Les Léopards de la RDC ont concédé leur première défaite ce samedi 16 novembre dans le cadre des éliminatoires de la CAN-Maroc 2024. Ils ont été battus par le Syli national de la Guinée, dans les ultimes minutes du temps additionnel au stade Alassane Ouattara d’Abidjan (Côte-d’Ivoire), sur le score d’un but à zéro.

Le public a eu droit à un match très engagé entre le leader du Groupe H, la RDC, déjà qualifiée avec 12 points, et la Guinée, qui avait absolument besoin de cette victoire pour se maintenir dans la course.    

Margré des sorties dangereuses de part et d’autre, il n’y a pas but. A la mi-temps, les équipes vont aux vestiaires sur le score de zéro but partout.

La seconde mi-temps se termine sur le score similaire. Le changement viendra dans les ultimes minutes du temps additionnel.

A la 92e minute, en effet, S. Guirassy frappe, et c'est un but ! Le ballon est logé dans le coin supérieur droit du filet du gardien Bertaud.

radiookapi.net/CC



L’Agence congolaise de presse (ACP) a rendu hommage, dans un message de son conseil d’administration, à Mme Hubertine Mbungu Mwema, épouse de feu Tharcisse Kasongo Mwema, ancien président du Conseil d’administration de l’ACP, décédée mercredi  à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), des suites d’une maladie.

« Le PCA joint sa voix à la direction générale de l’ACP, pour présenter au nom du personnel de l’Agence, ses condoléances attristées à la famille de la défunte, et à tous ceux qui l’ont connue dans sa vie professionnelle comme journaliste à la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC) », a-t-on lu dans le message signé par Ali Kalonga, président du conseil d’administration.

Plus tôt dans la journée, la nouvelle du décès de Mme Mbungu Mwema était annoncée par une source familiale : « ancienne journaliste, Hubertine Mbungu dont le (défunt) mari était également porte-parole du Chef de l’État Félix Tshisekedi, est morte au Centre hospitalier CMK à Kinshasa ».

Une particularité pour ce couple d’exception est que les époux étaient tous deux journalistes formés dans une même école de journalisme de Kinshasa, à l’Université des sciences de l’Information et de la communication (UNISIC), autrefois Institut supérieur de technique de l’information (ISTI) et par après Institut facultaire des Sciences de l’Information (IFASIC), créée le 28 mai 1973. Hubertine Mbungu Tshibangu, devenue Mme Mbungu Mwema, fut elle-même fille d’un vieux journaliste, Joseph Mbungu Nkandamana.

L’illustre disparue avait longtemps travaillé comme journaliste à l’Office zaïrois de Radiodiffusion et de télévision (OZRT), ancêtre de l’actuelle RTNC. Le décès de Kasongo Mwema avait continué d’être un choc pour son épouse, comme elle en avait elle-même témoigné à la messe d’actions de grâces célébrée début décembre 2023 à la paroisse Sacré cœur à Kinshasa, en République démocratique du Congo.

« Mon cœur continue de saigner, je ne sais pas combien de temps je vais tenir », avait alors déclaré Hubertine Kasongo. « Je lui disais souvent quand on était ensemble : Tharcisse, tu sais, je prie Dieu tous les jours pour que ça soit moi qui parte la première. Si moi, je pars avant, toi au moins, tu sauras m’enterrer », avait-elle ajouté. Elle est donc partie moins d’une année après ce témoignage.

ACP/CC



L'Agence Nationale de Météorologie et de Télédétection par Satellite (METTELSAT) en République Démocratique du Congo a publié ses prévisions climatiques saisonnières pour les mois de novembre 2024 à janvier 2025, indiquant des disparités dans les niveaux de précipitations attendus selon les régions, avec des risques pour les infrastructures et les populations locales.

Selon le rapport, des précipitations supérieures à la normale sont prévues dans le nord et l’ouest du pays, touchant principalement les provinces de Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Équateur, Maï-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kongo Central, et des parties de Ituri et Tanganyika. Cette augmentation des précipitations pourrait augmenter le risque d'inondations et de glissements de terrain dans ces zones.

Les précipitations normales devraient être observées dans une grande partie du centre du pays, notamment dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi, Kananga, Mbuji-Mayi, Manono, Bunia, Kisangani et Goma. Ces régions devraient recevoir des précipitations habituelles pour cette période de l'année.

En revanche, des précipitations inférieures à la normale sont anticipées dans le Kasaï et certaines parties du Lualaba, avec des déficits notables dans les villes de Kolwezi et Tshikapa. Ces conditions sèches pourraient affecter les activités agricoles et l’approvisionnement en eau dans ces zones.

METTELSAT avertit que ces conditions climatiques variées nécessitent une vigilance accrue, particulièrement dans les zones à risque d’inondations et de glissements de terrain, et recommande des mesures de prévention pour atténuer les impacts potentiels sur les populations locales.

actualite.cd/CC



Axés sur le thème : "The New Deal pour une RDC et une Afrique fortes et prospères", les travaux de la dixième édition du forum économique "Makutano" ont été lancés mercredi 13 novembre 2024 au Centre Financier de Kinshasa par le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi. Cette nouvelle édition vise à réunir les acteurs de la vie économique, politique et sociale du pays pour accompagner le développement de la RDC mais aussi celui du continent africain.

Dans son intervention, Nicole Sulu, fondatrice de ce premier réseau d'affaires, a longuement évoqué le "New Deal africain", une vision projetant l'Afrique en 2050 : une Afrique "transformée", "unifiée" et "prospère" avec la République Démocratique du Congo comme moteur de ce développement.

"Le Congo, notre Congo, doit cesser de freiner l'Afrique. La République Démocratique du Congo, par sa taille, ses ressources et son potentiel humain, doit être le cœur battant de l'émergence africaine. Le temps des excuses est révolu : si la RDC ne reprend pas sa place, elle portera la responsabilité du retard de tout un continent. L'Afrique ne peut plus se permettre de rester immobile ; le compte à rebours a déjà commencé, et chaque jour qui passe est une opportunité perdue", a déclaré Nicole Sulu dans son discours d'ouverture.

Elle a poursuivi : "Au cours des 10 dernières années, nous avons tissé des liens solides malgré les obstacles, malgré la COVID-19, malgré vents et tempêtes. Le Makutano n'a jamais cessé de rassembler. Dix ans de dialogue, de coopération et de rencontres qui ont ouvert les portes de Mbuji-Mayi, Kolwezi, Goma, Abidjan, Bruxelles, Paris, Brazzaville, jusqu'aux États-Unis. Nous avons bâti ici un réseau solide, une plateforme de discussions, de réflexions mais aussi d'actions qui transcendent les frontières et dépassent les individus."

Dans son discours, où elle a transporté l’assistance dans une vision imaginaire de l'Afrique en 2050, Nicole Sulu a indiqué que le "New Deal Africa" se veut un mouvement dépassant les personnes, un engagement à transmettre de génération en génération.

"Le New Deal Africa n'est pas simplement une réponse économique, c'est un véritable crédo, une foi inébranlable en nos propres capacités, une affirmation de notre droit de décider de notre avenir. C'est l'engagement qu'en 25 ans, ce continent ne sera plus la terre des promesses éternelles, mais celle de la réalité accomplie. Nous ne rêvons plus d'un autre monde à explorer, ni de bonheurs lointains. Nous construisons résolument notre terre promise, pierre par pierre, de Dakar à Kinshasa, de Lagos au Cap, de Douala à Addis-Abeba. Que dans nos esprits, toute l'Afrique ne forme plus qu'un seul pays. Cette marche vers notre destin heureux, nous la commençons aujourd'hui à partir du Congo, qui n'est plus un géant endormi mais une nation debout, un moteur vibrant de cette Afrique nouvelle, portée par le courage de ses filles et de ses fils", a-t-elle affirmé sous les applaudissements de l’audience.

Pour Nicole Sulu, cette Afrique "émergente" est possible ; il suffit de se mettre au travail pour y parvenir d’ici 25 ans. "Nous avons 25 ans pour forger une Afrique inébranlable, bâtir des ponts entre ce que nous sommes aujourd'hui et ce que nous devons devenir. En 2050, notre bonheur sera de regarder nos enfants, nos petits-enfants, dans les yeux, fiers de leur léguer une Afrique plus belle qu'avant. En toute humilité, merci d'avoir fait le pari de la confiance envers l'Afrique, sans jamais la trahir. Comme le disait Aimé Césaire : 'Je suis africain, je suis africaine, non parce que je suis né en Afrique, mais parce que l'Afrique est née en moi.' Il est temps de nous laisser habiter par l'Afrique", a conclu Nicole Sulu, fondatrice du Réseau Makutano.

Au programme de Makutano 10, qui se tiendra jusqu’au vendredi 15 novembre 2024, de nombreuses thématiques seront abordées lors de panels : énergies (hydrocarbures, transition énergétique), autosuffisance alimentaire, infrastructures, mines, ainsi que des sujets concernant la jeunesse et les femmes.

Le Réseau Makutano connecte les leaders de l’écosystème économique de la République Démocratique du Congo et de ses voisins par des mises en relation à forte valeur ajoutée et des rencontres aux formats variés : déjeuners-débats, conférences, ateliers sectoriels, dîners exclusifs autour d'experts et voyages d’affaires. Il offre également des contenus exclusifs pour nourrir l’intelligence économique collective : webinaires, podcasts, livres blancs et Masterclass. Le réseau d'affaires compte plus de 600 membres actifs issus des secteurs public, privé et de la société civile.

Clément Muamba



L’analyse du budget 2025, déposé en octobre dernier à l’Assemblée nationale par la cheffe du Gouvernement, révèle que le secteur de la défense, de la sécurité publique et de la justice est financé à 13,12%.

Cette enveloppe est destinée à l’armée, à la police, aux cours et tribunaux et aux centres pénitentiaires.

L’examen du document 06 sur les prévisions des dépenses du budget 2025 renseigne que 7,43% du budget sont destinés à la défense nationale.

De ce montant, la défense militaire prend à elle seule près de 6%.

Les autres affaires concernant la défense ainsi que la recherche et le développement prennent moins de 2%.

Quant au budget destiné à l’ordre et la sécurité publique, le service de la police prend 1,57% et 1,33% sont destinés à la protection civile.

Les cours et tribunaux consomment 1,43% du budget et 0,34% va à l’administration du système judiciaire et pénitentiaire.

La recherche et développement concernant l’ordre et la sécurité bénéficie de 0,78% du budget et 0,28% seulement sont affectés autres affaires concernant l’ordre et la sécurité publique.

radiookapi.net/CC



La première édition du programme She Leads, lancée par Rawbank, s’est conclue le 13 novembre 2024 dans la prestigieuse salle de l’espace Keshema, en présence des diplomates et des dirigeants de l’entreprise, dont le Directeur Général, Mustafa Rawji, sponsor principal et mentor de l’initiative.

Durant deux jours, les 12 et 13 novembre, 26 mentors de Rawbank ont partagé leur expertise avec les mentorées pour les accompagner dans le développement de projets novateurs. Parmi 67 candidatures, 52 collaboratrices ont été sélectionnées selon des critères stricts, issues d’un vivier initial de 211 employées éligibles.

Lors de la finale, les 52 candidates, réparties en sept groupes, ont présenté leurs projets devant un jury composé de membres de la direction, de représentants diplomatiques et de mentors. Ces projets abordaient trois thématiques principales pour imaginer l’avenir de Rawbank en matière de digitalisation et de parité à l’horizon 2030. Les mentorées ont ainsi pu démontrer leur montée en compétences et leur engagement à offrir des solutions innovantes, projetant Rawbank vers un futur plus inclusif et technologique.

Le triomphe de « Fina Zwa »

Après délibération, le jury et les participants ont couronné le projet « Fina Zwa », un produit de crédit digital répondant aux besoins spécifiques des femmes. Violaine Mbafumoya, membre de l’équipe gagnante, a exprimé sa satisfaction : « Ces mois de travail et d’apprentissage m’ont rendue plus consciente des défis et responsabilités des femmes leaders. »

L’équipe arrivée en deuxième position, représentée par Karyn Mbuwa, a proposé un projet axé sur la transformation digitale et la parité, avec des solutions visant un recrutement ciblé et une révision de la gestion de carrière pour atteindre la parité d’ici 2030.

Cet événement a marqué l’aboutissement de cinq mois d’accompagnement intensif, commencé le 15 mars 2024, durant lesquels les 52 collaboratrices sélectionnées parmi 635 employées ont suivi une formation structurée.

Mme Isabelle Lessedjina, Présidente du Conseil d’administration de Rawbank, s’est dite impressionnée par le niveau des projets et la qualité de l’engagement des mentorées : « Nous avons révélé des talents qui contribueront directement à l’évolution de la banque. Je suis très impressionnée par leur travail exceptionnel. »

Mme Tatiana Maresca, Directrice de la Logistique et Immobilier de Rawbank et Championne Genre, a salué l’impact de cette initiative en faveur de l’égalité : « Ce programme met en valeur le potentiel de nos collaboratrices et leur offre les compétences nécessaires pour occuper des rôles stratégiques. »

She Leads : un programme d’avenir

Le programme She Leads reflète l’engagement de Rawbank pour une entreprise inclusive, valorisant les talents de chaque collaboratrice. En cinq mois, les participantes ont suivi des modules de formation en banque, leadership et prise de parole en public, renforçant leurs compétences et leur confiance pour assumer des responsabilités futures.

En promouvant un environnement d’innovation et d’égalité, Rawbank vise un management inclusif d’ici 2028. She Leads, bien au-delà de la formation de leaders féminins, aspire à faire de Rawbank une référence en matière de diversité et de parité dans le secteur bancaire.

Christian Mampuya

 


Venu répondre à la question orale avec débat, mercredi 13 novembre, à la Chambre basse du Parlement, le Vice-premier ministre, ministre du Plan et Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, a évoqué deux raisons à la base du retard observé dans  l'exécution du projet de développement des 145 Territoires dans les zones en conflit et dans les provinces de la Mongala et du Maï-Ndombe. D'une part, le début tardif des travaux en 2023, alors que les travaux avaient été lancés en 2021, et, de l'autre, la situation sécuritaire très préoccupante. 

Dans sa réponse, le Vice-premier ministre en charge du Plan a évoqué un taux d’exécution financière de 58,49% contre un taux d’exécution physique de 32,48% sur tous les chantiers de la République, qui compte déjà 518 écoles construites sur les 1198 prévues et 59 bâtiments administratifs érigés sur les 145 prévus. 

Ces 3 questions orales avec débat lui avaient été adressées par les députés nationaux Patrick Munyomo, Andunlu Ezongo Vincent et Freddy Bonzeke Iliki.

Le speaker de la Chambre basse du Parlement a précisé que le contrôle parlementaire n’a pas pour objectif de déchoir un ministre, mais plutôt de l’inviter à éclairer la lanterne publique sur une question donnée de la gestion faite par son ministère.

Grevisse Tekilazaya 



L'APROPHARCO-Association des propriétaires des pharmacies du Congo-a salué, mercredi 13 novembre, l'implication du speaker de la Chambre basse du parlement, Vital Kamrhe , pour la suspension des mesures prises par l'ACOREP-Autorité Congolaise de la Réglementation pharmaceutique-, soutenues par le ministre provincial de la santé du Gouvernement Kinois. 

En effet, l'APROPHARCO est venue dès lors solliciter auprès de l'autorité législative la revisitation de l'ordonnance-loi N°27 du 27/03/1952 sur l'hygiène publique, la loi N°91/018 du 30/03/1997 créant l'ordre des pharmaciens en RDC, ainsi que la loi-cadre qui stipule que les établissements pharmaceutiques doivent être des propriétés personnelles d'un pharmacien ou d'un groupe des pharmaciens attitrés.

De son côté, l'ACOREP exige à chaque tenancier d'une pharmacie d'embaucher trois cadres dont un Pharmacien titulaire, un Pharmacien Assistant et un Assistant en pharmacie tous recrutés sous la supervision et en conformité avec les conditions de prestation imposées par le Conseil National de l'Ordre des Pharmaciens, exigeant un minimum de 600$ de salaire à chacun de trois personnes embauchées.

"Ce qui porte les frais administratifs mensuels à 1800$ pour chaque établissement, pendant que le capital moyen par établissement ne dépasse pas 10.000$", rapporte la cellule de communication de l'Assemblée nationale.

Aussitôt alerté, le président de la Chambre basse du Parlement a interpellé le Gouverneur de la ville de Kinshasa à suspendre cette décision, pour examiner avec tous les acteurs impliqués les possibilités d'un assainissement progressif de ce secteur.

Cette sollicitation de l'implication du président de l'Assemblée nationale, a laissé entendre le président de l'APROPHARCO, est pour que l'ACOREP retire cette décision, afin de permettre à l'Autorité provinciale de mettre en place un cadre de concertation entre les structures étatiques et les structures privées du secteur pharmaceutique.

Grevisse Tekilazaya 



La RDC- République Démocratique du Congo- a conclu deux accords avec le FMI -Fonds Monétaire International -, qui pourraient permettre à l'État congolais de mobiliser jusqu'à 2,8 milliards de dollars américains. 

La mission du FMI vient d’annoncer, pour la toute première fois dans l’histoire de la RDC, qu’une partie des allocations du programme FEC -Facilité élargie de crédit- à hauteur de 800 millions de dollars USD seront convertis en appui budgétaire, pour soutenir le programme d’investissement du Gouvernement.

L'annonce de cet accord au niveau des services pour un programme FEC inédit, et un programme RST, a été faite, ce mercredi 13 novembre 2024, par le Chef de Mission du Fonds Monétaire International, Calixte Ahokposi, au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, en présence du Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-botayi.

Cette bonne nouvelle est à interpréter comme une sanction positive de la rigueur dans la gestion des finances publiques imprimée par l'actuel argentier de la République, depuis son entrée en fonction.

À travers la conclusion de ces deux nouveaux programmes, le Gouvernement congolais va mobiliser jusqu’à 2,8 milliards de dollars américains, à raison de 1,7 milliard de dollars au titre de la FEC -Facilité élargie de crédit-, et 1,1 milliard de dollars américains au titre de RST -Facilité pour la résilience et la durabilité-.

C’est donc un exploit historique que vient de réaliser Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, qui a conduit ces lourdes négociations pendant 14 jours, avec de longues nuits de discussions.

L'argentier national, qui a donné les preuves et les garanties d'une gestion rigoureuse des fonds publics, a convaincu le FMI pour qu'il accepte, de manière exceptionnelle, à ce qu'une partie des allocations FEC soit convertie en appui budgétaire.

Gratis Makabi 

 


Le club ‘‘Trône du rire’’ a programmé un nouveau spectacle éponyme pour le 30 novembre 2024, au centre culturel M’eko, dans la commune de Ngaliema (ouest de Kinshasa), en Rd Congo, en vue de créer une dynamique autour de l’humour, dans la capitale, a-t-on appris mardi des organisateurs.

«L’objectif est de faire du rire, un rendez-vous incontournable et hebdomadaire pour les Kinois. Nous souhaitons développer des parten    ariats avec d’autres acteurs de la scène culturelle pour créer une véritable dynamique autour de l’humour à Kinshasa», a annoncé Mordecai Kamangu, promoteur du club ‘‘Trône du rire’’.

Et d’ajouter : «ce nouveau spectacle nous réserve plus de fous rires, déjà par sa nouvelle programmation d’artistes invités. Nous travaillons d’arrache-pied pour proposer régulièrement des spectacles de stand-up, avec une diversité de styles et d’humoristes».

Neuf humoristes sont attendus à ce rendez-vous, en l’occurrence  Héritier Oleko, Jordaniel le prince, Tychique Mvuemba, Serge Chérubin, Mordecai et la Team du trône du rire, ainsi que bien d’autres.

«Chaque artiste a un univers singulier qui fait rire. De la musique et du slam sera au début comme de coutume. C’est une façon pour nous de mettre notre public dans le bain de ce qui l’attend. Et nous allons aussi recevoir un artiste talentueux du Congo Brazzaville, Serge Chérubin», a révélé Mordecai.

Des échanges envisagés pour promouvoir les jeunes humoristes congolais

Lancé depuis le mois d’août dernier, ‘‘Trône du rire’’ a déjà produit trois spectacles dont le bilan a été jugé positif d’après son initiateur.

«Notre priorité pour l’année prochaine est de renforcer la communauté du ‘‘Trône du rire’’. Nous allons organiser des ateliers d’écriture pour les jeunes humoristes, des open mics réguliers pour leur permettre de se produire sur scène, et des événements de networking pour favoriser les échanges entre les artistes», a-t-il fait savoir.

Cette initiative de Mordecai Kamangu en co-production avec ‘‘Tout facile studio’’ offre aux Congolais, l’occasion de suivre des évènements hebdomadaires sous une ambiance détendue et conviviale au travers des programmes variés, partant d’un tout premier spectacle présenté le 16 août 2024. 

ACP/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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