur 15 une résolution prolongeant la mission dans un contexte de fortes tensions diplomatiques et d’aggravation du conflit dans l’est du pays.
Après le vote, la Russie a qualifié le texte de « compromis douloureux », tandis que la Chine a estimé que la MONUSCO ne devait pas « servir les intérêts des puissances ». Les États-Unis ont, pour leur part, affirmé que les négociations avaient été « perturbées par ce qu’a fait le Rwanda et le M23 pour saper les efforts de paix », dénonçant des violations des accords de Washington.
Porte-plume du texte, la France a défendu un compromis visant à maintenir les priorités traditionnelles du mandat tout en tenant compte des récents développements politiques, notamment les processus de paix de Washington et de Doha. Cette approche a été soutenue par les États-Unis, favorables à un rôle accru de la mission dans l’appui aux efforts de paix et au cessez-le-feu, tout en accusant Kigali de soutenir le M23.
La Chine et la Russie ont, à plusieurs reprises au cours des négociations, exprimé leurs réserves, rompant la procédure de silence pour dénoncer une possible politisation du mandat et une subordination de la MONUSCO à des processus extérieurs au cadre onusien. Elles ont plaidé pour une lecture plus prudente et restrictive du rôle de la mission.
Les membres africains du Conseil, réunis au sein du groupe A3 Plus, ont insisté sur la mise en avant du leadership africain, notamment la médiation conduite par le Togo sous l’égide de l’Union africaine, ainsi que le rôle des organisations régionales.
Ces divergences ont débouché sur un texte de compromis, maintenant les effectifs et les priorités clés de la MONUSCO, tout en ouvrant la voie à un appui encadré à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu et à d’éventuelles révisions ultérieures du mandat en fonction de l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain.
actualite.cd/CC
Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a appelé à la vigilance mercredi 17 décembre, exprimant des réserves quant aux déplacements qu’effectueraient des troupes de la rébellion M23/AFC à partir d’Uvira, selon plusieurs sources.
Sur son compte X, le ministre s’interroge : « Quel crédit accorder à cette manœuvre unilatérale du M23 ? »
Il affirme en revanche : « Nous attendons le retrait effectif des troupes rwandaises de toutes les parties occupées de notre territoire ».
Plusieurs sources indiquaient mercredi soir que des troupes de la rébellion, accompagnées de leur matériel, seraient en train de se diriger vers la périphérie de la ville d’Uvira.
L’AFC/M23 avait annoncé lundi son intention de se retirer d’Uvira, à la demande de la médiation américaine. Les rebelles occupent cette ville depuis le 10 décembre.
radiookapi.net/CC
Le retrait annoncé de l’AFC-M23 de la ville d’Uvira reste encore incertain ce jeudi matin 18 décembre. Alors que le mouvement rebelle a affirmé débuter le processus de retrait de ses troupes du chef-lieu provisoire de la province Sud-Kivu, certaines sources confirment cette opération, d’autres doutent de sa réalité.
Ce jeudi matin, la ville d’Uvira s’est réveillée dans le calme, selon des sources locales. La population poursuit ses activités habituelles, malgré les rumeurs persistantes autour du départ des rebelles.
Des signes de départ vers Kamanyola
Depuis mercredi soir, plusieurs témoins affirment que des combattants de l’AFC/M23 quittent la ville avec leurs effets militaires, en direction du nord vers Kamanyola, leur position initiale. Un notable d’Uvira indique que certaines maisons occupées par les rebelles, notamment au quartier Nyamianda, ont déjà été libérées. D’autres témoins signalent une présence des combattants en position de départ vers la plaine de la Ruzizi.
Cependant, tous les éléments ne sont pas encore sortis. Certains sont visibles sur la route menant vers le Burundi, tandis que d’autres, identifiés comme des policiers du M23, circulent encore dans la ville. Une partie de la population considère ce retrait comme un trompe-l’œil.
Affrontements à Fizi
Parallèlement, des affrontements ont opposé mercredi les rebelles de l’AFC/M23 aux FARDC dans plusieurs villages du territoire de Fizi, à moins de 30 km au sud d’Uvira.
L’administrateur du territoire, Samy Kalonji Badibanga, a confirmé ces combats ce jeudi matin. Ils se sont déroulés autour des villages de Kazimia, Some et Sebele, entraînant un déplacement massif de la population, en majorité des femmes et des enfants.
radiookapi.nert/CC
Le retrait annoncé de l’AFC-M23 d’Uvira dans l’Est de la République démocratique du Congo après y avoir commis des crimes est : «un non-événement» et «une diversion», a tranché mardi Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, le qualifiant de manœuvre pour «distraire» le médiateur américain.
Les attaques pour prendre le contrôle de la ville d’Uvira ont eu lieu pendant que les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame signaient à Washington, en présence de leur homologue américain Donald Trump.
Aussitôt, l’administration Trump a désigné au Conseil de sécurité, le président rwandais comme le principal planificateur et exécuteur de la violation des Accords signés. « Pourquoi, alors que la pression a été de manière claire faite sur le Rwanda, c’est le M23 qui doit dire +c’est moi le fautif, je vais quitter Uvira ?+ Il est évident que c’est une manœuvre qui vise à distraire le médiateur américain qui est engagé à prendre des actions, car il est évident que ce qui s’est passé à Uvira est inacceptable », a réagi le porte-parole du Gouvernement congolais auprès de France 24, une télévision française.
Pour l’ambassadeur des Etats-Unis au Conseil de sécurité des Nations-Unies, Mike Waltz, le président Kagame est le responsable de la crise sécuritaire dans la région des grands lacs africains. C’est la première fois que des officiels américains s’attaquent aussi ouvertement au président rwandais Kagame.
La guerre dans l’est de la RDC dure depuis plus de trente années sur fond de pillage des minerais et autres ressources naturelles par des pays voisins, principalement le Rwanda.
Le président Tshisekedi est décidé de mettre fin à ces violences qui couvrent la prédation des matières premières par le Rwanda, en menant une diplomatie qui a mis en mal la stratégie de Kigali.
Le secrétaire d’Etat Marco Rubio, en ce qui le concerne, a indiqué que les USA disposent des outils pour imposer le respect des Accords signés le 4 décembre à Washington.
La problématique du génie musical de feu le guitariste Franco Luambo Makiadi, figure emblématique de la République démocratique du Congo, a été au centre d’un colloque d’échange et de partage d’expériences entre jeunes et experts culturels, ouvert mardi à Brazzaville, a appris l’ACP de source associative.
« Nous allons échanger pendant quatre jours sur la musique, à travers la rumba, notre passeport vers des dimensions supérieures et des contrées lointaines. Lors de cette première journée, j’ai abordé la question du génie musical de Franco Luambo Makiadi, qui, pour moi, a toujours été, sans discussion possible, un grand maître », a déclaré Eddy Ngombé Mwéné, président de l’Union des producteurs de musique du Congo.
Il a ajouté : « Franco n’était pas seulement un musicien de génie : il était un fin sociologue, un peintre lucide de notre société, capable de mettre en musique nos travers, nos silences et nos vérités quotidiennes. À travers ses textes, il a archivé l’âme congolaise avec une précision presque anthropologique, sans jugement mais sans complaisance ».
Selon lui, Franco Luambo Makiadi demeure un artiste intemporel et intergénérationnel.
« Le seul musicien de rumba qui, à lui seul, a imposé sa voix, sa guitare, son orchestre et ses compositions à la postérité », a-t-il affirmé.
Toujours Ok, un chef-d’œuvre intemporel
Eddy Ngombé a rappelé aux participants quelques œuvres légendaires de Franco Luambo, notamment “Toujours Ok”, sortie dans les années 1980.
« Dans cet album, il dialogue avec un monument vivant : Sam Mangwana. Diminué par la maladie, Franco n’a laissé transparaître aucune défaillance : la voix est maîtrisée, la guitare étincelante, portée par un phrasé unique qui défie le temps et la douleur. Sam Mangwana, lui, connaît intimement la rumba congolaise et la sublime. Cette chanson, de nature déclarative, résonne comme une mise au point adressée aux spectateurs de la vie, à ceux qui médissent et calomnient. Le swahili y enlace le lingala dans une étreinte musicale rare », a-t-il expliqué.
Il a poursuivi : « Sam Mangwana chante et s’harmonise avec son aîné dans une danse consciente, grave et lumineuse à la fois, sachant que le temps se resserre et que l’histoire s’écrit déjà au passé. Le 12 octobre 1989 s’avance comme une frontière silencieuse entre la chair et l’éternité ».
Pour conclure, l’opérateur culturel a souligné : « Franco a refermé le chef-d’œuvre par un solo de guitare incandescent, ponctué de ses invectives pédagogiques : ultime leçon d’un maître pleinement conscient de ce qu’il lègue à l’humanité ».
Décédé à Namur, en Belgique, le 12 octobre 1989 à l’âge de 51 ans, Franco Luambo Makiadi fait partie de ces musiciens dont l’héritage musical intemporel traverse les générations.
ACP/C.L./CC
La Confédération Africaine de Football, (La CAF) a publié, ce mardi 16 décembre, la liste officielle des Léopards pour la 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, (CAN), organisée par le Maroc du 21 décembre au 18 janvier 2025.
Initialement composée de 26 joueurs retenus par Sébastien Desabre, la liste comporte deux ajouts, le gardien Dimitry Bertaud, sans club, et le défenseur Dylan Batubinsika.
Composition par postes
Gardiens (4)
- Timothy Fayulu : FC Noa(h) / Arménie
- Lionnel Mpasi : Le Havre / France
- Mathieu Epolo : Standard de Liège / Belgique
- Dimitry Bertaud : sans club
Défenseurs (10)
- Aaron Wan-Bissaka : West Ham United / Angleterre
- Steve Kapuadi : Legia Varsovia / Pologne
- Axel Tuanzebe : Burnley / Angleterre
- Dylan Batubinsika : Saint-Étienne / France
- Joris Kayembe : KRC Genk / Belgique
- Rocky Bushiri : Hibernian FC / Écosse
- Chancel Mbemba : Lille / France
- Gédéon Kalulu : Aris Limassol / Chypre
- Arthur Masuaku : Sunderland / Angleterre
- Michel-Ange Balikwisha : Celtic / Écosse
Milieux (10)
- Ngal’ayel Mukau : Lille / France
- Nathanaël Mbuku : Montpellier / France
- Samuel Moutoussamy : Atromitos / Grèce
- Théo Bongonda : Spartak Moscou / Russie
- Mario Stroeykens : Anderlecht / Belgique
- Meschack Elia : Alanyaspor / Turquie
- Noah Sadiki : Sunderland / Angleterre
- Charles Pickel : Espanyol Barcelone / Espagne
- Bryan Cipenga : Castellón / Espagne
- Edo Kayembe : Watford / Angleterre
Attaquants (4)
- Samuel Essende : Augsburg / Allemagne
- Cédric Bakambu : Real Betis / Espagne
- Fiston Mayele : Pyramids / Égypte
- Simon Banza : Al Jazira / Émirats Arabes Unis
radiookapi.net/CC
Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) dénonce « l’enlèvement » de son secrétaire permanent, Emmanuel Ramazani Shadary, par des hommes en uniforme tôt ce mardi 16 décembre à son domicile. Selon Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint, c’est à 4 heures du matin que l’ancien candidat à la présidentielle de 2018 a été conduit vers une destination jusqu’ici inconnue.
Le PPRD dit condamner ces « actes d’acharnement » et exige la libération de Ramazani Shadary ainsi que d’autres membres du parti se trouvant dans la même situation.
« Finalement, qu’est-ce qu’on a fait lorsqu’on va s’en prendre au secrétaire permanent qui est la tête même de l’exécutif du parti ? Qu’est-ce qu’on cherche ? Et que dans l’entrefaite, on apprend que même le camarade Mwarabu, son proche collaborateur, lui était pris avant, à 2 heures du matin. Nous n’oublions pas le cas de notre camarade Parole Kamizelo qui, lui aussi, depuis qu’il a été enlevé par les mêmes méthodes et pour qui on n’a aucune information », déplore Ferdinand Kambere.
Il dénonce « encore une fois ces actes de terreur », perpétrés par le régime en place.
Cet événement intervient, rappelle-t-il, au lendemain d’autres « actes de terreur encore une fois qui se sont passés au domicile principal de l’ancien président de la République, Joseph Kabila, qui est le président national de notre parti ».
Parti toujours suspendu
Ces actes se produisent au moment où on attend du pouvoir en place autre chose, s’indigne Ferdinand Kambere : « Le climat d’apaisement et de sérénité pour que nous tous nous ayons la même lecture de la crise qui est en train de frapper notre pays. »
Radio Okapi n’a pas encore obtenu une réaction des autorités judiciaires ou des services de sécurité à ce sujet.
Les activités du PPRD sont suspendues en République démocratique du Congo, selon une notification du tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe envoyée lundi 27 octobre au secrétaire permanent de ce parti. Selon ce document, il s’agissait de la signification de l’arrêté, pris par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité du 18 octobre, portant suspension des activités du PPRD.
radiookapi.net/CC
Les Léopards de la RDC ont effectué leur première séance d'entraînement dimanche 14 décembre dans la soirée à Alicante, en Espagne, où se tient leur étape du 3 au 18 décembre 2025. À ce jour, sur les 27 joueurs attendus, 14 sont déjà présents, certains joueurs restent retenus par leurs clubs, notamment le capitaine Chancel Mbemba.
Les autres joueurs rejoindront la tanière au cours de la journée de ce lundi 15 décembre 2025.
Liste des joueurs présents en Espagne dès dimanche soir :
- Mathieu Epolo
- Timothy Fayulu
- Dylan Batubinsika
- Bryan Cipenga
- Charles Pickel
- Samuel Essende
- Nathanaël Mbuku
- Simon Banza
- Mario Streyekens
- Cédric Bakambu
- Joris Kayembe
- Edo Kayembe
- Meschack Elia
- Fiston Mayele
Avec l'arrivée du défenseur Dylan Batubinsika, le groupe est porté à 27 Léopards sélectionnés pour cette compétition.
Rendez-vous Prochain
Mardi 16 décembre, le RDC affrontera la Zambie en match amical au Stade Pinatar Arena-Murcia, à 16h heure locale.
La CAN débute le 21 décembre au Maroc. Logé dans le groupe D, la RDC jouera son premier match officiel de la compétition contre le Bénin à Rabat, le 23 décembre à 19 h 30, heure de Kinshasa.
radiookapi.net/CC
Le footballeur congolais Chico Ushindi Wa Kubanza est décédé ce samedi 13 décembre 2025 à Lubumbashi, à l’âge de 29 ans, des suites d’une courte maladie. L’information a été confirmée par les dirigeants du TP Mazembe et de la JS Groupe Bazano, ses anciens clubs.
Formé au CS Don Bosco, Chico Ushindi a rejoint le TP Mazembe en 2017. Il y a évolué durant plusieurs saisons, avec quelques périodes de prêt, avant de quitter le club en 2024. Il a ensuite brièvement porté les couleurs de l’AS Vita Club, avant de s’engager en 2025 avec la JS Groupe Bazano.
Considéré comme un ailier technique et percutant, Chico Ushindi a marqué de son empreinte plusieurs éditions du championnat de la Ligue nationale de football (LINAFOOT), notamment avec les Corbeaux de Lubumbashi, club au sein duquel il a passé la majeure partie de sa carrière.
Bob Bondo









