(Agence Ecofin) - La société japonaise d’automobile Nissan va mettre en place une nouvelle unité commerciale régionale destinée à l’Afrique afin de réorganiser ses opérations sur le continent en les centralisant au sein d’une seule entité. Le groupe espère ainsi mieux pénétrer le marché africain, encore sous-exploité.
Le constructeur automobile japonais, Nissan, veut renforcer sa présence en Afrique. Dans un communiqué publié le mercredi 2 décembre 2020, l’entreprise a annoncé qu’elle va mettre en place une nouvelle unité commerciale régionale, destinée au continent.
Cette mesure vise à centraliser les opérations de l’entreprise sur le continent africain à travers une seule entité. Celle-ci devrait être dirigée par Mike Whitfield, qui occupait le poste de directeur général des unités de Nissan en Afrique du Sud et en Egypte. Grâce à cette stratégie, l’entreprise espère stimuler sa capacité de production et mieux pénétrer le marché africain.
Considérée comme l'un des plus grands marchés d’automobiles neuves non développés du monde, l’Afrique a attiré ces dernières années, de nombreuses sociétés automobiles qui ont annoncé d’énormes investissements pour profiter de la bonne performance du continent en termes de croissance économique.
Selon les statistiques, le continent compte pour à peu près 1% des ventes mondiales de voitures neuves, alors que sa population et sa classe moyenne augmentent. Les grosses firmes comme Nissan, Volkswagen, ou Toyota cherchent donc à bien se positionner sur le continent pour mieux profiter de ses perspectives économiques prometteuses, renforcées notamment par la zone de libre-échange économique africaine.
« Au-delà des améliorations opérationnelles internes, cela permet à Nissan de se concentrer sur l'opportunité massive que l'Afrique représente pour l'organisation au niveau mondial », a indiqué l’entreprise dans le communiqué relayé par Reuters.
Notons que la société Nissan est déjà présente en Egypte, au Nigeria et en Afrique du Sud considérée comme le centre opérationnel de son unité commerciale régionale subsaharienne.
Le footballeur argentin a incarné mieux qu'aucun autre le meilleur et le pire du football moderne. Joueur d'exception, il a porté l'Argentine au sommet du foot mondial et restera comme l'un des meilleurs de tous les temps. Il est décédé ce mercredi 25 novembre des suites d'une crise cardiaque à Buenos Aires. Il avait 60 ans.
« Tu ne peux pas imaginer combien il est difficile d'être Maradona », m'a-t-il confié un soir, pendant que nous goûtions des pâtes dans un restaurant face à la Seine, en compagnie de son épouse Claudia. Un moment de rare intimité avec un des hommes les plus populaires du monde, connu et admiré dans tous les endroits de la planète. C'était au début de l'année 1995, lorsque j'ai eu le privilège d'organiser sa venue dans Paris pour le compte du magazine France Football. Trois jours et trois nuits de folie qui suffisaient pour comprendre en effet ce que le quotidien de Maradona pouvait avoir à la fois d’exaltant et d’éprouvant...
Âgé de 34 ans à l’époque, il n'avait pas encore raccroché les crampons mais il était suspendu par la Fifa suite à un contrôle positif à l'éphédrine lors de la Coupe du monde 1994. En attendant de pouvoir rejouer, il s'apprêtait à entamer une expérience en tant qu'entraîneur. Il était encore au sommet de sa gloire, malgré une fin de carrière contrariée par de nombreux incidents. Il avait quitté l'Europe pour une Argentine qui lui pardonnait toutes ses frasques, ne voyant en lui que l'idole qui avait porté très haut les couleurs de son pays natal.
Champion du monde au Mexique en 1986, avec une équipe en laquelle personne ne croyait. Une Coupe du monde où il a accaparé tous les regards et toutes les attentions. Seul Pelé, en 1970, pouvait revendiquer un tel accomplissement individuel dans cette compétition. Avec bien sûr un match qui allait rester dans l'histoire, le quart de finale face à l'Angleterre (2-1) avec deux buts légendaires, l’un au terme d'un slalom où il a passé en revue la moitié de l'équipe adverse, et un autre marqué de la main à l'insu de l'arbitre. La « main de Dieu », dira-t-il. Deux buts comme les deux faces d’un joueur unique, mélange de talent et de roublardise.
Finaliste quatre ans plus tard, en Italie, avec une formation encore moins performante et avec, contre lui, l'hostilité d'une grande partie des Italiens, exacerbée après l'élimination de l'équipe locale au terme d'une séance de tirs au but de folie dans l'ambiance surchauffée du stade San Paolo de Naples, le jardin de Diego. Et en 1994, pour ce qui serait sa dernière Coupe du monde, appelé au secours d’une équipe sans repères qui avait failli ne pas se qualifier, Maradona s'était encore sublimé dans deux matches magnifiques avant qu’une erreur de son préparateur physique personnel, qui lui donna un complément alimentaire contenant une substance interdite, ne précipite sa sortie...
Un génie sans limites
Pour l'Argentine de l'époque, Diego Maradona était le symbole de la réussite dans un pays qui tentait de se sortir du pire moment de son Histoire, entre une dictature militaire sanglante et une démocratie ne parvenant pas à s'affirmer et à rendre au pays sa prospérité d'antan. Ce gamin né en 1960 dans un bidonville miséreux, avec un père qui trimait du matin au soir pour un maigre salaire et une mère qui faisait des miracles pour faire vivre une famille nombreuse, a très vite découvert que balle au pied, il devenait un magicien. Son talent exceptionnel lui a permis, encore enfant, de sortir sa famille de la misère et de comprendre que tous ses vœux pourraient être exaucés tant que la relation unique entre son pied gauche et la balle resterait exceptionnelle. Et comme son appétit pour la vie semblait inépuisable, il ne s'est jamais fixé aucune limite...
Le championnat argentin s'étant révélé trop étroit pour un génie de sa trempe, il découvrit bientôt l'Europe. À Barcelone tout d'abord où, malgré la présence de l'entraîneur argentin Cesar Luis Menotti, Maradona et sa troupe n'ont jamais réussi à se fondre dans la vie trop policée et bourgeoise que lui réclamait le club. Entre une hépatite et une grave blessure, la jeune star argentine y découvrit les plaisirs interdits de la drogue.
Deux ans plus tard, il acceptait un challenge étonnant : aller à Naples. Un club inexistant au palmarès du foot italien, mais qui, grâce à la puissance des réseaux mafieux de la ville, disposait des liquidités susceptibles de satisfaire l'appétit grandissant du joueur et de son clan. Suivront sept années de folie, pendant lesquelles, grâce à Maradona, le club devient une machine à gagner : deux championnats d'Italie, une Coupe de l'UEFA, une Coupe et une Supercoupe d'Italie. Avec leur idole, les Napolitains s'invitent enfin à la table des clubs huppés du nord du pays, les Milan AC, la Juventus et autres Inter de Milan... C'est bien plus que du football, c'est la revanche de l'Italie du bas face à celle d'en haut. Et ça, les Napolitains ne l'oublieront jamais.
Quitter Naples et « mourir »
Mais la folie quasi religieuse qui l'entoure à Naples finit par devenir pesante. Les liens entre le club et la Camorra, dans lesquels il se retrouve piégé, les innombrables sollicitudes dont il fait l'objet, la dimension de père de famille qu’il acquiert avec la naissance de ses filles Dalma et Gianinna, le statut de meilleur joueur du monde qui suit sa consécration au Mexique, tout le pousse à rêver d'un environnement un peu plus calme. En 1989, Bernard Tapie, alors patron de l'OM, le lui fait miroiter et Maradona se voit déjà dans une villa face à la mer, loin du tumulte des rues napolitaines. Mais son club et ses puissants soutiens ne veulent rien entendre, et l'Italie est moins encline à fermer les yeux sur les écarts du joueur après l'humiliation du Mondial 1990. Quelques mois plus tard, Maradona donne positif à la cocaïne lors d'un contrôle en championnat. Première suspension, première descente aux enfers avec une arrestation très médiatisée pour consommation de drogue à Buenos Aires, premières cures, et premier retour au foot, à Séville, en 1992, un chemin de rédemption qui va encore s'arrêter, on l’a dit, à l'été 1994...
Maradona aura encore la force de rejouer à Boca Juniors, le club de son cœur, dont il avait porté les couleurs au début des années 1980, avant de partir pour l'Europe. Mais sans jamais retrouver les sommets. Un dernier match en 1997, à 37 ans, puis un match d'adieu en 2001, ponctuent une vie qui devient de plus en plus chaotique, entre la drogue, l'alcool, un surpoids qui l'obligera à se soumettre en 2005 à une opération de « by-pass » gastrique, des séjours de plus en plus fréquents dans des cliniques...
Dérive personnelle mais aussi familiale, puisque Maradona, qui avait longtemps fait de sa femme Claudia, qu'il avait rencontrée à l'adolescence, et de leurs deux filles, un rempart, finit par se brouiller avec elles. Sa vie sentimentale devient difficile à suivre ; et après quelques années de reniement, il finit par reconnaître une dizaine d'enfants naturels.
Dans ce contexte, le football revient de manière épisodique dans sa vie, avec des passages en tant qu'entraîneur dans divers clubs, en Argentine, au Mexique, plus longuement aux Émirats arabes unis... Et même en équipe nationale, avec un poste de sélectionneur qui s'arrête brutalement après une lourde défaite face à l'Allemagne au Mondial 2010.
Un personnage ingérable
Ceux qui, aujourd'hui, ont l'habitude de voir les stars du football entourées d'experts en communication, qui gèrent les contenus de leurs réseaux sociaux et organisent leurs interviews avec une stratégie de marché, seraient surpris de voir la liberté de parole qui a toujours accompagné Diego Maradona. Sachant que sa voix portait, il n'esquivait aucun sujet, que cela concerne la politique, la société ou les instances du football, qu'il a souvent attaquées. En 1995, il fut à l'origine de la création d'un véritable syndicat mondial des footballeurs. Ses liens avec des dirigeants de la gauche latino-américaine, comme le Cubain Fidel Castro ou le Vénézuélien Hugo Chavez, deviennent de plus en plus étroits.
Diego Maradona n’a plus la magie au bout de son pied gauche, mais il reste un personnage incontournable. Le cinéma, la chanson, des livres, s’emparent de sa vie et lui donnent une dimension supplémentaire, celle du mythe immortel, alors que la fin, forcément, approche. Avec la vieillesse, sans doute aggravée par les effets des excès d’une vie débridée, on découvre un Maradona moins exubérant, et l’épidémie de Covid-19 n’arrangera rien. Ses rares sorties en public montrent un homme toujours aussi populaire, soulevant à son passage des chants et l’enthousiasme de ses fans. Mais sa démarche devient hésitante, sa parole confuse, sa mémoire défaillante.
Il était difficile, c’est clair, d’être Maradona tous les jours. Très difficile. Ses admirateurs, tous ceux qui ont vu un jour cet enfant au pied gauche incomparable, doivent maintenant apprendre à vivre sans lui. Ce sera sans doute tout aussi difficile…
RFI
Le premier coup de pédale de la 20ème édition du Grand Prix cycliste international Chantal Biya a été donné à Douala le 18 novembre 2020 et s’est achevée hier 22 novembre à Yaoundé, avec la victoire finale du Rwandais Moïse Mugishaâgéde22 ans.
Al’issue de cette compétition réussie, malgré la pandémie de Covid-19, le classement général se présente comme suit : le Rwandais Moïse Mugisha est 1er avec un temps de 16 heures 20 minutes et 47 secondes. Le Slovaque Kubis Lukas, vainqueur de la troisième étape, est 2ème avec 16 heures 21 minutes et 26 secondes. Clovis Kamzong Abossolo, premier Camerounais, occupe la 3ème place avec 16 heures 21 minutes et 32 secondes. Les autres Camerounais occupent les 10ème, 11ème, 12ème, 15ème, 16ème, 18ème, 19ème, 20ème, 23ème, 26ème et 28èmerangs.
Au classement général par équipes, le Rwanda occupe la première place avec un temps cumulé de 49 heures, 4 minutes et 38 secondes, suivi de la SNH Vélo Club avec 49 heures 5 minutes et 28 secondes. Le Burkina Faso, la RD Congo, la Slovaquie, le Mali, le Cameroun et la Côte d’Ivoire sont respectivement 3ème, 4ème, 5ème, 6ème, 7ème et 8ème.
Tableau des médailles: Moïse Mugisha remporte le maillot jaune (classement général) et le maillot blanc (meilleur jeune); Kubis Lukas, maillot vert (classement aux points); Samuel Mugisha, maillot blanc à pois rouges (meilleur grimpeur); et Clovis Kamzong Abossolo remporte le maillot bleu du meilleur Camerounais.
Il faut signaler que Moïse Mugisha est le premier Rwandais à remporter le Grand Prix Chantal Biya. Il succède ainsi à l’Algérien Azzedine Lagab, vainqueur en 2019.
Le rendez-vous a été pris pour le mois de mai 2021.
Afrik.com
Les premiers résultats sur l’efficacité de plusieurs vaccins anti-Covid-19, actuellement en phase de tests, laissent espérer l’arrivée prochaine sur le marché de produits performants. Mais dans les pays en développement, l'inquiétude de ne pas y avoir suffisamment accès est bien présente.
Lors d’une conférence de presse le 19 novembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a détaillé comment l’Afrique se préparait à l'arrivée d'un vaccin, notamment à travers la plateforme Covax, une initiative pilotée par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), l'Alliance pour les vaccins (Gavi) et l'OMS.
Selon les données officielles, le Covid-19 a contaminé plus de deux millions de personnes et fait plus de 48 000 morts sur le continent. Bien que les essais sur les potentiels futurs vaccins ne soient pas encore terminés, l’Afrique s'y prépare déjà.
Le continent a l’habitude d’organiser des campagnes de vaccination de grande ampleur. Le procédé est connu, les personnels formés et mobilisables. Mais il reste de nombreux défis à relever, selon l’OMS, que ce soit en termes de logistique pour pouvoir conserver ces vaccins à des températures très basses ou en matière de communication pour que les populations acceptent ces vaccins.
Deux milliards de doses
Mais la première difficulté, pour les pays en voie de développement, reste l’accès aux vaccins. Au total, 94 pays pauvres dans le monde, notamment en Afrique, comptent sur la plateforme Covax. Ils y mutualisent leurs ressources et les aides internationales pour être capables d’entrer en compétition avec les pays riches sur ce marché très disputé.
L’OMS affirme que des négociations sont déjà engagées avec le laboratoire Moderna. Des discussions avec Pfizer devraient également débuter pour obtenir des doses dès que les premiers vaccins seront commercialisés.
« Soyons réalistes, tempère la directrice de l’OMS Afrique, le docteur Matshidiso Moeti. Il n’y aura pas assez de doses pour tout le monde, l’objectif de l’OMS est donc de vacciner 20% de la population des pays à faibles revenus d’ici fin 2021. » Cela représente deux milliards de doses à acheter et à répartir en priorité aux personnels soignants, aux personnes à risque et éventuellement dans les secteurs essentiels à l’économie comme les transports ou le tourisme.
Pour acheter les vaccins et organiser les campagnes d’injection, 5,1 milliards de dollars ont déjà été récoltés au sein de la plateforme Covax. Il manque 4,2 milliards pour atteindre ces objectifs, selon le docteur Moeti.
Deuxième vague ?
Après des semaines de baisse, le nombre de cas de Covid-19 augmente à nouveau dans 19 pays d’Afrique depuis un mois, notamment dans les pays du Maghreb, au Kenya, au Ghana ou en Afrique du Sud, principalement dans les grands centres urbains. Selon le Centre de prévention et de contrôle des maladies, l’Africa CDC, de l’Union africaine, on a noté entre le 2 et le 8 novembre, une augmentation de 13% des cas sur l’ensemble du continent.
Pour le docteur Matshidiso Moeti, s’il est encore trop tôt pour parler de deuxième vague, il faut quand même s’y préparer. « Dans certains cas, la hausse du nombre de cas est liée à la météo par exemple, quand l’hiver s’installe, explique-t-elle. Les gens se rassemblent en intérieur sans prendre de précautions, comme on l’a vu en Europe. C’est lié parfois à des événements spécifiques. Il y a une élection et les gens se réunissent dans des meetings ou alors il y a des pressions de la part de groupes religieux car les gens en ont assez de prier de manière isolée. »
« On doit donc anticiper dès maintenant ce qu’on peut appeler une deuxième vague car les économies s’ouvrent à nouveau, les gens circulent et en ont assez de cette distanciation sociale, poursuit Matshidiso Moeti. Et les fêtes de fin d’année pourraient exacerber cette situation. Avant tout, on doit pouvoir localiser les cas. Le dépistage est fondamental. On doit pouvoir agir de manière ciblée, localement et rapidement, et on doit remobiliser la population et l’informer pour contenir cette deuxième vague dans nos pays ».
RFI
Les troisième et quatrième journées des éliminatoires de la CAN 2021 se sont jouées du mercredi 11 au mardi 17 novembre. Les premiers qualifiés, comme les premiers éliminés sont connus. À deux journées de la fin, certaines équipes comme la RDC se sont aussi rassurées.
Qualifiés : le sans-faute du Sénégal
Quatre victoires en quatre journées et une qualification assurée à deux journées la fin, le Sénégal n’a pas perdu de temps dans ces éliminatoires. Comme lors de dernière CAN, les Lions affichent leur solidité défensive (un but encaissé) et leur réalisme offensif (neuf buts inscrits) sous la houlette de Sadio Mané double buteur et passeur lors de la double confrontation face à la Guinée Bissau (2-0 ; 1-0).
L’Algérie, tenante du titre, a aussi composté son billet pour le Cameroun malgré son match nul (2-2) face au Zimbabwe lors de la 4e journée. Match nul qualificatif également pour la Tunisie tenue en échec par la Tanzanie (1-1) mais qualifiée pour sa 15e phase finale consécutive.
Le quatrième qualifié, le Mali, a assuré une troisième victoire (2-1) en quatre journées face à la Namibie après un match inaugural devant la Guinée (2-2).
Eliminés : encore raté pour le Tchad
Après avoir raté la CAN 2019, le Togo, privé d’Emmanuel Adebayor (retraité) sera encore absent de l’édition 2021. Les Éperviers n’ont pris qu’un point en quatre journées et ont été condamnés par une dernière défaite (1-3) à domicile face à l’Égypte.
Le Tchad court derrière sa première qualification de la CAN, et ce ne sera pas encore pour cette fois. Les Sao sont déjà éliminés de la course après trois défaites et un match nul en quatre journées dans un groupe dominé par le Mali et la Guinée.
Pour Sao-Tome-et-Principe aussi, les qualifications se suivent et se ressemblent. Jamais qualifié à une CAN, les Verde-Amarelos (Les Vert et Jaune) ont du mal à exister (quatre défaites en quatre matches) dans la poule C avec le Ghana, l’Afrique du Sud et le Soudan.
Relancés : la RD Congo enfin !
Les supporters congolais ont certainement commencé à avoir peur après trois journées sans victoire des Léopards. C’est désormais de l’histoire ancienne avec un premier succès (1-0) décroché sur la pelouse de l’Angola lors de la quatrième journée. Les Congolais restent troisièmes de la poule D à un point de la Gambie et du Gabon.
Après trois journées, le Burundi n’avait inscrit qu’un seul point et était au bord de l’élimination. Une victoire (3-1) sur la Mauritanie plus tard et voilà les hirondelles relancées au point de prétendre à la deuxième place qualificative du groupe E dominé par le Maroc.
L’Éthiopie n’a pas dit non plus son dernier mot dans un groupe K dominé par la Côte d’Ivoire et Madagascar (7 points). Les Walya, six point après leur victoire face au Niger, comptent jouer les trouble-fêtes.
RFI
La Confédération africaine de football (CAF) procédait ce lundi au tirage au sort du tour préliminaire de l’édition 2020/21 de la Ligue des champions et de la Coupe de la Confédération.
En LDC, plusieurs têtes d’affiche ont été exemptées de ce premier tour en raison de leurs performances passées, comme Al Ahly et le Zamalek (qui s’affronteront en finale de l’édition actuelle le 27 novembre), le WAC Casablanca et le Raja Casablanca (Maroc), le TP Mazembe et Vita Club (RDC), l’Espérance Tunis (Tunisie), Horoya AC (Guinée), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) et Primeiro de Agosto (Angola).
Des clubs comme le MC Alger (contre les Béninois du Buffles FC), le CS Sfaxien (contre Mlandege FC de Zanzibar) et les Kaizer Chiefs (face aux Camerounais de PWD Bamenda) devront en revanche en passer par le tour préliminaire dont la manche aller aura lieu du 27 au 29 novembre et le retour du 4 au 6 décembre.
Les affiches du tour préliminaire en LDC
Le mode d’emploi est le même en CDC où plusieurs équipes ont également été exemptées du tour préliminaire, à commencer par le tenant du titre, la RS Berkane (Maroc), mais aussi l’ES Sétif et la JS Kabylie (Algérie), l’ESAE FC (Bénin), le FC San Pedro (Côte d’Ivoire), l’ES Sahel (Tunisie), Pyramids (Egypte), Al Ahli Tripoli (Libye), Hilal Obeid (Soudan), Orlando Pirates (Afrique du Sud), KCCA (Ouganda), UD Songo (Mozambique) et le DCMP (RDC). Rendez-vous du 27 au 29 novembre pour la manche aller et du 4 au 6 décembre pour le retour.
Les affiches du tour préliminaire en CDC
Afrique foot
(Agence Ecofin) - Dans la lutte contre la covid-19 en Afrique, les pays ayant adopté des mesures restrictives plus ou moins souples ont étonnamment obtenu de meilleurs résultats que ceux qui ont mis en œuvre des mesures plus rigoureuses, selon une récente étude sur l’impact des stratégies contre la pandémie.
Une récente étude sur l’impact des stratégies de lutte contre la pandémie de covid-19 en Afrique a permis de démontrer qu’il n’existe pas forcément de corrélation entre les mesures de restriction adoptées par les Etats du continent et les résultats attendus.
Intitulée « 6 mois de covid-19 en Afrique - Bilan global et pays des stratégies de lutte » et réalisée par le cabinet VIZEUM Management Consulting avec la participation du Pr Francine NTOUMI de la Fondation congolaise pour la recherche médicale (FCRM), cette étude établit un classement des pays africains sur la base de plusieurs critères, notamment les stratégies de restriction collective sur l’économie et les taux de décès par habitant de chaque pays au 31 août 2020.
Au-delà des mesures conventionnelles communes et des mesures génériques de santé publique, le rapport identifie 6 catégories de stratégies adoptées par les Etats africains. Il s’agit des mesures de confinement du pays adoptées dans 16 Etats ; le confinement des grandes villes ou des épicentres mis en œuvre dans 8 pays ; l’isolation des grandes villes ou des épicentres avec couvre-feu effectué dans 8 pays ; l’isolation des grandes villes ou des épicentres sans couvre-feu dans 3 pays ; le couvre-feu nocturne adopté dans 7 pays ; et l’absence de mesures de confinement et de couvre-feu dans 7 autres pays.
L’étude attribue par ailleurs à chaque stratégie, une note d’impact sur le PIB du pays, afin de mieux apprécier l’impact des mesures de confinement.
L’observation des scores (de 0 - le pire score à 100 - meilleur score) montre que les pays qui ont opté au début de l’épidémie pour un confinement du territoire ou pour le confinement des grandes villes et épicentres ont obtenu les pires scores. A l’opposé, les pays qui ont imposé les restrictions les plus souples telles que l’absence de confinement et de couvre-feu ont obtenu de bien meilleurs scores.
Il semble qu’en Afrique plus qu’ailleurs, la corrélation entre la rigueur des mesures restrictives et les résultats attendus soit difficile à démontrer. Les résultats tendent même vers une corrélation négative puisque les pays appartenant aux trois catégories de mesures les plus souples obtiennent en moyenne les 3 meilleurs scores.
Cette absence de corrélation est également illustrée par le fait que parmi les pays qui ont pratiqué le confinement, deux ont obtenu les meilleurs scores (Erythrée et Seychelles) tandis que deux autres figurent aux deux dernières places du classement (Djibouti et Afrique du Sud). En revanche, 6 des 7 pays qui n’ont pas du tout opté pour le confinement sont dans la première moitié du classement.
De façon plus générale, l’étude du cabinet VIZEUM confirme que les prévisions élaborées le plus souvent à l’international sur la covid-19 en Afrique qui prévoyaient que celle-ci serait le continent le plus touché en raison de sa vulnérabilité économique, sociale et sanitaire ne sont pas vérifiées.
Battu par la Centrafrique et le Maroc, le Burundi a très mal entamé les éliminatoires de la CAN 2021 et jouera gros à l’occasion de la double confrontation contre la Mauritanie au mois de novembre dans le cadre des 3e et 4e journées des qualifications. Pour préparer cette échéance capitale, les Hirondelles affronteront leur voisin, la Tanzanie, en match amical, le 11 octobre prochain à Dar es Salam.
36 joueurs ont été convoqués pour ce match. On retrouve notamment 11 expatriés, dont la star Saido Berahino (Zulte Waregem), mais pas le milieu de terrain Gaël Bigirimana (Glentoran/Irlande du Nord), à ne pas confondre avec Blaise Bigirimana, prolifique attaquant de Namungo FC (Tanzanie), qui est lui bien présent.
A noter que ce rassemblement sera dirigé par l’adjoint Jimmy Ndayizeye. Questionnée sur l’absence du sélectionneur habituel, Olivier Niyungeko, la Fédération burundaise (FFB) a tout simplement expliqué que le technicien célébrera son mariage la veille du match !
Afrik foot
L'académie de football du club français Paris Saint-Germain(PSG) au Rwanda ouvrira ses portes en octobre 2020. Elle sera basée à Huye, une ville située au Sud du Rwanda.
Cette annonce a été faite dans un point de presse par la ministre chargée des Sports, Munyangaju Aurore Mimosa, flaquée du Secrétaire Permanent de ce Ministère Didier Maboko Shema.
«Nous travaillons en étroite collaboration avec la délégation du PSG qui était en charge du recrutement des coaches et autres collaborateurs. Ce sont des problèmes de leur côté qui ont retardé le processus de recrutement, puis la Covid-19 est arrivée et elle a encore perturbé les plans », a déclaré Didier Maboko Shema.
Didier Maboko Shema a dit que l’Académie de Paris Saint Germain au Rwanda devait initialement commencer ses activités le 20 septembre. Mais les plans ont été repoussés à une date ultérieure en raison de circonstances liées à la pandémie de Covid-19.
Les principaux objectifs de l’Académie sont d’aider les jeunes footballeurs rwandais à atteindre leur plein potentiel en organisant des programmes de formation d’élite pour eux et leurs entraîneurs, et permettre l’accès à l’expertise offerte par le club de football le plus performant de France.
Cette académie de football sera ouverte sous le partenariat de trois ans entre le Rwanda et le Paris Saint Germain en vue de contribuer à la mise en avant de différentes attractions touristiques, et maintes opportunités commerciales du Rwanda en France et à travers le monde.
Agence Rwandaise d'information
1,1 million de cas de covid-19 ont déjà guéri en Afrique pour 32 809 décès sur un total de 1,3 million de contaminations déclarées à ce jour. Le continent reste le moins touché au monde par la pandémie qui a contaminé 29,6 millions de personnes et fait au moins 936 000 morts.
En Afrique, le nombre de personnes ayant vaincu le coronavirus ne cesse de croître. Selon le dernier bilan du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC), 1,1 million de personnes ont déjà guéri de la maladie.
Sur 1,3 million de contaminations, le continent enregistre 32 809 décès. En comparant les régions, on retient que l’Afrique australe est la plus touchée par la pandémie avec 705 516 cas pour 618 673 guérisons et 16 647 décès. La région la moins touchée est l’Afrique centrale avec 56 489 cas, pour 48 908 guérisons et 1065 morts.
Cette annonce intervient dans un contexte de résurgence mondiale de la pandémie qui a poussé ces derniers jours, l’OMS à demander aux pays de redoubler de vigilance.
Depuis décembre 2019, la covid-19 a touché 29,6 millions de personnes dans le monde et fait au moins 936 000 morts. L’Afrique elle, reste le continent le moins touché. A titre d’exemple, les Etats-Unis comptent environ six fois plus de décès liés à la pandémie (196 000) que tous les pays africains réunis.
Malgré ces améliorations, les pays ont multiplié ces dernières semaines les actions pour en finir définitivement avec la maladie. Dans le cadre de sa campagne « L'Afrique contre covid-19 - sauver des vies, des économies et des moyens de subsistance », l’Union africaine (UA) envisage ainsi de réaliser 20 millions de tests de covid-19, d’ici novembre 2020.
Notons que l’Afrique du Sud est le pays africain le plus touché par la pandémie. Elle compte 650 749 cas pour 15 499 décès et 579 289 guérisons, selon le dernier bilan d’Africa CDC.
Moutiou Adjibi Nourou