Le Président Félix Tshisekedi ne cache plus son intention de réorganiser l'appareil judiciaire de la rd-Congo dès le début de ce deuxième et dernier mandat constitutionnel. En ce sens, il a procédé, ce jeudi 16 janvier, à la nomination de quelques animateurs, dont deux nouveaux membres à la prestigieuse cour constitutionnelle.
Il s'agit de Madame Odio Nonde Marthe issue de la composante présidence, et de Mr Kayindo Nguru Aristide, de la composante Parlement.
Le chef de l'État a mis à la retraite la Première Présidente du Conseil d'État Madame Odio Nonde Marthe. Ainsi, Félix Tshisekedi a nommé Nsensele Wa Nsele comme Première Présidente du Conseil d'État.
Mr Moke Mayele, de son côté, est nommé procureur général près la cour constitutionnelle. Et Jean-Pierre Mukolo nommé Procureur général près le conseil d’état.
Les nominations ont aussi concerné la Nouvelle compagnie d'aviation Congo Airways, la Société nationale d'électricité et l'Afridex.
Grevisse Tekilazaya
L'ancien président de la RDC, Joseph Kabila, et l'ex-gouverneur Moïse Katumbi ont tenu une rencontre historique à Addis-Abeba pour aborder la crise multidimensionnelle qui frappe leur pays, la RDC. Ensemble, ils ont exprimé leurs préoccupations face aux atteintes aux droits fondamentaux, telles que les arrestations de journalistes, activistes et opposants. Ils ont également dénoncé la présence de forces étrangères sur le sol congolais et réaffirmé leur opposition à toute tentative de réforme constitutionnelle visant à prolonger les mandats présidentiels, qu'ils considèrent comme une menace à la démocratie.
Les deux leaders ont exhorté la population à résister aux dérives du pouvoir en place, accusé de compromettre l'unité nationale et de rompre le pacte républicain. Ils ont plaidé pour l’unité des forces politiques et sociales afin de proposer une alternative crédible à la mauvaise gouvernance et au pillage des ressources nationales. Raymond Tshibanda, proche de Kabila, a souligné que ce dernier reste actif sur la scène politique et prêt à jouer un rôle clé dans l'avenir de la nation.
En novembre dernier, l’opposition congolaise, représentée par le FCC, Lamuka et Ensemble pour la République, s’est exprimée pour rejeter fermement le projet de révision constitutionnelle porté par le président Félix Tshisekedi. Ils ont qualifié cette initiative de menace grave pour la souveraineté et la démocratie, dénonçant un "plan diabolique" visant à consacrer la balkanisation du pays. L’opposition a appelé le peuple congolais à se mobiliser pour défendre la Constitution de 2006.
Les forces politiques d'opposition ont insisté sur la nécessité de respecter l'article 64 de la Constitution, qui engage le peuple à se dresser contre toute tentative de subversion des institutions démocratiques. Elles ont fermement déclaré : "Pas de changement de Constitution, pas de troisième mandat", en s’opposant à toute tentative de s’octroyer un pouvoir prolongé.
actualite.cd/CC
Le commissaire général de Police nationale congolaise (PNC), le commissaire Benjamin Alongaboni, a appelé les policiers à se tenir prêts pour toute réquisition afin de soutenir l’armée dans la guerre qu’elle mène dans la partie Est du pays.
Il a lancé cet appel au cours d’une parade organisée mercredi 15 janvier au Stade des Martyrs, et qui a rassemblé toutes les unités de la PNC.
« Un jour, si le commandant suprême nous réquisitionne pour soutenir l’armée dans l’Est, nous devons aller avec détermination. C’est notre pays. Si cela arrive, nous partirons, eux n’utilisent pas l’arme avec canon à l’arrière », a lancé le commissaire Benjamin Alongaboni.
Il a aussi appelé tous les policiers congolais à la discipline dans l’exercice de leur métier pour anéantir toute activité des criminels urbains appelés Kulunas.
« Un policier indiscipliné est plus dangereux qu’un Kuluna. L’opération Ndobo lancée ici à Kinshasa sera exécutée très prochainement dans toutes les provinces du pays. Nous les mettrons à disposition du ministre de la Justice. Vous connaissez son slogan », a-t-il annoncé.
Pour bannir toute forme de bavures, le commissaire général de la PNC invite l’Inspection générale à se déployer à travers tout le territoire congolais :
« Nous demandons à l’Inspection générale de la PNC d’être davantage sévère et se déployer en dehors de Kinshasa pour arrêter tout policier indiscipliné ».
Insistant sur l’indiscipline dans l’exercice de la police, Alongaboni instruit tous les commandants de punir sans pitié tout cas d’injures, d’ivresse publique, tenue de police non conforme, et autres.
radiookapi.net/CC
Ce jeudi 16 janvier 2025, vingt-quatre ans sont passés depuis que Laurent-Désiré Kabila, alors Président de la République démocratique du Congo (RDC), a été assassiné dans son bureau, à Kinshasa par un de ses gardes du corps : Rashidi Mizele Kasereka. L’auteur des coups de feu qui a tué l’ancien Chef de l’Etat sera abattu à son tour dans sa fuite par Eddy Kapend, l’aide de camp du Président Laurent-Désiré Kabila, aujourd’hui commandant de la vingt-deuxième région militaire.
En 2003, la Cour militaire condamnera une vingtaine de personnes à mort, dont Eddy Kapend, pour négligence dans la protection du Président. Mais leur peine sera commuée en une condamnation à la prison à vie. Eddy Kapend sera gracié par le Président Félix-Antoine Tshisekedi.
Vingt-quatre ans après, plusieurs personnes estiment que le procès sur l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila n’a pas encore répondu à toutes les questions et les véritables commanditaires de cet assassinat ne sont pas encore connus.
Récit
Mardi 16 janvier 2001, aux environs de 13 heures, heure de Kinshasa, Laurent-Désiré Kabila travaille dans son bureau, au palais des Marbres, situé dans le quartier Ma Campagne, dans la commune de Ngaliema.
Selon plusieurs proches de l’ancien Président, ce jour-là dans la matinée, le Président congolais a accordé quelques audiences, notamment à des hommes d’affaires, et à quelques politiciens.
Peu avant 14 heures, un jeune soldat de la garde républicaine, un caporal du nom de Rachidi arrive devant le bureau de Kabila et demande à aller présenter ses civilités au Président.
La garde laisse Rachidi entrer. Ce dernier se dirige calmement vers Laurent Désiré Kabila, en pleine conversation avec l’un de ses conseillers, dégaine son arme et lui tire dessus.
Laurent-Désiré Kabila s’écroule…
Le chef de l’État s’écroule, atteint au cou et au bas-ventre. Rashidi Mizele tente de s’enfuir. Il est aussitôt abattu par le colonel Eddy Kapend, l'aide de camp du président Kabila.
Pendant ce temps, Laurent-Désiré Kabila est emmené à la clinique Ngaliema pour les soins. En cet après-midi du 16 janvier, les nouvelles qui parviennent de cet hôpital sont contradictoires.
Selon la rumeur qui court les rues désertes de la capitale, le Président serait mort. D’autres sources indiquent que le Président a été blessé, mais reste en vie et qu’il a été évacué, avec plusieurs membres de sa famille vers le Zimbabwe.
C’était la confusion dans le pays. C’est seulement le 18 janvier 2001 que le Gouvernement congolais annoncera officiellement la mort de Laurent-Désiré Kabila au Zibambwe.
radiookapi.net/CC
Le prophète Denis Lessie a récemment adressé un message fort à l’artiste Koffi Olomide, suite à certaines déclarations jugées peu cordiales de ce dernier. Dans une déclaration publique, le prophète a exhorté Koffi Olomide à se repentir.
“Koffi Olomide, tu ne connais pas Dieu, donc repens-toi, sinon Dieu va récupérer ton âme” a-t-il déclaré
Le célèbre catcheur surnommé “Moto na ngenge” est décédé ce lundi 13 janvier 2025 au Maroc, où il avait été évacué pour des soins d’urgence.
C’est un véritable choc pour les fans de catch en République Démocratique du Congo. L’icône du sport-spectacle congolais, Edingwe, surnommé “Moto na ngenge”, est décédé ce lundi 13 janvier 2025 au Maroc. Le catcheur avait été évacué dans ce pays voisin pour y recevoir des soins médicaux, après une dégradation soudaine de son état de santé.
Doté d’une agilité et d’une force de frappe hors-normes, Edingwe avait marqué des générations de fans avec ses prouesses techniques et son charisme hors-norme sur les rings. Au fil des années, il était devenu l’un des ambassadeurs les plus influents du catch congolais, contribuant à sa notoriété à l’international.
Au-delà du sport, Edingwe s’était également imposé comme une personnalité populaire et respectée dans son pays. Son engagement auprès des plus démunis et son charisme naturel en avaient fait une véritable icône au-delà des frontières du catch.
La RDC -République Démocratique du Congo- a renforcé sa trajectoire économique, avec l’approbation, mercredi 15 janvier, par le Conseil d’administration du FMI -Fonds Monétaire International- de deux programmes d’un montant total de près de 3 milliards USD. Cet appui, a fait remarquer le ministre des Finances via son cabinet, illustre le changement profond en matière de gouvernance économique et financière. Le ministre des Finances, Doudou Fwamba, a confirmé qu’un premier décaissement de 240 millions USD sera affecté à la balance des paiements. Ce dernier veut, en outre, dédier les futurs financements aux secteurs prioritaires dont les infrastructures.
Ces accords comprennent une Facilité Élargie de Crédit (FEC) de 1 729 millions USD (125 % de la quote-part) et une Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD) de 1 038 millions USD (75 % de la quote-part), couvrant une durée de 38 mois. Ces mécanismes traduisent la confiance du FMI dans les réformes engagées par le Gouvernement rd-congolais.
Le programme FEC vise à préserver la stabilité macroéconomique, renforcer la gouvernance et la transparence, et promouvoir une croissance inclusive. Par ailleurs, le programme FRD accompagne la RDC dans son rôle stratégique de «pays solution» en matière de lutte contre le changement climatique et de transition vers une économie mondiale à faible émission de carbone.
Dans son communiqué, le ministère des Finances a salué les efforts de coordination de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, ainsi que la contribution des experts des ministères des Finances, du Budget et de la Banque Centrale du Congo, qui ont joué un rôle clé dans la conclusion de cet accord.
Ces programmes, rajoute l'argentier national, marquent une continuité dans les progrès réalisés avec l’accord FEC 2021-2024, ayant permis de réduire l’inflation, d’accroître les réserves internationales, et de stabiliser l’économie nationale.
Avec ce soutien historique, la RDC renforce sa position sur la scène internationale et poursuit ses efforts, pour bâtir une économie durable, inclusive et résiliente, au service de son développement et du bien-être de sa population.
Grevisse Tekilazaya
La République démocratique du Congo (RDC), le Maroc, l’Angola, la Zambie et le Kenya, un des trois pays organisateurs ont été logés dans le groupe A, du Championnat d’Afrique des nations (Chan) de football 2025, de la Confédération africaine de football (Caf), mercredi, à l’issue du tirage au sort de cette compétition, organisée à Nairobi, capitale du Kenya, selon le site de cette instance sportive continentale.
La cartographie de ce groupe A a révélé qu’il est constitué du Kenya, pays de la zone du Conseil des associations de football d’Afrique de l’Est et centrale (Cecafa) ; le Maroc pour l’Union nord-africaine de football (Unaf), l’Angola et la Zambie pour le Conseil des associations de football d’Afrique australe (Cosafa), ainsi que la RDC, de l’Union des fédérations de football d’Afrique centrale (Uniffac).
En termes du palmarès, le groupe A regorge les deux pays qui, en 7 éditions ont gouté deux fois aux délices du sacre, à savoir : la RDC (2009 sous la houlette du sélectionneur Jean Santos Muntubile Ndiela) et 2016, sous la conduite de Jean Florent Ibenge Ikwange) et le Maroc (2018 et 2020).
Les trois autres pays que sont le Kenya, l’Angola et la Zambie courent encore derrière une première étoile continentale.
Pour les Léopards A’ de la RDC, ce sera leur 7ème participation dans une phase finale du Chan, depuis la première édition en 2009.
Hormis la RDC et le Maroc, les autres éditions ont été remportées par le Sénégal (2023), la Tunisie (2011), la Lybie (2014).
Ainsi, en 7 éditions, juste 5 pays ont eu la chance de monter sur la plus haute marche du podium continental.
Les fauves de la RDC, sous l’ère de l’entraîneur Mwin Zahra, ont manqué l’édition de 2018, après leur élimination par les Diables Rouges du Congo-Brazzaville.
Pour rappel, initialement prévue du 1er au 28 février 2025 au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, cette compétition a été reportée au mois d’août prochain, par la Caf.
ACP/C.L./CC
La Cour militaire de Kinshasa-Gombe a pris en délibéré mercredi, l’affaire coup d’État étouffé du 19 mai 2024, à l’issue de la plaidoirie des avocats, lors d’une audience tenue à la prison de Ndolo, dans le nord de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.
« A présent je déclare le débat clos, la Cour prend la cause en délibéré pour se prononcer dans le délai légal. Plus rien n’étant inscrit au rôle pénal, la séance de ce jour est levé », a déclaré le Colonel magistrat Kilensele Muke, président de céans.
Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense (des prévenus), constitués en collectif ont présenté leurs conclusions, selon les infractions mise à charge de leurs clients, avant de plaider tous non coupable en faveur de trente-sept (37) prévenus
Par ailleurs, l’avocat du prévenu Jean-Jacques Wondo, ancien conseiller principal de l’administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR) a indiqué que le rapport des experts du conseil national de cybercriminalité qui incrimine son client est entaché d’irrégularités de fait de défaut de qualité de la personne qui l’aurais rédigé.
Cette personne, a-t- il dit, s’est transformé en officier de police judiciaire, alors qu’il n’a jamais prêté serment, et n’a jamais apposé sa signature sur ce rapport. Par conséquent, il a demandé à la Cour de n’est pas considéré l’œuvre du premier juge, de l’annuler dans toutes ces dispositions et d’acquitter tout simplement son client, car toutes ces accusations seraient basé sur des suppositions.
Dans sa réplique, le ministère public a estimé que Jean-Jacques Wondo agissait par anonymat et en douceur par rapport a toutes ses qualités en téléguidant l’opération a distance pour passer inaperçu, soutenant qu’il n’a jamais brandi une invitation du gouvernement de la République démocratique du Congo pour travailler ici au pays. Par ce motif, le ministère public a demandé à la Cour de reconduire l’œuvre du premier juge.
De son côté, Me Matadi Wamba, avocat de la partie civile (victime), République démocratique du Congo a demandé à la Cour militaire d’apprécier dans son intime conviction, les éléments mis à charge du prévenu Jean-Jacques Wondo, bien que fragile mais qui conduise à la même conclusion.
« La RDC a comparé le salaire que gagne Jean-Jacques Wondo en Belgique et celui de la RDC, il n’y a pas de la cohérence, tout en sachant que le tribunal est plus outillés pour la multitude des indices que la Cour se rassure », a conclu Me Matadi Wamba, avocat de la RDC.
ACP/C.L./CC
Mené au score sur un but de Kylian Mbappé, le Barça a renversé puis surclassé un Real Madrid (5-2) en supériorité numérique durant trente minutes lors d'une finale de Supercoupe d'Espagne d'une intensité rare, ce dimanche. Lamine Yamal et Raphinha ont particulièrement brillé.
Le match : 2-5
Après avoir été humilié à Bernabeu lors du premier Clasico de la saison, fin octobre (0-4), le Real avait des comptes à régler pour ses retrouvailles avec le Barça, ce dimanche soir, au cours d'une finale de Supercoupe d'Espagne délocalisée en Arabie saoudite. Mais, dans un stade Roi-Abdallah de Djeddah totalement acquis à sa cause, l'équipe madrilène a été corrigée dans des proportions presque inimaginables par des Barcelonais incroyables de réussite (5-2). Ce match a été d'une intensité rare et le spectacle mémorable. L'histoire de cette rencontre retiendra que le Real a ouvert le score grâce à un Kylian Mbappé assez déroutant sur l'action : après une interception à la limite de la faute sur Casado, Vinicius a lancé l'attaquant des Bleus, dont les dribbles n'ont pas permis à Alejandro Baldé d'intervenir, et sa frappe croisée plaçait donc les joueurs de Carlo Ancelotti dans une position confortable (1-0, 5e).
Elle n'a duré qu'un petit quart d'heure. Après avoir collectionné les actions dangereuses durant les premières minutes du match, le Barça a tout réussi, ou presque, quand Lamine Yamal est entré en action. Servie à son tour dans la profondeur, la star catalane a devancé Ferland Mendy, elle s'est jouée d'Aurélien Tchouaméni qui jouait encore défenseur central puis elle a égalisé d'une frappe d'une facilité déconcertante dans le petit filet gauche de Thibaut Courtois (1-1, 22e). Puis Robert Lewandowski a donné l'avantage au FC Barcelone sur un penalty concédé par Eduardo Camavinga (2-1, 36e). Dans la foulée, Raphinha, très en jambes, marquait un troisième but d'une tête magistrale sur un long centre tendu tout aussi impressionnant de Jules Koundé (3-1, 39e). Et Alejandro Baldé inscrivait un quatrième but durant un temps additionnel rallongé sur un contre parti d'un corner castillan (4-1, 45e + 10).