La Présidence de la République affirme qu'il existe des indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale selon les enquêtes ayant conduit à l'arrestation de François Beya, le conseiller Spécial du Chef de l'Etat en matière de sécurité.
"Il s'agit d'une affaire relevant de la sûreté de l'État, une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l'agence nationale des renseignements ANR. Il n'est pas dans les habitudes de ce service de communiquer sur ces activités toutefois dans l'état actuel des choses on peut affirmer que les enquêteurs disposent d'indices sérieux attestant d'agissements contre la sécurité nationale. Les enquêtes se poursuivent et les investigations s'effectuent à différents niveaux", a déclaré, Kasongo Mwema, porte-parole du chef de l'Etat.
Dans sa communication, le porte-parole du Chef de l'Etat insiste que les enquêtes se poursuivent et qu'elles ne peuvent conduire à d'autres considérations du type tribal.
"Les Indices sont suffisamment sérieux et ne peuvent donner matière à d'autres considérations de nature ou de type tribale, clanique ou régionale", a-t-il poursuivi.
Et d'insister:
"Le processus démocratique amorcé dans notre pays par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 2019 est un acquis sacré à préserver à tout prix, aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée".
Par la même occasion, la Présidence a invité la population au calme et à la prudence.
Le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité a été interpellé samedi 5 février dernier aux alentours de 12 heures. Jusqu'à ce jour, il est toujours retenu dans les locaux de l'ANR. Très peu de choses sortent de cette audition laissant la place à la spéculation.
Auguy Mudiayi