Linda Thomas-Greenfield, Représentante des États-Unis auprès des Nations unies, s’est exprimée sur la dégradation de la situation séculaire dans la partie Est de la RDC. Elle intervenait à la suite de la présentation de la situation générale par Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO, mardi dernier devant le Conseil de sécurité.
« Toutes les personnes présentes dans cette salle et qui nous écoutent aujourd’hui savent parfaitement que le trafic illégal de ressources naturelles dans l’est de la RDC et dans les régions transfrontalières alimente et finance directement des activités qui menacent chaque jour la vie des Congolaises et des Congolais. Ces ressources devraient plutôt être utilisées pour construire un avenir pour le peuple de la République démocratique du Congo », a t-elle dit.
Elle a particulièrement insisté l’existence d’un réseau plus grand qui entretien la persistance de l’insécurité dans la partie orientale de la RDC.
« Nous sommes préoccupés par la conclusion du rapport du secrétaire général selon laquelle, dans les régions du Sud-Kivu, on constate une présence accrue des groupes armés liés aux groupes criminels régionaux qui orchestrent l’exploitation minière illégale. Nous devons mettre un terme à cela. C’est pourquoi nous restons déterminés à travailler avec les États membres pour recourir de manière résolue au régime de sanctions 1533 du Conseil de sécurité des Nations unies à l’encontre de la RDC ».
Les USA se sont illustrés ces dernières semaines par les sanctions prises à l’encontre d’Alain Goetz et de son réseau.
L’administration Biden explique cette posture par « sa volonté de mettre au jour et de désorganiser les réseaux de ceux qui veulent en tirer profit au détriment de la sécurité et du développement du pays et de sa population ».
actualite.cd/CC