Un accord visant à collaborer au développement de la culture et des industries créatives de l’Afrique de l’Est a été signé samedi par les ministres des Arts et culture  à Addis-Abeba, en Éthiopie, en présence du représentant de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP d´un communiqué du ministère. 

« Les ministres ont exprimé leur engagement à renforcer la coopération et la coordination pour la promotion et le développement de l’art et de la culture d’Afrique de l’Est. Ils ont convenu d’établir un cadre pour des initiatives et des projets conjoints qui faciliteront l’échange d’idées, d’expertises et de bonnes pratiques entre les États membres (…) » , a- t-on lu . 

«Cette collaboration vise à renforcer le secteur culturel de la région, à promouvoir la diversité culturelle et à accroître la visibilité de l’art et de la culture d’Afrique de l’Est sur la scène internationale.

Pour matérialiser cet accord, dans les  semaines à venir, un document de travail sera partagé décrivant les principaux domaines de collaboration notamment, les sites patrimoniaux et les traditions culturelles »,  a ajouté le communiqué.

L’accord visant à collaborer au développement de la culture et des industries créatives de la sous-région de l’Afrique  de l’Est  a été signé lors de la 2ème édition du « Festival des arts et de la culture de l’Afrique de l’Est »  à Addis-Abeba qui   a réuni  9  pays africains. Et cet événement vise à renforcer la fraternité entre les nations, faciliter l’échange de connaissances et créer un environnement propice à la diplomatie culturelle.

Ce festival sert de passerelle pour la diplomatie culturelle et la coopération régionale. Ce denier crée un environnement propice à l’exposition et à la commercialisation des œuvres des artistes, des producteurs culturels et des prestataires de services, contribuant ainsi à la croissance économique et aux échanges culturels. 

ACP/C.L./CC



Le projet de calendrier des travaux de la session ordinaire de mars 2025 soumis à l’examen à l’assemblée plénière au Sénat de la République démocratique du Congo, reprenant les matières législatives et non législatives, a été adopté vendredi, au cours d’une séance plénière.

« Le projet de calendrier des travaux de la session ordinaire 2025 est adopté. Je rappelle que ce calendrier reste ouvert à toute nouvelle matière qui pourra y être rajoutée au cours de la session, bien qu’approuvée par la plénière», a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde, président de la Chambre haute du Parlement.

Donnant lecture de ce calendrier, tel que les matières y sont réparties selon les commissions, le rapporteur adjoint du Sénat, Jean-Claude Baende Etafe Eliko, a rapporté qu’au plan législatif, les élus des élus provinciaux examineront pendant la session en cours notamment, la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre des techniciens en développement rural (OTDR). Celle-ci, initiative du Sénat, sera traitée par les  Commissions permanentes  PAJ-DH et Environnement.

S’agissant du volet contrôle parlementaire, le calendrier prévoit une Question au Gouvernement, une Question orale avec débat, une Question écrite. A cela s’ajoutent,  une Question d’actualité, une interpellation, une Commission d’enquête et des Auditions des rapports des missions (missions à l’intérieur et missions à l’extérieur) par les Commissions permanentes et Audition de la synthèse nationale des rapports des vacances parlementaires (période du 16 décembre 2024 au 14 mars 2025).

La grille reste ouverte, a insisté Sama Lukonde,  président de la Chambre  Haute du Parlement, soulignant que la session de mars sera, toutes proportions gardées, basée sur des questions sécuritaires, contexte sociopolitique dans l’Est du pays obligeant.

Dans ses explications, Sama Lukonde a relaté qu’une fois qu’un texte  franchit tous les niveaux et qu’il reçoit mention au niveau de la conférence des présidents d’être inscrit à l’ordre du jour, ce sont ces matières-là qui sont mentionnées par rapport au calendrier.

« Il y a d’autres matières qui sont en cours et qui vont nous venir, elles seront adoptées de la même manière au niveau de la conférence des présidents et elles seront inscrites à l’ordre du jour  de ce calendrier qui est ouvert », a-t-il précisé.

Pour ce qui est de la prochaine validation des mandats, il sera mis en place une commission et celle-ci viendra faire rapport au niveau de la plénière et une fois ces mandats validés, cela sera programmé dans le calendrier.  

Le Sénat autorise la prorogation de l’Etat de siège sans débat

Par ailleurs, après  qu’ils ont tenu pour acceptable, ledit projet de calendrier adopté la veille par la Conférence des présidents, les sénateurs ont voté le projet de loi portant autorisation de la prorogation de l’Etat de siège sur une partie du territoire de la  RDC pour la 95ème fois, ce sans débat, en dépit  de la présence d’un représentant du Gouvernement, en l’occurrence le vice-ministre de la Justice chargé du Contentieux international, Samuel Mbemba. L’absence du débat l’a été à la suite de la motion du sénateur Justin Kalumba Mwana Ngongo qui a proposé qu’il n’y ait pas débat autour de cette question étant donné que c’est le chef de l’Etat qui a sollicité cette prorogation de l’Etat de siège et qui en maitrise les contours, surtout pendant cette période cruciale.

« Les questions de guerre étant très sensibles, Si le chef de l’Etat nous a demandé de proroger l’Etat de siège, c’est qu’il y a une raison. Et étant donné que nous sommes en pleine période de guerre, il serait plus sage pour nous sénateurs de ne pas ouvrir un débat là-dessus, peut-être demander à notre commission Défense et sécurité de recevoir par la suite

Les ministres concernés, pour approfondir la question sans que forcement ça soit diffusé pour être porté à la connaissance de l’opinion », a expliqué ce sénateur élu du Maniema.

Sur 109 sénateurs qui composent le Sénat, 78 ont pris part au vote de cette prorogation de l’Etat de siège, 75 ont voté oui, aucun sénateur n’a voté non et 3 abstentions enregistrées. Elle prend effet dès le 23 mars pour 15 jours.

ACP/Célestin Lutete/CC



Le VPM JEAN-PIERRE BEMBA, vient une fois de plus faire la lumière sur les origines Congolaises très douteuses de Joseph_Kabila qui selon plusieurs témoignages a pour nom de naissance Hyppolite_Kanambe.

« Les parents de Joseph_Kabila sont rwandais et son père rwandais, allié de Laurent-Désiré Kabila, a été tué dans les affrontements entre les rebelles et l'armée congolaise. Par après, Mzee a accepté d'adopter les enfants de son ami Rwandais. Nous ne pouvons plus accepter que les Rwandais prennent le dessus sur nous dans notre propre pays », a déclaré JP Bemba en meeting samedi 22 mars 2025 à Kinshasa au stade Vélodrome de Kintambo.

L’actuel ministre des transports s’est exprimé en Lingala, l’une des quatre langues nationales.

CC



Lors d’un meeting d’éveil patriotique qui a rassemblé plusieurs milliers de Kinois au stade Vélodrome de Kintambo à Kinshasa en RDC, Jean-Pierre Bemba, Vice-Premier ministre chargé des Transports, a exprimé de vives inquiétudes concernant un complot présumé visant à « éliminer physiquement » le président Félix Antoine Tshisekedi. 

Dans son discours, Bemba a révélé des détails troublants : « Ils ont utilisé un centrafricain d’origine française pour venir nous éliminer et ensuite assassiner le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi. Nous sommes au courant de tout le scénario macabre et nous y travaillons avec les services pour dementer ce réseau. Ils ne vont pas réussir. »

Le vice-Premier ministre a également appelé à une vigilance accrue de la part de la population. « Les renseignements doivent commencer par la population avant d’atteindre les services spécialisés. Vous devez collaborer. A chaque fois que vous découvrirez un suspect, il faudrait alerter les services », a-t-il lancé, insistant sur l’importance de la coopération citoyenne dans la lutte contre ce qui semble être une menace sérieuse.

Cet appel à l’action a été bien reçu par les participants, qui ont manifesté leur soutien au Président Tshisekedi et leur détermination à protéger leur pays. Jean-Pierre Bemba a promis de fournir davantage de détails sur cette affaire lors de ses prochaines interventions, signifiant ainsi que la situation est sous surveillance et que des mesures sont prises pour garantir la sécurité du pays.

La déclaration de Bemba soulève des questions sur la sécurité politique en République démocratique du Congo, un pays qui a connu des troubles et des tensions politiques au fil des ans. Les citoyens sont désormais appelés à rester alertes et à contribuer à la sécurité nationale.

Hervé Ntumba



Les avocats de l’homme d’affaires Harish Jagtani, patron de HJ Hospitals, qualifient de douteux les faits reprochés à leur client par le Conseil national de cyberdéfense (CNC) qui l’a interpellé et l’auditionne depuis le 17 mars dernier.

Dans un communiqué publié vendredi 21 mars, le cabinet Kibuka, qui défend Harish Jagtani, porte à la connaissance de l’opinion publique que son client est interpellé et entendu par le CNC pour des faits dont la nature infractionnelle reste "douteuse".  

D'après des informations émanant de certaines sources des services de sécurité et de renseignements contactées par Radio Okapi, il est reproché à Harish Jagtani plusieurs griefs, entre autres, le financement des rebelles du M23/AFC. Il serait leur pourvoyeur en nourriture et en médicaments, selon ces sources.

La défense de l’homme d’affaires dénonce un lynchage médiatique autour de cette interpellation et met en garde contre la propagation de nouvelles susceptibles de porter atteinte à l’honneur de son client, qui jouit encore de la présomption d’innocence.

Elle rappelle aux médias le respect de la loi fixant les modalités pratiques de la liberté de presse et du Code sur le numérique.

M. Jagtani est non seulement à la tête de l’un des plus grands hôpitaux de la ville de Kinshasa, mais aussi de plusieurs autres grandes firmes dans divers domaines en RDC. Il s'agit notamment de :

Suprême Automobile (Mercedes)
Hilton Hôtel Kinshasa
HJ Hospital
Modern Construct
Serve Air (SA)
Immeuble CTC Mall
La Fondation HJ
HJ Pharma (dépôt pharmaceutique)
Kinshasa Cité Jardin

radiookapi.net/CC



De retour de Windhoek, en Namibie, où il a assisté à l’investiture de la présidente Netumbo Nandi-Ndaitwah, le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, a accordé une interview à TV5 Monde, ce vendredi 21 mars 2025. Il s’est exprimé sur la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo, notamment sur le M23/AFC, un groupe rebelle soutenu par le Rwanda, selon Kinshasa.

Interrogé sur l’évolution du conflit dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, le président congolais a fermement condamné l’attitude du M23.

« C’est un mouvement terroriste. Ils veulent plus détruire que construire », a déclaré Félix Tshisekedi, soulignant l’absence de volonté des rebelles à privilégier une solution pacifique.

Le président a ainsi justifié le refus du M23 de participer aux pourparlers de Luanda, qui devaient permettre une désescalade du conflit.

Ces déclarations interviennent alors que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC reste préoccupante. Le M23 continue de gagner du terrain, malgré les efforts des Forces armées de la RDC (FARDC) et des forces de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe).

« C’est un mouvement terroriste. Ils veulent plus détruire que construire », a déclaré Félix Tshisekedi, soulignant l’absence de volonté des rebelles à privilégier une solution pacifique.

Le président a ainsi justifié le refus du M23 de participer aux pourparlers de Luanda, qui devaient permettre une désescalade du conflit.

Ces déclarations interviennent alors que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC reste préoccupante. Le M23 continue de gagner du terrain, malgré les efforts des Forces armées de la RDC (FARDC) et des forces de la SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe).

Ordi Mande

 


Le boxeur américain George Foreman, double champion du monde des poids lourds et figure emblématique de la boxe mondiale, est décédé à l’âge de 76 ans, ont annoncé vendredi ses proches. Foreman restera à jamais lié à l’histoire de Kinshasa, en République démocratique du Congo, où il avait affronté Muhammad Ali lors du célèbre combat “Rumble in the Jungle” en 1974.

Champion olympique à Mexico en 1968 et champion du monde en 1973, Foreman a disputé 81 combats professionnels, pour un impressionnant palmarès de 76 victoires, dont 68 par KO. Son style puissant et intimidant a marqué toute une génération de passionnés de boxe.

Mais c’est le combat du 30 octobre 1974 qui l’a inscrit à jamais dans la mémoire collective mondiale. Opposé à Muhammad Ali dans un duel organisé à Kinshasa, au Zaïre de l’époque, George Foreman a vu son invincibilité brisée par Ali, dans une mise en scène mêlant sport, politique et culture. La rencontre, disputée au stade du 20 mai (aujourd’hui stade Tata Raphaël), a fait de la capitale congolaise le centre du monde, l’espace d’une nuit.

Une proposition a récemment été formulée pour rebaptiser le stade Tata Raphaël en “stade Ali-Foreman”. Le ministre congolais du Tourisme, Didier M’Piamba, y est favorable : “Ce geste ne sera pas seulement une manière de célébrer deux légendes, mais aussi de renforcer notre identité culturelle et de promouvoir notre patrimoine sportif”, a-t-il déclaré.

Tout en insistant pour que le complexe sportif conserve officiellement le nom de Tata Raphaël, en hommage au Père Raphaël de la Kethulle de Ryhove, figure majeure du sport congolais, le ministre y voit un atout touristique majeur : “Kinshasa pourrait devenir un lieu de pèlerinage pour revivre l’intensité de ce combat légendaire.”

La mémoire de George Foreman, déjà immortalisée sur le ring, entre désormais dans l’histoire avec un lien indélébile à Kinshasa. Sa disparition intervient à un moment où son nom refait surface, non seulement dans les livres de sport, mais aussi dans les projets de valorisation patrimoniale de la RDC.

actualite.cd/CC



Les présidents William Ruto (Kenya) et Emmerson Mnangagwa (Zimbabwe) ont convenu d’organiser une réunion virtuelle la semaine prochaine entre les blocs régionaux EAC (Communauté d’Afrique de l’Est) et SADC (Communauté de développement de l’Afrique australe) pour renforcer la coordination face à la crise sécuritaire persistante dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé vendredi le chef de l’État kényan.

« L’EAC et la SADC sont fermement engagées à mettre en œuvre les résolutions de notre sommet conjoint tenu le mois dernier à Dar es Salaam », a déclaré William Ruto dans un communiqué publié après une rencontre à Windhoek avec son homologue zimbabwéen, également président en exercice de la SADC.

« Notre priorité est de répondre à la crise et d’assurer une paix durable », a-t-il souligné.

Ce sommet de Dar es Salaam, tenu le 8 février dernier, avait entériné la fusion des processus de paix de Nairobi et de Luanda sous une initiative unifiée désormais appelée “processus de Dar es Salaam”. L’objectif : harmoniser les efforts régionaux pour ramener la paix dans l’Est congolais.

La rencontre virtuelle à venir devra notamment formaliser cette fusion et acter une feuille de route commune. Les deux présidents doivent également échanger avec les trois facilitateurs désignés pour appuyer le dialogue politique entre Kinshasa, Kigali et les groupes armés : l’ex-président kényan Uhuru Kenyatta, l’ex-président nigérian Olusegun Obasanjo et l’ancien Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn.

Le processus reste fragile. Si des engagements ont été annoncés, la mise en œuvre d’un véritable cessez-le-feu n’est pas encore acquise. Le 17 février dernier, les ministres des Affaires étrangères des deux organisations régionales ont fixé un délai de 30 jours pour établir des engagements concrets, assortis d’un mécanisme de suivi sur le terrain.

Outre la situation en RDC, MM. Ruto et Mnangagwa ont aussi convenu de renforcer l’intégration régionale à travers l’Accord de libre-échange tripartite (EAC-SADC-COMESA) et de soutenir la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), selon le communiqué du président kényan.

actualite.cd/CC



La situation de milliers de Congolais vivant au Rwanda est devenue critique depuis le rappel à Kinshasa des diplomates congolais. Privés de services consulaires, de nombreux Congolais se retrouvent en situation irrégulière, leurs passeports et visas de séjour ayant expiré ou étant sur le point d’expirer. Face à cette situation, ils lancent un cri de détresse au ministère des Affaires étrangères de la RDC pour une solution urgente.

Ils sont plus de 45 000 Congolais vivant au Rwanda, confrontés à des problèmes administratifs qui menacent leur stabilité, leur emploi, leur santé et leur dignité. Sans possibilité de renouveler leurs passeports ou d’obtenir des laissez-passer tenant lieu de passeport, des milliers d’entre eux ne peuvent plus prolonger leurs visas de séjour.

Cette situation les place dans une impasse totale. Ceux dont les visas ont expiré ou arrivent à expiration risquent de perdre leur emploi, de voir leurs candidatures rejetées lors de tests d’embauche, d’interrompre leurs études universitaires ou encore d’être privés de soins médicaux.

L’accès aux services essentiels compromis

Sans documents migratoires valides, l’accès aux services essentiels devient également impossible. Les Congolais vivant au Rwanda ne peuvent plus effectuer d’opérations bancaires, obtenir des extraits de casier judiciaire ou entreprendre d’autres démarches administratives.

Face à cette situation, la communauté congolaise vivant au Rwanda appelle le ministère des Affaires étrangères de la RDC à agir rapidement. Ils demandent la désignation d’un membre du personnel administratif local comme chargé des affaires courantes, afin de faciliter le renouvellement des passeports et la délivrance de laissez-passer.

Nos tentatives pour joindre le ministère des Affaires étrangères, le vendredi 21 mars, sont restées sans réponse.

radiookapi.net/CC



Le Chef de l’Etat congolais a été témoin de la prestation de serment  de son homologue namibienne, à Windhoek, aux côtés d’autres Chefs d’État, d’après la Présidence de la République démocratique du Congo. 

« Arrivé à Windhoek dans la matinée de ce vendredi 21 mars 2025, le Président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris part, aux côtés de plusieurs autres Chefs d’État africains, à l’investiture de Dr  Netumbo Nandi-Ndaitwah, Présidente élue de Namibie. »

Au cours d’une cérémonie protocolaire organisée au Palais présidentiel, Dr Netumbo a prêté serment, devenant ainsi la première femme Présidente de la République de Namibie et la deuxième femme africaine, après la libérienne Ellen Johnson Serlift, à accéder à cette plus haute fonction d’État après une compétition électorale.

Président sortant, M. Nangolo Mbumba a remercié le peuple namibien pour son soutien durant son exercice du pouvoir et a déclaré : «diriger la Namibie est le plus grand honneur que j’ai reçu et rien ne pourra m’enlever cela »

Il a procédé à la remise de tous les attributs du pouvoir au juge constitutionnel qui, à son tour, les a officiellement remis à Dr Netumbo Nandi, lui donnant par la même occasion l’imperium pour présider la Namibie pour les cinq prochaines années.

Investie, la nouvelle Présidente de Namibie a pris la parole pour présenter son programme et rendre un vibrant hommage aux personnes les plus importantes de sa vie ainsi qu’à l’assistance de marque à qui elle a exprimé toute sa reconnaissance. 

« Je me présente à vous aujourd’hui, avec une gratitude profonde et un sens élevé de responsabilité pour le peuple de Namibie qui a placé leur confiance et leur confiance en moi en m’élisant comme le 5e président de la République namibienne », a-t-elle déclaré.

« Aujourd’hui, nous nous sommes réunis ici, comme Namibiens, unis par la communauté internationale pour observer le changement de l’administration comme  cela est devenu un phénomène politique et historique dans la culture et la tradition namibienne depuis l’indépendance en 1990 », s’est-elle réjouie. 

Détentrice d’une carrière politique remarquable qu’elle a embrassée dès l’âge de 14 ans, Dr Netumbo a placé son combat dans la suite des efforts de tous les martyrs de l’indépendance de la Namibie : « mon ascension au plus haut poste du pays  est la somme des années de lutte par des générations de Namibiens, hommes et femmes pour la libération politique, sociale et économique de notre mère patrie ».

La nouvelle Présidente de la République de Namibie a pris l’engagement de créer des emplois, de poursuivre l’œuvre de la prospérité et de lutter contre la corruption.

Aussitôt les résultats de l’élection présidentielle proclamés, le Président congolais n’avait tardé à féliciter la nouvelle Présidente de la Namibie.

 » Le  Président Félix Tshisekedi félicite Mme Netumbo  Présidente élue de la République sœur de Namibie, à l’issue des résultats publiés par la commission électorale. Le Chef de l’État salue la maturité démocratique du peuple namibien qui, pour la première fois de son histoire, a élu une femme à la tête du pays« , avait écrit la Présidence sur son compte X. 

Au terme de son séjour  éclair en terre namibienne, le Chef de l’Etat a aussitôt  regagné Kinshasa.

ACP/C.L./CC

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