Djamel Belmadi n'aura pas résisté à la défaite face à la Mauritanie (0-1), mardi, synonyme d'élimination de la CAN dès la phase de groupes. Le président de la Fédération algérienne, Walid Sadi, a annoncé ce mercredi que l'ancien milieu de terrain n'était plus le sélectionneur des Fennecs.

"J'ai rencontré le sélectionneur national, M. Djamel Belmadi, pour discuter des conséquences de cette amère élimination, et nous sommes parvenus à un accord à l'amiable pour mettre fin à notre collaboration et rompre le contrat qui lie le sélectionneur à la Fédération algérienne de football. Nous remercions Djamel Belmadi pour tout ce qu'il a fait pour l'équipe et nous lui souhaitons bonne chance pour la suite de sa carrière", a écrit le dirigeant dans un communiqué.

Malgré un sacre lors de la CAN 2019, ainsi qu'un bilan honorable de 41 victoires, 17 nuls et 6 défaites, Belmadi était très critiqué pour les performances de son équipe au cours des dernières années. Avec cette élimination de mardi, il a perdu le crédit qu'il lui restait auprès des supporters algériens.

Romain Rigaux



Le sélectionneur de la Côte d’Ivoire Jean-Louis Gasset a été limogé pour « résultats insuffisants ». L’information vient d’être officialisée par la Fédération ivoirienne.

Humiliée par la Guinée Équatoriale (4-0) lundi soir, la Côte d’Ivoire n’a plus son destin en main et devra attendre les résultats de ce soir pour savoir si elle se qualifiera pour les huitièmes de finale de sa Coupe d’Afrique des Nations.

« Il est mis fin aux contrats du sélectionneur-entraîneur Jean-Louis Gasset et de son adjoint Ghislain Printant pour résultats insuffisants », indique la fédération ivoirienne de football (FIF) dans un communiqué. L’Ivoirien Emerse Faé qui était l’un des adjoints de M. Gasset assurera l’intérim, précise l’instance.

Après la rencontre, Jean-Louis Gasset avait tenu à garder espoir : « La qualification ? On y croit obligatoirement, on a gagné un match sur trois. Mais quand on attend le résultat des autres équipes, ce n’est jamais bon signe » avait-il lâché au sortir de l’humiliation subie contre les Équato-guinéens.

Ouest-France



L'équipe nationale de la RDC affronte la Tanzanie ce mercredi 24 janvier 2024 à 21h00, heure de Kinshasa, au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo, à plus de 800 Km de la ville de San Pedro, où elle a disputé les deux premiers matchs contre la Zambie et le Maroc qui se sont tous soldés sur des nuls (1-1).

Malgré ces deux nuls, la RDC garde tout de même son destin entre ses mains, car en cas de  victoire, elle ne dépendra pas d'un autre match à côté pour valider sa qualification en huitième de finale de cette 34 édition de la Coupe d'Afrique des Nations TotalEnergies Côte d'Ivoire 2023.

Conscients de l'importance de cette rencontre, les hommes de Sébastien Desabre ont promis de faire un bon match avec un meilleur résultat pour le bonheur de tout le peuple congolais qui ne cesse de les encourager depuis le début de cette CAN, avait déclaré l'attaquant Yoane Wissa en conférence de presse d'avant match, mardi 23 janvier dernier. 

Ainsi donc , voici le meilleur et le pire scénario de la RDC pour cette troisième et dernière journée du groupe F :

1.Qualification :  

– Une victoire : En cas de succès face à la Tanzanie, les léopards  se qualifieraient automatiquement, peu importe le résultat du match opposant la Zambie au  Maroc.

–Un match nul : En cas de nul, la RDC passera également en huitième, soit comme 2e du groupe si le Maroc s'impose devant la Zambie, soit comme meilleur 3e.

 2. Élimination : 

– Défaite :  si les coéquipiers de Chancel perdent, ils seront d'office éliminés peu importe les scénarios dans l'autre match entre la Zambie et le Maroc. Donc, tous les résultats sont permis sauf la défaite. 

Cependant, il est à noter que la Tanzanie n'avait jamais réussi à battre la RDC en match officiel. Les deux équipes ne se sont rencontrées que deux fois en match officiel, et le bilan affiche une large victoire de la RDC (3-0) à Dar es-Salaam et un match nul (1-1) à Lubumbashi en 2021.

Gede Luiz Kupa



Un nouveau bloc tend à se former au sein même de l'Union sacrée, et ce, bien après le lancement de la méga plateforme politique dénommée "Pacte pour un Congo Retrouvé". C'est ce qui peut être compris de la visite éclair rendue par  Augustin Kabuya aux deux présidents du Parlement, ainsi qu'au Vice-premier ministre de la Défense.

Loin de verser dans la polémique, Augustin Kabuya salue toutes les initiatives au sein de l'Union sacrée, dont le but serait de soutenir les  actions du Chef de l'État, pour ce deuxième et dernier mandat. 

"Il n'est pas exclu aux gens de se réunir et de réfléchir. Nous prônons la démocratie. Nous ne pouvons pas empêcher les membres de l'Union sacrée de se réunir. Le danger peut intervenir seulement quand les gens se réunissent pour comploter contre l'Union sacrée. Or, dans leur réflexion, je ne vois pas ce qui peut nous inquiéter", a-t-il indiqué, après les trois différents échanges. 

Quant à la nomination d'un informateur, Augustin Kabuya rappelle que cette question relève du pouvoir discrétionnaire du Chef de l'État. Point n'est besoin, a-t-il indiqué, d'en faire un débat.

Grevisse Tekilazaya



Les réactions fusent de toutes parts, après la création d'une méga-plateforme dénommée "Pacte pour un Congo Retrouvé" au sein de l'Union sacrée.  Du côté de l'AFDC, parti cher à Modeste Bahati, l'on craint un éclatement de la famille politique du Chef de l'État par cette initiative.

" Qu'est-ce qui n'a pas marché au sein de l'Union sacrée ?", s' interroge Yvon Yanga, cadre de l'ADFC, qui voit un grand risque pour l'Union sacrée de devenir un monstre à plusieurs têtes. 

"L'histoire nous renseigne qu'à l'époque du FCC - CACH, il y avait deux plateformes politiques. L'une était dirigée par le Président Félix Tshisekedi et l'autre par le Président honoraire, Joseph Kabila. Les résultats sont connus de tous. Aujourd'hui, nous venons de constater la naissance d'une nouvelle plateforme politique dénommée "Pacte pour un Congo Retrouvé", alors que nous avons notre seule grande famille politique dénommée Union sacrée de la Nation. Il y a maintenant deux plateformes politiques au sein du régime", a-t-il indiqué sur les ondes de Top Congo.

Avant d'ajouter : "Je conseille utilement aux acteurs politiques importants de l'USN, qui veulent prendre des initiatives, de laisser le Président de la République être le seul maître à bord. Sinon, nous aurons deux poids deux mesures".

Notez qu'à ce stade, ce regroupement, membre de l'Union Sacrée de la Nation, compte en son sein 101 députés nationaux et 125 députés provinciaux. La naissance du PCR, d'après ces géniteurs, vise à former une alliance politique solide, en vue d'apporter au Président de la République Félix Tshisekedi, le soutien nécessaire à l'accompagnement de sa vision, et de son ambition de faire de la RDC un État plus fort, plus uni et plus prospère au cœur de l'Afrique. 

Notons que cette plateforme est composée de quatre regroupements politiques membres de l'Union Sacrée, à savoir : Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise  ( A/A-UNC) de Vital KAMERHE, Alliance des Acteurs Attachés au Peuple ( AAAP) de Tony KANKU SHIKU, Alliance Bloc 50 ( A/B50) de Julien PALUKU  et Coalition des Démocrates ( CODE) de Jean-Lucien BUSA.

Grevisse Tekilazaya

 
 
 


« Nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation de calcul. Nous voulons gagner et obtenir une qualification automatique, car sans la victoire, nous n’aurons pas notre destin entre nos mains », a affirmé le sélecteur de la RDC, Sébastien Desabre, en conférence de presse d’avant-match du 23 janvier.

Les Léopards affrontent ce mercredi 24 janvier les Tafia Stars de la Tanzanie dans le cadre de la dernière journée du Groupe F de la Coupe d’Afrique des Nations, au stade Amadou Gon Coulibaly de Korhogo.

« Nous avons l’intention de faire de notre mieux. Le terrain est légèrement différent, mais il faut continuer. Nous sommes confiants et concentrés sur la tâche. Nous jouons pour gagner et il est très important que nous gagnions. Nous avons besoin de la victoire et nous voulons aussi nous qualifier car c'est très important », a rassuré Sébastien Desabre.

Réparer des erreurs

Pour l’attaquant Yoane Wissa, les Léopards ont pris des dispositions pour réparer des erreurs.

« Nous allons intensifier nos efforts. Le match décidera de notre avenir dans la compétition. Notre objectif est de faire un bon match demain. Nous n’avons pas obtenu de résultat lors des deux derniers matches. Nous avons commis quelques erreurs et les matchs de haut niveau comme celui-ci se jouent sur les moindres détails. Nous avons du caractère et nous réparerons nos erreurs. Cette CAN a réservé beaucoup de surprises et c'est la preuve que si l'on veut gagner, il faut travailler dur », a ajouté Yoane Wissa.

La RD Congo est deuxième du groupe derrière le leader, le Maroc tandis que la Tanzanie occupe la dernière place dans ce classement mais peut se qualifier en cas de victoire face aux Léopards.

radiookapi.net/CC



En RDC, les Léopards - surnom de l’équipe nationale - ne sont pas les seuls à représenter le pays à la CAN 2023, qui se déroule avec faste en Côte d’Ivoire. Jean-Jacques Ndala Ngambo, arbitre central congolais, fait partie des vingt-six (26) retenus par la Confédération africaine de football (CAF) pour cette compétition. Ses prestations sont jusqu’ici créditées de la mention “correcte” et méritent de l’attention autant que le parcours du onze national. 

Avoir un ambassadeur parmi les arbitres centraux dans une phase finale de CAN était un luxe, il y a encore quelques années, pour la RDC. Ce n’est plus vraiment le cas. Pour une troisième CAN d'affilée, la RDC est bien représentée parmi les hommes en noir et c’est le même : Jean Jacques Ndala Ngambo. 

Au sifflet du match Angola vs Burkina Faso, mardi 23 janvier, remporté par les Palancas Negras (2-0), l’arbitre central congolais a officié son sixième match de CAN. C’est sa deuxième apparition dans cette CAN ivoirienne. Pour son premier match, il était aux commandes de Ghana vs Cap Vert (1-2). 

Peut-il battre son propre record en CAN ?

L’ascension de Jean-Jacques Ndala est fulgurante. En Côte d’Ivoire où il vient déjà d’officier deux rencontres, il a la possibilité de battre son propre record en termes de nombre de matchs  sous sa direction dans une phase finale de CAN. Présent lors de la CAN 2019 puis à celle d’après, qui s’est disputée en janvier 2022, Jean-Jacques Ndala a, à chaque fois, officié deux matchs. 

En Egypte, il est d’abord aux commandes de Mali vs Mauritanie (4-1). C’est un match de la 1ère journée de la phase des poules. Ensuite, il va officier Afrique du Sud vs Maroc (0-1) comptant pour la 3e journée. 

Place à la CAN 2021. L’arbitre congolais a été au sifflet de Cameroun, pays hôte vs Ethiopie (4-1) comptant pour la 2e journée. C’est son unique match en phase de poules puisque le deuxième intervient au stade des huitièmes de finale. Une affiche alléchante : Côte d’Ivoire vs Egypte. Les Pharaons se sont qualifiés aux tirs au but après le nul de 0 à 0 aux termes du temps réglementaires et des prolongations. 

Rappelons aussi que fin 2023, Jean-Jacques Ndala était au sifflet de la finale retour de la toute première édition de l’African Football League (AFL). A ce jour, la dernière finale d’une compétition organisée par la CAF. Un match qui s’est soldé sur une victoire de 2 buts à 0 en faveur du club sud-africain des Mamelodi Sundowns devant le Wydad de Casablanca du Maroc. 

Japhet Toko



La Mauritanie a battu l'Algérie 1 à 0 mardi lors de leur dernier match du groupe D, éliminant les Fennecs de la compétition. Deux ans après la CAN au Cameroun, Djamel Belmadi et ses hommes sortent encore par la petite porte.

La Mauritanie tient enfin la première victoire de son histoire à la CAN. Une victoire qui fera date, face à une Algérie qui s'est cassée les dents pendant 90 minutes sur le bloc des Mourabitounes (1-0).

Au coup d'envoi, les Algériens étaient face à une équation simple : un simple match nul et ils sont qualifiés pour les huitièmes de finale tandis qu'une défaite les élimine à coup sûr. Rien ne s'est passé comme prévu et ce sont leurs adversaires qui se qualifient sur le fil.

Pour aborder ce match capital, Djamel Belmadi a fait le choix de laisser sur le banc Riyad Mahrez et Youcef Belaïli, vivement critiqués pour leurs performances lors des deux premiers matches.

 
 

Les 11 hommes choisis Djamel Belmadi prennent logiquement le jeu à leur compte face à la Mauritanie d'Amir Abdou, toujours à la recherche de la première victoire de son histoire à la CAN. Ounas tente sa chance sur coup franc (15e, 18e). Après un bon travail entre Boudaoui et Ounas, l'ailier centre en retrait. Aouar surgit et reprend plat du pied. Le ballon frôle le poteau de la Mauritanie (25e).

La Mauritanie ouvre le score

La domination reste cependant stérile. La Mauritanie joue regroupée et se projette en contre. Une tactique payante puisqu'elle finit par ouvrir le score. Sur un corner, Mandrea dévie le ballon en-dehors de la surface de réparation, une frappe le ramène dans la zone de vérité et Dellahi conclut le travail (37e, 1-0). Mieux qu'une première victoire, les Mourabitounes tiennent à la mi-temps une qualification tout aussi historique.

Les Fennecs doivent réagir et Mahrez fait son entrée à la place d'Aouar. Mais ce sont les Mauritaniens qui s'illustrent. Ils enchaînent deux corners consécutifs et sur le deuxième, Mandrea est obligé de faire une manchette pour sauver la patrie (53e).

L'Algérie n'y arrive pas

L'Algérie aimerait réagir mais le bloc algérien est complètement désuni et trop lent pour inquiéter le collectif mauritanien. Loin d'attendre les Fennecs, les Mourabitounes tentent de leur mettre la tête sous l'eau grâce à un Koïta particulièrement en jambes, qui slalome au milieu de défenseurs réduits au statut de plots. La conclusion pêche (56e).

Incapables de bousculer la Mauritanie dans le jeu, les Algériens s'en remettent aux coups de pied arrêtés. Mahrez dépose un ballon sur la tête d'Hicham Boudaoui mais c'est au tour de Niasse Mbaye de s'illustrer (60e).

À l'heure de jeu, l'Algérie passe enfin la seconde. Après une sortie audacieuse de Niasse Mbaye, Keita sauve sur la ligne un lobe de Youcef Belaïli (66e). Mandi est trouvé au second poteau sur le coup de pied arrêté mais Niasse Mbaye fait un arrêt réflexe à bout portant (70e). Manquant de tranchant, les Algériens se cassent les dents et c'est Ba qui est proche de faire le break mais sa frappe trouve la transversale de Mandrea (83e).

L'arbitre laisse onze longues minutes aux Algériens pour se reprendre mais il semblerait que le match aurait pu durer 111 minutes de plus que cela n'aurait rien changé. La Mauritanie gagne son match et se qualifie pour les huitièmes de finale. 

Deux ans après le Cameroun, l'Algérie sort à nouveau de la CAN par la petite porte. Elle n'a toujours pas gagné un match depuis son sacre de 2019 dans la compétition continentale. La fin d'un cycle certainement pour les Fennecs.

Quant à Amir Abdou, le sélectionneur de la Mauritanie, on peut désormais le qualifier de faiseur de miracles. Deux ans après avoir offert aux Comores un huitième de finale historique pour leur première participation, il refait le coup avec les Mauritaniens. Le tout avec un jeu enthousiasmant tout au long du groupe D.

France24
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Ali Kalonga

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