Un buffle fait des apparitions dans le village de Kibolongo dans le territoire de Masimanimba (Kwilu) et agresse violemment les habitants qui sont actuellement dans la panique totale. En l’espace de quatre jours seulement, cet animal a occasionné la mort d’homme et des blessés graves, a indiqué mardi 19 avril l’administrateur du territoire, Jean Bosco Mukubidi.
Selon lui, le comité territorial de sécurité a décidé de refouler ou d’abattre cette bête, qui est une espèce protégée, dans le but de sécuriser la population locale.
« Un buffle qui avait tué un papa il y a quatre jours passés, et hier encore, il a attaqué quatre personnes qui sont blessées et hospitalisées. Il y a l’autre qui est même fracturé. Ça devient difficile pour passer même sur la route. Même pour ceux qui partent aux champs, ils ont peur », a expliqué Jean Bosco Mukubidi.
Cela fait déjà plusieurs mois depuis que l’apparition de ce buffle a été observée plus précisément au village Kibolongo situé dans le secteur de Kinzenga.
Des sources locales renseignent que cet animal ne causait de tort à personne. Mais il y a quelques jours, ce buffle est devenu trop agressif, il disperse et attaque les gens, et il a même occasionné la mort d’homme et plusieurs blessés sur place.
A la suite de cette situation, la population qui, actuellement se sent dans une insécurité totale, n’arrive plus à vaquer à ses activités champêtres.
Jean-Bosco Mukubidi parle des mesures prises pour sécuriser les paisibles citoyens face à ce danger :
« La situation est très dangereuse pour la population. Raison pour laquelle, nous nous sommes décidés au comité de sécurité de refouler ou attaquer ce buffle, au besoin l’abattre. Je sais que le buffle est parmi les espèces protégées. Mais comme il est devenu trop agressif par rapport à la population, on doit l'abattre pour sécuriser notre population. Même les gens de la protection de la nature ne vont pas en tenir rigueur parce qu’il s’agit-là de la sécurité de la population ».
En attendant, il a appelé la population de Kibolongo au calme.
radiookapi.net/CC