Dans un communiqué publié le vendredi 16 août, Oxfam dit se lancer dans la lutte contre l'épidémie de Monkeypox en RDC, en particulier dans la province la plus touchée, l'Équateur.
En fait, l'épidémie de variole de singe (MPox) a atteint des niveaux alarmants en République démocratique du Congo, où plus de 15 000 cas, dont plus de 540 décès, ont été signalés dans le pays depuis le début de l'année.
Dans son communiqué, Justine Tossou Gomis, directrice Pays d'Oxfam pour la RDC, a déclaré que « la situation en Équateur est particulièrement alarmante, avec plus de 320 décès déjà signalés. Face à l'urgence de la situation, notre priorité est d'agir rapidement et efficacement pour protéger la santé et le bien-être des populations touchées. Avec l’appui de tous, nous pouvons endiguer la propagation de la maladie et protéger ceux qui sont les plus vulnérables ».
En étroite collaboration avec les autorités nationales et les partenaires, Oxfam vise à soutenir environ 80 000 personnes à travers Mbandaka, Bikoro, Bolenge, Tondo et Ingende. L’appui consiste à les sensibiliser à l'hygiène et à la prévention, à l'eau propre et à l'assainissement, tout en renforçant l'engagement communautaire et la préparation des institutions de santé dans la province, note le communiqué.
« Notre réponse s'appuie sur la longue expérience d'Oxfam en matière de santé publique et de programmes d'assainissement en Équateur depuis Ebola. Nous travaillerons avec les communautés locales et nos partenaires pour fournir des kits d'hygiène et d'assainissement et des informations sur la manière de prévenir la contamination virale », a poursuivi la directrice Pays d'Oxfam pour la RDC.
L'Organisation mondiale de la santé a annoncé mercredi que l'épidémie de variole du singe, qui a déjà touché plusieurs pays africains, constituait « une urgence de santé publique de portée internationale ».
Pour sa part, le ministre de la Santé, Hygiène et du bien-être social de la RDC a présenté un rapport alarmant sur cette épidémie dans ce pays. Il a par ailleurs appelé l'ensemble de la communauté à changer de comportement pour contrer sa propagation.
radiookapi.net/CC
La nouvelle mesure, qui concerne les voyageurs d'affaires et les touristes, prendra effet dès le 24 décembre.
C'est le dernier cadeau du président sortant Donald Trump à une quinzaine de pays africains. La nouvelle règle (texte dans son intégralité en anglais) pourrait obliger certains touristes africains à payer jusqu’à 15 000 dollars en caution. Les pays concernés : l'Angola, le Burkina Faso, le Tchad, la République démocratique du Congo, Djibouti, l'Érythrée et la Gambie, la Guinée-Bissau, le Liberia, la Libye, la Mauritanie, le Soudan, Sao Tomé-et-Principe, le Cap-Vert et le Burundi. Cette nouvelle mesure de six mois, du 24 décembre 2020 jusqu'au 24 juin 2021, viserait à décourager les touristes de rester aux Etats-Unis après l'expiration de leur visa.
Caution
Donald Trump a fait de la restriction de l’immigration un axe central de son mandat. Cette dernière règle permettra aux agents consulaires américains d'exiger des touristes et des voyageurs d'affaires originaires de pays dont les ressortissants avaient un "taux de dépassement de séjour" de 10% ou plus en 2019 de payer une caution remboursable de 5000, 10 000 ou 15 000 dollars. Historiquement, les agents consulaires américains ont été découragés d'exiger des voyageurs qui se rendent aux États-Unis de déposer une caution, une démarche "fastidieuse", selon la règle temporaire. Cette disposition concerne d'autres pays comme l’Afghanistan, le Bhoutan, l’Iran, la Syrie, le Laos ou le Yémen.
Durcissement
Donald Trump avait durci les lois sur l'immigration et l'accueil des réfugiés dès sa prise de fonction. En janvier 2017, Donald Trump a interdit par décret (lien en anglais) l'entrée aux États-Unis des ressortissants de sept pays musulmans : l'Irak, la Syrie, la Libye, le Soudan, l'Iran, le Yémen et la Somalie.
Le président élu Joe Biden s’est engagé à revenir sur bon nombre des politiques d’immigration de son prédécessur républicain. Cela risque de prendre des mois, voire des années.
France Info
Pour une gestion de l'environnement et de la prévention de la santé des populations , Jacques Rivkine, Président du Groupement associatif pour le dévéloppement et la prevention par la gestion de la qualité de l'environnement " Global Hygiène System" adresse une lettre ouverte à Jean Pierre Elong Mbassi, secrétaire général des Cités et Gouvernements Locaux Unis d'Afrique ( CGLU-Afrique), à l'occasion de la journée internationale des villes.
" J’aimerais rappeler que notre association « GROUPEMENT GLOBAL HYGIENE SYSTEM » (qui n’est constitué que de bénévoles) avec l’Académie ALGA, sa directrice Dr Zarrouk Najat et son équipe, nous nous sommes placés en promoteur et préconisateur de cette nécessité de vulgarisation des mesures de prévention et de précaution en matière de gestion de qualité de l’environnement et de la protection de santé des populations.
Notre fondement et justificatif étant que ces mesures puissent être accessibles à tous et en particulier aux responsables de collectivités territoriales.
Les codes, les normes ISO, les principes HACCP relatifs à l’eau, à l’air, à l’alimentation, les principes applicables à l’assainissement, aux élevages et la protection de la nature : ces règles ne peuvent pas rester du domaine exclusif de quelques spécialistes ou d’organisations. "
Ouvertes à tous, les JNDA visent à mettre en lumière et valoriser les talents de la diaspora africaine en France et leur apport à la vie sociale, culturelle, politique et économique ainsi que leur rôle dans la réécriture des relations entre le continent africain et l’hexagone.
L’édition 2020 rend un hommage particulier au jazzman camerounais Manu Dibango disparu il y a quelques mois. En près de soixante ans de carrière, cet artiste de renommée internationale n’a jamais cessé d’oeuvrer pour la paix et la liberté à travers ses engagements et l’universalité de son art. Parrain de la IIIe édition des JNDA, Manu Dibango a contribué à bâtir des ponts entre l’Afrique et Bordeaux, avec laquelle il entretenait une relation privilégiée.
Au programme
JEUDI 24 septembre
Rencontre littéraire « Frantz Fanon »
18 h, station Ausone
Présentation et échanges autour du roman graphique de Romain Lamy et Frédéric Ciriez. Une oeuvre qui prend appui sur une rencontre avec Jean-Paul Sartre, à Rome en août 1961, pour saisir la tragédie personnelle de Frantz Fanon.
- Projection « Tonton MANU »
21 h, cinéma UGC
Commencé à l’aube de ses 80 ans, achevé jour pour jour 5 ans plus tard, ce portrait du musicien Manu Dibango, infatigable défenseur du mélange des cultures, nous entraîne sur trois continents. Rythmé par une diversité d’échanges, ce portrait sensible et pudique est parsemé de moments de grâce musicale où le Grand Manu fait jaillir de son saxo des instants d’émotion pure.
Projection en avant-première avec l’équipe du film.
VENDREDI 25 septembre
Les NumAf, rencontres numériques Bordeaux Afrique
9 h 30, Halle Héméra
Face à la pandémie de Covid-19, les écosystèmes numériques se sont mobilisés partout dans le monde. Quelle a été la réaction des écosystèmes africains ?
En présence de Samir Abdelkrim, fondateur d’Emerging Valley.
- Journée « Femmes des diasporas »
13 h 30, Halle Héméra
Tables rondes, témoignages et parcours de femmes entrepreneures du numérique.
En présence de Denise Epoté, directrice Afrique de TV5 Monde, présidente d’honneur, et Fatim Cissé, experte en IA, CEO de Dux, marraine 2020.
SAMEDI 26 septembre
Concert de Daara J feat Faada Freddy + Ndongo D
19 h 30, Rocher de Palmer
Après plus de vingt ans de carrière et un millier de concerts à travers le monde, Daara J Family reste l’un des groupes phares de la scène hip-hop africaine et revient avec un nouvel album, Yaamatele, qui s’annonce aussi épatant que les précédents.
En première partie, le jeune batteur Dharil Esso rendra hommage au regretté saxophoniste Manu Dibango, entouré de ses amis, tout aussi talentueux que lui.
Les lieux des JNDA :
- Le Rocher de Palmer - 1, rue Aristide Briand - 33150 Cenon
- Cinéma UGC Ciné-Cité - rue Georges Bonnac - 33000 Bordeaux
- Station Ausone - 8, rue de la Vieille Tour - 33000 Bordeaux. (La salle de conférence est située au rez-de-chaussée, un ascenseur permet d’accéder à la galerie d’exposition, située au niveau -1).
- Halle Héméra - 132, rue Fondaudège - 33000 Bordeaux
Accès gratuit à toutes les manifestations.
Contact renseignements + : This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.
(Agence Ecofin) - Deux hauts responsables militaires du Burundi et du Rwanda se sont rencontrés le mercredi 26 août pour discuter de la normalisation des relations entre les deux pays. Ces relations s’étaient détériorées en 2015, après la réélection controversée de l’ancien président Pierre Nkurunziza.
Le Rwanda et le Burundi ont entamé des démarches pour normaliser leurs relations. Le 26 août 2020, deux hauts responsables militaires des deux pays se sont rencontrés pour évoquer les divergences entre leurs pays depuis 2015.
Ce sont le général de brigade Vincent Nyakarundi, chef du renseignement militaire des Forces de défense du Rwanda (FDR) et le colonel Ernest Musaba, chef du renseignement militaire du Burundi qui se sont rencontrés au poste-frontière de Nemba, dans le district de Bugesera, pour aplanir les divergences qui ont conduit à une crise entre les deux pays.
Selon le New Times Rwanda, il s'agit de la première réunion physique de haut niveau connue qui a réuni des fonctionnaires des deux pays sur le sujet.En 2015, les relations entre Kigali et Bujumbura se sont détériorées suite à la réélection contestée du feu président, Pierre Nkurunziza, qui avait été critiquée par le président Paul Kagamé.