Dans un communiqué de presse publié ce mercredi, le cabinet du juge constitutionnel Dieudonné Kamuleta est revenu sur la rumeur selon laquelle ce dernier serait devenu président de la Cour Constitutionnelle.
Dans ce communiqué, l’on peut clairement lire qu’ « Il avait été uniquement question de procéder au tirage au sort des juges sortants, et nullement de l’élection du nouveau Président de la Cour constitutionnelle » (Cabinet du juge Kamuleta)
Ci-dessous, le communiqué :
Communiqué de Presse
Le Cabinet du Juge Dieudonné Kamuleta attire l’attention de l’opinion, tant nationale qu’internationale, qu’il circule dans les réseaux sociaux et autres médias en ligne, ce, depuis hier 09 mai 2022, l’information selon laquelle il serait le nouveau Président de la Cour constitutionnelle. Il tient donc à préciser qu’il s’agit, sans nul doute, d’une œuvre des cybers criminels mal intentionnés qui cherche à désinformer l’opinion.
Pour rétablir la vérité, le Cabinet du juge Dieudonné Kamuleta tient donc à préciser que hier à la Cour constitutionnelle, il avait été uniquement question de procéder au tirage au sort des juges sortants, comme cela est confirmé dans la presse officielle, et nullement de l’élection du nouveau Président de la Cour constitutionnelle.
Il précise en outre que les juristes avertis savent que la Cour constitutionnelle est composée de 9 juges, lesquels élisent son Président.
En attendant, c’est la Loi organique et le Règlement intérieur de la Cour qui seront d’application, lesquels prévoient, de manière claire, les dispositions pratiques en cas de vacance à la présidence de la Cour. Et la situation du Juge Kamuleta ne lui permet pas d’exercer l’intérim du Président de la Cour constitutionnelle au regard des textes précités.
Le Cabinet de Dieudonné Kamuleta, Juge à la Courconstitutionnelle
Le juge Kamuleta Badibanga est élu président de la Cour constitutionnelle, d’après certaines sources dans cette juridiction. C’est à la suite du départ de Dieudonné Kaluba Dibwa qui assurait la présidence de cette juridiction.
Ce dernier quitte ses fonctions de juge à la Cour constitutionnelle, avec le juge Evariste-Prince Funga Molima Mwata, à l’issue d’un tirage au sort intervenu ce mardi 10 mai. Le Président de la République doit à présent procéder à la nomination de trois autres juges pour compléter les sièges restés vacants après le départ des deux magistrats et le décès du juge Mongulu T’apangame Polycarpe.
Les juges Dieudonné Kaluba Dibwe et Evariste-Prince Funga Molima Mwata quittent leurs fonctions de juge à la Cour constitutionnelle à l’issue du tirage au sort intervenu ce mardi 10 mai.
Le dernier renouvellement de la Cour constitutionnelle a eu lieu le 17 juillet 2020 en vertu de l'ordonnance du Président de la République. Trois nouveaux juges ont été nommés après la démission de Benoît Lwamba Bindu.
Ce nouveau tirage au sort des membres de la Cour constitutionnelle intervient dans un contexte marqué par le décès d’un membre de cette cour et la préparation des élections de 2023.
actualite.cd/CC
La sixième édition du festival du film européen en RDC revient après deux années d’absence suite à la pandémie de Covid-19. Une cinquantaine de films européens et congolais seront projetés, des courts et longs métrages. Cette édition se tiendra dans plusieurs villes à travers le pays dont Kinshasa (Institut français), Kisangani, Goma, Bukavu, Kananga, Matadi, Kipushi, Lubumbashi ou encore Kisangani.
Pour la réalisatrice congolaise Déborah Kabambi, ce festival vient appuyer la créativité locale.
« Dans l’optique d’échange, dans le festival des films européens, on a besoin aussi de voir des films congolais. C’est même ça, l’échange de culture. Ce festival est comme d’autres activités qui viennent appuyer ce que font déjà les cinéastes congolais. C’est-à-dire montrer les films d’ailleurs ainsi que ceux d’ici », a-t-elle dit lors de la conférence de presse de l’annonce du festival.
Deborah Kabambi travaille chez la maison de production “Bimpa”. Elle présentera son film “Awa”, un court métrage qui retrace le parcours d’une femme qui lutte dans un environnement difficile mais qui a espoir que les choses peuvent changer. Elle parcourt les rues de Kinshasa accompagnée de sa fille.
En plus des projections des films, pendant 20 jours, il est prévu des masters-classes, des ateliers, des rencontres professionnelles, des conférences avec et/ou entre professionnels du cinéma. Cela pour préparer une nouvelle génération d'acteurs.
« Nous allons partager un peu sur le jeu d’acteur. On va former les gens pour essayer de faire comprendre au public, à notre futur génération d'acteurs qui a une démarche à prendre pour être un bon devant la scène », a fait savoir l’acteur congolais Moyindo Mpongo.
La cérémonie d’ouverture de cette sixième édition se tient à l’Institut Français de Kinshasa le jeudi 12 mai, avec la projection “Mama”, qui parle de la réhabilitation des primates dans le parc congolais Kahuzi-Biega. La journée du 18 mai sera consacrée aux courts métrages congolais. Les centres culturels Mwindeurs, Ndaku ya la vie est belle, plateforme contemporaine et bien d’autres recevront quelques activités de ce festival.
Le festival du film européen est organisé, depuis 2017, par le pôle-Eunic RDC, coordonné par l’Institut Français de Kinshasa. Cette année, 20 jours sont consacrés pour plus de 200 séances de cinéma gratuit. Elles auront lieu dans quelques centres culturels locaux, les alliances françaises et les antennes de l’Institut Français en RDC.
Emmanuel Kuzamba
L'international congolais, Neeskens Kebano a prolongé son contrat avec Fulham FC jusqu'à l'été 2023.
Auteur de 9 buts et de 6 passes décisives, le milieu de terrain a participé au sacre des Cottagers en Championship cette saison.
Kebano et Fulham vont retrouver la Premier League la saison prochaine après leur descendre en division inférieure il y a un an.
Rappelons que le bail de l'ancien du Paris Saint-Germain avec Fulham devrait arriver à son terme à la fin de cette saison.
Gratis Makabi
“Dans son arrêt rendu le 4 mai 2022 sous RCEA 158 la Cour d'Appel de Kinshasa/Matete a annulé en toutes ses dispositions le jugement RCE 1954 par lequel le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Matete avait ordonné l'éviction de Mr Michael Yav”, indique Maître Jean Serge Jabur Makierba, l’un des avocats qui défend Michael Yav dans l’affaire qui oppose les deux actionnaires de la compagnie d’aviation Mwant Jet.
“La Cour a estimé que la demande d'éviction de Michael Yav de l'actionnariat de la Société Mwant Jet SARL n'était pas fondée et ne l’est pas.
Dans son arrêt RCEA 158, la Cour d'Appel de Kinshasa/Matete annule dans toutes ses dispositions le jugement RCE 1954 par lequel le Tribunal de Commerce de Kinshasa/Matete”, précise l’un des avocats de Michael Yav.
Selon l’avocat, “la Cour a réalisé une œuvre suffisamment motivée. Je reçois personnellement cet arrêt avec beaucoup de fierté. Beaucoup de fierté pas seulement comme avocat ayant défendu les intérêts de son client, mais je réalise qu'il existe encore dans ce pays des juges qui n'obéissent qu'à la seule autorité de la loi” se félicite Maître Jabur, avocat au Barreau de Kinshasa/Matete.
Pour lui, son client est allé en justice parce que préoccupé par deux choses:
- Le fait que la gestion opaque de son associée mettait en péril la survie de la Société;
- Et le fait que son associée ait lancé une campagne de diffamation contre lui et sa famille sur différents médias en ligne et sur des réseaux sociaux.
Même ce lundi 9 mai, une tribune annonçait l’existence d’un arrêt qui consacrait l’éviction de Michael Yav. Une publication qui pourrait coûter à ses auteurs des poursuites pour usage de faux et faux en écriture.
“Avec les réseaux sociaux aujourd'hui tout le monde peut raconter ce qu'il veut. Cependant, la justice n'est pas rendue sur les réseaux sociaux mais au palais de Justice. Ces médias à mon avis ont tout simplement été utilisés pour organiser une campagne de désinformation. Aujourd'hui la vérité bien qu'ayant pris des escaliers à la différence du mensonge qui lui avait pris l'ascenseur, est finalement arrivée. Les médias auxquels vous faites allusion n'ont malheureusement produit aucune copie de la décision ayant confirmée l'éviction de mon client. Je vous ai brandi l'arrêt de la Cour d’appel et vous pouvez vérifier son authenticité au greffe de la Cour” détaille Maître Jean Serge Jabur Makierba, avocat de Michael Yav.
CP
Le coup d’envoi de la 36ème édition des Journées congolaises de théâtre pour et par l’enfance et la jeunesse (JOUCOTEJ) sera donné ce mardi 10 mai au Centre culturel congolais le Zoo à Kinshasa. Cette édition est organisée par la Compagnie théâtre des Intrigants.
Le directeur artistique des Intrigants, Valentin Mitendo, souligne le caractère international de ce festival :
« Nous avons 41 spectacles et 41 participants entendus comme troupes pour les professionnels. Nous avons 11 spectacles qui sont alignés dont 5 de la ville de Kinshasa. Il y a une troupe qui viendra de Mbanza-Ngungu, une autre de l’ISP Kenge. Donc nous avons des participants qui sont des professionnels. Nous attendons incessamment un ballet qui devrait venir de Luanda (Angola) ».
Et de préciser que « ce festival n’est pas un festival de théâtre scolaire, mais c’est plutôt un festival ou les jeunes et les professionnels se rencontrent, les premiers jouant pour les autres et les autres leur accordant leur expérience ».
radiookapi.net/CC
Les chefs d'État et de gouvernement réunis le 9 mai à Abidjan, en Côte d'Ivoire, lors de la conférence mondiale des Nations Unies sur la terre ont appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour « endiguer les pertes en vies humaines et en moyens de subsistance que connaît le monde en raison des effets croissants et dévastateurs de la désertification, de la dégradation des sols et de la sécheresse ».
C’était lors du Sommet des Chefs d'État convoqué en amont de l'ouverture de la 15e session de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD).
Selon le communiqué final, le Sommet s'est conclu par l'adoption de ‘’l'Appel d'Abidjan’’, qui exhorte à accorder la plus haute priorité à la question de la sécheresse et renforce l'engagement à atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres d'ici 2030. L'appel à l'action des dirigeants vient en réponse à un avertissement sévère de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) selon lequel jusqu'à 40 % de toutes les terres libres de glace sont déjà dégradées, avec des conséquences désastreuses pour le climat, la biodiversité et les moyens de subsistance.
« Notre Sommet doit être celui de l'espoir, de la mobilisation collective des Etats et des partenaires au développement, en faveur des initiatives de restauration des terres et des forêts de nos pays. Nous devons utiliser toutes les ressources de nos Conventions pour répondre aux besoins alimentaires toujours croissants et faire face au stress hydrique toujours croissant d'une population mondiale toujours croissante », a déclaré Alassane Ouattara, Président de la Côte d'Ivoire.
Le statu quo entraînera, d'ici 2050, la dégradation de 16 millions de kilomètres carrés (presque la taille de l'Amérique du Sud), avec 69 gigatonnes de carbone émises dans l'atmosphère. Mais la restauration des terres contribuerait à réduire le nombre estimé de 700 millions de personnes susceptibles d'être déplacées par la sécheresse d'ici 2030.
L’interpellation à agir
Pour se faire, Ibrahim Thiaw, Secrétaire exécutif de l'UNCCD, a fait remarquer ce qui suit : « Le moment est venu d'agir. Il n'y a pas d'avenir pour nos enfants ou la planète si nous continuons à faire comme si de rien n'était lorsqu'il s'agit de gérer notre terre. La COP15 est notre moment historique, en tant que communauté internationale, pour mettre les gens et la planète sur une nouvelle voie ; sur le chemin de la vie, de la guérison de la COVID-19 et de la prospérité. Les décisions que les pays prennent à la COP15 doivent être transformationnelles, et non progressives, pour parvenir à la restauration des terres et à la résilience à la sécheresse auxquelles le monde aspire ».
Pour Abdulla Shahid, président de l'Assemblée générale des Nations Unies, des terres productives sont essentielles à la sécurité alimentaire mondiale et à la santé des écosystèmes, ainsi qu'au maintien de moyens de subsistance stables. « C'est une condition préalable au succès de l'Agenda 2030 pour le développement durable ; pour faire avancer les conventions de Rio sur la biodiversité et le changement climatique ; et pour lutter contre la pollution sur terre et en mer ».
Amina Mohammed, vice-secrétaire générale des Nations unies, a quant à elle renchérit : « Alors que nous approchons de la moitié des objectifs de développement durable, ils restent notre meilleur espoir pour construire un avenir durable et inclusif. Le sol sous nos pieds est la fondation parfaite sur laquelle bâtir cet avenir ».
Au cours du Sommet, le Président Ouattara a également annoncé l'ambitieux programme d'héritage d'Abidjan pour stimuler la durabilité environnementale à long terme dans les principales chaînes de valeur en Côte d'Ivoire tout en protégeant et en restaurant les forêts et les terres et en améliorant la résilience des communautés au changement climatique. Ce qui nécessitera la mobilisation de 1,5 milliard de dollars américains au cours des cinq prochaines années.
Les engagements initiaux pris lors du Sommet en faveur de cet objectif incluent ceux de la Banque africaine de développement, de l'Union européenne, de l'Initiative pour une croissance verte et du Groupe de la Banque mondiale.
La COP15
Au sommet de l'agenda de la COP15 figurent la restauration d'un milliard d'hectares de terres dégradées d'ici 2030 et la protection future des personnes, de leurs maisons et de leurs terres contre les impacts des risques de catastrophe liés au changement climatique, tels que les sécheresses, le sable, la poussière, tempêtes.
La COP15 devrait également convenir d'actions politiques pour fournir un environnement propice à la restauration des terres grâce à des droits fonciers plus forts, à l'égalité des sexes, à la planification de l'utilisation des terres et à l'engagement des jeunes pour attirer les investissements du secteur privé vers la conservation, l'agriculture et les utilisations et pratiques des terres pour améliorer la santé de la terre.
Lors du Caucus Genre convoqué en marge du Sommet des Chefs d'Etat, la Première dame de Côte d'Ivoire Dominique Ouattara et la Secrétaire Générale Adjointe des Nations Unies Amina Mohammed ont lancé une nouvelle étude sur les impacts différenciés de la désertification, de la dégradation des terres et de la sécheresse sur les hommes et les femmes. L'étude met en lumière les impacts disproportionnés auxquels les femmes et les filles sont confrontées lorsque les terres sont dégradées et comment, si on leur donne l'agence, elles peuvent être à l'avant-garde des efforts mondiaux de restauration des terres.
Pour Dominique Ouattara, Première Dame de Côte d'Ivoire, « Les femmes sont l'épine dorsale de l'économie rurale, en particulier dans les pays en développement. Ils représentent près de la moitié des agriculteurs du monde. Nous devons à tout prix gagner ensemble dans notre quête d'autonomisation des agricultrices grâce à diverses mesures, notamment la sécurité foncière et l'accès au financement rural.
Plus de 2 000 participants, dont une douzaine de chefs d'État et de gouvernement, une cinquantaine de ministres et délégués de haut niveau sont attendus à la COP15 de la CNULCD, qui se déroule du 9 au 20 mai à Abidjan.
La COP15 de l'UNCCD se réunit sous le thème « Land. La vie. Legs : De la rareté à la prospérité », un appel à l'action pour garantir que la terre, qui est la bouée de sauvetage sur cette planète, bénéficiera également aux générations présentes et futures.
La COP15 est la première des trois réunions des Conventions de Rio à se tenir en 2022, la COP15 sur la biodiversité et la COP27 sur le changement climatique se réunissant plus tard à Kunming, en Chine, et à Charm el-Cheikh, en Égypte, respectivement.
Le segment de haut niveau se poursuit le 10 mai. La COP15 de la CNULD s'ouvre officiellement le 11 mai et devrait adopter un ensemble de décisions sur ces questions d'ici à sa clôture le 20 mai.
radiookapi.net/CC
Jean Florent Ibenge regrette la défaite de son équipe de Renaissance Sportive de Berkane de zéro but contre un face au Tout Puissant Mazembe Englebert lors de la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération de la CAF, le dimanche 8 mai 2022.
Dans une conférence de presse d'après match tenue au stade TP Mazembe à Lubumbashi, le coach Ibenge a fustigé le fait que l'arbitre puisse ajouter 9 minutes de temps additionnel alors que ses joueurs de Berkane avaient déjà bien négocié les 90 minutes.
« C'est beaucoup plus dans l'inattention, on a été attentif mais pas jusqu'au bout. On a perdu nos nerfs quand l'arbitre a mis 9 minutes d'arrêt de jeu et là, on ne s'y attendait pas. C'est une équipe qui est un peu jeune, moindre truc comme ça, on est un peu déstabilisé. Mais on continue à travailler, même tout ça, ça se travaille », a-t-il déclaré à la presse.
Par ailleurs, l'entraîneur de la Renaissance Sportive de Berkane a estimé que l'absence remarquable du joueur Adama Barr blessé lors de la rencontre avec Simba, a fragilisé son équipe. Jean Florent Ibenge a soutenu qu'au match retour, ses poulains iront en finale avec conviction.
Répondant à la question sur son état de santé, le congolais Florent Ibenge a soutenu qu'il va bien mais il attend l'opération dans deux ou trois semaines après avoir subi un accident de circulation au Maroc.
« C'est un accident assez grave mais heureusement je suis sorti quasiment indemne parce que j'ai deux fractures au niveau de lombaire, la 4e lombaire et la 5e et j'avais déjà une hernie avant mais avec le choc, elle a un peu bougé. C'est pour ça que je dois garder la minerve jusqu'à l'opération qui doit avoir lieu dans 2 ou 3 semaines. Mais sinon, je vais mieux », a-t-il conclu.
Rappelons que la Renaissance Sportive de Berkane a été battue par le Tout Puissant Mazembe Englebert le dimanche 8 mai dernier à Lubumbashi par un score d'un but à zéro en match comptant pour la demi-finale aller de la Coupe de la Confédération de la CAF. Le match retour aura lieu dans une semaine à Berkane au Maroc.
Patient Lukusa, à Lubumbashi
L'entraîneur de l'équipe de Tout-Puissant Mazembe Englebert de Lubumbashi, le français Franck Dumas promet un match retour différent de la demi-finale de la Coupe de la Confédération de la CAF face à la formation marocaine de Renaissance sportive de Berkane.
Il l'a fait savoir le dimanche 08 mai 2022 après la rencontre sportive qui a opposé le club lushois à la Renaissance Sportive de Berkane à Lubumbashi, comptant pour la demi-finale aller de cette compétition.
Il indique que le Tout-puissant Mazembe n'a pas été à la hauteur surtout dans la première mi-temps et estime que les Bandiagwenas ont joué la pire première période jamais réalisée depuis qu'il est à la tête de cette formation sportive chère à Moïse Katumbi.
« L'important ce qu'on ait pris l'avantage. Ça sera, au match retour, un match différent là-bas avec une équipe de Berkane complètement différente. Non, je ne regrette pas. On a été inexistant en première mi-temps. On a balancé les ballons alors qu'il n'y a pas lieu de balancer. Donc, il y avait des problèmes. C'est la pire première mi-temps qu'on ait fait depuis que je suis au TP Mazembe dans l'intention, l'intensité, dans le déplacement », a-t-il fustigé lors de la conférence d'après match présidée au stade de Kamalondo à Lubumbashi.
Dans la foulée, le sélectionneur de TP Mazembe a félicité ses joueurs d'avoir mis en pratique ses conseils après la première période.
« À la mi-temps, j'ai mis une bonne secousse. Enfin, on a retrouvé notre équipe avec les mêmes joueurs avec beaucoup d'occasions. On sait que c'est notre péché mignon mais je félicite mes joueurs d'avoir toujours insisté parce que c'était la seule chose à faire. En deuxième mi-temps, on a eu une équipe du TP Mazembe qui était beaucoup plus dangereuse malheureusement, on n'a joué que 45 minutes. J'ai une équipe généreuse, j'aime mes joueurs. Si c'est à côté, on recommence. C'est ça que j'apprécie chez eux », s'est-il réjoui.
Notons que le TP Mazembe sera reçu le dimanche 15 mai prochain à 22 heures à Berkane au Maroc pour le match retour de la demi-finale de la Coupe de la Confédération de la CAF.
Patient Lukusa, à Lubumbashi