L’Église du Christ au Congo (ECC) ne reste pas indifférente face à la situation qui prévaut actuellement dans l’Est de la RDC, caractérisée par les affrontements entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo et les terroristes du M23, appuyés par le Rwanda.
Dans un communiqué sur la situation, l’Eglise du Christ au Congo apporte son soutien aux FARDC et dénonce l’hypocrisie de certains pays qui alimentent la guerre dans la partie Est du pays.
« L’ECC condamne fermement le comportement hypocrite de certains pays voisins qui continuent à alimenter la guerre dans l’Est du pays. L’ECC apporte son soutien indéfectible aux FARDC dans les rudes combats pour la sauvegarde de notre Patrie. Elle félicite l’ensemble des populations congolaises pour l’éveil de conscience collective face à notre ennemi commun », peut-on lire dans ce communiqué signé par le Président national et représentant légal de l’ECC, le révérend docteur André Gédéon Bokundoa.
En vue de venir en aide aux victimes de ces affrontements entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, l’ECC lance une collecte des fonds à partir d’un montant de 1 dollars américain.
« L’ECC décrète une collecte de fonds avec un montant de $1 ou plus par tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté pour soutenir les compatriotes qui souffrent et qui sont obligés de se déplacer suite à cette guerre injuste contre notre pays », a-t-elle déclaré.
Quant à la série de manifestations annoncée par les mouvements citoyens à partir de ce lundi 30 mai, contre cette guerre à l’Est du pays, l’ECC appuie cette initiative et « appelle tous les fils et filles du Pays à se joindre à elles pour mettre fin définitivement à ce vaste complot qui endeuille notre nation depuis plus de 20 ans ».
Dans la foulée, l’Eglise protestante recommande au Gouvernement congolais de poursuivre avec détermination toutes les initiatives en cours vis-à-vis du Rwanda, clairement identifié dans sa responsabilité sur les graves violations de droits de l’homme et crimes contre l’humanité. Dans le cas d’espèce, « une rupture de relations diplomatiques devrait être envisagée ».