Dernière du groupe I avant ce match, la RD Congo a frappé un énorme coup en allant s’imposer sur le terrain du leader, le Gabon (2-0), ce dimanche à Franceville dans le choc de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2023. Les Léopards ont infligé une leçon de réalisme à leur adversaire.

Les deux équipes se présentaient avec leurs forces vives. D’un côté, le Gabon avec sa star et capitaine Pierre-Emerick Aubameyang, qui faisait son retour en sélection après un an d’absence, et de l’autre, la RD Congo avec son homme fort Chancel Mbemba, fraichement élu meilleur joueur africain de Ligue 1.

Acte 1 : le Gabon dans les cordes

Dans ce derby palpitant d’Afrique Centrale, les Panthères allumaient la mèche par le biais d’Aaron Boupendza. Le nouvel attaquant de Cincinnati (MLS) sollicitait Mpasi dans les cages en décochant le premier tir du match, aux abords de la surface (3e). Les Léopards répondaient dans la foulée par un centre mal négocié (3e). Toutefois, ils passaient un quart d’heure difficile, sous la menace constante de l’attaque gabonaise. En effet, Chancel Mbemba, fautif sur une remise mal assurée pour Batubinsika, renvoyait le ballon en touche sous le pressing gabonais (13e). Dans la minute suivante, Mpasi voyait la reprise de Bouanga louper le cadre alors que l’ailier de Los Angeles s’était présenté face au but vide, suite au ballon repoussé du gardien sur un tir d’Alevina (14e). Une dizaine de minutes plus tard, le gardien de Rodez voyait une reprise de la tête du sociétaire de MLS sur corner flirter avec son montant (23e).

Les occasions gabonaises s’enchainaient et ne se comptaient plus. Discret jusque-là, Aubameyang, qui s’était fait oublier par la défense congolaise, manquait de reprendre dans les buts vides un centre au second poteau de Bouanga (28e). Peu après sur corner, Appindangoye profitait d’un second ballon dans la surface pour armer une reprise de volée mais il butait sur la défense qui renvoyait en catastrophe (32e). Acculée une bonne quinzaine de minutes, la RDC portait un premier coup dur à son adversaire et renvoyait celui-ci dans les cordes. Sur un corner sortant de Masuaku, Tshibola ouvrait le score de la tête, contre le cours du jeu (0-1, 34e). S’ensuivait une fin de première période enflammée, avec une grosse occasion de part et d’autre : le tir croisé de Yoane Wissa tutoyait le montant d’Amonome (40e) tandis qu’André Poko butait sur Mpasi après avoir éliminé ses gardes du corps avec un contrôle orienté bien senti (42e). Boupendza se loupait, lui, en deux temps devant Mpasi (45e+3).

Acte 2 : le Gabon aboie, la RDC passe

La seconde période était une copie conforme de la première. Après plusieurs actions vendangées par les Panthères, à l’image d’un improbable jeu de ping-pong débouchant sur un but revendiqué par le Gabon (50e), et de Boupendza encore maladroit sur une reprise du gauche dans la surface (78e), la RDC assassinait son opposant du soir, grâce à un missile du nouvel entrant Fiston Mayele dans un angle fermé au premier poteau (0-2, 83e). Quel but !

Le Gabon s’inclinait lourdement, qui plus est sous les yeux du président Ali Bongo présent dans les loges officielles – ce dernier ayant acquis la réputation d’avoir vu gagner les Panthères à chaque rencontre à laquelle il assistait. La RDC réalise le coup parfait et signe une folle remontée au classement. La formation de Sébastien Desabre se retrouve provisoirement première de la poule en attendant Soudan-Mauritanie mardi et se trouvera en position de force pour jouer sa qualification contre le Soudan en septembre à domicile lors de la dernière journée. Provisoirement 2e et sous la menace, le Gabon jouera, lui, son destin en Mauritanie.

afrik foot/CC



L’équipe nationale de la RDC sera reçue dimanche 18 juin 2023 par les Panthères du Gabon à Franceville pour le compte de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2023.

D’après François Kabulo Mwana Kabulo, Ministre Congolais des Sports, le voyage des Léopards au Gabon sera déterminant pour la suite de la compétition du côté de la RDC. Les hommes de Sébastien Desabre n’auraient donc aucun droit à l’échec lors de leur 5e sortie lors de ces échéances africaines.

François Kabulo conversant avec les joueurs à Douala au Cameroun souligne que le match sera épique au regard des potentiels de l’adversaire. Il appelle donc les joueurs à s’y mettre afin d’élever haut le drapeau congolais. Pour lui, tout est encore possible pour l’équipe de la RDC à l’heure actuelle.

« En ce qui concerne le dimanche, c’est comme une finale. Les Gabonais sont des adversaires que nous connaissons. Il faut dire que c’est un match à haute tension, mais vous êtes des professionnels et que vous allez vous surpasser de manière à ce que le drapeau congolais puisse être bien flotté et que notre qualification passe obligatoirement par ce match là… », a déclaré Kabulo Mwana Kabulo.

Notons que la RDC, 4e de son groupe avec 4 points devra donc obligatoirement gagner son match face au Gabon s’il veut continuer à croire en sa qualification.

Gaël Hombo



L’annonce, au mois d’avril dernier, par le ministère congolais des sports et loisirs, de l’organisation, à Kinshasa et par la RDC, d’un tournoi international de football au profit des jeunes de moins de 20 ans dénommé "Fatshi Cup", a suscité un tollé auprès de plus d’un sur notamment l’opportunité de mettre sur pied une telle compétition dans un pays où le championnat d’élite est à l’arrêt depuis plusieurs mois faute de prise en charge de déplacement des équipes par le gouvernement. Près de deux mois après, le ministère de tutelle n’a pas rétropédalé. L’initiative est en train de se concrétiser. 

Le 23 mai dernier, le ministère a confirmé la tenue de la 1ère édition du tournoi Fatshi Cup, qui doit se disputer entre le 30 juin (coup d’envoi) et le week-end du 7 au 9 juillet prochain (finale) au stade des Martyrs de la pentecôte de Kinshasa. Entre-temps, le championnat national de football édition 2022-2023 a, dans la foulée, été déclaré "annulé" par le comité de normalisation (Conor) de la Fédération congolaise de football association (FECOFA).

Dans son procès-verbal portant annulation du championnat, le Conor évoque principalement comme raisons « le manque des moyens financiers pouvant aider aux déplacements des clubs et des officiels d'une part, et d'autre part, il ne reste plus assez de temps pour organiser les matchs restants de la manche aller (…) ». Ce, à la grande déception des clubs qui s’attendaient à des solutions “concrètes” aux difficultés déjà épinglées dont, outre celle liée aux  moyens à mettre à la disposition de l’organisateur, le grand souci de vol faute d’avoir des compagnies disposant des appareils de transports aériens pouvant faciliter les déplacements à la fois des clubs et des officiels.

« Les clubs n’ont pas demandé l’arrêt du championnat. Ces derniers étaient à la disposition de l’organisateur pour continuer le championnat et ce, depuis le mois de décembre jusqu’en avril. Mais malheureusement, il n’y a pas eu de solutions (…) », note Lambert Osango, président de l’AC Rangers et président de l’Association des dirigeants des clubs du Congo (ADFCO).

Le dernier match du championnat national a eu lieu au mois de décembre 2022. Les amoureux du ballon rond sont, depuis, privés du spectacle. Les athlètes, quant à eux, ne peuvent exercer leur métier. Mais ce qui est sûr, Kinshasa va bientôt renouer avec les rencontres de football. Gradins et terrain de foot s’apprêtent à vibrer de nouveau en cette fin de saison sportive. Ce ne sera certes pas la poursuite du championnat … mais à la place, le tournoi Fatshi Cup, juste avant le début des IXèmes jeux de la Francophonie.

Fatshi Cup … pour quel objectif ? 

Le ministère des sports et loisirs a présenté Fatshi Cup comme un fruit de la complicité entre le président de la République, Félix Tshisekedi, et l’actuel ministre, Claude François Kabulo Mwana Kabulo.

La FECOFA, censée gérer l’aspect technique de l’organisation de ce tournoi avait, en son temps, indiqué que la prise en charge sera « totalement assurée par la Fédération internationale de football association (FIFA) ». De là, entretenir un certain flou sur le vrai initiateur du tournoi ? Pas du tout. De passage à Kinshasa, en avril dernier, le secrétaire général de la Confédération africaine de football (CAF), Véron Mosengo-Omba, a fait savoir qu’il y avait « une confusion totale » à propos. « L’initiative ne vient ni de la FIFA ni de la CAF », a-t-il déclaré, avant d’expliquer « qu’il y en a de tournois qui portent le nom de présidents et si la zone Uniffac (Union des fédérations de football d’Afrique centrale) veut organiser un tournoi des jeunes dans ce sens-là, on va le soutenir puisque c’est ça notre but, celui de soutenir le développement du football ».  Et si tel est réellement le cas, des dirigeants des clubs disent ne pas trouver d’inconvénient sauf si la vraie motivation serait ailleurs.

« Vous savez que la FIFA encourage toujours l’organisation des tournois des jeunes. Je ne connais pas les motifs réels [de l’organisation de Fatshi Cup, ndlr] mais en tant qu’opérateur sportif, je ne vois pas trop de problèmes ou de jugements que je dois faire par rapport à ce projet qui a été annoncé et qui va se concrétiser. Sinon, je me dis seulement si c’est dans le cadre d’occuper les jeunes ou dans le cadre de faire émerger le sport dans le pays, je ne vois pas d’inconvénient personnellement, à moins qu’il y ait d’autres aspects que j’ignore », souligne Lambert Osango.

Contactée également à ce propos, la direction du TP Mazembe, un de grands clubs du pays, dirigé par Moïse Katumbi, et qui est connu à travers non seulement  ses résultats dans l’élite mais aussi son encadrement des jeunes footballeurs, n’a pas souhaité donné son avis sur ce que peut représenter ledit tournoi pour le football national.

Toutefois, d’après la cellule de communication du ministère des sports et loisirs, contactée par ACTUALITE.CD, Fatshi Cup « c’est tout d’abord l’encadrement de la jeunesse footballistique, et un tournoi qui vise également à préparer des talents qui doivent intégrer plus tard les sélections A et A’ ».

Fatshi Cup 2023, selon la même source, ne devrait d’ailleurs pas être la seule édition de ce tournoi, qu’on compte pérenniser. « Juste après la 1ère édition, il y aura une commission qui sera établie pour juger sur les tenants et les aboutissants de cette édition inaugurale et faire un état des lieux. Après cela, on compte avoir une 2e, 3e, 4e et pourquoi pas une 5e édition surtout que c’est un tournoi qui s’organise pour l’avenir du football africain. L’Etat congolais va devoir s’y mettre, question que le tournoi soit un des meilleurs et qui va perdurer ».

Approbation de l’UNIFFAC

A l’annonce de la création de Fatshi Cup, le ministère des sports et loisirs, par le biais de son organe technique, la FECOFA, avait déjà déclaré ses intentions d’ouvrir ce tournoi aux nations de la zone Afrique centrale, réunies au sein de l’UNIFFAC.

La confédération régionale a donné son accord. D’ailleurs, c’est à l’issue d’une tripartite FECOFA-UNIFFAC-ministère, tenue le 23 mai dernier à Kinshasa, que la période sur laquelle va se disputer cette compétition a été communiquée. « Nous sommes en train de voir avec le gouvernement de la RDC et la Fédération, l’organisation technique de cette compétition. Les aspects techniques seront étudiés au cours d’une réunion entre la FECOFA et l’UNIFFAC », avait déclaré, au sortir de cette réunion, Jean-Guy Blaise Mayolas, président de l’UNIFFAC.

Alors que pour plusieurs observateurs le naming du tournoi ferait la promotion d’un individu, Félix-Antoine Tshisekedi, à l’approche des élections, M. Mayolas a déclaré que la dénomination Fatshi Cup « ne posait aucun problème pour cette confédération régionale ».

La zone UNIFFAC est composée du Cameroun, du Tchad, de la RDC, de la République du Congo, du Gabon, de la Guinée Equatoriale, de la République centrafricaine (RCA), et du Sao Tomé-et-Principe.

Sur les huit (8) nations, six (6) ont déjà confirmé leur présence à Kinshasa pour participer à ce tournoi et y sont attendues à partir du 25 juin prochain, rassure le ministère des sports et loisirs. Parmi les deux nations qui traînent encore le pas, figure la Guinée Equatoriale. « II y a des tractations qui sont faites pour que ces deux nations puissent participer puisqu’à huit, ce sera une bonne chose. Mais déjà à 6, on pourrait avoir deux poules de 3 (…) », indique la cellule de communication du ministère, tout en précisant que le choix du format et le déroulement du tournoi restent l’apanage de la FECOFA.

Les finances déjà débloquées

Fatshi Cup sera organisé avec quel budget ? Qui va financer ? « Le budget est déjà là. L’Etat congolais a déboursé l’argent qu’il devait débourser. Il n’y a pas d’inquiétude à l’heure actuelle. Tout est bien fait, et il ne reste plus que le coup de sifflet pour le démarrage et la présence des délégations à Kinshasa », confirme, sans forces détails, la cellule de communication du ministère, mentionnant au passage les contributions de l’UNIFFAC, celle de la FECOFA ou encore de la CAF. 

Les Léopardeaux attendus à l’œuvre 

A la 1ère édition de Fatshi Cup, la RDC, pays hôte, sera représentée par sa sélection des moins de 20 ans. La préparation a d’ores et déjà débuté. Les athlètes sont internés dans un hôtel de la place et devraient aussi livrer quelques rencontres amicales au stade des Martyrs avant le go du tournoi.

« Le gouvernement a déjà fait l’essentiel pour que les moyens soient disponibilisés. Nous  voulons que la RDC ne soit pas seulement participante ou organisatrice mais surtout vainqueur de cette 1ère édition », confie cette équipe de communication du ministre Kabulo.

Il est à noter que c’est la même sélection (U20) qui va représenter le pays au tournoi de football dans le cadre des IXèmes jeux de la Francophonie prévus à Kinshasa du 28 juillet au 6 août 2023. 

Japhet Toko

 
 
 


L'international congolais, Joyce Lomalisa Mutambala est courtisé par la Renaissance Sportive Berkane du Maroc et Azam FC de la Tanzanie.

D'après les informations relayées par nos confrères de footcd, le latéral gauche a communiqué aux dirigeants de Young Africans sa volonté de quitter le club, à l'issue de ce mercato estival.

De son côté, le board de Yanga s'étonne de cette décision au regard des relations qui liaient les deux parties, et envisagerait prolonger le contrat de l'ancien sociétaire de l'AS VClub.

Arrivé au club de Dar es Salaam l'été dernier en provenance de Sagrada Esperança d'Angola, Joyce Lomalisa a remporté le championnat tanzanien et a disputé la finale de la Coupe de la Confédération CAF cette saison avec Young Africans.

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Le Daring Club Motema Pembe (DCMP) a dorénavant une section féminine de football, et ce, 87 ans après sa création par le missionnaire de la congrégation des Scheutistes, le Révérend père Raphaël de la Kethulle de Ryhove.

La cession a été conclue, le vendredi 16 juin 2023, avec l'ASF Espoir de Kinshasa. Les immaculées vont évoluer sous le nom de DCF Motema Pembe.

Fondé 1936 sous l'appellation de Daring Faucon, le DCMP a remporté la Coupe d'Afrique des vainqueurs de coupe en 1994 devant les Kényans de Kenya Breweries.

Les immaculés ont gagné 5 trophées de Ligue Nationale de Football (Linafoot), 14 Coupes du Congo, ainsi que l'Entente Provinciale de Football de Kinshasa (Epfkin) à 20 reprises.

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Les internationaux congolais, Meschack Elia et Jonathan Bolingi pourraient manquer l'affiche qui va s'opposer aux Léopards de la RDC aux Panthères du Gabon, ce dimanche 18 juin prochain, au stade de la rénovation de Franceville, dans le cadre de la 5ème et avant- dernière journée des éliminatoires de la CAN 2023. La rencontre est prévue à 18h00, heure de Kinshasa.

D'après les informations venues de Douala où les Fauves congolais ont effectué leur scène, ces deux anciens sociétaires du Tout-puissant Mazembe ont été touchés récemment à l'entraînement et seraient incertains à 90% pour contester cette rencontre cruciale.

Les poulains du sélectionneur national, Sébastien Desabre vont devoir s'imposer sur le sol gabonais afin de garder leur chance de qualification pour la prochaine fête du football africain. Un match nul va amoindrir les chances des congolais, et une défaite les mettre complètement hors course.

Après 4 journées contestées, la RDC occupe la dernière place du groupe I avec 4 points, derrière le Gabon, le Soudan, et la Mauritanie qui comptent respectivement 8, 7 et 5 unités.

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Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) croisent ce dimanche 18 juin les Panthères du Gabon en match comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Côte d’Ivoire 2023.

Les Fauves Congolais sont au vert depuis presque une semaine à Douala au Cameroun pour affûter les griffes en vue de cette importante rencontre qui va déterminer de la suite de leur participation à cette compétition et les soutiens arrivent de partout notamment celui de Jean-Florent Ibenge Ikwange, l’ancien sélectionneur.

« Nous devons être à fond derrière cette équipe pour qu’elle nous ramène les trois points», a-t-il confié à FOOT.CD.

La situation est simple pour les protégés de Sébastien Desabre qui doit l’emporter pour continuer à espérer pour une possible qualification pour la grande messe du football continentale. Un autre résultat autre que la victoire écartera les Congolais à la course à cette CAN.

Michel TOBO



Barbe grisonnante, sourire aux lèvres, Joseph Kabila semble détendu quand il salue ce vendredi les caciques, ceux qui sont restés fidèles après les nombreux départs que lui, son parti et son regroupement politique ont subis. La rencontre se déroule au Mont Ndeke, à Kingakati. 

Les accolades et les photos terminées, en chef de file, il prend place devant ses proches et adopte un ton ferme. Comme il l’avait déjà répété aux rares personnes qui l’avaient précédemment rencontrées, il a dressé un tableau sombre du pays, un pays en crise, a-t-il décrit. Selon les participants contactés par ACTUALITE.CD, il a parlé de la nécessité pour la RDC de survivre, mais n’a pas donné clairement sa position sur les élections. Il a laissé entendre qu’il n’a pas pris sa retraite politique et a promis de s’adresser incessamment à la population.

C’est depuis le début de l’année qu’il hésite à prendre la parole publiquement. Il avait annoncé une rencontre avec quelques journalistes triés sur le volet, le rendez-vous était prévu pour le premier trimestre, mais il ne s’est pas concrétisé.

Les questions qui se posent aujourd’hui au sujet du sénateur à vie semblent simples: quel avenir politique pour l’ancien président ? Va t-il rejoindre la rue comme les autres opposants ? La poignée de mains entre lui et Moïse Katumbi en juin 2022, à Lubumbashi, avait fait le tour du web congolais. Certains voyaient en cette accolade, le signe d’un rapprochement, d’une réconciliation. Cependant, les deux hommes ont gardé leur distance, selon leur entourage. Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la formation politique dirigée par Joseph Kabila n’a pas rejoint la dynamique de Lubumbashi. Il n’a même pas participé aux opérations d’enrôlement des électeurs. Quand bien il partage les mêmes critiques contre la Commission électorale, il n’est pas loin d’un schéma du boycott.

« Ceux qui se sont réunis à Lubumbashi sont dans une démarche interne au processus électoral. Ils sont dans un bateau qui a quitté le quai. Nous sommes restés sur la terre ferme. Nous ne sommes pas partie prenante à ce processus électoral », a expliqué à ACTUALITE.CD un cadre du PPRD présent à la rencontre de Kingakati dans les conditions actuelles décriée par le FCC.

actualite.cd/CC

 

 

 
 

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Ali Kalonga

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