Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a vanté les efforts fournis par la République Démocratique du Congo pour la préservation des forêts tropicales. Il l’a dit dans son allocution à l’occasion des travaux de la quinzième session de la conférence des parties (COP15) de la convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
« La République Démocratique du Congo a défini, depuis 2018, ses cibles nationales pour atteindre la neutralité en matière de dégradation des terres. Atteindre la neutralité des terres va offrir à l’humanité de multiples avantages environnementaux et sociaux qui aident à répondre à des questions telles que la sécurité alimentaire, l’équité des revenus, la pauvreté et la disponibilité des ressources», a-t-il déclaré dans son discours.
Dans son discours, Félix Tshisekedi a indiqué que son gouvernement a initié plusieurs projets ayant trait à la gestion durable des terres et à la restauration des paysages. Il s’agit, entre autres, du Projet de « gestion communautaire des forêts de Miombo dans le sud-est du Haut Katanga » et du « Projet de Restauration et Gestion des Écosystèmes Montagneux (RGEM) dans le Sud-Kivu.
Pour le Chef d’Etat congolaise, ces efforts fournis par son gouvernement vont en contrepartie, générer des ressources financières en faveur de son pays.
« En contrepartie, mon pays espère voir tous ses efforts consentis pour la conservation de la biodiversité, la préservation des forêts tropicales et la restauration des terres dégradées au profit de la planète, aboutir à la génération des ressources financières conséquentes et additionnelles ainsi qu’à des compensations justes et équitables, notamment dans le cadre du mécanisme de réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+)», a-t-il déclaré.
La 15 ème session de la Conférence des Parties (COP15) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD), à Abidjan, en Côte d’Ivoire s’est tenue sous le thème de la COP15, « Terres. Vie. Patrimoine. D’un monde précaire à un avenir prospère », qui est un appel à l’action face à la dégradation rapide des terres et ses conséquences néfastes pour la biodiversité et les populations.
La conférence s’est concentrée sur la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici 2030, la pérennité de l’utilisation des terres contre les impacts du changement climatique et la lutte contre l’escalade des risques de catastrophe tels que les sécheresses, les tempêtes de sable et de poussière et les incendies de forêt.