L’AS Maniema aura affaire à un groupe B ouvert de la Coupe de la Confédération de la Confédération Africaine de Football (CAF). Les Kalembe Lembe Boys ont été tirés ce lundi 3 novembre 2025 aux côtés d’Azam FC, Nairobi United et du Wydad Athletic Club de Casablanca.

Les Vert et Noir de Kindu partiront du bon pied, forts de leur récente expérience (2024-2025) en Ligue des Champions. Papy Kimoto devrait faire valoir cette expérience acquise au plus haut niveau du football africain, au terme d’une participation riche en phase de groupes, soldée par une élimination non des moindres après avoir tenu tête à trois mastodontes du continent lors de la manche aller : l’Athletic Club Raja (1-1), l’AS FAR Rabat (1-1) et Mamelodi Sundowns (0-0) avant de sombrer en retour.

Ce sera aussi l’occasion pour ses hommes de retrouver deux visages bien connus : Jephté Kitambala (3 buts en ce début de saison en C2) et Jean-Florent Ibenge, en pleine bourre avec les Tanzaniens d’Azam FC. Une opposition de styles qui promet des étincelles entre deux anciens collaborateurs.

Kimoto, ancien préparateur physique de Jean-Florent lors de l’épopée du CHAN 2016, aura à cœur de faire prévaloir son mot face à celui avec qui il a partagé de belles heures. Kitambala, pour sa part, devra confirmer son état de grâce face à celui qui lui a injecté confiance et rigueur pendant trois ans chez l’AS Maniema Union.

Jenovic Lumbuenadio

 
 
 

 



Le FC Saint-Éloi Lupopo en sait désormais un peu plus sur son avenir en Ligue des Champions de la Confédération Africaine de Football (CAF). Les Lumpas héritent du groupe C, en compagnie du MC Alger, Al Hilal Omdurman et Mamelodi Sundowns.

C’est un baptême de feu auquel devraient faire face les Viets. Les arrivistes seront opposés aux habitués de ces joutes continentales, très réguliers lors de la dernière décennie. Les Sud-Africains, finalistes malheureux de la dernière édition, arriveront en tête de série comme l’équipe à battre. Mais les Lushois ont de quoi bomber le torse pour avoir goûté, il y a peu, au style des rivaux rapprochés des Brésiliens d’Afrique.

Le bourreau d’Orlando Pirates en huitièmes de finale, au terme d’un match retour épique, a atteint la phase de groupes de la plus prestigieuse des compétitions de clubs africaines avec l’ambition de faire le dos rond. Sous la coupe de Guy Bukasa, le club d’outre-tunnel entend brûler les étapes. Pour sa grande première, le technicien trentenaire misera sur une évolution crescendo dans une étape aussi cruciale que très indécise. Le groupe ne fera pas de cadeau à l’ancien sélectionneur des U20, lequel avait promis de « l’amélioration » dans son animation défensive après la folle remontada vécue le samedi 25 octobre 2025 (3-0) à Soweto, avant de retrouver les ressources mentales nécessaires pour s’adjuger la qualification aux tirs au but (5-4). Un point d’ancrage qui lui servira d’axe de travail pour concocter une équipe prête à partir à l’abordage de ce virage ô combien exigeant dans les moindres détails.

À ce stade de la compétition, rien ne devra être négligé, sous peine de compromettre tous ses pions. Le compte à rebours est d’ores et déjà lancé. Les Cheminots disposent d’environ trois semaines pour emmagasiner du rythme et de la compétition dans les jambes avant de lancer leur marathon, prévu entre le 21 et le 23 novembre prochains.

Jenovic Lumbuenadio



Après avoir perdu devant le promu Football Club Tshikas (2-1) à Kananga, au Kasaï-central, Sa Majesté Sanga Balende de Mbuji Mayi s'est à nouveau incliné ce lundi 03 novembre 2025. Son nouveau bourreau c'est le Football club Lubumbashi sport (0-1).

Les Kamikazes n'ont pas tardé. Déjà à la 5ème minute, ils ont ouvert le score au stade Kibassa Maliba de la commune de Kenya, à Lubumbashi. Et c'est Nkinda Kalombo qui a crucifié le sang et Or du Kasaï. Malgré une grosse domination de Sanga Balende, le club de Mbuji Mayi a péché au niveau de la finition au cours de cette rencontre.

Il s'agit d'une deuxième défaite de suite pour Sanga Balende en deux sorties (0/6) pour cette partie préliminaire de la 31ème édition de la Ligue nationale de football. Quant à Lubumbashi sport, il en est à sa troisième sortie avec une victoire et deux nuls et compte à son actif 5 points sur 9.


José Mukendi



Le gymnase du stade des Martyrs à Kinshasa vibrera au rythme des coups et des performances sportives du 3 au 9 novembre, à l’occasion du championnat national de boxe amateur. Cette grande compétition réunira plus de 150 pugilistes venus de toutes les régions du pays pour une semaine de combats intenses et spectaculaires.

Dix provinces ont déjà confirmé leur participation et sont arrivées dans la capitale :

  • Kinshasa
  • Lualaba
  • Kasaï Central
  • Kwango
  • Mongala
  • Tshopo
  • Maniema
  • Kasaï Oriental
  • Nord-Kivu
  • Sud-Kivu

Ce rendez-vous sportif est l’occasion de détecter de nouveaux talents et de préparer les athlètes aux compétitions internationales.

radiookapi.net/CC

 



La commission Infrastructures et Aménagement du territoire du Sénat a appelé à l’accélération des travaux du projet Kinshasa-Arena, situé dans le complexe du stade des Martyrs, à Kinshasa.

Conduite par le sénateur Herman Mutima, cette commission a formulé cette requête le vendredi 31 octobre, lors d’une visite sur le site du projet.

La délégation sénatoriale a encouragé les parties prenantes à s’investir pleinement afin que le projet Kinshasa-Arena soit achevé dans les meilleures conditions et dans les plus brefs délais.

Après une réunion avec les parties prenantes, la commission s’est rendue dans le bâtiment pour une inspection visuelle des travaux.

Sur place, Herman Mutima, vice-président de la commission, s’est réjoui de constater que les gros œuvres sont presque achevés et que les travaux de finition débuteront bientôt.

« Ce projet est très important, et le Chef de l’État en a parlé. Lorsque nous faisons le constat, nous remarquons que les gros œuvres sont terminés à environ 80 %. En tant que Sénat, nous sommes venus voir ce qui se passe et réfléchir ensemble à la manière de résoudre ce problème avec le Gouvernement », a-t-il souligné.

Kinshasa-Arena suscite de grandes attentes et symbolise les ambitions de modernisation des infrastructures sportives en République démocratique du Congo.

De forme circulaire, cette arène pourra accueillir jusqu’à 20 000 spectateurs.

Les travaux ont été lancés le 13 octobre 2023, mais ont connu un ralentissement en raison de complications administratives.

radiookapi.net/CC



La réouverture de l’aéroport de Goma se fera uniquement pour des vols humanitaires sous la coordination des institutions nationales. C'est ce qu'a affirmé le Gouvernement congolais au cours du Conseil des ministres dirigé par la Première ministre Judith Suminwa vendredi 31 octobre à Kinshasa. 

"La réouverture de l’aéroport de Goma présentée comme une priorité humanitaire stratégique devrait s’effectuer dans un cadre sécurisé et coordonné sous autorité des institutions nationales afin d’assurer la continuité de la chaine humanitaire et la protection des civils", a déclaré Patrick Muyaya, porte-parole du Gouvernement, lisant le compte-rendu du conseil.

Les ministres des Affaires étrangères et des Affaires sociales, chacune en ce qui la concerne, sont ainsi chargées de "maintenir une coordination étroite et soutenue avec les acteurs humanitaires afin de préserver les voies d’accès et d’assurer la continuité de l’aide essentielle y compris dans les zones où la présence de l’Etat demeure limitée". 

Judith Suminwa a de même demandé au ministre des Transports de suivre de près la question de la réouverture de l’aéroport de Goma, strictement pour des besoins de vols humanitaires. 

Kinshasa réagit ainsi après l’annonce faite jeudi par le Président français Emanuel Macron de la réouverture imminente de cet aéroport, fermé depuis la prise de la ville de Goma par les rebelles de l'AFC-M23 en janvier dernier.

Emmanuel Macron s'exprimait ainsi lors de la Conférence internationale pour la paix et la prospérité dans la région des Grands lacs, organisée en partenariat avec le Togo à Paris. 

radiookapi.net/CC



Le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), André Wameso, a présenté l’évolution récente des marchés d’échanges de biens et services, marquée par la poursuite de l’appréciation du franc congolais au cours de la quatrième semaine d’octobre 2025. Selon les données communiquées, le taux d’inflation hebdomadaire s’est établi à –1,37 %, contre –1,88 % la semaine précédente, confirmant le ralentissement de la hausse des prix.

Ceci est contenu dans le compte rendu de la 65ᵉ réunion ordinaire du Conseil des ministres, présidée par la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, tenue vendredi à la Cité de l’Union africaine, lu à la chaîne nationale par le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

Dans son exposé, le gouverneur André Wameso a souligné que la désinflation s’est poursuivie, avec des taux respectifs de 1,33 % et 2,53 %, contre 10,50 % et 14,56 % enregistrés précédemment. Cette évolution traduit, selon lui, la stabilité progressive des principaux indicateurs macroéconomiques observée ces dernières semaines.

En ce qui concerne le marché de change, la BCC rapporte qu’au 24 octobre 2025, le taux de change s’est établi à 2 233,27 francs congolais pour un dollar américain sur le marché interbancaire. En rythme hebdomadaire, le franc congolais s’est légèrement déprécié de 0,064 % sur le marché indicatif et de 2,064 % sur le marché parallèle, indiquant une relative stabilité du taux dans un contexte de pression extérieure modérée.

Sur le plan international, les cours mondiaux des principaux produits d’exportation de la RDC ont évolué positivement. Le cuivre et le cobalt, deux matières premières stratégiques pour l’économie nationale, ont enregistré respectivement des hausses de 4,3 % et 16,9 %, une dynamique favorable aux recettes d’exportation du pays.

Face à cette situation, le gouverneur de la Banque centrale a formulé plusieurs recommandations pour consolider les acquis et anticiper les risques. Il a notamment insisté sur la nécessité de maintenir une vigilance accrue sur le marché d’échange afin d’anticiper toute tension éventuelle, et de renforcer la coordination de la politique conjoncturelle entre les institutions économiques.

André Wameso a également appelé à revisiter les allègements fiscaux accordés aux opérateurs économiques, dans le but de renforcer les efforts de mobilisation des recettes publiques. Il a en outre encouragé le gouvernement et les acteurs économiques à promouvoir davantage l’utilisation de la monnaie nationale, le franc congolais, comme instrument de stabilité et de souveraineté financière.

Enfin, le gouverneur a réaffirmé l’importance de poursuivre la diversification de l’économie congolaise, afin de réduire la dépendance du pays vis-à-vis du secteur minier et d’accroître sa résilience face aux chocs externes. Ces orientations s’inscrivent dans la stratégie du gouvernement visant à consolider la stabilité macroéconomique et à soutenir une croissance durable.

 Gloire Balolage 



Le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a présenté au Conseil des ministres le rapport sur l’état de l’administration du territoire national. Ce rapport met en lumière les principaux faits marquants de la semaine écoulée, tant sur le plan politique que social.

Selon le VPM de l’Intérieur, l’état d’esprit de la population a été notamment influencé par la participation du Président de la République à la conférence humanitaire sur la RDC tenue à Paris, sous la houlette du président français. Cette rencontre a suscité un vif intérêt au sein de l’opinion nationale, particulièrement autour de la perspective d’ouverture d’un couloir humanitaire dans l’Est du pays, une région toujours affectée par les crises sécuritaires et humanitaires.

Sur le plan politique, Jacquemain Shabani a informé le Conseil de la suspension de treize partis politiques, sanctionnés pour des faits portant atteinte à l’ordre institutionnel démocratique et à la souveraineté de l’État. Cette mesure vise, selon lui, à préserver la stabilité institutionnelle et à garantir le respect des principes républicains.

Le VPM est aussi revenu sur les crises persistantes au sein des institutions provinciales. Il a insisté sur la nécessité d’un strict respect des instructions du chef de l’État ainsi que sur la mise en œuvre effective de l’acte d’engagement signé par les membres des bureaux des assemblées provinciales, les gouverneurs et vice-gouverneurs des provinces.

Dans cette optique, Jacquemain Shabani a annoncé la tenue d’une réunion de concertation le 6 novembre 2025 à Kinshasa, réunissant les membres des bureaux des assemblées provinciales. Cette rencontre se tiendra avant celle prévue avec les représentants des partis politiques « instigateurs ou tireurs de ficelles », a précisé le ministre.

L’objectif de cette initiative est, selon lui, d’« assurer le strict respect des instructions du Chef de l’État et de renforcer la cohésion institutionnelle à travers le pays ».

Patrick Kitoko 



L’artiste belgo-congolais Damso a adressé un message direct et empreint d’émotion au Président Félix Tshisekedi, sur son compte Instagram. Dans ce texte au ton grave, le rappeur, de son vrai nom William Kalubi Mwamba, se présente non pas comme un opposant, mais comme "un fils de la République", témoin d’un pays qu’il décrit comme trahi "non par ses ennemis, mais par ceux qui avaient juré de le servir".

Dans sa lettre ouverte exploitée par Opinion-info.cd, ce dimanche 02 novembre 2025, Damso reproche au chef de l’État congolais le décalage entre les promesses d’un État de droit et la réalité vécue par les Congolais.

"Vous aviez promis un État de droit mais la justice est devenue un marché. Elle ne juge plus, elle négocie. Elle protège les puissants et écrase les pauvres", écrit-il, dénonçant un système judiciaire qu’il estime miné par la corruption et les inégalités.

L’artiste s’en prend également à la gouvernance du pays, évoquant une corruption omniprésente et arrogante, "qui a changé de costume mais pas de visage", selon ses mots. Il déplore un pouvoir absorbé par les alliances politiques, alors que "le peuple crie et personne ne répond".

Évoquant la situation sécuritaire à l’Est de la République démocratique du Congo, Damso exprime sa colère et sa tristesse face à la persistance des violences.

"Pendant que les discours se multiplient à Kinshasa, les bombes tombent sur Goma, Beni et Ituri. Des familles entières disparaissent, des femmes enterrent leurs enfants dans le silence", écrit-il, décrivant une région où "le sang est devenu une marchandise et la souffrance un fonds de commerce".

Le rappeur conclut par une dénonciation sans détour du climat général de corruption : "La corruption est devenue la langue officielle du pays. Chaque rapport de l’Inspection Générale des Finances est un scandale étouffé. Tout le monde sait. Tout le monde se tait. Tout le monde profite."

Par ce message, Damso, connu pour son attachement à ses racines congolaises, signe l’une des interpellations les plus directes et symboliques d’un artiste de la diaspora envers les autorités de Kinshasa. Son cri du cœur, largement relayé sur les réseaux sociaux, suscite déjà de vives réactions parmi les internautes congolais, partagés entre soutien, émotion et débat sur la responsabilité du pouvoir face aux maux persistants du pays.

 Prosper Buhuru



Dans le camp militaire de Kokolo, à Kinshasa, s’est tenu un procès très médiatisé opposant l’adjudante Béanche Ebabi Bongoma Koli à la justice militaire. Cette dernière était accusée d’avoir enfreint un télégramme du chef d’état-major interdisant la diffusion d’images de militaires en uniforme sur les réseaux sociaux. En cause, une série de photos de fiançailles prises en tenue militaire avec son fiancé, clichés devenus viraux sur internet et jugés attentatoires à l’image des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Lors de l’audience, la prévenue a reconnu avoir posé pour cette séance photo, mais a nié être à l’origine de leur publication. Selon elle, le studio photo de Matonge, où les clichés ont été réalisés, aurait diffusé les images sans son accord. Sa défense, menée par le sous-lieutenant Alpha Anangame, a insisté sur la nécessité d’entendre le photographe, présenté comme le véritable responsable de la fuite, afin de démontrer la bonne foi de l’adjudante.

L’affaire, jugée en flagrance, a pris une dimension symbolique au sein de l’armée. Les juges ont rappelé la portée disciplinaire du télégramme de 2021, qui interdit toute atteinte à la dignité et à la crédibilité des FARDC. Au-delà du cas individuel de Béanche Ebabi, ce procès se voulait un message de fermeté dans un contexte où la prolifération des réseaux sociaux expose l’institution militaire à de nouveaux risques d’image et de confidentialité.

Finalement, le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a rendu son verdict le 29 octobre dernier. L’adjudante a été condamnée à douze mois de servitude pénale avec sursis.

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

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