Dans un match très disputé, l'AS Vita Club a arraché la victoire face à l'OC Renaissance sur le score d'un but à zéro, ce dimanche 24 novembre 2024, au stade des Martyrs de Kinshasa.

Les deux équipes se sont livrées un combat acharné pendant 90 minutes, mais c'est finalement Jonathan Ikangalombo qui a fait la différence en marquant le but de la victoire à la 92ème minute.

Ce succès, acquis in extremis, permet aux Moscovites de se relancer dans la course aux play-offs. V. Club compte désormais 9 points en 6 matchs en Linafoot. De son côté, l'OC Renaissance est 7e avec 11 points au classement en 9 matchs joués dans le groupe B.

Avec cette victoire, Vita Club signe une domination historique. Les statistiques parlent d'elles-mêmes : en 16 confrontations directes, Vita Club s'est imposé 12 fois face à Renaissance et 4 matchs nuls.

Bob Bondo



La presse congolaise traverse une période sombre avec la disparition de quatre journalistes en l’espace d’une semaine, marquant une série de drames pour la profession. Parmi les décès, celui de Jemimah Diane Mogwo, journaliste à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), a particulièrement ému le pays. Elle est décédée ce dimanche à l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa, des suites d’une agression brutale survenue le 12 novembre.

Jemimah Mogwo avait été attaquée par des "kulunas", des délinquants armés, alors qu’elle rentrait chez elle après avoir présenté le journal télévisé de 23h00. L’attaque, survenue près du camp Kokolo, l’avait laissée inconsciente après un violent coup à la tête. Secourue par un policier, elle avait été transportée à l’hôpital militaire du camp Kokolo avant d’être transférée pour des soins spécialisés. Alors que son état semblait stable jeudi dernier, il s’est brusquement détérioré, entraînant son décès ce dimanche matin.

La disparition de Jemimah Mogwo s’ajoute à celles d’Eugène Ngimbi Mabedo, éditeur du journal L’Intermédiaire, décédé le 20 novembre d’une crise cardiaque, de Claude-Constant Nyembwe Mutoka, une figure de la presse écrite congolaise, mort ce dimanche à l’hôpital de Kintambo après une crise, et de Médine Biankunzu Lubamba, journaliste à la RTNC 2, emportée ce dimanche après-midi par un AVC.

actualite.cd/CC



L’Assemblée nationale adopte, ce vendredi 22 novembre, le projet de loi de finances 2025. Il est revu à la hausse sur proposition de la commission Écofin qui l’examine en profondeur. 

Il est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 51.133.596.828.082 FC (Cinquante-et-un mille cent trente-trois milliards cinq cent quatre-vingt-seize millions huit cent vingt-huit mille quatre-vingt-deux Francs Congolais). soit une croissance de 24,1%, par rapport à la loi de Finances de 2024, et 13,7% comparativement à la loi de Finances rectificative de l’année.

Celui présenté par le Gouvernement était quant à lui chiffré à 49.846,8 milliards de FC.

Dans son rapport dont l’économie a été présenté par le président  Guy Mafuta, l’Écofin a dégagé des recettes additionnelles qui ont occasionnées la hausse de ce budget. Il apaise même les élus sur l’allocation de ces nouvelles recettes.

« La marge budgétaire totale dégagée s'élève donc à 2.457,3 milliards de FC, soit 1,15% du PIB, que la commission a affecté prioritairement aux secteurs porteurs de croissance économique et à ceux à fort impact social. Dans cette perspective, 37,6% des ressources dégagées ont été affectées aux infrastructures, 4,6% au secteur de l'éducation, 5,3% pour l'enseignement supérieur et universitaire ainsi que la recherche scientifique, 6,8% à celui de la santé, 6,8% à l'Energie, 3,7% au Transport et 5,4% à l'ensemble Agriculture, Pêche & Élevage et Développement Rural », explique-t-il.

Le rapport de l’Écofin était assorti des recommandations.

Parmi elles, figures celles spécifiques au Gouvernement en matière des recettes, notamment :

- Réaliser le plancher des recettes publiques tel que prévue dans la loi de Finances 

- renforcer la mobilisation des recettes de l’état par la mise en œuvre des réformes du système fiscal national;

- ⁠Finaliser l’audit du secteur des télécommunications;

- ⁠Accélérer le processus de marquage moléculaire en vue d’accroître les recettes pétrolières

- ⁠Confier à l’hôtel des monnaies, l’impression de tous les imprimés de valeurs et le rendre disponibles en temps voulu auprès des tous les ministères et services d’assiettes;

- ⁠Finaliser la mise en œuvre de réformes susceptibles de booster la mobilisation des recettes.

Adopté en première lecture, le texte sera envoyé au Sénat pour une seconde lecture. Si la chambre haute l’adopte en des termes identiques avec ceux de la chambre basse du Parlement, il sera envoyé au Président de la République pour promulgation. S’il l’est en des termes non-identiques, une commission mixte paritaire Assemblée nationale-Sénat sera mise en place pour aplanir les divergences. Si elle y arrive, tant mieux, le texte sera adopté à nouveau par les deux chambres. Si les divergences persistent, c’est la version de l’Assemblée nationale qui prime, selon la Constitution.

Berith Yakitenge



Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a présenté ce vendredi 22 novembre devant les députés nationaux huit projets de loi au nom de l'Exécutif national.

S'inscrivant dans la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, ces textes visent à renforcer la mobilisation des ressources publiques, à lutter contre l’évasion fiscale et à financer des projets de développement dans les secteurs prioritaires, tels que l’agriculture, les infrastructures et la santé.

Parmi ces projets, deux concernent des instruments multilatéraux fiscaux récemment signés par la RDC. Le premier porte sur la lutte contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert des bénéfices (BEPS), ciblant les stratégies de planification fiscale agressive des multinationales. Cet instrument vise à modifier les conventions fiscales bilatérales entre la RDC et des pays partenaires, tels que l’Afrique du Sud, la Belgique, les Émirats Arabes Unis, le Qatar et la Turquie. Il introduit également des mesures, comme la règle de limitation des avantages (LOB), pour prévenir l’abus des avantages fiscaux négociés.

Le second projet concerne la convention multilatérale facilitant la mise en œuvre de la règle d’assujettissement à l’impôt au titre du Pilier 2.

Les cinq autres projets de loi concernent des accords de financement destinés à des initiatives stratégiques :

  • Agriculture : Deux projets majeurs financés par le Fonds Africain de Développement (FAD) et la Banque Africaine de Développement (BAD) visent à transformer le secteur agricole. Le Programme d’Appui à la Gouvernance et au Développement des Compétences (118 millions USD) cible la formation de 50 000 jeunes dans l’agro-business, tandis que le Projet d’Appui au Développement des Chaînes de Valeurs Agricoles (262 millions USD) ambitionne de réduire l’insécurité alimentaire et de créer 75 000 emplois.
  • Infrastructures : Un prêt syndiqué de 270 millions USD, négocié avec des banques sud-africaines, vise à moderniser le réseau routier national pour améliorer la connectivité entre provinces et soutenir la diversification économique.
  • Santé : Un accord de 250 millions USD avec la Banque mondiale permettra de renforcer les capacités du système de santé congolais, touchant 43,8 millions de personnes, avec un accent particulier sur les femmes en prénatal et postnatal, ainsi que sur les populations marginalisées.

À l’issue de la plénière, Doudou Fwamba a exprimé sa satisfaction :

« Je suis très heureux de présenter ces projets de loi au nom du Gouvernement, dirigé par Son Excellence Madame Judith Suminwa Tuluka. Ils représentent un pas crucial vers l’optimisation de notre fiscalité et le financement de nos priorités nationales. »

Il a également souligné l’importance des infrastructures :
« Sans routes, il n'y aura pas d'externalités positives, ni de croissance endogène découlant de la transformation de l’agriculture », a-t-il affirmé.

Les textes ont été déclarés recevables et transmis à la commission mixte Écofin-Relations extérieures, qui dispose de cinq jours pour déposer son rapport auprès du bureau de l’Assemblée nationale.

actualite.cd/CC



Jemimah Mogwo Mambasa, journaliste à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) est décédée ce dimanche 24 novembre à l’hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa, où elle avait été admise après son agression par des hommes armés.

Cette présentatrice des journaux télévisés sur la chaine nationale a ainsi succombé de ses blessures.

Elle avait été attaquée par des délinquants, il y a quelque jour, sur l’avenue libération ex-24 novembre non loin du camp Kokolo, en quête d’un moyen de transport pour rejoindre son domicile. C’était la nuit, alors qu’elle venait de finir son journal.

Sylvie Elenge, directrice générale de la RTNC, regrette cette perte :

« C’est une grosse perte pour la Radiotélévision nationale congolaise de voir qu’un de ses agents, une personne aussi dévouée au travail, de perdre sa vie à la suite d’un agression ».

Elle pense qu’au-delà de la logistique mise en place par la direction de la RTNC il y a d’autres paramètres à prendre en compte pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens.

radiookapi.net/CC



Plus de 1000 hectares de diverses cultures sont détruites par les inondations dans le territoire de Mbanza-Ngungu au Kongo-Central. Cette catastrophe, ayant frappé les villages de trois groupements du secteur de Boko, est causée par une forte pluie qui s'est abattue sur cette contrée dans la nuit du 21 au 22 novembre.

Les inondations ont détruit les champs de manioc, de maïs, arachides, bananiers, et autres cultures maraîchères comme la tomate, l'aubergine et la ciboulette, dans les vallées des rivières Nkokozi et Nvuazi.

Près de trente villages subissent cette situation et « des milliers d’hectares sont sous les eaux. C’est déplorable parce que l’année passée, la population a connu à quatre reprises ce genre d’inondations. Donc, déjà, c’est dans une situation de famine qu’elle se trouve », redoute Victor Nzuzi Mbembe, un des acteurs de développement de Mbanza-Ngungu qui livre cette information.

Selon lui, ces inondations appauvrissent les paysans et créent une augmentation des prix des produits agricoles sur les marchés. Cette fois-ci, elles sévissent juste au début de cette année agricole, la saison A.

« Il faut des aménagements hydroagricoles, comme à l’époque où il y avait des digues, des barrages dans le milieu. Et tout ça, c’est boucher, tout ça, c’est détruit ! », déplore Victor Nzuzi.

Les inondations similaires avaient frappé Mbanza-Ngungu l'an dernier à quatre reprises. Mais les paysans n'avaient reçu aucune assistance des autorités.

En janvier dernier, près de 2000 hectares des cultures de manioc, de maïs, arachides, bananiers, et autres cultures maraîchères dans les vallées de plusieurs rivières avaient été dévastées par les inondations. Celles-ci faisaient suite à une forte pluie qui s'était abattue sur cette contrée depuis l'après-midi du mardi 2 janvier jusqu'au matin du mercredi 03 janvier. 

radiookapi.net/CC



Faible vente de billets à l’origine de l’annulation du concert de Ferre Gola à Paris

C’est une décision qui a surpris les fans de l’artiste congolais Ferre Gola : le concert prévu le 26 avril 2025 à Paris La Défense Arena a été annulé. Selon les informations obtenues par le média Mbote, cette annulation serait due à la faiblesse des ventes de billets.

D’après les chiffres consultés par le média Mbote après des sources proches du projet, Ferre Gola n’avait réussi à vendre que 2902 places sur les 40 000 initialement mises en vente plus d’un mois avant, en septembre 2024. Ces ventes représentaient tout de même une recette de plus de 200 000 euros.

Malheureusement, ces résultats sont restés très en-deçà des attentes des organisateurs, qui ont donc pris la décision de suspendre la billetterie et finalement d’annuler purement et simplement le concert.

Cette annulation est un coup dur pour les admirateurs de Ferre Gola, qui s’étaient réjouis à l’annonce de ce grand rendez-vous parisien. Cela soulève également des questions sur la capacité de l’artiste à remplir une aussi vaste salle, malgré sa popularité en Afrique.

Les raisons de cette faiblesse des ventes restent à éclaircir. Peut-être que la date choisie, en pleine semaine, n’a pas facilité la mobilisation du public. Ou alors que la billetterie n’a pas été suffisamment promue auprès des fans français et européens de Ferre Gola.

Quoi qu’il en soit, cette annulation est une déception pour l’artiste et son équipe, qui avaient sûrement de grandes ambitions pour ce concert à Paris. Ils vont devoir tirer les leçons de cet échec pour mieux préparer leurs prochaines apparitions sur la scène internationale.

Mbote/CC



Les complications du diabète gestationnel chez la femme enceinte ont été expliquées par le gynécologue Monga Delvaux de l’hôpital de référence de Lubumbashi Jason Sendwe, au cours du premier symposium organisé vendredi à Arupe à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, sud-est de la République démocratique du Congo.

Il a expliqué qu’au cours de la grossesse plusieurs modifications interviennent pour combler les besoins énergétique de la gestante et du fœtus notamment la gestion du sucre et cela à cause de perturbateurs endocriniens que l’on trouve probablement dans l’alimentation de type industriel et dans l’environnement.

Le gynécologue a recommandé aux femmes enceinte de se faire dépister entre la 24ème et 28ème semaine au cours de la grossesse pour une bonne prise en charge afin de prévenir les complications fœtales qui renvoie aux malformations congénitales à savoir: les hydrocéphalie, les anomalies cardiovasculaire et chez la mère la survenue d’une hypertension artérielle et autres anomalies.

Monga Delvaux, a conclu en disant que le diabète gestationnel existe dans la ville de Lubumbashi et ils portent préjudices à la mère et l’enfant.

ACP/C.L./CC



Le projet « Réhabilitation, action humanitaire inclusive et thérapie de stimulation en Afrique subsaharienne touchée par une crise pour les vulnérables », d’Handicap International, au Nord-Kivu, est de la République démocratique du Congo, a été lancé officiellement, jeudi, a-t-on appris de source humanitaire.

 » Au nom de la coordination du programme de l’ONG Handicap International, en République démocratique du Congo, nous tenons à vous remercier pour votre participation à cet atelier du lancement du projet. Les différentes recommandations et questions formulées, nous permettront de revoir notre stratégie pour atteindre les différents indicateurs prévus pour le suivi« , a indiqué Bakary Traoré, programme manager, Est de la RDC, lors de la clôture des travaux.

Et de poursuivre :  » si l’on réussit ou l’on échoue ce projet, c’est ensemble avec vous. Vos accompagnements et vos conseils sont les bienvenus à tout moment pour cheminer ensemble dans la gestion dudit projet appuyant l’Etat congolais dans sa mission légalienne« , a-t-il  dit, avant de remercier sincèrement l’ambassade de l’Allemagne, qui continue à faire confiance à Handicap International en vue d’apporter leurs appuis aux personnes les plus vulnérables et celles touchées par cette crise du Mouvement du 23 mars (M23).

Pour sa part, la représentante du maire de Goma, empêché pour d’autres tâches d’Etat, a remercié Handicap International pour s’être intéressé à travers la deuxième phase de ce projet, à la thérapie de stimulation, réadaptation, etc, mais surtout à son aspect inclusif, « car la personne handicapée ne sera pas seulement bénéficiaire mais aussi, actrice au sein du projet », a salué, la cheffe de bureau Affaires humanitaires à la mairie de Goma.

Ce projet poursuit comme objectif, l’accès aux services humanitaires répondant aux besoins de base et spécifiques aux personnes, hommes et femmes, garçons et filles, handicapés et non handicapés, survivants de violences, d’engins explosifs ou d’armes légères et de petit calibre, soit impactés par les conséquences de la crise, cela physiquement et/ou émotionnellement, par rapport à l’accès à la réhabilitation, la thérapie de stimulation, la santé mentale et le soutien psychosocial, en favorisant une réponse humanitaire plus inclusive des groupes les plus vulnérables.

Il sera opérationnel dans les territoires de Masisi, précisément à Mweso, Rutshuru, et Nyiragongo ainsi que dans la ville de Goma, pour une durée de deux ans soit, de juillet 2024 à juin 2026.

Il sera axé dans les secteurs en l’occurrence,  thérapie de stimulation, réadaptation, MHPSS, et action humanitaire inclusive.

Diverses activités prévues

Parmi les activités prévues pour atteindre cet objectif, figurent le renforcement de capacités, soutien à la mise en oeuvre organisationnelle et technique des services, pour les cas de réadaptation et santé mentale, la sensibilisation.

La fourniture de soins en santé mentale et au soutien psychosocial, celle de soins de réadaptation et en fin, la promotion ainsi que l’appui à l’action humanitaire inclusive, sont également programmées pour ces deux ans.

Ce projet vise quatre résultats, notamment 17.500 (dix-sept mille cinq cents) personnes handicapées ou blessées bénéficiant de prestation de soins de réadaptation, y compris la fourniture de prothèses, d’orthèses et d’aides à la mobilité.

Les bénéficiaires jubilent

 » Je remercie vivement l’ONG Handicap International (H.I) car elle intervient en appui aux personnes vivant avec handicap dans notre site de Bulengo. l’ONG H.I. a tracé des routes dans ce  camp de déplacés, et permettant ainsi aux autres humanitaires d’intervenir suite à l’accessibilité. Elle intervient aussi dans l’accompagnement psychosocial des déplacés« , a témoigné, Mme Esther Bisha Joséphine, 2ème vice-présidente de déplacés au site de Bulengo. Elle a fui la guerre en provenance de Kitshanga, en territoire de Masisi.

 » Ce qui m’a retenu plus l’attention, c’est l’inclusivité de ce projet. On va travailler avec les personnes handicapées et autres personnes vulnérables. Pas seulement des bénéficiaires, mais aussi des acteurs« , a laissé entendre, Mme Kavira Maghulu Marcelline Yéyé, coordinatrice des organisations des personnes handicapées au Nord-Kivu, au sortir de l’atelier.

 » Je suis content comme  Handicap International reprogramme dans sa deuxième phase, le site de Bulengo. Nous voulions aussi que Handicap International s’occupe de la santé dans notre site, car les femmes enceintes éprouvent des difficultés pour mettre au monde,  sinon, je remercie cette ONG pour ses prestations dans sa première phase« , a, pour sa part, déclaré, Jean Marie Délire, représentant du site de Bulengo à cet atelier.

ACP/C.L./CC



LE RAPPORTEUR JACQUES DJOLI RASSURE LE PCA ALI KALONGA DU MAINTIEN DE L'ENVELOPPE ALLOUÉE À L'ACP DANS LE BUDGET 2025

Le Rapporteur de l'Assemblée nationale, le professeur Jacques DJOLI [@jacdjo1,] a échangé, ce jeudi 21 novembre 2024, dans son cabinet de travail, avec le Président du Conseil d'Administration de l'Agence congolaise de presse, Mr ALI KALONGA.

La Chambre basse du Parlement devra, sauf imprévu ou changement de dernière minute, au terme de sa plénière de ce vendredi 22 novembre 2024, procéder à l'examen et adoption du rapport de la commission ECOFIN sur la Loi des Finances 2025.

Voilà qui a justifié cette visite du PCA de l'ACP, ALI KALONGA, auprès du Rapporteur de l'Assemblée nationale, le professeur jacques DJOLI, en vue de s'assurer du maintien de l'enveloppe de l'ACP, telle que prévue dans le projet de Loi des Finances exercice 2025.

Une manière pour les autorités de l'ACP de faire pression à l'Assemblée nationale, en sa qualité de l'autorité budgétaire, pour que l'enveloppe allouée à leur Agence ne soit pas revue à la baisse.

ALI KALONGA affirme avoir bénéficié d'une oreille attentive de la part du Rapporteur de la Chambre basse du Parlement. Le professeur Jacques DJOLI a rassuré son hôte d'avoir ses apaisements, étant donné que les échos en sa possession en provenance de l'ECOFIN indiquent que l'enveloppe allouée à l'ACP n'a connu aucune coupe budgétaire.

Après cette rencontre avec le Rapporteur de l'Assemblée nationale, ALI KALONGA compte mener la même démarche auprès du Président de l'Assemblée nationale, le professeur Vital KAMERHE, avant d'aller au niveau du Sénat.

Le PCA de l'ACP, ALI KALONGA est rentré très satisfait pour les assurances reçues auprès du Porte-parole de l'Assemblée nationale, le professeur Jacques DJOLI. Au cours de cette rencontre, le PCA de l'ACP, ALI KALONGA a brossé un tableau peu reluisant de cette entreprise congolaise de presse.

CC

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