Le candidat juge constitutionnel de la composante Parlement est connu. Il s'agit du sénateur Dieudonné Mandza. Il a été élu à l'issue d'un vote sans son challenger Louis Mbonga Magalu qui s'est retiré de la course. Sur 450 congressistes qui ont pris part au vote, 345 ont voté pour, 7 ont voté pour le candidat Louis Mbonga Magalu malgré son désistement, 5 se sont abstenus et 2 bulletins nuls.
Le sénateur Dieudonné Mandza a remercié le président du congrès et ses collègues congressistes qui ont porté leur choix sur sa personne. Il a indiqué que sa prochaine fonction lui recommande une certaine attitude à adopter.
"Je rends grâce à Dieu, maître de l'histoire celui qui a permis qu'on aie cet aboutissement heureux, tout ce qu'on a connu pendant tout ce processus de mon point de vue ressemble à ce qu'on appelle la douleur d'enfantement mais Dieu et Dieu, celui qui arrête le temps, celui qui organise tout. À l'instant même, je voudrais simplement dire merci au président du congrès, aux distingués membres du bureau du congrès et à tous les estimés collègues congressistes qui ont jeté leur dévolu à travers ce vote historique sur ma modeste personne. Vous savez la fonction à laquelle je suis appelé indique un certain comportement, le juge, il est moins bavard, souffrez que je m'arrête là, a-t-il fait savoir devant la presse à l'issue du vote.
Après la désignation du candidat du parlement, il revient également au Conseil Supérieur de la magistrature de désigner le remplaçant du juge Prince Funga Mwata Molima tiré au sort. Les deux noms seront transmis au Chef de l'État qui doit également désigner un juge en remplacement de Dieudonné Kaluba Dibwa. Une fois nommés par ordonnance, les trois juges vont rejoindre les six autres juges en fonction afin de permettre à la haute Cour d'afficher complet. Ensuite, interviendra le vote en interne pour élire le nouveau Président de la Haute Cour qui sera en même temps président du Conseil Supérieur de la magistrature (CSM).
Le sénateur Dieudonné Mandza élu ce jour, remplace le juge Polycarpe Mongulu décédé le 8 avril dernier. Ce processus a occasionné des tensions entre les présidents de deux chambres du parlement à savoir Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo.
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