Une monnaie locale qui chute, le paiement d'arriérés de salaires des fonctionnaires et des dépenses de guerre ont fait grimper les prix en République démocratique du Congo, dont les habitants ont du mal à se procurer les produits de base.

Depuis le début de l'année, le franc congolais s'est déprécié d'environ 15% par rapport au dollar, selon les données officielles et les cambistes, frappant le plus durement les plus démunis. 

Deux mille francs congolais s'échangeaient encore récemment à 1 dollar. Le taux est passé à plus de 2.320 francs pour 1 dollar, selon les derniers chiffres de la banque centrale.

Plusieurs personnes interrogées par l'AFP déclarent que dans certains cas, les prix ont augmenté beaucoup plus, étant multipliés par deux voire plus.

Debout dans la boue d'un marché de la capitale Kinshasa, Bibiche Musabili brandit une botte de feuilles de patates douces, un aliment de base local utilisé dans les ragoûts, appelé "matembele". 

"Avant, nous achetions ce bouquet de légumes à 500 francs congolais (0,25 dollar)", déclare la ménagère. "Aujourd'hui c'est devenu 3.000 francs (1,5 dollar)". "Qu'est-ce qu'on va faire?", se lamente la mère de famille, en affirmant que ses enfants souffrent de la faim.

En RDC, les deux tiers des quelque 100 millions d'habitants vivent sous le seuil de pauvreté, fixé à 2,15 dollars par jour par la Banque mondiale.

Dollar tout-puissant 

Le Fonds monétaire international a indiqué en février que la RDC avait augmenté ses dépenses en 2022, pour combattre les rebelles du M23 qui se sont emparés de vastes pans de territoire dans l'est du pays, mais aussi pour payer des arriérés de salaires dans la fonction publique.

L'inflation atteignait déjà 13% à la fin de l'année dernière, en partie à cause des retombées économiques de l'invasion russe en Ukraine. 

L'augmentation des dépenses fin 2022 a provoqué un afflux de francs congolais sur le marché et une forte demande de dollars, analyse un économiste, qui préfère rester anonyme.

La RDC, immense pays d'Afrique centrale, a l'une des économies les plus dollarisées au monde, héritage de l'inflation galopante à l'époque du dictateur Mobutu Sese Seko (1965-1997). 

Les dollars sont acceptés partout, dans les restaurants et les magasins, et utilisés pour la plupart des achats importants.

L'économiste explique lui aussi que le surplus de dépenses du gouvernement correspond à des importations probablement liées au conflit dans l'Est ainsi qu'au paiement d'arriérés de salaires.

Effectués en francs congolais, ces paiements ont provoqué une ruée de personnes cherchant à échanger leur argent local contre des dollars. 

"Les banques n'étaient pas capables de fournir assez de dollars, d'où la dépréciation", ajoute cet expert.

L'offre et la demande 

Dans un quartier de change de Kinshasa, les cambistes confirment que le marché a été inondé de francs congolais.

"C'est la loi de l'offre et de la demande", déclare une cambiste, Maman Mireille, assise à côté de liasses de billets. Les clients recherchent des dollars, dit-elle.

Le gouvernement a promis d'agir pour stabiliser la monnaie, mais la perte de valeur du franc a déjà suscité la colère.

Lors de récentes manifestations de l'opposition dans la capitale, les participants brandissaient des pancartes protestant contre le prix du pain, par exemple.

Les tarifs des transports, dans la mégapole d'environ 15 millions d'habitants, ont eux aussi augmenté. 

Attendant un taxi collectif dans le centre-ville, Herdi Lomboto, 19 ans, étudiant en gestion, assure qu'il payait il y a peu 500 francs (0,25 dollar) pour rentrer chez lui. Maintenant, c'est entre 1.500 et 2.000 francs (entre 0,75 et 1 dollar environ).

"Ça fait mal, dit-il, de voir nos parents qui souffrent" pour payer les frais académiques, le transport et tout le reste.

AFP avec ACTUALITE.CD /CC



Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) qui a appris, par les réseaux sociaux, l’agression de son président Christian Bosembe, affirme avoir déjà porté plainte contre ce réseau des combattants ou bataillon front populaire qui a exécuté cet acte. Dans un communiqué de ce dimanche 02 avril, le CSAC demande, par ailleurs, aux autorités françaises d'assurer plus de protection aux hauts responsables de la République qui séjournent en mission officielle dans leur territoire.

Le bureau élargi de l’autorité de régulation des médias, réuni en urgence pour ce faire, n’a pas manqué de condamner avec la dernière énergie, ce qu’il qualifie d’« agression barbare, ignoble et indescriptible exécutée par ceux qui se disent combattants ou bataillon front populaire, qui utilisent les méthodes des terroristes, et qui pour la plupart vivent en situation irrégulière en France et dans d'autres pays de l'Europe occidentale », peut-on lire dans le communiqué.

Le CSAC demande ainsi aux autorités françaises de rechercher activement, d'arrêter, de juger, et de sanctionner sévèrement, jusqu'au refoulement de ces professionnels du chaos qui ne sont pas à leur premier forfait.

« C'est au prix de la réparation holistique de l'opprobre subie que le CSAC évaluera la bonne foi des autorités françaises », ajoute le communiqué.

La vidéo fait le tour des réseaux sociaux ce dimanche. On y aperçoit, le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication tabassé par des gens qui se disent « combattants », et qui le traitent de collabo et s’encouragent à filmer la scène.

Dans la matinée, le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya avait rassuré avoir échangé avec Christian Bosembe et que tout se passe bien. Il a aussi condamné cet acte et promet que justice sera faite car, a-t-il écrit sur Twitter, la violence n’a aucune place en démocratie.

Pour sa part, l’Association des Médias d’Information en Ligne de la RDC (MILRDC) a condamné fermement l’agression dont a été victime Christian Bosembe, Président du CSAC. MILRDC encourage les autorités congolaises, en collaboration avec la justice française, à se saisir de ce cas afin que les auteurs de cette agression cruelle soient identifiés et subissent de manière exemplaire la rigueur de la loi. L’association lance également un appel pressent aux activistes et leaders politiques proches de ces agresseurs à se désolidariser et à condamner publiquement cet acte.

Dans des vidéos publiées cet après-midi, Christian Besembe est aperçu bien portant, après cet acte de la soirée de samedi 1er avril. A ses côtés, d’autres congolais de la diaspora qui affirment qu’il n’a pas de choc grave, ni égratignure.

Au cours de ce séjour à Paris, depuis le 28 mars, Christian Bosembe a échangé avec les responsables de Canal Plus, France Médias Monde, de TV5 et de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) dans le but de renforcer les relations entre le CSAC d'une part et toutes ces structures spécialisées dans le domaine de l'audiovisuel et de la promotion de la francophonie.

Emmanuel Kuzamba



Les équipes nationales de football de la RDC, Léopards, vont désormais s'habiller avec la marque Umbro, huit ans après avoir évolué avec O'Neills.

La marque anglaise Umbro a annoncé l'officialisation du partenariat avec la Fédération congolaise de football Association (FECOFA) samedi 1er mars. 

« Nous sommes heureux de vous annoncer l'arrivée de la FECOFA dans la famille Umbro », lit-on sur les comptes officiels d'Umbro, traduit de l'anglais.

De son côté, la FECOFA a confirmé l'information sur ses réseaux sociaux, quelques minutes après.

De ce fait, les Léopards toutes catégories confondues vont désormais s'habiller en Umbro. La première équipe qui va affronter le Gabon au mois de juin, pour le compte de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations, va commencer avec la nouvelle marque.

radiookapi.net/CC



Les réactions ne cessent d'affluer après la vidéo virale montrant l'agression du président du Conseil de l'audiovisuel et de la communication, Christian Bosembe, à Paris. Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, rassure que les autorités de la RDC vont travailler avec les autorités françaises pour la justice soit dite.

Sur compte twiter, Patrick Muyaya fait remarquer qu'il a eu un échange avec le président du CSAC après cet incident.

" Je condamne fermement l’agression dont il a été victime. Avec les autorités françaises, nous allons travailler pour que justice soit faite. La violence n’a aucune place en démocratie", a-t-il écrit sur son compte twiter.

Il sied de noter que le président du CSAC, Christian Bosembe, est à Paris pour une visite officielle.

opinion(info/CC



L’Association des Médias d’Information en Ligne de la RDC (MILRDC) condamne fermement l’agression dont a été victime Christian BOSEMBE, Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel de la Communication (CSAC).

Dans la vidéo de cette agression ignoble, largement partagée sur les réseaux sociaux, on y voit le président de cette institution d’appui à la démocratie, en mission à Paris, sauvagement violenté le 1er avril 2023 par une horde.

MILRDC encourage les autorités congolaises, en collaboration avec la justice française, à se saisir de ce cas afin que les auteurs de cette agression cruelle soient identifiés et subissent de manière exemplaire la rigueur de la loi.

MILRDC lance un appel pressent aux activistes et leaders politiques proches de ces agresseurs à se désolidariser et à condamner publiquement cet acte.

MILRDC constate l’émergence d’un climat d’intolérance à quelques mois de la tenue des élections générales. MILRDC remarque que les promoteurs et les auteurs de ces actes opèrent parfois à visage découvert sans être inquiétés. Cette impunité, qui motive des cas de récidive, est à bannir à tout prix.

MILRDC exhorte les autorités nationales, les institutions spécialisées et les organisations professionnelles actives dans la prise de parole publique à œuvrer urgemment pour l’adoption des politiques et des décisions qui luttent efficacement contre des actes d’intolérance et qui favorisent la liberté d’expression. 

MILRDC en appelle à la conscience et à la responsabilité de tous devant la Nation et l'histoire.

 opinion-info/CC



Le Tout-puissant Mazembe s'est incliné devant Young Africans (0-1), ce dimanche 02 avril 2023, à Kamalondo, en match comptant pour la 6ème et dernière journée de phase de groupes de la Coupe de la confédération CAF.

Farid Mussa a inscrit l'unique but de la rencontre à la 65ème minute de jeu.

Plusieurs internationaux congolais ont débuté le match du côté de Yanga. Il s'agit de Joyce Lomamisa Mutambala, Yannick Bangala Litombo, Jésus Moloko Ducapel, et Fiston Mayele Kalala.

Déjà éliminé, Mazembe termine dernier du groupe B avec 3 points, tandis que Young Africans occupe la première place avec 13 unités, en attendant la rencontre qui va opposer l'US Monastir au Réal Bamako, dans la soirée.

Gratis Makabi



Le célèbre chanteur congolais Werrason a été reçu samedi 1er avril à la Présidence de la République par le Chef de l’État Félix Tshisekedi. À l’ordre du jour, la concrétisation de plusieurs projets en faveur du secteur artistique et culturel du pays.

Selon Werrason, il a soumis au Président Tshisekedi des propositions visant à promouvoir et soutenir les artistes congolais.

Il s’agit notamment de la création d’un fonds de soutien aux artistes, d’une maison des artistes, et d’une industrie culturelle forte pour valoriser le patrimoine culturel congolais.

Le Chef de l’État a accordé son soutien à ces initiatives qui visent à promouvoir la culture nationale et à donner plus de visibilité aux talents artistiques congolais. Le président Tshisekedi a instruit le gouvernement à explorer les voies et moyens pour la mise en œuvre rapide de ces projets structurants.

Cette réception à la Présidence est une reconnaissance du rôle important que joue le secteur culturel dans le développement de la République Démocratique du Congo. Elle traduit la volonté des autorités à investir dans ce domaine pour valoriser l’identité congolaise.

Sur son compte twitter, l'artiste chanteur a écrit: « Sur base des propositions que j’ai introduites pour le développement du secteur artistique, et pour porter haut la voix des sans voix, le Président Felix Tshisekedi m’a reçu dans son bureau pour la concrétisation matérielle des dits projets. C’est le Congo qui gagne »,

Mbotr/CC

 


Les Ordonnances portant nominations et mise à la retraite dans les catégories des commissaires divisionnaires, supérieurs et des commissaires au sein de la police nationale congolaise ont été rendues publiques le samedi 1 avril sur les antennes de la télévision nationale.

voici les 26 nouveaux commissaires provinciaux de la police

  • Kinshasa : Jean – Bosco Galenga
  • Nord – Kivu : Eddy Léonard Mukuna Tumba
  • Sud -Kivu : Kongolo Kambale Christian
  • Ituri : Amisi Nyembo Albert
  • Maniema : Murhula Mwenze Pades
  • Kongo Central : Muteba Kashala Narcisse • Bas – Uélé : Henry Kapend Tshipund
  • Équateur : Placide Nyembo Ngalusha
  • Haut – Katanga : Odimba Okito Dieudonné
  • Haut – Lomami : Isaka Léon
  • Haut – Uélé : Palanga Nawej Elvis
  • Kasaï : Makambo Ngimba Fidèle
  • Kasaï Central : Kabwine Wa Mihigo John
  • Kasaï Oriental : Lukesu Lwembi Francis
  • Kwango : Bazenge Jean – Bernard
  • Kwilu : Sabiti Abdallh Patrick
  • Lomami : Ilunga Kitenge Jacques
  • Lualaba : Kizomba Carl
  • Mai – Ndombe : Louis – Second Karawa
  • Mongala : Yav Mukaya Jean
  • Nord – Ubangi : Nzala Ebola Thadée
  • Sankuru : Ekofo Djemba Donatien
  • Sud – Ubangi : Kamana Uwimana Kanold
  • Tanganyika : Wasongolwa Ngana Claude
  • Tshopo : Singa Volo Roger
  • Tshuapa : Amisi Nyembo Albert

Célestin Kanyama n'est plus Directeur général des écoles et formation au sein de la Police nationale congolaise. Vital Awachango Umiya, chef de Renseignements de la Police, a été nommé à sa place.

CC



La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, un nouveau commandant de la Police.

En effet, Jean-Bosco Galenga Makongo, a été nommé chef de la Police de la capitale congolaise par le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

A ce poste, Jean-Bosco Galenga remplace le général Sylvano Kasongo Kitenge, nommé à son tour commissaire général adjoint de la Police en charge de l'administration. 

Avant sa nomination, le général Jean-Bosco Galenga était le chef de la Police de la province du Sud-Ubangi.

Le Commissaire Divisionnaire Raüs Chalwe Munkutu Ngwashi a été nommé Vice-Gouverneur de la province de l'Ituri sous état de siège, et quitte l'inspection générale de la Police nationale. Raüs Chalwe remplace Benjamin Alonga Boni devenu le nouveau Commissaire Général de la Police nationale.

Benjamin Alongaboni sera secondé outre le Commissaire Divisionnaire Sylvano Kasongo en charge de l'administration, par le Commissaire général adjoint chargé de la Police judiciaire Tshibangu Tumbila Elias, et par le Commissaire général adjoint chargé de l'appui et gestion Ndonda Kindji Jean-Bosco.

Quant à Dieudonné Amuli Bahigwa jusque là Commissaire général de la Police nationale, il a été admis à la retraite.

L'ordonnance portant nomination des nouveaux responsables de la Police est tombée le samedi 1er avril 2023 sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC).

Jephté Kitsita/CC



Le monde des beaux-arts se souvient, ce 1 avril, d'Alfred Liyolo, sculpteur congolais très talentueux, décédé il y a exactement 4 ans, en 2019 à Vienne en Autriche à l'âge de 76 ans. Professeur émérite, sculpteur extraordinaire, homme de culture, homme du monde, Alfred Liyolo fut connu plus souvent sous le nom de Maître Liyolo.

Il est l'auteur d'innombrables œuvres monumentales à travers la RDC dont certaines occupent plusieurs espaces publics, comme la place des artistes au rond-point Victoire ou encore le monument en hommage aux mamans maraîchères, au croisement des avenues Kimwenza et By Pass à Kinshasa. Des œuvres récentes peuvent être vues dans le jardin de la Primature à Kinshasa.

Autres œuvres réalisées par Alfred Liyolo, c’est la statue de Franco Luambo Makiadi avec sa guitare, ce qui demeure au rond-point Victoire à Kinshasa. Toujours avec le bronze qu’il avait pratiquement dompté, il a réalisé La penseuse, en 1976, ce que le président sénégalais disait être l'authenticité de la Négritude. Cette statue a été classée dans la catégorie des œuvres intemporelles au ministère de la culture, arts et patrimoine, le 30 mars dernier.

Une exposition dénommée ‘‘Liyolo Empreinte’’, organisée par la fondation Liyolo, en sa mémoire et ses 60 ans de carrière, s’est tenue du 27 mai au 5 juin 2021 à KinArtStudio, dans l’espace Texaf. Liyolo Empreinte, c’est Liyolo qui est venu en tant qu’avant-gardiste dans les années 60, début 70 et qui a ouvert des portes, le chemin pour tant d’autres artistes. Il a osé, a été audacieux, ce qui permet aujourd’hui que les artistes congolais soient vendus à l’étranger.

Le 19 novembre 2021, à l’Eglise Notre Dame de Fatima, une messe d’action de grâce a eu lieu en sa mémoire, en présence du gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila et de la commissaires générale en charge de la culture, Yvettes Tabu Inangoy.

Le jour d’après, une pierre tombale a été dévoilée, au cimetière Necropole Entre Ciel et Terre, où repose maître Liyolo. Cette œuvre bâtie en pierre précieuse représente les deux mains identitaires et Liyolo en plein service. On peut également voir l’image d’un artiste infatigable, en bronze, entourée de la granite coulée en béton. L’œuvre est celle de l’atelier Liyolo tenu par son fils Rik Enyuka.

Ayant notamment étudié en Autriche, au Congo et en RDC, Alfred Liyolo fait partie des artistes africains contemporains qui allient les influences africaines aux formes modernes. Il a exposé et enseigné dans de nombreux pays. Il a obtenu un Magister Artium et une maîtrise en sculpture monumentale en Autriche.

Liyolo fut le seul artiste africain à avoir été reçu par l’empereur du Japon. Il a exposé dans le monde entier, de la Suisse à la Chine, du Sénégal à l’Afrique du Sud et a participé à de nombreuses biennales artistiques et expositions internationales, ainsi qu'à des séminaires dans le cadre de l’enseignement artistique.

Emmanuel Kuzamba

A Propos

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Ali Kalonga

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