Dans son speech à l'occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai de chaque année, le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya, est monté au créneau pour fustiger les propos qui frisent l'injure vis-à-vis du président de la République.
Le porte-parole du gouvernement a dénoncé cette forme de libertinage.
"Je dénonce avec la dernière énergie le dérapage constaté il y a quelques jours avec des attaques systématiques et des propos frisant l'injure à l'endroit du président de la République, chef de l'État. Aucune liberté ne peut s'exercer sans respecter la liberté des autres", a-t-il déclaré.
P. Muyaya a appelé les organisations qui défendent la promotion et la liberté de la presse à se désolidariser de tout acte dépassant les limites de l'exercice de la profession journalistique.
"J'invite, de ce fait, les organisations professionnelles et toutes celles qui défendent la promotion et la liberté de la presse à condamner, avec moi, ce comportement récidiviste et tout autre acte qui dépasse les limites de l'exercice de la profession", a-t-il souligné.
Cette prise de position du ministre de la communication et médias intervient après la diffusion d'une vidéo du journaliste Pero Luwara, patron de la chaîne Youtube CPL TV, critiquant de manière très sévère la gestion du président Tshisekedi.
Cet ancien employé de Digital Congo TV ne s'est pas arrêté là. Il s'est exprimé sur l'intimité du chef de l'État en l'accusant de désacraliser la fonction du président de la République en ayant "exposé ses envies libidinales sur la place publique".
Plusieurs voix se sont levées au sein même de la corporation journalistique congolaise pour condamner cette sortie médiatique.
Merveil Molo